Logiciel libre

Logiciel libre
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Copyleft, Freeware ni Open Source.
Schéma conceptuel autour du logiciel libre.

Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement[1], afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur[2], et la possibilité de partage entre individus.

Ces droits peuvent être simplement disponibles (cas du domaine public[3]) ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les « licences copyleft » garantissent le maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs »[Note 1].

La notion de logiciel libre est décrite pour la première fois pendant la première moitié des années 1980 par Richard Stallman[Note 2] qui l'a ensuite – avec d'autres[Note 3] – formalisée et popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF). Depuis la fin des années 1990, le succès des logiciels libres, notamment de GNU/Linux, suscite un vif intérêt dans l'industrie informatique et les médias[Note 4].

Le logiciel libre est souvent confondu avec :

  • les freewares (gratuiciels) : si la nature du logiciel libre facilite et encourage son partage, ce qui tend à le rendre gratuit, elle ne s'oppose pas pour autant à sa rentabilité principalement via des services associés. Les rémunérations sont liées par exemple aux travaux de création, de développement, de mise a disposition et de soutien technique.
  • l'open source. Le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social[4] qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité[5] ; l'open source, décrit pour la première fois dans La cathédrale et le bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source.

Sommaire

Définition

Qu'est-ce que le logiciel libre ?
Il y a quatre libertés essentielles... 0/l'exécution du code, 1/l'étude et l'édition du code...
.. 2/le partage du code source, 3/le partage des modifications.
Si ces quatre libertés sont réunies alors on a un logiciel libre.
Sinon, le développeur a le pouvoir sur l'utilisateur, ce qui est une injustice.
Si vous voulez la liberté quand vous utilisez des ordinateurs, vous devez rejeter le logiciel propriétaire.

Un logiciel est libre selon la Free Software Foundation s'il confère à son utilisateur quatre libertés (numérotées de 0 à 3) [6]:

  1. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages,
  2. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins,
  3. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
  4. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.

L'accès au code source est une condition d'exercice des libertés 1 et 3.

La FSF précise quelques points : ces libertés doivent être irrévocables ; possibilité d'en jouir sans devoir prévenir un tiers ; possibilité de redistribuer le programme sous toute forme, notamment compilée, éventuellement à la condition de rendre disponible le code source correspondant ; possibilité de fusionner des logiciels libres dont on n'est pas soi-même l'auteur. La FSF accepte des restrictions mineures quant à la façon dont un logiciel modifié doit être présenté lorsqu'il est redistribué.

Histoire

(voir infra)

La première ébauche de définition du logiciel libre est proposée en février 1986 par la FSF ; un logiciel est alors dit libre s'il confère à son utilisateur les libertés suivantes :

« Premièrement, la liberté de copier un programme et de le redistribuer à vos voisins, qu'ils puissent ainsi l'utiliser aussi bien que vous. Deuxièmement, la liberté de modifier un programme, que vous puissiez le contrôler plutôt qu'il vous contrôle; pour cela, le code doit vous être accessible[7]. »

Définitions ultérieures

Le projet Debian, commencé en 1993 avec le soutien de la Free Software Foundation, a développé Les principes du logiciel libre selon Debian[8] également connus sous l'acronyme DFSG (pour Debian Free Software Guidelines). Proposé en 1997 par Bruce Perens[9], le côté pratique y est mis en évidence en 10 points, en précisant par exemple : la non-discrimination des utilisateurs et des usages ; les restrictions acceptables en matière de préservation du code source de l'auteur original ; ou encore l'acceptation explicite de la modification du nom d'un logiciel dont on redistribue une modification (On peut noter à ce propos que les noms de plusieurs logiciels libres sont des marques déposées : par exemple Linux[10], Mozilla[11] ou Apache[12]).

Cette définition établie pour Debian a été reprise en 1998 dans le cadre de l'Open Source Initiative (OSI) pour établir l'Open Source Definition. La terminologie FLOSS est ensuite apparue pour tenter de réunir les notions de logiciel libre et logiciel open source.

« Logiciel libre » et « open source »

Logo de l’Open Source Initiative

Littéralement, Open Source signifie « code source ouvert ». Toutefois, on utilise généralement Open Source en référence à l’Open Source Definition introduite par l’Open Source Initiative (OSI) en 1998, qui souhaitait une autre terminologie pour les logiciels libres, qui se voulait en anglais moins ambiguë et plus adaptée au monde des affaires que Free Software.

Le mouvement pour le logiciel libre a défini des règles sur des principes éthiques ; celui pour l'open source (qui en découle) a proposé une traduction fonctionnelle ; cela a déclenché un temps quelques différends relatifs au respect de ces principes. Les défenseurs du logiciel libre considèrent que le logiciel libre est une affaire de philosophie, tandis que les partisans de l'open source rejettent toute philosophie[13].

Cette initiative a causé une controverse avec Richard Stallman et la Free Software Foundation[14] qui regrettaient la mise en avant des principes techniques aux dépens de l'éthique. Richard Stallman explique aussi pourquoi le logiciel libre est meilleur que l'open source[15] et pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre[16].

S'il persiste des désaccords entre ces mouvements, ils restent très proches et un travail conjoint d'harmonisation fait que les définitions officielles du logiciel libre par la Free Software Foundation et de l'open source par l’Open Source Initiative renvoient dans la pratique aux mêmes licences, à quelques rares exceptions près (versions 1.x de l’Apple Public Source License[17] par exemple).

Origines et évolution des logiciels libres

Article détaillé : Histoire du logiciel libre.

Les opérateurs des premiers ordinateurs produits en série prirent l'habitude de former des groupes d'utilisateurs pour partager leurs expériences: SHARE et COMMON pour IBM, DECUS pour Digital Equipment Corporation, etc. En effet, il n'y avait alors pas de ressource pour se former, en dehors des formations dispensées par les fabricants. Ces groupes étaient soutenus par les fabricants eux-mêmes et des modifications de logiciels étaient échangées. À cette époque, c'était le matériel informatique qui était censé constituer la source de revenus, le logiciel n'étant qu'un moyen d'en faciliter la vente. L'accès au code source était normal, car nul n'achetait un ordinateur sans disposer d'une équipe de programmeurs. Bien avant même la création d'Unix, les milieux professionnels et universitaires s'échangeaient volontiers logiciels et codes sources, et les constructeurs cédaient le leur pour rien jusqu'à ce que les lois antitrust le leur interdisent afin de permettre l'exercice d'une concurrence dans ce domaine[18],[19]. En outre, jusqu'aux années 1970, il n'était pas encore tout à fait clair que le droit d'auteur s'applique aux logiciels.[contexte nécessaire]

Par décisions de justice[contexte nécessaire], les constructeurs sont contraints de facturer séparément leurs logiciels au début des années 1970 ; en quinze ans, l'avènement de la micro-informatique va généraliser ce modèle et donner un essor aux éditeurs de logiciels qui s'orientent vers la vente de licences d'utilisation. Un exemple souvent cité pour illustrer ce tournant est une lettre ouverte de Bill Gates aux hobbyistes, leur enjoignant de cesser de copier illicitement les logiciels. Ce même Bill Gates, en obtenant qu'IBM lui laisse les droits du DOS — puis de Windows — et ne commercialise qu'une licence d'usage, deviendra deux décennies plus tard l'homme le plus riche du monde, où il se vend un ordinateur personnel toutes les dix secondes, plus de neuf sur dix[réf. nécessaire] étant pré-équipés d'un système d'exploitation de Microsoft.

Les constructeurs ont parallèlement restreint l'accès au code source des programmes, car les modifications souvent effectuées par les équipes des clients, rendent problématique le soutien technique à distance (stratégie OCO, object-code only, d'IBM à partir du début des années 1980). Il devient impossible, et dans certains cas interdit, d'étudier, de corriger ou d'améliorer les logiciels acquis. Non seulement l'utilisateur ne peut plus adapter le logiciel à ses souhaits, mais en cas de bug, il se retrouve dépendant du bon vouloir de l'éditeur du logiciel. Enfin, la copie, une opération naturelle pour un ordinateur, devient en règle générale interdite (par défaut, le droit d'auteur interdit la copie non explicitement autorisée).

Les logiciels disponibles uniquement sous ces conditions restrictives deviennent alors la règle, et les logiciels jusqu'alors librement échangés se retrouvent souvent intégrés dans des produits commerciaux figés et non partageables.

Richard Stallman, alors chercheur au laboratoire d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology, ressent profondément ce changement lorsque les collègues, avec qui il travaillait et échangeait des logiciels jusqu'ici, sont engagés à leur tour pour produire des logiciels qu'ils ne pourront plus partager. En 1984 il crée donc le projet GNU, qui a pour objectif de construire un système d'exploitation compatible avec Unix, et dont la totalité des logiciels est libre. Parallèlement aux travaux de développement engagés, Richard Stallman fonde la Free Software Foundation. Afin de donner une assise solide à son projet, Richard Stallman définit précisément la notion de logiciel libre. Et il rédige la licence publique générale GNU (GPL) qui utilise le droit d'auteur pour garantir la pérennité du droit au partage (et donc interdire la possibilité qu'une évolution ne soit plus partageable). La version 3 de cette licence a été réalisée avec l'aide d'Eben Moglen. C'est ainsi qu'il fixe un cadre juridique et encourage le développement du logiciel libre. Un des buts des logiciels libres est de permettre le partage complet de l'information, ce qui justifie en partie la référence à la liberté[20].

L'invention du copyleft (que l'on peut traduire par "gauche d'auteur", par opposition au "droit d'auteur", jeu de mots, en fait, car il est surtout question d'abandonner, de renoncer à une partie des droits, alors que le copyright voulait, après l'avènement de l'imprimerie, réserver à l'auteur original d'une œuvre tout droit de recopie), mis en œuvre par la licence publique générale GNU, permet de résoudre deux exigences apparemment paradoxales: permettre le libre partage d'un logiciel, tout en empêchant son intégration dans des produits non-libres. Les logiciels libres sous copyleft sont donc disponibles sous une licence qui inclut un nombre important de clauses visant à empêcher toute possibilité de rendre le logiciel moins libre en le redistribuant. Ainsi, la GPL exige entre autres que toute redistribution se fasse exactement sous les conditions de la GPL, tant pour le logiciel original que pour les modifications qui auraient été faites, en garantissant l'accès au code source complet pendant plusieurs années.

Les développeurs et utilisateurs de logiciels libres sont indépendants, sans tendance politique particulière, et leurs motivations sont diverses. Ils réalisent ou utilisent des outils fondés sur un mode de production reposant sur la collaboration, l'entraide, le partage, la mutualisation. À ce titre, Bill Gates a comparé les communautés du libre à des "communistes d'un nouveau genre", bien que Richard Stallman démente être ou avoir été communiste.

Richard Stallman considère que le droit d'auteur, en interdisant d'aider ses amis par une simple copie, en privilégiant l'auteur aux dépens du monde entier, est nuisible pour la société[20]. Pour illustrer le principe du logiciel libre face aux autres logiciels, il compare volontiers cela à la recette de cuisine d'un gâteau :

  • selon le principe du libre : vous avez obtenu légalement cette recette par différentes sources (des revues, le bouche à oreille...). Vous avez le droit de redistribuer cette recette à qui vous voulez et vous pouvez la modifier puis la redistribuer comme il vous plaît.
  • selon le principe du logiciel non libre : vous n'avez pas accès à la recette, mais uniquement au gâteau déjà fait. Vous ne pouvez manger le gâteau que dans une seule cuisine et personne d'autre que vous ne peut en manger. Quand bien même la recette serait fournie avec le gâteau, toute copie ou modification serait interdite.

À l'inverse, le créateur du noyau Linux, Linus Torvalds, ne s'exprime pas sur la portée politique du principe des logiciels libres et met plutôt en avant l'efficacité de la coopération technique que le libre rend possible. Il compare volontiers la coopération entre développeurs de logiciels libres avec la coopération scientifique : chacun publie ouvertement ses résultats qui permettent aux autres de bâtir de nouvelles solutions[21].

Licences

Base légale

Licences d'exploitation des œuvres de l'esprit
Lois et principes sous-tendant les licences
Classification des Contrat de Licence Utilisateur Final (CLUF)
Terminologies par type d'œuvre de l'esprit en fonction des licences
Licence d'entrepreneur de spectacles
  • Licence 1
  • Licence 2
  • Licence 3

Les logiciels libres sont soumis, comme tout logiciel publié hors du domaine public, au droit d'auteur. Dans ce cadre, le droit d'auteur est exercé par le biais d'une licence libre qui énumère les droits que l'auteur choisit d'octroyer à l'utilisateur.

Eben Moglen, contributeur à la conception de la licence GNU GPL (notamment la version 3), insiste sur la distinction entre licence et contrat qui existe en droit américain : une licence est une autorisation unilatérale, tandis qu'un contrat suppose des obligations réciproques[22]. Les logiciels libres sont distribués avec de simples licences. Généralement, ils sont également distribués sans la moindre garantie.

Certaines licences, dont la plus connue et utilisée pour les logiciels libres, la licence publique générale GNU, sont relativement complexes. Ainsi, la GPL ne donne le droit de redistribuer un logiciel que si l'ensemble du logiciel, y compris toutes les éventuelles modifications, sont redistribuées selon les termes exacts de la GPL. Cette licence est dite « virale » ou « contaminante » par ses opposants, car si elle autorise la fusion d'un logiciel sous GPL avec un logiciel sous une autre licence, elle n'autorise en revanche la redistribution du logiciel fusionné que sous GPL.

Licences libres

Article détaillé : Licence libre.

Les licences des logiciels libres sont souvent réparties en trois catégories, selon le degré de liberté qu'elles accordent en matière de redistribution.

La Fondation pour le logiciel libre ou Free Software Foundation, catégorise les licences d'après quelques questions clés [23] :

  • Permet-elle de qualifier, ou non, un logiciel libre [24] ?
  • S'agit-il, ou non, d'un « Copyleft » ou « gauche d'auteur » ?
  • Est-elle compatible avec la GPL de GNU ? À moins que le contraire ne soit spécifié, les licences compatibles le sont à la fois avec la GPLv2 et la GPLv3.
  • Pose-t-elle certains problèmes pratiques ?

Domaine public

En langage courant : « Le logiciel appartient à tout le monde ». C'est une caractéristique juridique qui n'a pas besoin de licence du fait que le logiciel n'a aucun ayant droit. Les droits patrimoniaux concernant ce logiciel disparaissant, il peut alors être utilisé encore plus librement, sous réserve que soient respectés les droits extra-patrimoniaux de ses auteurs. Théoriquement, tout logiciel tombe dans le domaine public une fois les droits d'auteur échus. Toutefois, la durée de protection des droits d'auteur est bien plus longue que le plus ancien des logiciels, par exemple soixante-dix ans après la mort de l'auteur dans tous les pays de l'Union européenne. On ne trouve donc dans le domaine public que des logiciels qui y ont été placés suite à renonciation aux droits.

Licences de type BSD

Article détaillé : Licence BSD.

Il s'agit d'un type de licence imposant peu de contraintes. En général, seule la citation des auteurs originaux est demandée. En particulier, ces licences permettent de redistribuer un logiciel libre sous une forme non libre. Ces licences permettent donc à tout acteur de changer la licence sous laquelle le logiciel est distribué. Un cas de changement de licence courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans un logiciel sous copyleft (licence GPL). Un autre cas courant est l'intégration de logiciel sous licence BSD dans les logiciels propriétaires.

Ces licences sont notamment utilisées par la Berkeley software distribution (licence BSD), X Window (licence MIT) et Apache Software Foundation (licence Apache).

Copyleft, licences de type GPL

Logo copyleft (« gauche d'auteur » ou « laisser copier », les deux traductions sont possibles) Le C « inversé » est le symbole du copyleft. En 2009, il n'est pas reconnu comme symbole légal. L'« opposé » est le symbole copyright.
Logo du projet GNU, un gnou
Article détaillé : Licence publique générale GNU.


« GPL » est l'acronyme de « General Public License » (Licence Publique Générale). La plus répandue des licences de ce type est la Licence Publique Générale GNU (GNU General Public License), ou GNU GPL pour faire court. On peut réduire encore plus en « GPL », s'il est entendu qu'il s'agit de la GNU GPL[25].

Un aspect crucial du logiciel libre est que les utilisateurs sont libres de coopérer. Il est absolument essentiel de permettre aux utilisateurs qui désirent s'entraider de partager leurs patches et améliorations avec d'autres. D'importants programmes libres sous licence comme le compilateur GNU C++ ou la suite de bureautique LibreOffice n'existeraient pas sans cela[26]. Il s'agit d'une licence qui protège inconditionnellement les développements logiciels appartenant au domaine public. Cela favorise donc l'éducation. Autrement dit, cette licence interdit la redistribution hors des principes du copyleft, car « Si un programme est un logiciel libre au moment où il quitte les mains de son auteur, cela ne signifie pas nécessairement qu'il sera un logiciel libre pour quiconque en possèdera une copie[27]. » Les licences du projet GNU sont les plus célèbres. Une telle licence permet d'intégrer du logiciel sous licence BSD et de le redistribuer sous licence GPL. L'inverse est impossible. La licence GPL est critiquée puisqu'elle empêche les fournisseurs de logiciels propriétaires de censurer le code.

En somme, la licence GPL permet de mieux protéger les libertés des utilisateurs, et elle facilite aussi la coopération avec la communauté du logiciel libre[28].

Licences non libres

Schéma de classification des CLUF

Un logiciel non libre est appelé logiciel propriétaire ou logiciel privateur. Cette première appellation peut apparaître trompeuse, car à l'exception de logiciels du domaine public, les logiciels libres n'ont pas moins de propriétaires que les autres, encore que le terme auteurs soit plus approprié. Les auteurs de logiciels libres conservent certains droits dépendants du type de licence libre employée.

Quelques exemples de logiciels non libres :
- freeware, logiciels gratuits, graticiels
On utilise ce terme pour les logiciels propriétaires qui sont distribués gratuitement. Les freewares ne sont pas libres car leur code source n'est pas disponible et donc seul l'auteur original peut l'améliorer et publier des versions modifiées. En outre, la revente d'un freeware est souvent restreinte.
- shareware, logiciels à partager, partagiciels
Le shareware est un logiciel qu'on peut légitimement se procurer gratuitement, mais qu'on doit payer si l'on désire l'utiliser. Aucun logiciel libre n'est un shareware. À la limite, un logiciel libre pourrait encourager la rétribution de l'auteur, sans que cela n'ait force de licence (sans quoi il ne serait plus libre). Mais toute personne serait libre de supprimer l'encouragement et de redistribuer cette version allégée.
- Shared source
Le terme Shared source (code source partagé) vient de la Shared Source Initiative de Microsoft[29]. Il s'agit d'un type de licence qui donne le droit de regarder le code source et parfois d'en distribuer des versions modifiées. Toutefois, le droit de vendre n'est pas attribué et les licences shared source ne sont pas considérées comme des licences de logiciel libre.

Caractéristiques des logiciels libres

Accès aux sources

Les libertés d'étudier et améliorer un logiciel supposent un accès au code source du logiciel. L'accès au code source est important car les logiciels sont généralement distribués sous une forme compilée en langage machine, prêts à être exécutés par un ordinateur. Mais le langage machine est très peu lisible et rend l'étude du logiciel excessivement pénible. L'accès au code source a donné lieu à la notion d'Open Source (code source ouvert).

Contrôle par l'utilisateur

Un des objectifs du logiciel libre est de permettre à l’utilisateur d'avoir le contrôle sur son ordinateur et sur les logiciels qu'il utilise[30],[31]. Ce contrôle est donné individuellement : chacun peut étudier en détail ce que fait le logiciel, et le modifier s'il le souhaite. Mais les utilisateurs ont aussi le contrôle de manière collective sur leur ordinateur[32] : on ne peut étudier l'ensemble des logiciels que l'on utilise, mais on peut être certain que si un logiciel contient une fonctionnalité cachée ou qui va à l'encontre de ses intérêts, elle sera découverte un jour et un correctif sera proposé.

Richard Stallman pense qu'en utilisant des logiciels propriétaires, les utilisateurs perdent la possibilité de contrôler une partie de leur propre vie[Stallman 1]. Les propriétaires de logiciels propriétaires (les développeurs, ou l'entreprise pour laquelle ils travaillent) ont le pouvoir d'espionner ou de restreindre les utilisateurs[Stallman 2].

Formats ouverts

Les logiciels libres ont, dans leur grande majorité, tendance à respecter les formats standards ouverts, ce qui favorise l'interopérabilité. Par exemple, le développement du navigateur web Mozilla Firefox s'applique à respecter autant que possible les recommandations émises par le World Wide Web Consortium. De même, LibreOffice et OpenOffice.org utilisent le format OpenDocument, aux spécifications publiques définies à l'origine par le comité technique d'OASIS et certifié comme norme ISO[33], incarnant ainsi une valeur pérenne pour les applications bureautiques. L'utilisation de formats ouverts dont l'ensemble des spécifications techniques sont connues, garantit l'accès aux documents numériques archivés.

Toutefois, la préférence pour les formats ouverts, si elle est effectivement constatée, n'est pas un élément de la définition du logiciel libre.

L'adhésion à une politique de formats ouverts touche à présent largement le monde de l'industrie informatique. A titre d'exemple, les spécifications du langage C#, une création de Microsoft fortement inspirée par le langage Java de Sun Microsystems, ont été publiées et rendues exploitables par d'autres acteurs de l'informatique avant même celles de Java.

Communautés

La qualité du logiciel est souvent proportionnelle au nombre de développeurs. Plus la communauté de développement s'étend, plus elle devient un gage de qualité et de réactivité. De la même manière, la communauté des utilisateurs, ayant comme rôle principal de faire remonter des dysfonctionnements et des suggestions, a une influence proportionnelle à sa taille.

Sécurité

La sécurité relative des logiciels libres et propriétaires est sujette à débat.

  • Le libre accès au code source permet l'examen du logiciel par des experts indépendants.
  • Le libre accès au code source rend impossible le recours à la sécurité par l'obscurité, ce qui est considéré comme un avantage ou un défaut, selon le point de vue.
  • La découverte de failles de sécurité est facilitée par la publication du code source. En effet, l'ouverture du code permet statistiquement à un plus grand nombre de personnes d'avoir la possibilité de repérer et de corriger des vulnérabilités.

Commercialisation

La commercialisation des logiciels libres est possible mais la liberté n°2 en interdit l'exclusivité. Cette caractéristique rend délicat le retour sur investissement financier pour les développeurs du logiciel par la vente du logiciel. Autrement dit: les logiciels libres ne permettent pas de rétribution directe des auteurs. C'est pour cette raison que ces derniers se tournent souvent vers la vente de services associés à l'utilisation du logiciel (voir l'article consacré aux sociétés de services en logiciels libres).

Les licences libres les plus «contraignantes» imposent que tout projet qui réutilise le code source du logiciel libre devienne lui-même un logiciel libre. Les éditeurs traditionnels s'y refusant catégoriquement, cette disposition les enferme dans le monde du «non-libre» (l'univers des logiciels propriétaires). Il se crée alors un fossé entre les deux mondes, qui est dommageable du point de vue de l'interopérabilité et de l'harmonie entre des systèmes libres et propriétaires qui sont amenés à «cohabiter».

Il existe aussi une forme de distribution mixte: il s'agit d'un système de double licence selon lequel l'éditeur propose d'une part une distribution libre (et généralement gratuite) et, en parallèle, une distribution fermée et payante, assortie des conditions commerciales classiques des logiciels non-libres (et parfois de fonctionnalités supplémentaires).

La politique controversée des grands comptes

Certains partisans du logiciel libre voient une incohérence dans la politique de certaines entreprises ayant affiché une adhésion aux principes de l’Open Source mais étant favorables à l'extension du logiciel au champ du brevetable. Pour eux, le logiciel libre (via la Free Software Foundation) lutte ouvertement contre la brevetabilité des logiciels et, conséquemment, contre l’exclusivité d’exploitation d’une idée par une seule personne ou entreprise. Ils craignent qu'à terme, certains membres de l’Open Source détiennent des portefeuilles de brevets sur des idées, leur permettant de réclamer des redevances sur chaque portion de code source.

IBM, par exemple, déposa en Europe et aux États-Unis certains algorithmes cruciaux dans le fonctionnement général du noyau ou du système d’exploitation GNU/Linux et porta devant des tribunaux des affaires afin que les brevets logiciels soient institués et reconnus en Europe. Pourtant, cette même entreprise autorise l'usage de 500 de ces brevets[34] aux développeurs de logiciels libres et Open Source.

Dans la pratique, cependant, tout procès en propriété intellectuelle coûte cher en temps et en argent. Il est souvent difficile pour la communauté Open Source de faire valoir ses droits face aux multinationales. Certains de ses détracteurs l'accusent de recevoir parfois d'une multinationale des coups de pouce l'aidant à lutter contre l'influence d'une autre (ce fut un moment le cas entre Sun et Microsoft dans l'affaire OpenOffice)[réf. nécessaire]. IBM finance également la communauté des logiciels libres contre les actions de Microsoft, etc.[réf. nécessaire]

Innovation

Le logiciel libre permet également de garantir une activité innovante. Parce qu'un logiciel libre dévoile et permet la modification et la copie selon les termes de sa licence qui lui est jointe, un cercle vertueux est possible. Des contributeurs, individus libres de tout engagement ou sociétés commerciales, s'impliquent sur ce logiciel pour l'améliorer. Ils y apportent de nouvelles fonctionnalités sachant qu'une large audience est en droit et en mesure de valider ou non celles-ci. Cette audience, « la communauté » de ce logiciel, peut ainsi mesurer effectivement la qualité du code du logiciel. Elle peut donc s'impliquer au processus de développement, chacun selon son implication, sa compétence.

Ce dynamisme accélère les échanges et favorise l'innovation alors que le principe de "verrouillage" du code source du logiciel, physique, technique ou juridique nuit à ce dynamisme. Enfin l'accès à l'intégralité du code source ne permet pas de garder longtemps un avantage concurrentiel qui serait basé principalement sur ce type de principe.

Certains innovateurs comme Pranav Mistry du Media lab (MIT, USA) proposent [35] de mettre à la fois les innovations matérielles et les innovations logicielles en licence libre pour tous.

Financement

Il existe une grande disparité à l'intérieur des logiciels sous "licence libre" en ce qui concerne leur financement. D'une part une grande majorité de petits logiciels non financés (bénévolat), et d'autre part des logiciels majeurs du marché, financés principalement par les grands acteurs de l'industrie informatique, ainsi Linux est financé entre autres par Red Hat,IBM et Intel, Firefox par Google.

En France les entreprises consacrent « 16 % de part de budget informatique alloués aux logiciels libres[36] »

Offre en logiciels libres

Typologies de services rendus

Des logiciels libres sont aujourd'hui disponibles pour des besoins aussi variés que la gestion de projets, de temps, gestion d'établissements scolaires ou universitaires, incluant des modules de comptabilité, finances, ressources humaines, cursus et scolarité, documentation, communication, formation, pédagogie, travail collaboratif, gestion de données et de contenu, gestion de contenu web, gestion de l'apprentissage, gestion des droits numériques, créativité (arbres heuristiques, etc). Portails et plates-formes numériques de travail ou d'enseignement (TICE dont e-learning), services numériques divers, etc.
Leur maintenance et développement peuvent être externalisés ou coopératifs,

Quelques exemples

Parmi les logiciels libres les plus connus du grand public figurent :

Le site Framasoft référence dans son annuaire plus de mille logiciels libres.

Le logiciel libre dans le marché du logiciel

Part de marché du logiciel libre dans le marché du logiciel au fil des années

Le logiciel libre s'impose de plus en plus comme une solution de remplacement moins coûteuse de logiciels propriétaires. Il devient également un produit de plus en plus mis en avant par des revendeurs, soit pour sa fiabilité (cas de fournisseurs de serveurs), soit pour son coût de licence nul, permettant au client d’investir la différence dans des services associés.

Le tableau suivant reprend les données disponibles pour la France :

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
(prévision)
2011
(prévision)
2012
(prévision)
Chiffre d’affaires du
logiciel libre (millions d’€)
60 100 140 250 440 [37] 733 1 100[38] 1 500[39] (Europe : 5 100) 2 200 2 501 3 000 [40]
Part de marché du logiciel libre
(dans l’industrie du logiciel)
0,2 % 0,4 % 0,5 % 0,9 % 1,4 % 2,1 %
Croissance du marché
du logiciel libre
67 % 40 % 79 % 72 % 66 % [41] 47 % [42] 30 % [43] 20 % [44]
Croissance
du reste du marché
-4,2 % 3,8 % 6,3 % 6,6 % 7,1 %
Rapport PAC 2005, cité par Computer Reseller News, no 192, 18 janvier 2007, p 18

Du côté des administrations, on peut citer les gouvernements brésilien, sud-africain, d'Andalousie et d'Estrémadura en Espagne, qui ont officiellement affiché leur orientation vers le logiciel libre. En France, on peut noter, après la gendarmerie nationale, le passage de l'ensemble de l'administration centrale à OpenOffice.org. Ce serait la plus grande migration de ce type (selon le Figaro en 2006)[45].

En France, le chiffre d'affaires du logiciel libre en 2007 est de 730 millions d'euros. Rapportés aux 30 milliards du marché du logiciel, cela représente 2,4% de part de marché (contre 1,5% en 2006)[46].

En outre, l'AFUL a édité un dossier et l'April un livre blanc sur les modèles économiques liés au logiciel libre.

Notes et références

  1. http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html
  2. « With these four freedoms, the users control the software, both individually and collectively[...] » (en)http://broadcast.oreilly.com/2009/04/stallman-discusses-free-softwa.html
  3. http://www.gnu.org/philosophy/categories.fr.html#http://www.gnu.org/philosophy/categories.fr.html logiciel du domaine public dans les Catégories de logiciels libres et non libres] sur gnu.org
  4. « Pratiquement tous les logiciels « open source » sont des logiciels libres ; les deux termes décrivent pratiquement la même catégorie de logiciel. Mais ils représentent des vues basées sur des valeurs fondamentalement différentes. L'« open source » est une méthodologie de développement ; le logiciel libre est un mouvement social. » — Richard Stallman dans Pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre
  5. Interview de Richard Stallman par PROgrammez!
  6. Qu'est-ce qu'un « Logiciel Libre » ?, projet GNU, Free Software Foundation
  7. dans le texte : « First, the freedom to copy a program and redistribute it to your neighbors, so that they can use it as well as you. Second, the freedom to change a program, so that you can control it instead of it controlling you; for this, the source code must be made available to you. » (source)
  8. Le contrat social Debian, avec Les principes du logiciel libre selon Debian
  9. dans la mailing list debian : Debian's "Social Contract" with the Free Software Community
  10. LINUX MARK INSTITUTE
  11. Mozilla Trademark Policy
  12. http://www.apache.org/foundation/licence-FAQ.html#Marks Apache FAQ, Is 'Apache' a trademark?]
  13. D'après les propos de Loïc Dachary, vice-président et fondateur de la FSF Europe cité dans Benkeltoum, N. 2009. "Les régimes de l'open source : solidarité, innovation et modèles d'affaires, thèse de doctorat en sciences de gestion." Paris : Centre de Gestion Scientifique, Mines ParisTech. page 20. http://pastel.paristech.org/5900/01/Benkeltoum-2009.TheseOpenSource.pdf
  14. Pourquoi nous parlons de Logiciel Libre, FSF Europe
  15. Article "Pourquoi le logiciel libre est il meilleur que l'open source" http://www.gnu.org/philosophy/free-software-for-freedom.fr.html
  16. Article "Pourquoi l'« open source » passe à côté du problème que soulève le logiciel libre" http://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html
  17. Les problèmes avec les anciennes versions de la Apple Public Source License, http://www.gnu.org/philosophy/historical-apsl.fr.html, 2000
  18. (en) The Daemon, the GNU and the Penguin — by Peter H. Salus — Part 1
  19. (en) The Daemon, the GNU and the Penguin — by Peter H. Salus — Ch. 2 & 3
  20. a et b Pourquoi les logiciels ne doivent pas avoir de propriétaire, Richard Stallman
  21. «In fact I often compare open source to science. To where science took this whole notion of developing ideas in the open and improving on other people's ideas and making it into what science is today» Reclusive Linux founder opens up, CNN.com, entretien avec Linus Torvalds
  22. The GPL Is a License, not a Contract
  23. La liste de la fsf.org des licences libres commentées [1]
  24. Définition selon la version de la Fondation pour le logiciel libre ou Free Software Fondation[2]
  25. Signification de l’acronyme GPL [3]
  26. Les avantages de la licence GPL selon le manuel de FreeBSD[4]
  27. (Traduction de) Richard Stallman dans Le projet GNU
  28. Guide rapide de la GPL[5]
  29. Microsoft Shared Source Initiative Home Page
  30. « Free software is about having control over the technology we use in our homes » (en) http://www.fsf.org/working-together/control/
  31. « In order for computer users to have freedom in their own computing activities, they must have control over the software they use » (en) http://www.gnu.org/philosophy/digital-inclusion-in-freedom.html
  32. « ... and collectively to have control over what our software does and thus to have control over our computing. » (en) http://fsfe.org/projects/gplv3/bangalore-rms-transcript
  33. OASIS OpenDocument (ODF)
  34. IBM Nouvelles - Canada
  35. Vidéo + texte (plusieurs langues disponibles)consulté 2010/O2/03
  36. http://www.developpez.com/actu/21513/94-des-entreprises-francaises-sont-favorables-aux-logiciels-open-source-qu-apporte-le-libre-aux-professionnels (Communiqué de Markess International, septembre 2010)
  37. http://www.lemagit.fr/article/bureautique-mysql-oracle-developpement-sgbd-etude-support-openoffice-open-source-ingres/3802/1/open-source-marche-francais-depasse-les-milliard-euros/
  38. http://www.projet-plume.org/ressource/Logiciel_Libre_dans_ESR_et_ailleurs
  39. http://fr.onsoftware.com/p/logiciel-libre-nebuleuse-communautaire-et-commerciale/
  40. http://www.progilibre.com/Open-Source-la-revolution-silencieuse_a1139.html
  41. http://www.candidats.fr/documents/Logiciel_Libre_Les_Enjeux.pdf
  42. http://fr.onsoftware.com/p/logiciel-libre-nebuleuse-communautaire-et-commerciale/
  43. http://www.toolinux.com/lininfo/toolinux-information/developpement/article/33-pour-2009-le-logiciel-libre-ne
  44. http://www.lemagit.fr/article/bureautique-mysql-oracle-developpement-sgbd-etude-support-openoffice-open-source-ingres/3802/1/open-source-marche-francais-depasse-les-milliard-euros/
  45. article figaro.fr sur le passage a open office de l'administration centrale
  46. article : La France est devenu « un pays phare pour le logiciel libre » sur ZDnet

Notes

  1. Le qualificatif de « privateur », rarement employé dans la langue française bien qu'il existe, est régulièrement utilisé par Richard Stallman qui le préfère à celui de « propriétaire » pour désigner les logiciels non libres (exemple dans cette retranscription de l'une de ses conférences). Une rapide explication de cette préférence terminologique et sémantique est donnée sur le site de l'April (voir ici). Ainsi, l'emploi du terme « privateur » met plutôt l'accent sur le fait que les logiciels non libres privent leurs utilisateurs des libertés garanties par les logiciels libres au sens de la FSF.
  2. Par exemple dans l'annonce de la création du projet gnu sur apra-net en 1983 source :
    Why I Must Write GNU
    
    I consider that the golden rule requires that if I like a program I
    must share it with other people who like it.  I cannot in good
    conscience sign a nondisclosure agreement or a software license
    agreement.
    
    So that I can continue to use computers without violating my principles,
    I have decided to put together a sufficient body of free software so that
    I will be able to get along without any software that is not free.
    
  3. Plusieurs contributeurs apparaissent dans le premier premier "bulletin GNU" de février 1986 ce trouve une définie le logiciel libre et le rôle de la free software fondation. source
  4. Un point culminant du succès économico-médiatique des logiciels libres est l'introduction en bourse de VA Linux, qui a connu une hausse record de 698 %.

Annexes

Bibliographie

  1. Page 52, 3éme paragraphe
  2. Page 239, 4éme paragraphe
  • (en) International Free and Open Source Software Law Review, Open Source Press, 2011 [lire en ligne (page consultée le September 15, 2011)] 

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Liens externes

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Textes de référence


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