Lip

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Création 1867
Fondateurs Emmanuel Lipmann
Personnages clés Fred Lip, Charles Piaget, Jean-Claude Sensemat
Activité Horlogerie
Produits Montres
Société mère Capitole & Cie
Site web lip.fr

Lip est une marque horlogère originaire du quartier de Palente, à Besançon (Doubs).

Sommaire

Histoire

Les premiers pas

« En 1800, le futur empereur qui n’est encore que premier consul est de passage à Besançon. À cette occasion un artisan horloger lui offre une montre au nom du consistoire israélite dont il est le président. C’est un personnage de roman qui porte calotte de velours et barbe abondante. » À l’origine Emmanuel Lipmann était un artisan horloger qui, « lorsqu’il n’était pas penché sur ses montres, la loupe à l’œil, parcourait la plaine alsacienne, réparant les pendules ou vendant sa propre fabrication, mi-colporteur, mi-médecin d’horloges. L'hiver, il regagne son village, son atelier, son établi et prépare la saison suivante. (…). Mais notre homme, lui, restera fidèle à sa Franche-Comté natale. Il porte un nom qui, amputé de sa seconde syllabe, est aujourd'hui le plus populaire de l’industrie horlogère. (…) Il est l’ancêtre de tous les LIP qui, d’une petite entreprise de quinze personnes installée en 1868 par Emmanuel Lipmann dans la Grande Rue à Besançon, firent la plus puissante des manufactures françaises. »

Référence : La mesure du temps, montres et horloges, par Éliane MAINGOT, publié dans Miroir de l’histoire 1970 ?, pp. 65-79 (fascicule).

En 1807, une montre à gousset est offerte à Napoléon Bonaparte par la communauté juive de Besançon.

En 1867, Emmanuel Lipmann, avec ses fils Ernest et Camille, fondent un atelier d’horlogerie sous l’enseigne Comptoir Lipmann. L'atelier devient, en 1893, la Société Anonyme d’Horlogerie Lipmann Frères.

L'essor

Réclame de 1924

En 1896, le Chronomètre Lip est lancé, cette désignation devient la marque de la Manufacture horlogère et apparaît sur tous les cadrans des montres. La fabrication s’élève alors à environ 2 500 pièces par an.

En 1931, la marque LiP devient LiP S.A. d’Horlogerie. Des actions de la société sont alors données aux distributeurs pour accélérer les ventes. Les trois directeurs sont alors : James Lipmann (fils de Camille) responsable du commercial, Fred Lipmann (fils d'Ernest) responsable de la technique et Lionel Lipmann (fils d'Ernest) responsable de la communication.

Les parents de Fred et Lionel Lipmann sont arrêtés et conduits à Drancy le 5 novembre 1943, puis déportés le 20 novembre 1943 par le convoi n° 62. Ils ne reviendront pas d' Auschwitz. En l'absence de son frère Lionel et de celle de James Lipmann, devenu l'un des principaux collaborateurs de Jean Monnet à Washington, Fred Lipmann devient président de Lip en 1945. Ni Lionel ni James Lipmann ne reviendront dans l'affaire qui se développe par des accords de fabrication avec les Russes. Lip lance des calibres d’une grande modernité, comme le T 18 et le R25 créé par Jean-Georges Laviolette.[réf. nécessaire]

En 1952, Lip lance l'Electronic, première montre électronique (considérée comme telle et non pas électrique, en raison de la présence d'une diode).

Au début des années 1960, La société Lip passe des accords commerciaux avec Breitling, Blancpain et reçoit de nombreuses récompenses pour la précision de ses mouvements et le design de ses montres.[réf. nécessaire] Le modèle phare est alors la Lip Himalaya équipée de mouvements allemands PUW d'une grande précision.

Outre l'horlogerie, l'entreprise Lip fabriquait également jusqu'en 1973 des machines-outils dans son usine d'Ornans : rectifieuses planes P250, P300, P400 et P500, rectifieuse cylindrique R250, des alimentations de pièces pour les presses, et des presses à vérin pneumatique. Les rectfieuses planes P250, P300 et P400 ont été installées dans de nombreux lycées techniques français. Vu leur niveau de précision et leur grande fiabilité, les rectifieuses Lip ont été également très vendues à l'exportation, y compris chez des constructeurs suisses de machines-outils. Ces machines sont toujours fabriquées par Lipemec dans l'usine d'Ornans.

Un autre département de l'usine de Besançon fabriquait du matériel militaire, et des pièces destinées à des satellites, avec usinage de formes spéciales en titane. L'usine de Besançon avait un système de contrôle qualité très performant, en particulier la fabrication et le contrôle systématique de plus de 60 000 tampons et jauges de mesure utilisés pour la production de l'usine, ainsi que la vérification physico-chimique de toutes les matières premières utilisées dans les pièces fabriquées. Elle comportait également un service de traitement thermique pour la trempe - revenu de toute la visserie horlogère, ainsi qu'un service de galvanoplastie pour les revêtements des boites de montre. Un atelier usinait par sciage des rondelles de silicium destinés aux produits informatiques de l'époque.

Les premières difficultés

Dans les années 1960, la situation financière de l'entreprise se dégrade.

En 1967, Fred Lipmann, devenu Fred Lip, décide d'ouvrir le capital et cède 33 % de ses parts à Ébauches S.A. (filiale de l'ASUAG, gros consortium horloger suisse qui deviendra Swatch Group).

En 1970, Ébauches S.A. devient l'actionnaire principal avec 43 % du capital.

En 1971, Fred Lip est remercié par le conseil d’administration, qui le remplace par Jacques Saint-Esprit.

En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. Mais les difficultés s'accentuent : la concurrence américaine et japonaise met déjà l'entreprise en péril. Le 17 avril 1973, Jacques Saint-Esprit démissionne, Lip dépose le bilan. Dans les semaines qui suivent, l'usine Lip devient alors le théâtre d'une grève qui va connaître une audience nationale. C'est le point de départ d'un conflit emblématique de l'après 68, qui va durer plusieurs années.

1973 : L’affaire Lip

Article détaillé : Affaire Lip.

Courant mai 1973, un comité d'action (CA), hérité du mouvement de Mai 68[réf. nécessaire], se reconstitue.

Le 12 juin, lors d'une réunion du Comité d'entreprise extraordinaire, au cours de laquelle on menace les ouvriers d'un dépôt de bilan, des ouvriers arrachent la serviette de l'un des administrateurs et apprennent alors que la direction prévoit 480 licenciements (« 480 à dégager »[1]); et qu'elle compte se défaire de l'industrie mécanique et des secteurs annexes, pour ne conserver que l'horlogerie[1]. On séquestre l'administrateur Laverny et d'autres, le temps d'une nuit, afin d'en savoir plus, les ouvriers les obligeant à annoncer les résultats des négociations à Paris[1]. Fouillant dans les bureaux, ils apprennent aussi que la direction compte supprimer l'échelle mobile des salaires et les bloquer[1].

L'usine de Palente est occupée sur-le-champ. Dans la nuit, le stock de 25 000 montres est mis à l’abri dans des caches[1]. Le préfet du Doubs va à Paris pour essayer de joindre le ministre de l'Industrie, Jean Charbonnel[1]. La grève est notamment menée par un responsable CFDT, Charles Piaget, et Jean Raguenès, qui éblouissent Benny Levy, le fondateur de la Gauche prolétarienne, qui reste à Besançon tout l'été[2]. Benny Levy déclarera alors (en privé): « Je vois dans l'événement Lip l'agonie de notre discours révolutionnaire »[3].

Le 15 juin, une manifestation rassemble 12 000 personnes[réf. nécessaire] dans les rues de Besançon.

Le 18 juin, une assemblée générale décide la remise en route de la production, sous contrôle des travailleurs, pour assurer « un salaire de survie ». La lutte des Lip est alors popularisée avec le slogan : C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie (voir autogestion). L’intersyndicale CGT-CFDT demande à la revue Les Cahiers de Mai de les aider à faire un journal de grève : Lip-Unité, qui participera à la médiatisation du mouvement.

Le 2 août, le ministre du Développement industriel, Jean Charbonnel, nomme un médiateur : Henri Giraud.

Le 11 août, début des négociations entre les syndicats, le Comité d'action et Henri Giraud.

Le 15 août, les gardes mobiles investissent l'usine et chassent les ouvriers qui l'occupaient. Ils y resteront jusqu'en février 1974. À l'annonce de cette nouvelle, de nombreuses entreprises de Besançon et de la région se mettent en grève et les ouvriers viennent en découdre avec les forces de l’ordre[réf. nécessaire]. Des syndicalistes s'interposent pour empêcher l'affrontement. Ceci n'empêchera pas des arrestations et des condamnations (une trentaine d'ouvriers condamnés en une semaine[4]) lors des manifestations qui se dérouleront les jours suivants. La production clandestine reprend, tandis qu'à Cerizay, dans les Deux-Sèvres, quatre-vingt-seize ouvrières se mettent à fabriquer, en-dehors de l'usine, des chemisiers[4].

Le 29 septembre, une grande marche nationale sur Besançon est organisée. Près de 100 000 personnes[5] (dont de nombreux venus d'ailleurs[5]) manifestent sous une pluie battante, c'est La marche des 100 000. Présent, Michel Rocard (PSU) s'est porté garant du bon déroulement de la manifestation devant le conseil municipal, socialiste, et le PCF et la CGT[5]. Les militants de la LCR, de la Gauche prolétarienne, les paysans de Bernard Lambert, les comités lycéens, etc., sont présents : les groupuscules forment un bon tiers de la manifestation, avec environ 30 000 personnes[5]. Entre la CFDT et la CGT les tensions s'amplifient.

Le 15 octobre, le premier ministre, Pierre Messmer, annonce : « Lip, c'est fini ! » En coulisse, quelques chefs d'entreprises du CNPF (Antoine Riboud, Renaud Gillet et José Bidegain) s'activent pour trouver une solution. C'est finalement Claude Neuschwander, alors numéro deux du groupe Publicis et membre du PSU, qui accepte de reprendre l'entreprise Lip.

Le 29 janvier 1974, la délégation de Lip signe les accords de Dole. La Compagnie européenne d’horlogerie, dirigée par Claude Neuschwander, reprend alors les activités horlogerie de Lip. 850 ouvriers doivent être réembauchés. C'est la fin de la grève.

1976, le second mouvement

Au cours des deux années qui suivront, la nouvelle équipe de direction doit faire face à des difficultés imprévues :

  • les fournisseurs n'honorent pas les commandes passées, Renault (entreprise nationalisée) retire ses commandes ;
  • le tribunal de commerce demande à Lip d’honorer les 6 millions de dettes de l’ancienne entreprise auprès des fournisseurs (contrairement à ce que stipulaient les accords de Dole) ;
  • les interlocuteurs ont changé : départ de Jean Charbonnel avec l'entrée au pouvoir du nouveau président de la République, Valéry Giscard d'Estaing.

Le 8 février 1976, Claude Neuschwander démissionne : « Jusqu’à Lip, nous étions dans un capitalisme où l’entreprise était au cœur de l’économie. Après, nous nous sommes trouvés dans un capitalisme où la finance et l’intérêt de l’argent ont remplacé l’entreprise. »[6]. Michel Rocard, qui est, avec José Bidegain et Antoine Riboud, l'un des instigateurs de la nomination de Claude Neuschwander, conteste formellement cette thèse (Le Monde du 21/03/2007) : « Neuschwander a remis Lip en faillite, un point c'est tout. » C'est aussi le point de vue de l'auteur du plan de relance de 1973, base des accords de Dole, Claude Peyrot, auquel Claude Neuschwander se réfère constamment dans son livre « Patron mais... ».

En avril 1976, la Compagnie européenne d’horlogerie dépose le bilan.

Le 5 mai 1976, les Lip entament une nouvelle occupation de l'usine et relancent la production de montres. Libération titre « Lip, c’est reparti ! ».

Face à l’absence de repreneurs, Lip est définitivement liquidée le 12 septembre 1977. Le 28 novembre 1977, après de longs débats, les Lip créent six coopératives dont Les Industries de Palente, dont les initiales sonnent toujours LIP.

Reprise par Kiplé

En 1984, la marque est rachetée par la société Kiplé mais le secteur se porte décidément mal. Kiplé est mis en liquidation en 1990.

Reprise par l'industriel Jean-Claude Sensemat

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En 1990, Jean-Claude Sensemat, industriel du Gers, acquiert la marque horlogère auprès du tribunal de Besançon et tente de la développer avec une approche marketing plus moderne.

Les ventes se développent au point de distribuer un million de montres par an, principalement grâce à la vente de montres prime avec la grande presse nationale, la grande distribution et la vente par correspondance. La réédition de la montre du général de Gaulle, que Jean-Claude Sensemat offrit à Bill Clinton, amorça le redémarrage de la marque.

Manufacture Générale Horlogère

En 2002, Jean-Claude Sensemat signe un contrat de licence mondiale de Lip avec Jean-Luc Bernerd qui créé à cet effet La Manufacture Générale Horlogère (MGH) à Lectoure dans le Gers.


En 2007, 1,2 million de montres frappées du logo LIP ont été écoulées. Une partie de la production est aujourd'hui délocalisée en Chine, seul le haut de gamme[réf. nécessaire] restant en France. Mais la marque n'emploie plus que 42 personnes et Jean-Luc Bernerd cherche à adosser LIP à un autre groupe ou trouver un nouvel investisseur.

Les modèles célèbres

  • T10 (La Croix du Sud) créé pour l'avion de Jean Mermoz
  • T18, conçue par André Donat, et produite de 1933 à 1949 ; une T18 fut offerte à Sir Winston Churchill en 1948
  • l’Electronic (1952), dont les premiers modèles sont portés par le Général de Gaulle et le Président Eisenhower.
  • Nautic et Nautic ski
  • Dauphine
  • Himalaya
  • Panoramic
  • Souveraine

Collaboration avec des designers :

  • François de Baschmakoff (1972, 1973)
  • Michel Boyer (1975)
  • Jean Dinh Van (1976)
  • Isabelle Hebey (1976) qui a conçu la Skipper
  • Marc Held
  • Michel Kinn
  • Rudolf Meyer (1974) Montre primée par le Forum Industrie Design de Hanovre en 1976.
  • Roger Tallon (designer du TGV) qui a conçu la Mach 2000.

Bibliographie

  • (fr) C'est possible! ("le récit de ce que j'ai éprouvé durant cette lutte de Lip") Monique Piton, Edition des Femmes, 1975.
  • (fr) Mémoires libres (autobiographie) Monique Piton, éditions Syllepse, 2010.
  • (fr) Des heures à conter, de Marie-Pia Auschitzky-Coustan, éditions LIBRIS, 1999. Ce livre est l'ouvrage de référence des montres manufacturées en France de la marque LIP.
  • (fr) Les paroissiens de Palente, roman de Maurice Clavel, Grasset, 1974.
  • (fr) Comment j'ai sauvé Lip de Jean-Claude Sensemat (période 1990-2005).
  • (fr) Les Yeux rouges, pièce de théâtre de Dominique Féret, Les Solitaires Intempestifs, 1998.
  • (fr) Lip au féminin, Paris, Syros, 1977.

Notes et références

  1. a, b, c, d, e et f Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération, t. II, 1988, p. 483-484.
  2. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération, t. II, 1988.
  3. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération, t. II, 1988, p. 490.
  4. a et b Hervé Hamon et Patrick Rotman, Génération, t. II, 1988, p. 519.
  5. a, b, c et d Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, t. II, 1988, p. 541-542.
  6. Les LIP, l'imagination au pouvoir, documentaire de Christian Rouaud, édition les films du paradoxe

Voir aussi

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Lip de Wikipédia en français (auteurs)

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