Ligue de défense juive

Ligue de défense juive
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La Ligue de défense juive (anglais : Jewish Defense League, LDJ, JDL) est un mouvement néosioniste activiste, créé aux États-Unis en 1968 par Meir Kahane, fondateur deux ans plus tard du parti politique israélien Kach. Le mouvement se répandit plus tard dans plusieurs pays du monde.

Se présentant comme un mouvement d'auto-défense anti-raciste[1] et opposé au terrorisme[2], la LDJ est considérée par le FBI comme un groupe terroriste[3],[4] et une « organisation juive violente et extrémiste »[3] et par le Southern Poverty Law Center comme un « groupe de haine » (« hate group ») anti-arabe[5]. L'organisation s'est rendue responsable par le passé, à côté d'un militantisme activiste plus classique, de plusieurs attentats et assassinats aux États-Unis[6] contre des intérêts arabes et soviétiques et des personnalités considérées comme « ennemies du Peuple juif ».

Sommaire

La Jewish Defense League

La Jewish Defense League est fondée en 1968 à New York (États-Unis) par le rabbin Meir Kahane, chef du mouvement néosioniste israélien Kach.

Ayant possédé jusqu'à plus de 15000 membres[7], la JDL a été considérée comme la deuxième organisation terroriste la plus active aux États-Unis pendant deux décennies[8]. Au début des années 1970, la JDL axa son action contre l'URSS, suite au refus du pays de laisser partir pour Israël ses ressortissants juifs[réf. nécessaire]. En septembre 1969, la JDL menace six membres de l'ONU ressortissants de pays arabes de représailles pour le terrorisme des Arabes[9]. Le 22 mai 1970, la JDL attaque deux bureaux de l'OLP à New York, faisant trois blessés[10]. Le 27 septembre 1970, deux membres de la LDJ sont arrêtés à l'aéroport Kennedy alors qu'ils planifiaient de détourner un avion d'une compagnie aérienne arabe[9]. Le 25 novembre 1970, la LDJ fait exploser une bombe contre un bureau de la compagnie aérienne soviétique Aeroflot[9]. Le 26 janvier 1972, la JDL incendie un immeuble de la Colombia à New York, faisant un mort[11]. Le même jour, elle fait exploser une bombe dans un bureau de réservation Sol Huror à New York, faisant un mort et treize blessés[12].

Le 13 novembre 1974, un leader de la JDL est arrêté par le FBI pour avoir publiquement menacé de mort Yasser Arafat[9]. Le 30 janvier 1975, deux membres de la JDL sont arrêtés, suspectés d'avoir incendié la voiture du frère d'un criminel de guerre nazi. Ils plaident coupable[9]. Le 26 novembre 1976, le chef de la section de Washington de la JDL est condamné pour conspiration après avoir mitraillé les appartements de deux officiels soviétiques[9]. Le 15 août 1977, la JDL fait exploser à Brooklyn un véhicule de l'association Jews for Jesus[9]. Le 22 juin 1978, un membre canadien de la JDL plaide coupable pour un attentat à la bombe contre la maison d'un néo-nazi canadien[9]. Le 18 août 1978, la LDJ revendique l'incendie du quartier général du Parti démocrate à Los Angeles[9].

Le 5 avril 1982, la JDL incendie un restaurant libanais à Brooklyn, faisant un mort et huit blessés[13]. Le 11 octobre 1985, Alex Odeh (en) du American-Arab Anti-Discrimination Committee (en) meurt dans l'explosion d'une bombe. Le porte-parole de la JDL considère qu'il a « eu exactement ce qu'il méritait »[9]. Irv Rubin (en), alors leader de la LDJ, est arrêté en 2001 alors qu'il préparait des attentats contre une mosquée américaine et le bureau d'un député américain d'origine libanaise Darell Issa (en)[8].

Le massacre d'Hébron de 1994, où des dizaines de Palestiniens en prière furent massacrés par un homme armé dans la ville d'Hébron en Cisjordanie, fut perpétré par un ancien membre de la JDL ayant émigré des États-Unis, Baruch Goldstein[14]. La JDL soutient, dans son site web, « nous n'avons pas honte de dire que Goldstein fut un membre fondateur de la Jewish Defense League[15] ».

Depuis longtemps de nombreux groupes juifs ont été hostiles au groupe. Selon un représentant de l'Anti-Defamation League, le groupe se compose uniquement de « voyous et hooligans »[17].

Opposition aux soviétiques

Initialement la ligue fut liée à une série d'attentat contre les intérêts soviétiques aux États-Unis, pour protester contre la répression de ce pays contre les juifs soviétiques (en), qui étaient souvent emprisonnés et interdits de visas de sortie[18],[19]. La JDL décida que la violence était nécessaire pour attirer l'attention sur leur situation, prévoyant que Moscou répondrait aux tensions dans les relations entre les États-Unis et l'URSS en autorisant plus d'émigration vers Israël[19].

Le 29 novembre 1970 une bombe explosa devant les bureaux de Manhattan de la compagnie aérienne soviétique Aeroflot. Un appel anonyme à l'Associated Press revendiqua la responsabilité et utilisa le slogan « Plus jamais ça ! »[20] de la JDL. Un autre attentat à la bombe, le 8 janvier 1971, devant le centre culturel soviétique à Washington, fut suivi d'un appel similaire, y compris le slogan. Un porte-parole de la JDL nia toute implication de la JDL dans l'attentat, mais refusa de le condamner[21]. En 1970, des agents soviétiques envoyèrent des lettres de menace à des missions arabes se réclamant de la LDJ pour la discréditer. Ils eurent également pour mission de dynamiter une cible dans la « partie nègre de New York[22] » et d'en faire porter la faute sur la LDJ[23].

En 1971 un membre de la JDL aurait tiré un coup de fusil dans le bureau de la mission de l'Union soviétique à l'ONU. En 1972 deux membres de la JDL furent arrêtés et accusés de possession de bombe et de cambriolage dans un complot pour faire sauter la résidence de la mission soviétique à l'ONU à Long Island. Ils plaidèrent coupable et furent condamnés à purger trois ans de prison l'un, et un an et un jour l'autre. En 1975 le leader de la JDL Meir Kahane fut accusé de conspiration d'enlèvement d'un diplomate soviétique, d'attaque à la bombe de l'ambassade irakienne à Washington, et de trafique d'armes en provenance d'Israël. Une audience eu lieu pour révoquer la libération conditionnelle de Kahane pour une affaire de fabrication de bombe incendiaire en 1971. Il a été reconnu coupable de violation de liberté conditionnelle probation et a purgé une peine de un an de prison[21].

La JDL était en colère contre l'impresario Sol Hurok (en) qui faisait venir des artistes de l'Union soviétique aux États-Unis. En 1972 une bombe explosa dans son bureau de Manhattan, tuant une secrétaire qui se trouvait être juive[24],[25]. Hurok et douze autres furent blessés. Jerome Zeller de la JDL fut inculpé pour l'attentat.

Les activités de la JDL furent condamnées par les refuzniks qui estimèrent que les actions du groupe rendaient moins probable que l'Union soviétique assouplisse les restrictions sur l'émigration juive. Le 6 avril 1976 six refuzniks de premier plan - Vladimir Slepak, Alexander Lerner, Natan Sharansky, Iosif Begun - condamnèrent les activités de la LDJ comme terroristes, affirmant que leur « actions constituent un danger pour les juifs soviétiques [...] car elles pourraient être utilisés par les autorités comme prétexte à de nouvelles répressions et à de l'hostilité antisémite. »[26]

Pendant les années 1980, Victor Vancier (qui fonda plus tard la Jewish Task Force) et deux autres anciens membres de la JDL furent arrêtés dans le cadre de six incidents; une bombe incendiaire sur une automobile dans une résidence diplomatique soviétique en 1984, les attentats à la bombe de 1985 et 1986 contre des voitures de membres de la JDL rivale, une bombe incendiaire dans une salle où se produisait l'Orchestre symphonique de la fédération de Russie en 1986, deux grenades lacrymogènes lancées en 1986 pour protester contre des représentations de troupes de danse soviétiques[21]. Dans un entretien avec correspondant du Washington Post Carla Hall en 1984, Meir Kahane admis que la JDL avait « attaqué à la bombe la mission russe à New York, la mission culturelle russe [à Washington] en 1971, les bureaux commerciaux soviétique."[27],[28]

Appel au meurtre

Le 16 mars 1978 Irv Rubin déclara à propos du projet du American Nazi Party de défiler à Skokie (Illinois) : « Nous offrons 500 $, que j'ai dans ma main, à tout membre de la communauté [...] qui tue, mutile ou blesse gravement un membre du parti nazi américain. » Rubin fut poursuivi pour appel au meurtre mais fut acquitté en 1981[29].

Des membres de la JDL ont souvent été soupçonnés d'être impliqués dans les attaques contre des néo-nazis, des négationnistes, des antisémites. En 1995, lorsque la résidence à Toronto d'Ernst Zündel eu été la cible d'un incendie criminel, un groupe se faisant appeler « Jewish Armed Resistance Movement[30] » revendiqua la responsabilité; d'après le Toronto Sun le groupe avait des liens avec la JDL et Kahane Chai[31]. Le chef de la branche torontoise de la JDL, Meir Halevi, nia toute implication dans l'attaque, bien que Halevi ait été appréhendé par la police cinq jours plus tard essayant de s'introduire dans la propriété Zündel[31],[32] Plus tard le même mois Zündel fut le destinataire d'un colis piégé, détruit par les démineurs de la police de Toronto[33] .

Meurtre d'Alex Odeh

Alex Odeh (en) était un arabe américain qui fut tué le 11 octobre 1985 par une bombe dans son bureau de Santa Ana (Californie). Odeh était directeur régional du American-Arab Anti-Discrimination Committee (en). Peu de temps avant son assassinat, Odeh était apparu dans l'émission de télévision Nightline, où il s'était engagé dans un dialogue tendu avec un représentant de la Jewish Defense League[34].

Irv Rubin (en), président de la JDL, fit alors plusieurs déclarations publiques controversées : « Je n'ai pas de larmes pour M. Odeh » déclara Rubin. « Il a eu exactement ce qu'il méritait.» Il déclara également : « Mes larmes ont été utilisés pour pleurer Leon Klinghoffer (en)[18]. » Anti-Defamation League et American Jewish Committee condamnèrent tous deux le meurtre.

Quatre semaines après la mort de Odeh, Lane Bonner, porte-parole du FBI, déclara que le FBI attribuait cette attaque à la bombe et deux autres à la JDL. En février 1986, le FBI classa l'attentat ayant tué Alex Odeh comme une action terroriste. Rubin nia toute implication de la JDL : « Ce que le FBI fait est simple [...] Quelqu'un appelle une agence de presse et utilise l'expression "Never Again" [...] et sur cette base ils peuvent calomnier tout un groupe. C'est tragique. »

En 1987 Floyd Clarke (en), alors directeur adjoint du FBI, écrivit dans une note interne que les suspects principaux avaient fuit en Israël et vivaient dans la ville de Kiryat Arba, en Cisjordanie. En 1988 le FBI arrêta Rochelle Manning en tant que suspect pour une attaque par colis piégé, et accusa son mari Robert Manning, considéré comme le principal suspect dans l'attentat contre Odeh. Tous deux étaient membres de la LDJ. Le jury de Rochelle ne parvient pas à une décision, et après l'annulation du procès elle partit pour Israël rejoindre son mari.

Robert Manning fut extradé d'Israël aux États-Unis en 1993[18]. Il fut ensuite déclaré coupable d'implication dans le meurtre de Patricia Wilkerson dans une autre explosion sans rapport[35],[36]. William Ross, un autre membre de la JDL, fut aussi reconnu coupable pour sa participation à l'attentat ayant tué Wilkerson[35]. Rochelle Manning a été poursuivi à nouveau pour son implication présumée, et a été détenu en Israël, en attendant l'extradition, puis elle est morte d'une crise cardiaque en 1994[35].

Projets d'attentats contre une mosquée et un parlementaire

Le 12 décembre 2001 Irv Rubin (en) et Earl Krugel (en) (dirigeant et membre de la JDL) furent accusés de planifier une attaque terroriste contre le bureau du parlementaire arabe américain Darrell Issa (en), dans le sillage des attentats du 11 septembre 2001[37]. Ils avaient également prévu des attaques sur la mosquée Roi Fahd à Culver City (Californie).

Rubin clama son innocence. Le 4 novembre 2002, à la prison fédérale (en) de Los Angeles, Californie, Rubin se trancha la gorge avec un rasoir de sécurité et sauta par une fenêtre du troisième étage[16],[38]. Le suicide de Rubin sera contesté par sa veuve et la LDJ, en particulier après que son co-accusé plaidera coupable et impliquera Rubin dans le complot[16]. Le 4 février 2003 Earl Krugel (en) plaida coupable de conspiration et possession d'armes découlant de projet terroriste, et il fut demandé jusqu'à 20 ans de prison. La preuve essentielle contre Krugel et Rubin a été dans un certain nombre de conversations enregistrées par un informateur, le militant pride juif Danny Gillis, qui avait été embauché par les hommes pour poser les bombes, mais qui s'était orienté vers le FBI[16],[39]. Selon une cassette, Krugel pensait que les attentats serviraient de « sonnette d'alarme » pour les Arabes[16].

Krugel fut ultérieurement tué en prison par un autre détenu, le 4 novembre 2005.

Liens avec Death Row Records

Lors de la défection de Dr.Dre de Ruthless Records (période pendant laquelle Eazy-E aurait été blessée par Suge Knight), de nouvelles violences étaient redoutées. Mike Klein et Jerry Heller, cadres chez Ruthless Records, demandèrent l'aide de la LDJ[40]. Mike Klein, ancien directeur de Ruthless Records, a déclaré que « La Defense League a proposé de fournir des gardes du corps à Eazy-E lorsque Knight l'aurait menacé au début des années 1990 ». Cela fourni à Ruthless Records du muscle pour entrer en négociations avec Death Row Records sur le départ de Dr. Dre. Bien que Suge Knight ait violemment demandé une libération de Dr. Dre, la LDJ et Ruthless Records purent s'asseoir avec Death Row et de négocier une libération dans laquelle le label continuerait à recevoir de l'argent et les droits d'auteur des projets futurs de Dr. Dre. C'est dans ces termes Dr Dre quitta Ruthless Records et forma Death Row Records avec Suge Knight.

Le FBI démara une enquête en blanchiment d'argent, sur la présomption que la LDJ aurait extorqué de l'argent de Ruthless Records. Cela conduisit Irv Rubin (en), porte-parole de la JDL, à publier un communiqué de presse indiquant que « il n'y avait rien d'autre qu'une relation étroite et serrée » entre Eazy-E et de la LDJ.

Jerry Heller a expliqué que l'enquête du FBI avait d'autres causes que l'implication de la JDL avec Ruthless Records. Selon lui Eazy E avait reçu des menaces de mort, et il fut découvert qu'il était sur une liste noire de skinhead nazi. Heller a supposé que le FBI n'avait pas enquêté sur ces menaces à cause de la chanson « Fuck Tha Police (en) ». D'après Heller « Ce n'était pas un secret qu'à la suite de l'incident avec Suge Knight où Eazy été contraint de signer avec Dr. Dre, Michel'le (en) et The D.O.C., Ruthless était protégé par des agents de sécurité entrainés en ou lié avec Israël[41]. » Heller soutient qu'Eazy E admirait le groupe pour leur slogan Never Again, et qu'il avait l'intention de faire un film sur le groupe.

Schisme

Après la mort de Rubin en novembre 2002, William Maniaci fut nommé président par intérim par Shelley Rubin. Deux ans plus tard la Jewish Defense League Ligue s'embourbe dans le problème du contrôle légal de l'organisation. En octobre 2004, Maniaci rejette l'appel de Shelley Rubin à sa démission, visant à ce que Maniaci soit déchu de son titre et radié. À ce stade, la JDL se divise en deux deux factions distinctes, chacune luttant pour le contrôle légal de la "propriété intellectuelle" associée. Les deux tendances opèrent en tant qu'organisations distinctes portant le même nom alors qu'une longue bataille juridique se déroule. En avril 2005 le nom de domaine d'origine de l'organisation, jdl.org, est suspendu par Network Solutions pour une suspicion d'infraction à ses règles. L'organisation utilise alors jewishdefenseleague.org.

Depuis 2006, Shelley Rubin (en), la veuve de l'ancien leader Irv Rubin, dirige l'organisation. Si l'organisation a compté plusieurs milliers de membres, elle n'en rassemblerait que quelques douzaines aujourd'hui[42].

En avril 2006, un règlement du conflit interne est annoncé, par lequel les signataires conviendraient de ne pas s'opposer au «titre de président permanent et chef de la direction de la JDL pour Shelley Rubin[43] ». L'accord confirme également que « le nom "Jewish Defense League", le sigle "JDL" et le logo "Fist and Star" sont la propriété intellectuelle exclusive de la JDL[44] » (Des opposants aux deux groupes affirmaient que ces symboles sont kahaniste (en) et non pas la propriété exclusive de la JDL. Actuellement le logo n'est plus utilisé par les groupes kahaniste.) L'accord stipule également que « les noms de domaine enregistrés au nom de la JDL, y compris jdl.org et jewishdefenseleague.org, sont détenus et exploités par la JDL[45] ». Pendant ce temps le groupe adverse forme B'nai Elim (en), qui est le dernier des nombreux groupes issus de la JDL qui se soit formé au fil du temps[46].

Idéologie

Se qualifiant d'organisation de droite[47], la JDL est classée à l'extrême droite par de nombreux observateurs[48],[49],[50],[51],[52],[53].

La Jewish Defense League affirme que son idéologie est basée sur la Torah, la pensée de Meir Kahane, l'auto-défense, Israël et l'identité juive[réf. nécessaire]. Elle affirme cinq principes : l'amour du judaïsme, la dignité et la fierté (qui s'opposent à la haine antisémite méprisante envers les Juifs), le fer, la discipline et l'unité, la foi en l'indestructibilité du peuple juif[54]. L'organisation prétend se battre contre l'antisémitisme et le négationnisme[55]. Elle refuse le mariage entre juifs et non juifs[56] et l'athéisme[57].

De nombreux membres de la LDJ sont également membres du Kach[8].

Son insigne est formé d'une étoile de David et d'un poing serré, dérivé de celui du Kach.

Le thèse de fond de la JDL, et des mouvements rattachés idéologiquement de près ou de loin au mouvement du Kach, est d'affirmer que le mouvement juif ne doit pas rester passif et soumis mais se défendre lui-même. La JDL affirme que si la communauté juive, pendant les années 1930 et 40, s'était défendue de manière radicale et ferme, il n'y aurait pas eu de génocide juif.[réf. nécessaire]

La LDJ affirme mener un travail de défense de la communauté juive, entre autres contre les néo-nazis; de dénonciation d' auteurs de propos ou attitudes qu'elle juge antisémites, notamment de certains médias, personnalités, ou mouvements d'extrême gauche ou communautaristes aux positions, selon elle, antisionistes ou pro-palestiniennes.[réf. nécessaire]

La LDJ, au delà de son but et de ses cinq valeurs, est ouverte à l'adhésion des non-Juifs[58].

La JDL prétend qu'en dehors des Juifs il n'existe historiquement pas de peuple correspondant à une ethnie palestinienne. Dans son site web officiel la JDL déclare : «La première mention d'un "peuple palestinien" remonte à après la guerre de 1967, lorsque les communautés arabophones locales... ont été rétrospectivement doté d'une "nationalité" artificielle... tirée de l'histoire juive ...» et que «Clairement "palestinien" avait voulu dire "Juif" depuis l'époque romaine jusqu'à l'adoption récente par des arabes de cette identité afin de revendiquer cette terre.»"[60] Sur cette base, la LDJ soutient que «le sionisme ne [doit être] soumis à aucune obligation d'accueillir des réclamations "palestiniennes" séparées, il n'y a aucune preuve historique ou d'un témoignage d'aucune catégorie arabe de cette sorte», et considère les revendications palestiniennes comme de l'«usurpation arabe» d'un titre proprement juif[59]

Les branches étrangères

La LDJ possède des branches dans plusieurs pays du monde[61].

La LDJ française

Un tag vu dans le quartier parisien du Marais 14 juillet 2006, peu après le déclenchement d'hostilités entre Israël et le Liban.

La branche française est constituée en octobre 2000 sous le nom de Liberté démocratie et judaïsme, elle se renomme ensuite Ligue de défense juive. Elle est actuellement dirigée par Michaël Carliste[62] et compterait une centaine de membres[63].

D'après l’émission Compléments d'enquête consacrée à l'antisémitisme et diffusée sur France 2 le lundi 20 septembre 2004, les membres de la LDJ s’entraînent au combat, ils suivent des cours de krav-maga, l'art martial de l'armée israélienne.

La dissolution de Liberté démocratie judaïsme a été déclarée le 14 juin 2003 à la préfecture de Paris[64]. On peut donc considérer la LDJ comme une association de fait.

Le nom de la LDJ a été cité à propos d'actes violents recensés ci-dessous par diverses sources (associations, sources policières, journalistes et autres témoins), sans qu'à chaque fois une décision de justice ou une revendication n'ait pu confirmer l'appartenance effective des auteurs à la LDJ.

La LDJ participe à plusieurs reprises à la remise du prix Goebbels[réf. souhaitée] de la désinformation aux médias qu'elle accuse de partialité dans le traitement du conflit israélo-palestinien : Mouna Naïm[65], Charles Enderlin(2002)[66],[67], Libération (2006)[68].

  • 26 mars 2002 : Une centaine de personnes, selon la police, ont manifesté à l'appel de la Ligue de défense juive, devant le siège de l'Agence France-Presse à Paris, accusant l'agence de « désinformation » dans la couverture du conflit israélo-palestinien, a rapporté l'AFP. La LDJ a estimé que« l'AFP est la source principale de la désinformation en France ».
  • 7 avril 2002 : heurts lors d'une manifestation du CRIF à Paris impliquant des membres du Betar et de la LDJ. Un commissaire de police a été grièvement blessé à l'arme blanche. L'auteur présumé serait un membre du Betar ou de la LDJ, selon divers témoins[69],[70],[66],[63]. Dix personnes ont été interpellées mais seul un activiste a été condamné à quatre mois de prison dont deux avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve avec obligation de soins psychiatriques et interdiction de détenir une arme. Il était jugé en comparution immédiate, mardi 9 avril 2002, devant la 23e chambre du tribunal de grande instance de Paris, pour port d'arme prohibé.
  • 1er novembre 2004 : une cinquantaine de personnes manifeste devant l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) pour dénoncer la présence de Yasser Arafat, venu se faire soigner, en scandant « Arafat, salaud, les Juifs auront ta peau », « Arafat assassin », « Israël vaincra ». Ils ont été finalement repoussés par des CRS. Selon des policiers sur place, les manifestants appartiendraient à la Ligue de défense juive. (Source : AFP 1er novembre 2004)[réf. incomplète]
  • 30 septembre 2003 : des témoins du procès d'Alexandre Attali, gestionnaire du site amisraelhai.org, poursuivi pour incitation à la haine raciale, auraient été menacés dans l’enceinte même du tribunal de Paris par des membres de la LDJ[71],[72].
  • 13 novembre 2003 : le président du MRAP, Mouloud Aounit, affirme avoir été agressé à l'institut du Val Mandé par des individus casqués. Le MRAP met en cause des membres de la LDJ[73],[74].
  • 30 décembre 2003 : Des membres de l'Association générale des étudiants de Nanterre sont agressés au Tribunal administratif de Paris par une quinzaine de personnes. Anthony Attal, un des responsables de la LDJ[63], est condamné en septembre 2004 à dix mois de sursis dans cette affaire[75].
  • 28 septembre 2004 : une séance de dédicace de l'écrivain Alain Soral dans une librairie parisienne est attaquée par un groupe de 20 à 30 personnes, faisant six blessés et des dégâts matériels[76]. Ces agresseurs appartiendraient à la Ligue de défense juive ou au Betar selon l'Observatoire du communautarisme[77]. L’agression a été condamnée par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë[78]. La LDJ a démenti toute implication[réf. nécessaire].
  • 2 mars 2005 : 4 individus qui, selon l'Observatoire du communautarisme, seraient membres ou proches de la LDJ, agressent l'humoriste Dieudonné le jour de son arrivée en Martinique pour une tournée[79].
  • 8 janvier 2009 : 3 élèves du Lycée Janson de Sailly dont deux d'origine maghrébine sont agressés et légèrement blessés lors d'une distribution de tracts de la Ligue de Défense Juive[80]. L'organisation nie toute implication et condamne cette agression[81].
  • 24 juin 2009: Un groupe d'une quinzaine de personnes entre en force dans la mairie de Vitry sur seine afin d'en découdre avec le service d'ordre du Parti communiste, le jour de la nomination "Citoyen d'honneur" du leader politique palestinien Marouane Barghouti condamné à la prison à vie en Israël pour plusieurs attentats. Le MRAP impute cette intrusion à la LDJ[82].
  • 3 juillet 2009: Dans l'après-midi, cinq personnes se réclamant de la LDJ saccagent la librairie Résistances (liée au mouvement CAPJPO), dans le 17e arrondissement de Paris, occasionnant des dégâts matériels[83]. Le 7 juillet, la LDJ dément être impliquée[84]. Le 8 juillet, la police arrête cinq proches de l'organisation, dont un mineur. Le 10 juillet, jugés en comparution immédiate, les quatre majeurs sont condamnés à quatre mois prison avec sursis et à indemniser les victimes[85]. Le mineur devait être présenté à un juge pour enfants[86].
  • 30 mars 2010 Au moins deux des suspects dans le meurtre de Saïd Bourarach semblent avoir des liens avec la section française de la LDJ[87].
  • Le 29 octobre 2010, un membre de la LDJ comparaît à la 17ème chambre correctionnelle pour menace de mort envers les dirigeants de CAPJPO. Des membres de son groupe viennent le soutenir, tandis que des militants pro-palestiniens viennent eux soutenir Olivia Zemor. Cette dernière, accompagnée de Nicolas Shahshahani et d'un gendarme, décide de se rendre aux toilettes lors de la pause. Le groupe croise alors dans les couloirs du Palais deux membres de la LDJ, dont un mineur. Des insultes puis des menaces de mort sont proférées, et les deux militants sont immédiatement interpellés. Ils sont placés en garde à vue et des peines de sursis leurs seront infligées[88].
  • Le 21 novembre 2010, la LDJ organise, avec l'association Europe-Israël, une manifestation contre une exposition d'œuvres du photographe allemand Kai Wiedenhöfer au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, qui montre des victimes palestiniennes de la guerre de Gaza de 2008-2009, provoquant l'intervention de la police et la fermeture quelques jours de l'exposition suite à une altercation avec la sécurité du musée[89],[90],[91],[89].
  • Le 5 mai 2011 : une vingtaine de membres de la LDJ interrompent violemment une conférence donnée par l'association France-Palestine à la mairie du XIVe arrondissement de Paris. Sept de ses membres sont interpellés par la police[92].
  • Le 11 septembre 2011 : le porte parole de la Ligue de défense juive française, Amnon Cohen, annonce que l'organisation recrute « des Juifs avec une expérience militaire pour défendre les colonies » lors des marches de manifestations palestiniennes prévues entre les 19 et 25 septembre[93],[94].

Critiques de la JDL

La JDL a été critiquée par la Anti-Defamation League (ADL) pour présenter une version biaisée de la réalité aux juifs américains[95]. L'ADL déclare que le fondateur de la JDL, Meir Kahane, a « prêché une forme radicale de nationalisme juif qui a montré du racisme, de la violence et de l'extrémisme politique »[96], et que ces attitudes ont été reproduites par son successeur Irv Rubin[97]. Le Southern Poverty Law Center (SPLC) a ajouté la JDL possède une liste de groupes haineux à surveiller[98],[99].

Terrorisme

La JDL a été spécifiquement mentionnée par le directeur adjoint pour le contre-terrorisme et contre-espionnage au FBI John S. Pistole (en) dans son rapport avant la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis[100]. Les statistiques du FBI montrent que de 1980 à 1985 il y eu 18 attaques terroristes aux États-Unis commises par des juifs, 15 le furent par des membres de la JDL[18]. D'après le Washington Report on Middle East Affairs (en)

Dans une étude du terrorisme intérieur de 1986, le ministère de l'Énergie a conclu : "Depuis plus d'une décennie, la Jewish Defense League (LDJ) a été l'un des groupes terroristes les plus actifs aux États-Unis.... Depuis 1968 les opérations de la JDL ont tué 7 personnes et blessé au moins 22. 39 % des cibles étaient liés à l'Union soviétique, 9 % étaient palestiniennes, 8 % étaient libanaises, 6 % égyptiennes, 4 % françaises, iraniennes, irakiennes, 1 % polonaises et allemandes, et 23 % n'étaient connectées avec aucun État. 62 % de toutes les actions de la JDL sont dirigées contre des biens; 30 % contre des entreprises; 4 % contre des universitaires et des établissements universitaires; et de 2 % contre des objectifs religieux." (Ministère de l'énergie, Terrorisme aux États-Unis et la menace potentielle sur les installations nucléaires, R-3351-DOE, janvier 1986, pp. 11-16)[101]

La base de données d'organisations terroristes du National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (en), qui est remplie par des consultants officiels du gouvernement des États-Unis et est officiellement un projet soutenu par le Department of Homeland Security, identifie la JDL comme une ancienne organisation terroriste[102].

Bien que le site Web du JDL rejette explicitement le terrorisme, il a souvent exprimé un soutien à des actes de vengeance en représailles à des attaques terroristes d'Arabes contre des Juifs[103]. Le 26 octobre 1981, après que deux bombes incendiaires eurent endommagé l'office de tourisme égyptien au Rockefeller Center, le président de la JDL Meir Kahane déclara lors d'une conférence de presse : « Je ne vais pas dire que la LDJ a commis cette attaque à la bombe. Il y a des lois contre ça dans ce pays. Mais je ne vais pas dire que je suis désolé non plus. » Le lendemain un appel anonyme revendiqua la responsabilité au nom de la LDJ. Un porte-parole JDL nia plus tard toute implication de son groupe, mais déclara: « Nous soutenons l'acte[21]. »

Dans son rapport Terrorism 2000/2001 le FBI parle de la JDL comme une « organisation juive extrémiste et violente» et déclare que le FBI a été chargé de contrecarrer au moins un de ses actes terroristes[104]. National Consortium for the Study of Terror and Responses to Terrorism (en) déclare qu'au cours des deux premières décennies de la JDL, elle était une « organisation terroriste active[100] ». [7] La JDL a été spécifiquement mentionnée par le directeur adjoint pour le contre-terrorisme et contre-espionnage au FBI John S. Pistole (en) dans son rapport avant la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis[100].

Critique de la LDJ française

En France, selon Benjamin Abtan, ancien président de l'UEJF, la Ligue de défense juive est « un mouvement raciste, qui prospère sur l'idée que la population juive n'a plus d'avenir en France »[105].

En 2009, le MRAP, le NPA, des Verts, le Parti de gauche[106],[107], et Vox NR[108] demandent la dissolution de la LDJ française pour violence.

Présidents de la JDL

D'après la liste officielle des «JDL Chairman[109] » :

  • 1968 à 1971 : rabin Meir Kahane, président international;
  • 1971 à 1973 : David Fisch, un étudiant religieux de Université Columbia, qui plus tard écrivit des articles pour des magazines juifs, et le livre «Jews for Nothing»;
  • 1974 à 1976 - Russel Kelner, originaire de Philadelphie, ancien lieutenant de l'US Army entrainé dans la guerre de contre-guérilla, il déménageat à New York pour diriger le camp paramilitaire JeDEL de la JDL, et ensuite pour diriger le bureau national en tant que président;
  • 1976 à 1978 : Bonnie Pechter;
  • 1979 à 1981 : Brett Becker, originaire de South Florida, il vint à New York pour devenir président;
  • 1981 à 1983 : Meir Jolovitz, originaire d'Arizona, il vint aussi à New York;
  • 1983 à 1984 : Fern Sidman.
  • 1985 à 2002 : Irv Rubin (en), président international;
  • depuis 2002 : Shelley Rubin (en), directeur administratif de 2002 à 2006, président depuis 2006[110]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Our Mission », sur le site de la Jewish Defense League
  2. Anti-Terrorism and Anti-Racism, sur le site de la LDJ
  3. a et b Terrorism 2000/2001, rapport du FBI
  4. Federal Bureau of Investigation - Rapport au Congrès
  5. Page sur la LDJsur le site du SLPC
  6. Terrorism 2002/2005, rapport duFBI
  7. Christopher Hewitt, Understanding Terrorism in America: From the Klan to Al Qaeda, Routledge, 2002 (ISBN 0415277655), p. 65 
  8. a, b et c Page de la Jewish Defense League sur le Study of Terrorism and Responses to Terrorism, centre duDépartement de la Sécurité intérieure des États-Unis basé à l'Université du Maryland
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Backgrounder:The Jewish Defense League dans le site de l'Anti-Defamation League
  10. GTD
  11. GTD
  12. GTD
  13. GTD
  14. BBC NEWS, « Goldstein had been a member of the Jewish Defense League. »
  15. « we are not ashamed to say that Goldstein was a charter member of the Jewish Defense League. » dans JDL: Frequently Asked Questions
  16. a, b, c, d et e Bohn, Michael K, The Achille Lauro Hijacking, 2004, page 176-7
  17. « thugs and hooligans » dans[16]
  18. a, b, c et d (en) Michael K. Bohn, The Achille Lauro Hijacking : Lessons in the Politics and Prejudice of Terrorism, Brassey's Inc., 2002 (ISBN 1574887793), p. p. 67 
  19. a, b et c (en) Harvey Kushner, Encyclopedia of Terrorism, SAGE, 2003 (ISBN 0761924086) [présentation en ligne] 
  20. Never again!
  21. a, b, c, d, e, f et g Anti-Defamation League sur la JDL
  22. « Negro section of New York »
  23. Christopher Andrew, Vasili Mitrokhin, The World Was Going Our Way: The KGB and the Battle for the Third World, Basic Books, 2005, 237–238, ISBN0465003117
  24. (en) Harlow Robinson, « Sol Hurok: America's dance impresario », dans Dance Magazine (en), novembre 1994 [texte intégral] 
  25. Richard P. Rosenthal (en), (en) Richard Rosenthal, Rookie Cop : Deep Undercover in the Jewish Defense League, Leapfrog Press, 2000 [présentation en ligne], chap. 1 
  26. « actions constitute a danger for Soviet Jews [...] as they might be used by the authorities as a pretext for new repressions and for instigating anti-Semitic hostilities[21]. »
  27. "bombed the Russian mission in New York, the Russian cultural mission here in 1971, the Soviet trade offices." dans[19]
  28. (en) Carla Hall, « The Message of Meir Kahane: In Silver Spring, Boos and Applause for the Knesset Member Knesset Member Meir Kahane », dans The Washington Post, 11 septembre 1984 [résumé] 
  29. («We are offering $500, that I have in my hand, to any member of the community [...] who kills, maims or seriously injures a member of the American Nazi party.»), « JDL's new leader was born in Montreal », The Gazette, 20 aout 1985, D10.
  30. « Mouvement de résistance armée juive »
  31. a et b Shermer, Michael, Why People Believe Weird Things, 1997, page 185
  32. Linda Deutsch, « U.S. Jewish militants charged in bomb plot: Los Angeles mosque, congressman's office were intended targets », Ottawa Citizen, 13 décembre 2001;
  33. Henry Stancu, « Police detonate bomb sent to Zündel's home 'Just another day in life of Ernst Zundel,' he says », Toronto Star, 21 mai 1995
  34. Juergensmeyer, Mark, Terror in the mind of God, 2003, page 56
  35. a, b et c http://www.jweekly.com/article/full/1186/jdl-member-gets-life-term-in-bombing/
  36. (en) Eric Malnic, « Ex-JDL Activist Found Guilty in Bombing Death », dans Los Angeles Times, 15 octobre 1993 [texte intégral] 
  37. (en) « Two JDL leaders charged in bomb plot », dans CNN, 13 décembre 2001 [texte intégral] ; voir aussi JDL Member Imprisoned in Bomb Plot Killed - ABC News account of the death of Earl Krugel;
  38. CNN.com - JDL chairman Rubin dies - Nov. 14, 2002
  39. http://www.jewishjournal.com/community_briefs/article/jdl_trial_set_for_october_20020412/
  40. JDL: The FBI Screws Up Again
  41. Breakdown FM: Still Ruthless-Interview w/ Jerry Heller pt1 on Odeo
  42. Jewish Extremists Arrested in Failed Bombing Conspiracy, SLPC
  43. « Shelley Rubin's titles of permanent chairman and CEO of JDL. » : [1]
  44. « the name 'Jewish Defense League,' the acronym 'JDL,' and the 'Fist and Star' logo are the exclusive intellectual property of JDL. »
  45. « Domain names registered on behalf of JDL, including but not limited to jdl.org and jewishdefenseleague.org, are owned and operated by JDL. »
  46. voir aussi Rick Ross (en), The Jewish Defense League has split into feuding factions, CultNews.com
  47. http://www.jdl.org/index.php/ideology-advocacy/political-advocacy/jdl-views/
  48. Josh Nathan-Kazis, « Carrying a torch », dans Haaretz, 6 janvier 2009 [texte intégral] 
  49. Patricia Jolly, « Le procès du « gang des barbares » se tiendra à huis clos », dans Le Monde, 2 mai 2009 [texte intégral] 
  50. Dominique Vidal, « Les pompiers pyromanes de l’antisémitisme », dans Le Monde diplomatique, mai 2004 
  51. Abel Mestre, Caroline Monnot, « Quand la Ligue de défense juive défend Georges Frêche », blog "Droites extrêmes, février 2010. Consulté le 15 mai 2010
  52. « Deux lycéens maghrébins agressés par des extrémistes juifs en France », dans www.7sur7.be/, 13 janvier 2009 [texte intégral] 
  53. « Sarkozy veut poursuivre la Tribu K », dans Le Nouvel Observateur, 30 mai 2006 [texte intégral] 
  54. Cinq principes, sur le site de la LDJ
  55. http://www.jdl.org/index.php/threats-adversaries/holocaust-denial/
  56. http://www.jdl.org/index.php/threats-adversaries/assimilation-intermarriage/
  57. http://www.jdl.org/index.php/threats-adversaries/atheism/
  58. http://www.jdl.org/index.php/about-jdl/faqs/
  59. a et b Israel Today & Always: Palestine or Eretz Yisrael - To Whom Does It Belong?
  60. «[T]he first mention of a "Palestinian people" dates from the aftermath of the 1967 war, when the local Arabic-speaking communities...were retrospectively endowed with a contrived "nationhood"...taken from Jewish history...» et «Clearly, since Roman times "Palestinian" had meant Jews until the Arab's recent adoption of this identity in order to claim it as their land.» dans[59]
  61. http://www.jdl.org/index.php/about-jdl/locate-your-local-jdl-chapter/international
  62. « Il faut maintenant calmer les esprit », [Le Nouvel Observateur], 1 juin 2006
  63. a, b et c Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, Paris, L'Harmattan, 2008 (ISBN 9782296064768), p. 410 
  64. Journal Officiel, annonce 1385
  65. Le Prix Goebbels de la Désinformation a été décerné à Mme Mouna Naïm
  66. a et b Des extrémistes juifs mis en cause après la manifestation du CRIF, Le Monde, 10 avril 2002
  67. upjf.org
  68. « De l'anathème à l'assassinat. Chronologie. », dans Libération, 3 février 2006 [texte intégral] 
  69. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20020408.OBS4635/violents-incidents-a-parisen-marge-du-defile.html
  70. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20020408.OBS4634/tensions-en-francesur-le-proche-orient.html
  71. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20030930.OBS7264/proces-d-un-site-raciste-des-temoins-menaces.html
  72. http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/821176.html
  73. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20031114.OBS9706/la-licra-et-le-mrap-menacespar-le-loup-blanc.html
  74. http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-responsable-du-mrap-moleste-15-11-2003-2004543368.php
  75. http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine/prison-avec-sursis-pour-l-agresseur-des-etudiants-27-09-2004-2005325901.php
  76. http://www.leparisien.fr/paris/stupeur-apres-l-attaque-d-une-librairie-dans-le-marais-30-09-2004-2005334582.php
  77. http://www.communautarisme.net/Un-an-apres-les-faits,-la-police-n-a-procede-a-aucune-arrestation-dans-le-cadre-de-l-enquete-sur-le-cassage-de-la_a611.html
  78. http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?portal_component=17&page_id=1&elected_official_directory_id=8814&document_id=9237
  79. http://www.communautarisme.net/Extremisme-pro-israelien-les-principaux-faits-imputes_a298.html
  80. Choses vues à Janson-de-Sailly après l'agression, L'Express, 14 janvier 2009
  81. Communiqué de la LDJ, 13 janvier 2009. Consulté le 14 janvier 2009
  82. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-07/librairie-attaquee-le-mrap-reclame-l-interdiction-de-la-ligue-de-defense-juive/924/0/359162
  83. Une librairie pro-palestinienne saccagée, AFP citée par Le Figaro, 3 juillet 2009
  84. Communiqué de la LDJ, 7 juillet 2009
  85. Librairie saccagée : quatre mois avec sursis pour quatre proches de la LDJ, Rue89, 10 juillet 2009
  86. http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-prison-avec-sursis-pour-le-saccage-de-la-librairie-11-07-2009-577603.php
  87. (en) Gilad Halpern, « French Jews killed Muslim out of racist motives », dans Ynet, 15 mai 2010 [texte intégral] 
  88. http://www.europalestine.com/spip.php?article5558
  89. a et b http://www.rue89.com/2010/11/26/gaza-2010-lart-captif-du-conflit-israelo-palestinien-177742
  90. http://www.la-croix.com/afp.static/pages/101122170306.s7l0ya2v.htm
  91. http://oumma.com/Tous-au-musee-d-Art-Moderne-de
  92. En France, la Ligue de défense juive frappe encore, Rue89, 31 mai 2010
  93. Danna Hartman, French JDL recruiting Jews with military experience to 'defend' Israeli settlements, Haaretz", 11 septembre 2011. (Consulté le 13 septembre 2011.).
  94. Israël : des extrémistes français en renfort auprès des colons juifs, rue89.com, 15/09/2011
  95. « gross distortion » dans[21]
  96. « preached a radical form of Jewish nationalism which reflected racism, violence and political extremism » dans[21]
  97. ADL Commends FBI for Thwarting Alleged Bombing Plot By Jewish Extremists
  98. SPLCenter.org: Anti-Arab Terrorism
  99. SPLCenter.org: Hate Groups Map
  100. a, b et c JDL group profile from National Consortium for the Study of Terror and Responses to Terrorism
  101. « In a 1986 study of domestic terrorism, the Department of Energy concluded: "For more than a decade, the Jewish Defense League (JDL) has been one of the most active terrorist groups in the United States....Since 1968, JDL operations have killed 7 persons and wounded at least 22. Thirty-nine percent of the targets were connected with the Soviet Union; 9 percent were Palestinian; 8 percent were Lebanese; 6 percent, Egyptian; 4 percent, French, Iranian, and Iraqi; 1 percent, Polish and German; and 23 percent were not connected with any states. Sixty-two percent of all JDL actions are directed against property; 30 percent against businesses; 4 percent against academics and academic institutions; and 2 percent against religious targets." (Department of Energy, Terrorism in the United States and the Potential Threat to Nuclear Facilities, R-3351-DOE, January 1986, pp. 11-16) » dans Middle East History: Jewish Defense League Unleashes Campaign of Violence in America
  102. MIPT Terrorism Knowledge Base
  103. The Official Jewish Defense League Website
  104. «violent extremist Jewish organization» et dans Terrorism 2000/2001
  105. Les musclés de la Ligue de défense juive, Article paru dansLe Monde, 13 avril 2006
  106. [2]Petition contre la LDJ et le Betar, Indymedia Nantes, le 10 juillet 2009
  107. [3]
  108. Vox NR
  109. http://www.jdl.org/index.php/about-jdl/leadership/
  110. Pour des informations sur la période octobre 2004 - avril 2006 de dispute sur la direction, voir la section Schisme et le commentaire dans le site web de la JDL.

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