Les Oies sauvages II

Les Oies sauvages II

Les Oies sauvages II (Wild Geese II) est un film d'action britannique réalisé par Peter Roger Hunt, sorti en 1985.

Sommaire

Synopsis du film prévu avec Richard Burton dans le rôle principal

Afrique 1977 : l'opération mercenaire du colonel Allen Faulkner s'achève de façon désastreuse. Les derniers survivants de l'unité "Oies Sauvages" courent après l'avion qui pourrait leur faire quitter le pays. Malgré les tirs ennemis, certains parviennent à rejoindre l'appareil avant le décollage mais pas le meilleur ami de Faulkner : Rafer Janders, blessé à la jambe, voit son ami de toujours continuer à l'encourager depuis la porte de l'avion mais lui sait que tout est perdu. Il implore son frère d'armes de ne pas le laisser vivant entre les mains des soldats du dictateur africain. Bouleversé, Faulkner abat Janders.

Londres 1982 : Allen Faulkner est assis à l'arrière d'un taxi noir qui le mène à travers les rues mouillées de la capitale anglaise jusqu'au bureau européen de la grande chaîne d'information américaine EBC. Le directeur de la filiale européenne Michael Lukas est en grande conversation téléphonique avec le magnat américain qui la dirige : ils interrompent leur discussion lorsqu'on annonce Faulkner. Michael fait venir sa sœur Kathy pour assister à l'entretien. Les directeurs d'EBC Europe vont droit au but : ils montrent au mercenaire un court documentaire sur Rudolf Hess, ancien leader nazi qui est aujourd'hui un vieillard emprisonné seul dans la prison-forteresse de Spandau située à Berlin-Ouest et dont la sécurité est assurée à tour de rôle par les quatre puissances alliées. Il n'est plus qu'un pion politique dont la détention prolongée choque l'opinion publique d'autant qu'il n'a plus participé à la guerre depuis 1941, année où il s'envola seul vers l'Angleterre afin de négocier la paix. Il est en prison depuis tout ce temps. La chaîne EBC souhaite faire libérer Hess pour réaliser l'interview du siècle car le vieillard pourrait faire des révélations fracassantes sur la 2ème guerre mondiale et certains de ses secrets les mieux gardés. Malgré quelques sarcasmes, Faulkner accepte la mission et se rend à Berlin afin d'évaluer les chances de libérer Hess. Son observation de Spandau ne passe pas inaperçue : Faulkner se fait enlever par les services secrets est-allemands mais il leur échappe en sautant de la voiture en pleine circulation. Après un séjour à l'hôpital, il revoit Kathy au zoo de Berlin pour lui expliquer la situation : l'enlèvement de Hess est d'ores et déjà trop dangereux pour un homme seul, il a besoin de protection à Berlin. Il veut retrouver un sniper américano-libanais du nom de John Haddad. Ce dernier a un contrat à exécuter à Munich. Kathy et Faulkner se rendent ensemble en Bavière et étudient les coupures de presse sur Hess. Peu à peu, ils se rapprochent. Ils reviennent à Berlin avec Haddad et Faulkner commence à élaborer le plan de l'enlèvement après avoir trouvé la faille du système de sécurité à Spandau : la forteresse est imprenable et les gardes ont ordre de tirer à vue sur ceux qui s'approchent trop près de l'enceinte, mais Hess a des ennuis de santé qui les obligent à sortir le vieillard de sa prison. Il faut donc attaquer le convoi qui emmène Hess à l'hôpital. Mais il faudrait en même temps que l'alarme ne soit pas donnée durant plusieurs heures pour laisser le temps aux mercenaires de quitter Berlin avec Hess par l'un des corridors traversant la sinistre Allemagne de l'Est : Faulkner parvient à trouver un moyen de relever ce défi et reforme une nouvelle unité "Oies Sauvages" avec d'autres vétérans du Liban. Il retrouve d'abord à Berlin un certain Pierre, ami de longue date connu à Beyrouth et qui est aujourd'hui cascadeur dans une foire du trône : il lui délègue la 1ère partie du plan, celle qui consiste à simuler un accident avec le convoi. Pierre devra lancer sa Mercedes-Benz contre l'ambulance transportant Hess et essayer de la renverser le plus "proprement" possible. Faulkner fait ensuite venir deux frères ayant travaillé sous ses ordres à Beyrouth pendant que Haddad, en sniper embusqué, continue de défendre le colonel contre les agressions violentes des services secrets est-allemands. Ceux-ci enlèvent Kathy et Faulkner est contraint d'accepter un mercenaire de l'IRA dans son groupe. Il sera là pour s'assurer que les mercenaires livrent bien Hess aux Allemands de l'Est : les secrets détenus par Hess pourraient leur permettre ensuite de manipuler les pays impliqués. L'entraînement du groupe peut commencer dans une grande bâtisse anonyme du centre de Berlin : un sergent britannique entraîne les hommes à se comporter comme de vrais soldats de la Police Militaire Royale afin de pouvoir intervenir juste après l'accident provoqué par Pierre. Faulkner et ses hommes, déguisés en soldats britanniques, gèreront alors immédiatement avec autorité le site de l'accident et iront ensuite remplacer le corps du vrai Rudolf Hess par un cadavre lui ressemblant. L'autopsie du faux Rudolf Hess devra être faite en présence de hauts représentants des quatre puissances : cela laissera-t-il suffisamment de temps aux mercenaires pour rejoindre le Stade Olympique et la cohue d'une fin de match entre le club de Berlin et un club autrichien ? C'est là en effet que tout devrait se jouer car Faulkner a peut-être eu un coup de génie pour s'évader d'Allemagne de l'Est en doublant les services secrets est-allemands et britanniques. Si son plan réussit et qu'EBC diffuse effectivement l'interview explosive de Hess, cela pourrait avoir des répercussions mondiales...

Modifications apportées à la dernière minute

Richard Burton mourut la veille du tournage et le producteur Euan Lloyd demanda au scénariste de réviser le script en catastrophe : c'est le frère de Faulkner, prénommé Alex (et interprété par Edward Fox), qui débarque au siège d'EBC. Mais lui refuse la mission : il conseille aux Lukas d'engager John Haddad (Scott Glenn), qui n'est donc plus sniper dans la version tournée. L'entretien entre Allen Faulkner et les Lukas est par conséquent coupé en deux pour permettre à John Haddad de reprendre la main. Ce changement entraînera un film constamment illogique : nous avons vu que le Colonel Faulkner devait initialement mener cette mission avec un tueur à gages aux allures de marginal pour le protéger dans la jungle urbaine de Berlin. Après les modifications, nous avons donc ce même marginal qui dirige cette fois la mission avec un Colonel sous ses ordres. Même Scott Glenn, pourtant promu au casting, a reconnu avec une impressionnante humilité dans une interview lors de la promotion de "Silverado" que ce changement était la principale cause de l'échec du film : " On a transformé mon personnage secondaire en personnage principal : cela ne pouvait pas marcher."

Scènes-clé ayant souffert d'une réduction de budget

- Le grand final dans Berlin devait se dérouler lors d'une imposante opération militaire britannique lancée en réaction à une attaque simulée des Russes (d'où les hélicoptères sur l'affiche originale et même la jaquette dvd, alors que l'on ne voit jamais d'hélicoptères dans le film tourné).

- L'attaque du convoi transportant Hess devait se dérouler sur une cinq voies très connue de Berlin : la Heer Strasse. La scène n'a même pas été filmée sur une route ressemblante mais sur une simple route de campagne alors que nous sommes censés être en plein Berlin.

- Une autre scène-clé vers la fin du film devait être tournée au célèbre stade olympique de Berlin. Le film ne montre pas le stade et des scènes de match de football ont été "empruntées" à une émission télévisée.

Rumeurs circulant au sujet du film

- "Richard Burton s'est fait remplacer par Edward Fox." FAUX. C'est seulement ainsi que les choses ont été présentées, car Alex Faulkner arbore le même look que son frère Allen. Mais nous avons vu que c'est Scott Glenn qui a repris en grande partie le rôle de Burton, tandis que Fox a remplacé Glenn au jeu des chaises musicales.

- "Le grand producteur britannique Euan Lloyd a été obligé de faire le film pour la bonne et simple raison que les assurances avaient refusé de couvrir Richard Burton" : VRAI, Lloyd avait décidé malgré tout de financer le film par amitié pour Burton. Si le film n'avait pas été tourné, cela aurait été une perte sèche de 10 millions de dollars (le budget prévu). Le tourner dans ces conditions était bien sûr un désastre annoncé mais ne pas le tourner du tout aurait été une catastrophe encore plus terrible. Le fait est que ce film a ruiné et définitivement mis un terme à la carrière de Euan Lloyd.

- "Le scénario a été révisé avant la disparition de Burton afin de tenir compte de ses problèmes physiques. Burton aurait donc aussi été le sniper". FAUX. Burton, selon ses biographes, était alors dans une forme éblouissante malgré ses problèmes de dos récurrents (on peut facilement le vérifier en visionnant des extraits de la série "Ellis Island, les portes de l'espoir" où il avait accepté une participation exceptionnelle pour pouvoir tourner avec sa fille : ces images ont été tournées en juillet 1984, soit un petit un mois avant le tournage à Berlin qui devait avoir lieu en août 84) et il parlait avec enthousiasme des "Oies Sauvages II" à son entourage : on imagine mal la star s'enthousiasmer pour un film où il n'aurait joué que le second rôle. L'affiche prévue montre d'ailleurs clairement qu'il aurait été la vedette à part entière du film, elle peut être vue grâce au lien externe avec IMDb à la fin de cette page. Preuve ultime : l'interview de l'actrice Ingrid Pitt dans les bonus-dvd des "Oies Sauvages I" (le documentaire sur Euan Lloyd). Elle explique avec émotion qu'elle apprit la mort de Burton alors qu'elle était dans sa chambre d'hôtel à Berlin en train de se réjouir de pouvoir tourner de nouveau avec lui le lendemain (elle lui avait déjà donné la réplique sur "Quand les aigles attaquent"). Si Burton avait dû jouer le sniper comme Edward Fox, alors Fox devrait logiquement avoir une scène avec l'actrice. Or Ingrid n'a aucune scène avec Edward Fox dans le film tourné, seulement avec Scott Glenn (le "vrai" remplaçant de Burton).

- "Roger Moore, survivant à la fin des "Oies Sauvages", a été contacté par Lloyd pour "Les Oies Sauvages II" : VRAI. Moore laisse d'ailleurs entendre avec une étonnante honnêteté dans son autobiographie qu'il avait alors vraisemblablement demandé un cachet au-delà du raisonnable.

Le roman de Daniel Carney

Comme "Les Oies Sauvages", "Les Oies Sauvages II" a été écrit par Daniel Carney, sur une idée de départ d'ailleurs suggérée par Euan Lloyd lui-même. Comme le film finalement tourné sans sa star emblématique, le roman ne connut pas un grand succès et n'a donc pas bénéficié de traduction française à l'époque, manquement réparé des années plus tard grâce à une édition parue en format de poche. Cette édition française n'a elle non plus pas créé de véritables émeutes en librairie mais avec un peu de chance on peut trouver un exemplaire d'occasion sur certains sites internet.

Différences entre le film et le roman

- Si on souhaite se faire une idée précise du "vrai" "Oies Sauvages II", la lecture du roman peut s'avérer passionnante car le script original respectait quasiment à la lettre la trame du livre. Voici les rares différences notables :

- Kathy Lukas et son frère n'appartiennent pas à une chaîne de télévision mais à un groupe de pression composé d'universitaires défenseurs des droits de l'homme.

- Le film se déroule donc entre Londres, Berlin et la Bavière avec un épilogue à Vienne. Le livre voit Faulkner se faire engager aux Etats-Unis et partir retrouver Haddad à Paris (non à Munich). L'épilogue est lui en Grèce dans le roman.

- Le film se passe au mois d'août, le roman en plein hiver.

- Michael Lukas n'a pas le même destin dans le roman que dans le film.

Fiche technique

  • Titre original : Wild Geese II
  • Durée : 125 minutes
  • Scénario : Reginald Rose
  • Musique : Roy Budd

Distribution du film tourné après la mort de Richard Burton

Distribution initalement prévue (jusqu'à la veille du tournage)

Le face à face Richard Burton-Barbara Carrera

Daniel Carney décrit Allen Faulkner comme s'il avait voulu le voir interprété par Richard Burton. On a souvent décrit Burton affaibli et diminué dans les années 80 : une lecture superficielle de sa filmographie cinématographique peut sembler confirmer cela : elle est en effet loin d'être imposante. Or il s'avère que la star se diversifiait entre la télévision, le théâtre et le cinéma et enchaînait en fait projet sur projet avec une incroyable énergie. Il commença cette décennie avec "Les Âges du coeur" ("Circle of two") de Jules Dassin en 1980 (également connu sous le titre racoleur d'"Obsession", sans rapport avec la sensibilité de ce film). Ce film est intéressant à plus d'un titre car Burton y préfigurait sous bien des aspects le Faulkner des "Oies Sauvages II". Il y vivait là aussi une histoire d'amour avec une jeune femme beaucoup plus jeune que lui et lors d'une séquence où il effectue son jogging, on ne peut s'empêcher de penser à Faulkner observant Spandau en courant autour des murailles de la forteresse (scène que jouera finalement là aussi Scott Glenn). Burton y portait également les mêmes pulls que Glenn dans le film qu'il ne pourrait jamais tourner. Très étonnant. Après l'échec cuisant de ce film, il fera une apparition dans la série télévisée "L'homme qui tombe à pic" ("The fall guy" avec Lee Majors). Il connut ensuite au théâtre un des moments les plus marquants de sa carrière quand, dans la pièce "Camelot", il fut obligé de quitter la scène durant la représentation à Broadway. Il titubait sur scène puis fut contraint de sortir au milieu du premier acte. Réaction du public (les problèmes de boisson de la star n'étaient un secret pour personne) : « Donnez-lui un autre verre ! ». De nombreux spectateurs, scandalisés, exigèrent d'être remboursés. La doublure de Burton avait pris la relève mais tous étaient persuadés que Burton avait abandonné le spectacle parce qu'il avait trop bu. L'acteur nia et affirma que c'était le mélange de plusieurs médicaments qui l'avait rendu malade. Il revint sur scène dès le lendemain, terrifié à l'idée de l'accueil que lui réserverait le public. À son entrée en scène, le public l'ovationna sans discontinuer pendant plus de trois minutes montre en main. Laissant la star bouche bée sur scène, bouleversée par le soutien extraordinaire qui lui était manifesté. Puis il avait interprété de nouveau pour la télévision le rôle titre dans la mini-série de prestige "Wagner" en 1983, avant d'amorcer son retour sur le grand écran avec une création monumentale dans le film "1984" d'après George Orwell. Mais c'était un second rôle. Son vrai retour au premier plan, il le savait, se ferait avec "Les Oies Sauvages II". Il avait déjà joué (à la fin des années 70) dans deux suites de films à succès, mais à chaque fois: il s'agissait de la suite d'un film où il ne figurait pas au générique ("L'Exorciste II: L'hérétique" et "La Percée d'Avranches" (la séquelle du fameux "Croix de Fer" de Sam Peckinpah). "Les Oies Sauvages II" était donc à marquer d'une pierre blanche dans sa filmographie : c'était la toute première fois qu'il interpréterait une seconde fois le même personnage. Et c'était - cela aurait dû être - Allen Faulkner, le fabuleux personnage créé par Daniel Carney. Il n'avait pas pris ce film à la légère et s'était préparé en conséquence car outre ce possible retour en force au sommet du box-office, il y avait également ce face à face avec l'une des stars féminines les plus en vue dans le monde à l'époque : Barbara Carrera (le dernier 007 avec Sean Connery "Jamais Plus Jamais", la superproduction Walt Disney (aujourd'hui oubliée mais qui fut à l'époque un gros succès commercial) "Condorman"...). Avec ses faux airs de Pocahontas, Barbara Carrera est une Kathy Lukas idéale même si les remaniements de scénario la desservent, car les joutes verbales qui auraient par exemple fait merveille avec Burton tombent ici pitoyablement à plat avec Scott Glenn. La fin des années 70 et le début des années 80 l'avaient vue devenir l'égérie de nombreux films de genre dont la plupart furent de réels succès commerciaux (le western contemporain et "Oeil pour Oeil" avec Chuck Norris, le film fantastique et "L'Île du Docteur Moreau" avec Burt Lancaster, le film catastrophe et "Le Jour de la Fin du Monde" avec Paul Newman...). Elle avait commencé la décennie 80 en acceptant un rôle torride dans le polar "J'aurai ta Peau". Le film fut un échec commercial sans appel mais ce rôle l'amènera à faire la une de nombreux magazines masculins pour des photos mettant en valeur sa sensualité latine. Stratégie payante puisqu'elle lui permettra de franchir un palier décisif dans sa carrière avec le James Bond "Jamais plus Jamais". Sa nouvelle scène d'amour avec Sean Connery marquera les esprits mais ce personnage était de nouveau un personnage de femme vénale. Euan Lloyd lui proposa donc le rôle (positif, enfin) de Kathy Lukas à point nommé et elle était en passe de réussir ce que peu de « James Bond girls » ont réussi : "Les Oies Sauvages II" devait transformer l'essai avec un nouveau gros succès au box-office en moins de deux ans. Elle devait être l'atout charme du film avec Richard Burton incluant l'inévitable et quasi-contractuelle scène d'amour de chacun de ses longs métrages de l'époque, mais "Les Oies Sauvages II" lui aurait surtout enfin permis de révéler son talent dans un vrai grand rôle. La version involontairement consternante tournée sans la star britannique la privera de tout cela au dernier moment. Elle se tournera vers la télévision l'année suivante pour redonner une seconde jeunesse à la série "Dallas (feuilleton télévisé)" détrônée depuis quelque temps par "Dynasty" : elle allait ainsi devenir Angelica Nero, la rivale directe de Joan Collins et était annoncée comme la « méchante » qui allait terroriser J.R. Ewing lui-même. Un retour aux rôles de femme arriviste et sans scrupule. La mayonnaise ne prendra pas vraiment et sa stratégie de carrière s'avérera désastreuse : elle ne sera dès lors plus sérieusement considérée comme une actrice de cinéma, alors elle tournera encore dans quelques séries B et pour la télévision jusqu'au début des années 2000, mais depuis de longues années, elle se consacre davantage à la peinture. À l'époque des "Oies Sauvages II", il faut bien souligner qu'elle était considérée comme la superstar féminine de demain.

Carrière du film

Cauchemardesque. Le film tourné est passé pour une totale arnaque de producteur peu scrupuleux cherchant à capitaliser sur un titre à succès. Or contrairement à nombre de suites, tous les noms importants du premier épisode étaient tous là, mais la mort de Richard Burton a été fatale au film. Il ne sortit même pas au cinéma dans de nombreux pays et ne passa pas non plus à la télévision en France. En Allemagne, le film fit 135 000 entrés dans tout le pays alors que l'opus 1 avait attiré 4 millions de spectateurs. Cerise sur le gâteau, il existera une autre vraie-fausse suite : une série B italienne titrée sans complexe "Nom de code : Oies Sauvages", elle sortira quasiment au même moment et aura bien plus de succès que la suite officielle. "Les Oies sauvages II" est récemment sorti en dvd en France. Une copie parfaite et un menu qui a le génie d'envoyer directement le sublime thème musical de Roy Budd. Si l'on parvient à faire preuve d'imagination (si l'on visionne le film en ayant toujours le projet initial à l'esprit), on peut se surprendre à l'apprécier.

Lien externe


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Oies sauvages II de Wikipédia en français (auteurs)

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