Levallois-Perret

Levallois-Perret

48° 53′ 42″ N 2° 17′ 14″ E / 48.895, 2.287222

Levallois-Perret
L'hôtel de ville
L'hôtel de ville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Canton Chef-lieu de deux cantons
Code commune 92044
Code postal 92300
Maire
Mandat en cours
Patrick Balkany
2008-2014
Site web ville-levallois.fr
Démographie
Population 62 995 hab. (2008)
Densité 26 031 hab./km²
Gentilé Levalloisiens
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 42″ Nord
       2° 17′ 14″ Est
/ 48.895, 2.287222
Altitudes mini. 23 m — maxi. 34 m
Superficie 2,42 km2

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Levallois-Perret est une commune française, du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France, dans l'arrondissement de Nanterre, au nord-ouest de Paris.

Sommaire

Géographie

Localisation

Article détaillé : Île de la Jatte.
Vue de la commune de Levallois-Perret en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Levallois occupe la rive droite de la Seine. La commune est limitée au nord-est par Clichy, au sud-est par le 17e arrondissement de Paris, au sud-ouest par Neuilly-sur-Seine, et au nord-ouest par la Seine, faisant face à Courbevoie.

Aux abords immédiats de la Seine, les quartiers Front de Villiers, Front-de-Seine et Collange ont une altitude (25 mètres) qui est la moins élevée de la ville. En progressant vers l'est (Front de Paris, Eiffel, Front de Neuilly) et le versant occidental de la colline de Montmartre l'altitude culmine en revanche à 33 mètres.

La profondeur quasi nulle de la nappe phréatique dans les quartiers qui bordent la Seine les rend vulnérables aux crues qui ont à plusieurs reprises, entre autres en 1830 et 1910, affecté la commune. Ces quartiers sont aujourd'hui bénéficiaires du Plan de prévention du risque inondation.

La partie septentrionale de l'île de la Jatte appartient au territoire de Levallois. Elle abrite un rucher dont la production, le miel de Levallois, fait partie du patrimoine culinaire local. Les abeilles apparaissent d'ailleurs dans les armoiries de la ville, même si la signification héraldique qui leur est attribuée renvoie aux nombreuses industries présentes sur le territoire de la ville au tournant du siècle et jusqu'aux années 1970.

Géologie et relief

La commune est située au centre d'une grande cuvette sédimentaire: le bassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche de craie crétacé et de roches du tertiaire d'une épaisseur de 500 mètres. Sur la totalité de la commune, la partie supérieure du sous-sol date du Quaternaire. Il s'agit d'alluvions de la Seine. C'est dans ces couches que les ingénieurs Belgrand[1], Martin et Reboux découvrirent des ossements d'animaux, parmi lesquels des éléphants, des mammouths, des hippopotames, des rhinocéros, des tigres, des loups, des rennes, des cerfs

Suite à la visite de l'une des nombreuses sablières exploitées à Levallois, ces géologues et préhistoriens ont pu décrire une méthode de taille du silex appelée depuis méthode Levallois (cf. infra).

Climat

Levallois-Perret a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante et se traduit par des étés relativement frais (19 °C en moyenne), des hivers doux (°C en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (641 millimètres) que sur les côtes et quelques pointes de température sont à signaler au cours d'un même hiver ou d'un même été. Le climat de la ville connaît par ailleurs une certaine variabilité d'une année sur l'autre, certains hivers ou étés pouvant connaître des pics de température ou de précipitations.

Nuvola apps kweather.png Relevés de la station Paris-Montsouris 1961-1990 [2],[3]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,0 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
Températures moyennes (°C) 4,2 5,3 7,8 10,6 14,3 17,4 19,6 19,2 16,7 12,7 7,7 5,0 11,7
Températures maximales moyennes (°C) 6,3 7,9 11,0 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7,0 15,1
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 55.0 45.4 52.2 49.5 62.0 53.2 58.3 46.0 52.9 54.9 57.0 55.1 641.6

Voies de communication et transports

Voies routières

  • Du nord au sud
  • D'ouest en est:
    • Quai Michelet
    • Avenue Georges-Pompidou
    • Rue Paul-Vaillant-Couturier
    • Rue Aristide-Briand
    • Rue Jean-Jaurès

Pistes cyclables

les zones 30 ne sont pas encore [Quand ?] accessibles dans les deux sens aux cyclistes, alors qu'elles devraient l'être[4].

Transports en commun

Entrée de la bouche de métro : Pont de Levallois

Urbanisme

Vue nocturne sur Levallois-Perret du pont de Levallois.

Morphologie urbaine

Avec plus de 26 000 habitants/km2, Levallois-Perret détient le record national de densité ; elle compte parmi les communes les plus densément peuplées d'Europe, elle est classée 12e au niveau mondial[5].

L’Insee découpe la commune en 24 îlots regroupés pour l'information statistique[6].

Logement

Projets d'aménagement

Le PLU (plan local d'urbanisme) présenté aux citoyens en septembre 2011 prévoit la constructions de deux immeubles de grande hauteur. Le premier, de 134 m de haut (source PLU), soit juste 3 m de moins que la tour Concorde La Fayette à la porte des Ternes. Cette tour serait située devant le parc Mathilde Girault, à l'angle de la rue Baudin et de la rue Anatole France. Elle est prévue pour être le nouveau siège de la société Cetelem. La seconde, qui pourrait aller jusqu'à 190 m (source PLU), se situe près de la gare de Clichy-Levallois. La construction de ces tours au milieu d'un paysage pourtant limité en général à des bâtiments de moins de 30 mètres de haut est contestée par des collectifs de citoyens levalloisiens[7]. Lors du conseil municipal du 26 septembre 2011, Patrick Balkany annonce l'abandon du projet de construction des tours[8]

Toponymie

La commune de Levallois-Perret doit son nom à ses fondateurs Nicolas Eugène Levallois et Jean-Jacques Perret, marchand de vin et spéculateur foncier, pour le premier et créateur des premiers lotissements de la ville (1822), pour le second. À en croire Marie-Thérèse Morlet, auteur d'un dictionnaire étymologique des noms de famille[9], Levallois dériverait du terme géographique « val », qui désigne, en géomorphologie, une dépression au cœur d'un synclinal.

Histoire

Jusqu'à sa création officielle en 1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle de Clichy à laquelle elle était incorporée. En 1215, l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres » pour y pratiquer la viticulture.

Le projet d'une ville sur le site de Levallois-Perret naît en 1822 quand une opération de lotissements est lancée au lieu-dit Champerret (le champ pierreux), après la disparition de deux hameaux encore existants au XVIIIe siècle : Villiers et Courcelles, par Nicolas Eugène Levallois avec l'aide d'un ami géomètre Rivay, une opération qui connaît un vif succès. Le village de Levallois est officiellement né le 27 septembre 1845, jour de la fête de Saint Vincent de Paul (ancien curé de Clichy). Il correspond au jour où Nicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle : « la vigne aux prêtres ».

Le 30 juin 1866, Napoléon III promulgue une loi de création de la commune de Levallois-Perret, loi prenant effet le 1er janvier 1867.

Chronologie des principaux événements

De la Préhistoire à l'Antiquité

Nucléus Levallois et son éclat
Dagobert Ier: roi des Francs et seigneur de Clippacium
Philippe Auguste: dernier roi de France à s'être établi au palais royal de Clichy
Statue de St-Vincent de Paul offerte en 1876 par Nicolas Levallois à la paroisse de Clichy-la-Garenne
Avant le RER et le métro, Levallois-Perret était desservi par les tramways parisiens. On en voit un ici, passant à travers les fortifications de l'Enceinte de Thiers à la Porte de Courcelles

Fin du XIXe siècle : des préhistoriens identifient pour la première fois dans les graviers de la Seine à Levallois une méthode de débitage qui consiste à extraire des éclats de formes prédéterminées d'un "nucléus". Cette méthode, nommée "méthode Levallois", est apparue à l'Acheuléen en Afrique avant de se généraliser en Europe au Paléolithique moyen, il y a environ 300 000 ans.

Article détaillé : méthode Levallois.

52 avant J.-C. : bataille de Lutèce sur la plaine de Clichy-Levallois. Elle met aux prises la tribu gauloise des Parisii aux troupes romaines de César dirigées par son lieutenant Labienus.

Moyen Âge : âge d'or de Clippacium

625 : premières traces dans les chroniques du Palais royal de Clippacium (Clichy). Clotaire II, père de Dagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (Saint Éloi, Saint Ouen, Saint Didier…). C'est dans cette école, sorte de préfiguration de l'ENA, que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront avec talent quelques années plus tard le royaume des Francs.

626 : Dagobert Ier s'installe au palais mérovingien de Clippacium (Clichy) et y épouse une princesse Goth dénommée Gomathrude.

626 : Le Concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l'usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.

630 : naissance de saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert Ier, au palais de Clichy.

633 : au terme d'une assemblée exceptionnelle des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d'Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.

684 : quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France Occidentale) et l'Austrasie (France orientale) à Cologne, le diplomate Saint Ouen se retire dans sa villa de Clichy, où il s'éteint.

Article détaillé : Dagobert Ier.

717 : Chilpéric II fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (aujourd'hui il n'en reste que le Bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

885 : les Normands détruisent le Palais et les villages environnants.

1193 : Philippe Auguste détache Clichy du domaine de la Couronne et l'offre à Gaucher de Châtillon.

1215 : la partie levalloisienne de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la vigne aux prêtres ».

1429 : Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l'oriflamme des seigneurs de France). Cet épisode précède la conquête infructueuse de Paris.

Clichy et Levallois dans l'ombre de Saint Vincent de Paul

Selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.

« La Providence ménagea à Saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras, Louise de Marillac. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »

— Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne[10]

.

C'est également à Clichy que « monsieur Vincent » fit la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[11]. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail fut son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il mourut en 1660, la même année que deux autres clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.

Nicolas Levallois avait une telle vénération pour saint Vincent de Paul qu'il fonda le village de Levallois, le 27 septembre 1845, fête liturgique catholique en l'honneur du saint patron de Clichy[12].

21 ans après, en 1866, l'empereur Napoléon III signa un décret transformant le village en la commune autonome de Levallois-Perret.

Le fondateur de la ville fit exécuter en 1876, une statue en bronze vénitien en l'honneur de « monsieur Vincent ». Ironie de l'histoire, cette statue fut offerte à la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, commune dont Levallois s’était détachée exactement 10 ans plus tôt[13].

Levallois donna par ailleurs le nom de ce saint protecteur au marché et à la rue y menant. Il veilla enfin à ce que Vincent de Paul figurât sur l'un des trois vitraux surmontant le saint tabernacle de la paroisse Saint-Justin. De part et d'autre du vitrail représentant l’Ascension du Christ devant la Vierge Marie et les apôtres, on observe, à droite le vitrail de saint Justin, patron de Levallois et, à gauche, le vitrail de saint Vincent de Paul, patron de Clichy.

Époque contemporaine : vers la création de Levallois-Perret

1814 : défense de Paris devant les Russes. Le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy.

En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations.

1867 : Création de Levallois-Perret (cf. supra)

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Le maire de Levallois-Perret est Patrick Balkany (RPR, puis « divers droite », puis UMP).

Son prédécesseur dans cette charge fut le communiste Parfait Jans - 1926-2011, maire de Levallois-Perret de 1965 à 1983, député des Hauts-de-Seine en 1967-68, puis de 1973 à 1986, et conseiller général des Hauts-de-Seine de 1976 à 1982 - qu'il a battu aux cantonales de 1982 et aux municipales de 1983, avant de lui succéder comme député de la circonscription de Levallois en 1988.

Défait en 1995, Patrick Balkany laisse son fauteuil de maire - puis de député en 1997 - à Olivier de Chazeaux (« divers droite », puis RPR). Il reprend la ville en 2001 malgré des déboires judiciaires et des condamnations, puis le siège de député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine en 2002. Membre de l'UMP à titre individuel, il siège tout d'abord chez les « non-inscrits » jusqu'à ce que Alain Juppé soit déclaré inéligible et donc contraint d'abandonner la présidence de l'UMP . Il intègre alors le groupe UMP après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à sa tête.

Levallois-Perret est le chef-lieu de deux cantons :

  • Le canton de Levallois-Perret-Nord, formé d'une partie de Levallois-Perret et d'une partie de Clichy (40 400 habitants)
  • Le canton de Levallois-Perret-Sud, formé d'une partie de Levallois-Perret (26 532 habitants ; conseiller général : Danièle Dussaussois, UMP).

La ville de Levallois-Perret est lauréate du Concours des villes et villages fleuris de France (4 fleurs), dont elle a de surcroît obtenu récemment le Grand Prix national du fleurissement. En 2004, Levallois-Perret a reçu le label « Ville Internet @ » [14].

Endettement record

Levallois-Perret est la commune la plus endettée de France[15], avec une dette record de 12 412 euros par habitant en 2009, en augmentation de 58% par rapport à 2008. Sa dette totale, qui s'élève à 785 millions d'euros, est dépassée uniquement par celles de Paris et Marseille, communes considérablement plus peuplées[16].

Liste des maires

Buste de Louis Rouquier, ancien maire de Levallois

Depuis 1947, cinq maires ont été élus à Levallois-Perret :

Période Identité Étiquette Qualité
1947 1965 Charles Deutschmann RPF, gaulliste sénateur
1965 1983 Parfait Jans PCF taxi, puis député
1983 1995 Patrick Balkany RPR PDG société
1995 2001 Olivier de Chazeaux divers droite, puis RPR avocat
2001 en cours Patrick Balkany UMP député

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

La ville de Levallois intègre dans ses nouveaux projets les problématiques environnementales. La construction du dernier groupe scolaire Buffon respectera ainsi la norme Haute Qualité Environnementale. La mise en place d'un récupérateur de chaleur du réseau d'assainissement pour le centre aquatique a permis de réduire la consommation d'énergie de 24 %. Ce projet a permis à la ville d'obtenir le prix de la Marianne d'Or et le grand prix de l'environnement[17] en 2010.

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Levallois-Perret est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Levallois-Perret comptait 62 995[19] habitants (soit une augmentation de 15,1 % par rapport à 1999). La commune occupait le 78e rang au niveau national, alors qu'elle était au 92e en 1999, et le 8e au niveau départemental sur 36 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Levallois-Perret depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1926 avec 75 144 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population - - - - - - - - -
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population - - 15 763 19 158 22 744 29 519 35 649 39 857 47 315
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 58 073 61 920 68 703 73 639 75 144 71 181 65 186 61 681 62 871
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 61 804 58 941 52 523 53 500 47 548 54 750 62 851 62 995 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[20], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[21],[22]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16  %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 22,4 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 17,5 %, plus de 60 ans = 13,2 %) ;
  • 53 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 25,7 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 18,3 %).
Pyramide des âges à Levallois-Perret en 2007 en pourcentage[23]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,0 
75 à 89 ans
6,8 
8,9 
60 à 74 ans
10,6 
17,5 
45 à 59 ans
18,3 
27,6 
30 à 44 ans
25,7 
22,4 
15 à 29 ans
20,4 
19,2 
0 à 14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[24]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Levallois est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre dix écoles maternelles et neuf écoles élémentaires communales.

Le département gère quatre collèges dont un privé et la région Île-de-France un lycée.

Vie universitaire

Levallois-Perret abrite :

Manifestations culturelles et festivités

Santé

L'Institut hospitalier franco-britannique (IHFB) regroupe depuis juin 2008 les services de l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et du Hertford British Hospital[26]

Sports

Le palais des sports Marcel-Cerdan accueille régulièrement des rencontres de basket-ball et de boxe
Article détaillé : Levallois Sporting Club.

Médias

Cultes

Les Levalloisiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Levallois-Perret fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[27].

Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Levallois[28],[29], dont l'animation a été confiée par l'évêque de Nanterre à la communauté du Chemin-Neuf[30] : l'église Saint-Justin, l'église Sainte-Bernadette et l'église Sainte-Reine.

Culte protestant

L'Église réformée de France dispose d'un lieu de culte (le temple de la Petite Étoile). Une Église évangélique dispose également d'un temple.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 514 €, ce qui plaçait Levallois-Perret au 243e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[31].

Emploi

Entreprises et commerces

Levallois-Perret regroupe près de 4 500 entreprises et commerces pour près de 60 000 emplois[32]. Les experts en géographie économique[Qui ?] rangent cette ville dans le « Croissant d'or » qui désigne, outre les communes des Hauts-de-Seine : Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy, les arrondissements de l'ouest de Paris situés sur la rive droite de la Seine. De nombreux sièges sociaux des grandes entreprises s'y concentrent en dépit de son manque d'infrastructure de transport public. Sa proximité avec le quartier d'affaires de la Défense privilégie cet espace économique.

Les principales entreprises ayant leur siège social à Levallois-Perret sont les suivantes :

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine culturel

Issus de Levallois-Perret

L'usine Citroën de Levallois : berceau de la très populaire 2CV

Personnalités liées à la commune ou au canton

Héraldique, logotype et devise

Armes de Levallois-Perret

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : De gueules à la bande d'argent chargée de trois abeilles du champ, accompagnée en chef d'un brûle-parfum d'or et en pointe d'une roue d'engrenage du même.

Pour approfondir

Bibliographie

Levallois et la préhistoire
  • É. Boëda : Le concept Levallois : variabilité des méthodes, Monographie du CRA, CNRS (1994) (ISBN 2-222-04772-2)* M.-L. Inizan, M. Reduron-Ballinger, H. Roche, et J. Tixier : Préhistoire de la Pierre Taillée - t. 4 : Technologie de la pierre taillée, Meudon, CREP, (1995) (ISBN 2-903516-04-9)
Histoire de Clichy et du site de Clichy-Levallois (informations utiles sur l'évolution du domaine de La Planchette)
  • Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848
  • Abbé Narbey, Histoire de l'Ancien Clichy et de ses dépendances depuis l'origine jusqu'en 1793, Paris, Monographies des Villes et Villages de France, 1908 (ISBN 2-84373-754-0)
Histoire de Levallois-Perret
  • Isabelle Balkany, Jean Bouvet, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville , Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
  • Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
  • Pierre Hénon, Levallois: histoire d'une banlieue, Bruxelles, Éditions Pierre Mardaga, 1981 (ISBN 2-87009-138-9)
  • Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires. Les pionniers de l'aviation, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1993
  • Info-Levallois , magazine mensuel édité par la commune
  • Revue mensuelle de la Société historique de Levallois-Perret

Iconographie

Bâtiments remarquables

Le parc de la Planchette :

Bords de Seine :

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. qui a donné son nom à une rue
  2. Relevés Paris-Montsouris 1961-1990
  3. Données climatiques depuis 1873.
  4. Décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière sur le site Légifrance. Consulté le 5 février 2011
  5. (en) Liste des villes classées par densité de population
  6. Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Levallois-Perret sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
  7. http://www.preservonslevallois.fr
  8. http://www.directgestion.com/sinformer/filactu/11851-levallois-balkany-passe-passe-ses-tours-igh
  9. M.Th. Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, (ISBN 978-2262013509)
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  32. Ville-Levallois Observatoire Economique 2007-2008
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Levallois-Perret de Wikipédia en français (auteurs)

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