Liancourt

Liancourt
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49° 19′ 54″ N 2° 27′ 58″ E / 49.3316666667, 2.46611111111

Liancourt
École maternelle Albert Camus
École maternelle Albert Camus
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Clermont
Canton Liancourt
(chef-lieu)
Code commune 60360
Code postal 60140
Maire
Mandat en cours
Roger Menn (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois
Démographie
Population 7 150 hab. (2008)
Densité 1 505 hab./km²
Gentilé Liancourtois
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 54″ Nord
       2° 27′ 58″ Est
/ 49.3316666667, 2.46611111111
Altitudes mini. 38 m — maxi. 139 m
Superficie 4,75 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Liancourt est une commune française, située dans le département de l'Oise et la région Picardie.

Ses habitants sont appelés les Liancourtois.

Sommaire

Géographie

Liancourt se situe à environ 60 km au nord de Paris et à environ 50 km au nord de l' aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Toponymie

Anciennement Landulfi curtis, « domaine de Landulf », du bas latin curtis, « domaine », et d’un nom de personne germanique dont le nom viendrait lui-même du germanique *landa, « territoire », et wulf, « loup ».

Histoire

Château au XVIIIe siècle

Une motte castrale subsiste dans « le parc du bas », dont il ne reste un monticule qui semble attester une présence romaine dans la région.

Au XVIIe siècle, la ville s’appelait Liancourt-les-Belles-Eaux et l’agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux auraient servi de modèle au prestigieux Versailles.

La ville a connu tous les fléaux et les tourments de l’histoire: les ravages effectués par les Normands en 860 et en 891, la Jacquerie de 1358 et celle de 1429, la peste de 1348, celle de 1625, les famines qui se sont ensuivies, aggravées par les hivers rigoureux - les hommes étaient contraints à peler les arbres pour en manger les écorces - étés caniculaires, ou encore pluies de hannetons.

La ville-seigneurie a appartenu à une très ancienne famille charentaise, les La Rochefoucauld, dont le membre le plus illustre fut l’auteur des célèbres Maximes.

Le duc de La Rochefoucauld (1747-1827), statufié sur la place de la ville, a créé dans l’une de ses fermes, la Ferme de la Montagne, une école de formation professionnelle pour les orphelins de la région.

En 1776, à l’époque de la Guerre d’Indépendance américaine, ce fut une expérience pilote et totalement innovatrice qui donna naissance à la première école des Arts et Métiers.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1989 2014 Roger Menn PS  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

La commune fait partie de la Communauté de communes de la vallée dorée (appelée aussi Communauté de communes du Liancourtois).

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Liancourt compte 7 194 habitants (soit une augmentation de 11 % par rapport à 1999). La commune occupe le 1 335e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 423e en 1999, et le 17e au niveau départemental sur 693 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Liancourt depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 7 194 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 074 962 1 236 1 262 1 266 1 292 1 364 1 325 1 345
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 300 2 612 3 112 3 917 4 053 4 652 4 286 4 033 4 169
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 999 3 924 3 928 3 630 3 469 3 327 3 120 3 391 4 046
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 4 850 5 078 5 750 6 112 6 178 6 464 7 110 7 194 7 150
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[1], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[2],[3]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 53,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 25,2 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
  • 46,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 21,2 %).
Pyramide des âges à Liancourt en 2007 en pourcentage[4]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,5 
4,0 
75 à 89 ans
8,8 
10,9 
60 à 74 ans
10,9 
20,2 
45 à 59 ans
19,1 
24,0 
30 à 44 ans
20,3 
25,2 
15 à 29 ans
20,9 
15,4 
0 à 14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[5]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,8 
4,5 
75 à 89 ans
7,1 
11,0 
60 à 74 ans
11,5 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
22,0 
30 à 44 ans
21,6 
20,0 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
19,9 

Héraldique

Armes de Liancourt

Les armes de Liancourt se blasonnent ainsi :

Ecartelé au 1) d’argent à la croix engrêlée de gueules chargée de cinq coquilles d’or, au 2) burelé d’argentet d’azur aux trois chevrons de gueules, le premier écimé, brochant sur le tout, au 3) de gueules aux monogramme des Arts et Métiers d’or, brochant sur une roue dentée du même au 4) d’azur au soc de charrue d’argent et au marteau du même passés en sautoir ; le tout d’argent à la fasce de sable.

Lieux et monuments

Monuments inscrits

Les anciennes dépendances du château de Liancourt datant du XVIIIe siècle comprennent les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie. Le château a été détruit. L'ensemble des dépendances du château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 décembre 1930[6].

Autres monuments

La ferme de la faïencerie (Musée des Gadzarts)

Église Saint-Martin (du XIIe au XVIe siècle)

L'église présente sous un vaste toit de tuile une nef de la fin du roman et ses collétéraux. Il y avait autrefois 3 toitures différentes. Le clocher, aux baies lancéolées, et la façade ont été modifiés à partir de 1578, lors de l'édification du chœur, du transept et des chapelles avec leurs avec leurs caveaux (XVIe siècle). Elle porte le nom de Saint Martin. Sa façade offre une représentation du saint patron, une plaque de métal sculptée où on le voit couper son manteau, sa cape, en deux à l’aide de son épée. Roger du Plessis et Jeanne de Schomberg sont inhumés dans le caveau de la chapelle de face, sans monument ni inscription.

Musée national Gadzart et la colonne des Arts et Métiers

La Fondation des Arts et métiers a acheté, un peu avant 1780, l'ancienne ferme de la Montagne dans laquelle le duc de La Rochefoucauld-Liancourt avait fondé une première école, en 1780, pour des pupilles de son régiment de dragons. Cette école a été la forme primitive des écoles impériales d'Arts et Métiers fondée en 1804 par Napoléon Ier en transférant l'école de Liancourt à Compiègne, puis,en 1806, à Châlons-en-Champagne. La Fondation des Arts et Métiers y a fondé le Musée National Gadzart[7], inauguré en 1990.

A une centaine de mètres du musée se trouve la colonne des Arts et Métiers a été élevée en 1880 par les Gadzarts à l'occasion du centenaire de la création de leur première école.

Statue de la Rochefoucauld-Liancourt

La statue de la Rochefoucauld-Liancourt a été érigée en 1861 par les anciens élèves des écoles et par la population sur la place du même nom. Enlevée par les allemands le 24 février 1942, elle est refondue en plein bronze par les Gadzarts et remise en place le 24 juin 1951 en présence du duc de Liancourt.

Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[8].

Principaux équipements

Centre pénitentiaire

Article détaillé : Centre pénitentiaire de Liancourt.

Le centre a été ouvert en 2004.

Il comprend quatre bâtiments d’hébergement :

  • un affecté au régime maison d’arrêt (246 places) ;
  • deux sous le régime de centre de détention (384 places) ;
  • un quartier réservé aux détenus mineurs (20 places).

Chaque cellule est équipée d’une douche, on compte 10 m² pour une simple et 14 m² pour une double. Des cellules de 20 m² adaptées existent pour les personnes handicapées.

L’établissement dispose d’un terrain de football, d’un gymnase, d’une bibliothèque et d’un centre scolaire.

Dans le quartier des mineurs, les gardiens sont en tenue de sport.

Ce centre a fait parler de lui dans une affaire de violences sur détenus, où le directeur a été muté[9].

Jumelage


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La commune de Mainburg en Allemagne
La commune de Olgiate Comasco en Italie

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

  • 1924 : Xavier de Courville, Liancourt. Sa dame et ses jardins[10].

Liens externes

Voir aussi

Notes et références

  1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 25 octobre 2010
  2. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  3. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  4. Évolution et structure de la population à Liancourt en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  5. Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  6. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00114729 » sur www.culture.gouv.fr.
  7. Centre historique des Arts et Métiers
  8. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 
  9. Le Nouvel Obs
  10. Xavier de Courville, Liancourt, sa dame et ses jardins : XVIIe ‑ XXIe siècle : 1650-2004, S.l., S.n., 1924 . (notice BNF no FRBNF386720411), Rééditions : Paris, 1925, Librairie Bloud et Gay, (notice BNF no FRBNF319764064) ; 2004, (notice BNF no FRBNF391951960).

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Liancourt de Wikipédia en français (auteurs)

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