Luc besson

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Luc Besson

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Luc Besson
Luc Besson à l'avant-première de Taken diffusée à l'UGC Ciné Cité La Défense le 27 février 2008.
Luc Besson à l'avant-première de Taken diffusée à l'UGC Ciné Cité La Défense le 27 février 2008.

Naissance 18 mars 1959 (50 ans)
Drapeau de la France Paris, France
Nationalité(s) Drapeau de la France Française
Profession(s) Réalisateur
Film(s) notable(s) Le Dernier Combat
Subway
Le Grand Bleu
Nikita
Léon
Le Cinquième Élément
Distinction(s) Prix Spécial du Jury au Festival du film fantastique d'Avoriaz
1983 Le Dernier Combat
Grand Prix de la réalisation audio-visuel de la SACEM
1988 Le Grand Bleu
César du meilleur réalisateur
1998 Le Cinquième Élément
Prix Lumière du meilleur film
2000 Jeanne d'Arc
Prix Lumière du meilleur réalisateur
1998 Le Cinquième Élément
2000 Jeanne d'Arc

Luc Besson est un réalisateur, producteur et scénariste français, né le 18 mars 1959 à Paris (France).

En tant que réalisateur, il s'est démarqué avec les films Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément. En tant que producteur, il est surtout connu pour la série des films Taxi.

Sommaire

Biographie

Luc Besson et Bridget Fonda.

Luc Besson passe son enfance auprès de ses parents, instructeurs de plongée sous-marine au Club Méditerranée, entre la Grèce et l'ex-Yougoslavie. Un accident l'empêche de poursuivre la plongée à haut niveau.

Il commence dans le cinéma en multipliant les postes d'assistant réalisateur en France et aux États-Unis, avant de mettre en scène son premier long métrage, un film de de science-fiction co-écrit avec Pierre Jolivet qui évoque la survie d'êtres humains dans un monde post-apocalyptique. Le Dernier Combat, tourné en CinémaScope et en noir et blanc, lui vaut d'être distingué au Festival d'Avoriaz en 1983 et lui permet de signer un juteux contrat avec la Gaumont pour réaliser deux ans plus tard Subway, interprété notamment par Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Récompensé par 3 Césars, ce film impose sa griffe visuelle et donne à voir un univers graphiquement sophistiqué, très proche de la bande-dessinée et du vidéoclip. Fort de ce succès, il entreprend la réalisation d'une œuvre qui lui tient à cœur : Le Grand Bleu. Mal reçue au Festival de Cannes 1988, elle devient un phénomène de société faisant 10 millions d'entrées et devenant l'objet de nombreuses analyses qui tentent d'expliquer son succès auprès du public et plus particulièrement auprès des jeunes. Son style proche de l'esthétique publicitaire installe un fossé entre le réalisateur et le monde de la critique. Il a été parfois surnommé « Bulles Caisson » (contrepèterie de son nom).

Bien que la critique éreinte Besson, le public est au rendez-vous pour ses films suivants : Nikita en 1990 et Léon en 1994, qui renouvellent le genre grand public du film de tueurs. Ces deux productions assoient par ailleurs définitivement sa popularité en France et lui apportent la célébrité sur le plan international. Atlantis, en 1991, obtient en revanche un succès moindre. En 1997, il se lance avec le groupe Gaumont dans un ambitieux projet de science-fiction : Le Cinquième Élément. Il s'installe à Los Angeles avec la jeune actrice Maïwenn Le Besco et leur fille Shanna. Visant explicitement le marché américain, il place en tête d'affiche Bruce Willis, Milla Jovovich et Maïwenn Le Besco (en diva) dans une histoire au canevas traditionnel de fin du monde évitée de justesse, traitée dans un mélange d'humour, d'ironie et de grand spectacle. Les décors puis l'apparence des créatures du film sont dessinés par Mœbius et les costumes sont conçus par Jean-Paul Gaultier. Cette superproduction devient l'un des plus gros succès commerciaux d'un film français aux États-Unis (battu depuis par Taken de Pierre Morel). En couronnement de ce triomphe, Besson reçoit le César du meilleur réalisateur en 1998. En 1999, sa version de Jeanne d'Arc, interprétée par sa nouvelle compagne et épouse Milla Jovovitch, rassemble 3 millions de spectateurs en salles. L'année suivante, il se voit confier la présidence du jury au 53ème Festival de Cannes. Les années 2000 seront essentiellement marquées par ses activités de producteur. Il ne revient à la réalisation qu'en 2005 avec Angel-A puis l'année d'après avec son tout premier film d'animation adapté de son livre pour enfants : Arthur et les Minimoys, qui bénéficie d'un budget colossal pour sa promotion et pour le lancement de plusieurs produits dérivés.

En 2009, il signe dans le journal Le Monde une tribune par laquelle il soutient le projet de loi « Création et Internet ».[1]

Vie privée

En 1986, il s'éprend d'Anne Parillaud avec laquelle il a une fille, Juliette. Il lui offre un rôle sur mesure dans Nikita en 1990 qui aura un succès mondial et pour lequel elle obtiendra le César de la meilleure actrice en 1991. C'est lors de cette cérémonie qu'il rencontre la jeune Maïwenn Le Besco, âgée de quinze ans.

En 1992, il épouse Maïwenn Le Besco, alors âgée de 16 ans, avec qui il a sa deuxième fille : Shanna. Luc Besson a donné à Maïwenn un petit rôle dans Léon (1994), puis celui de la diva dans Le Cinquième Élément (1997). C'est lors de la réalisation de ce film qu'il tombe sous le charme de Milla Jovovich, chanteuse et top-modèle américaine d'origine ukrainienne reconvertie dans le cinéma.

En 1997, il abandonne Maïwenn pour épouser Milla Jovovich. En 1998, il lui offre le rôle de Jeanne d'Arc dans le film éponyme. Pour l'imposer, il se fâche avec Kathryn Bigelow (voir Le procès de Jeanne d'Arc). Mais le caractère naturellement rebelle de l'actrice fait que leur amour ne résiste pas longtemps et ils divorcent le 12 juin 1999.

Il est aujourd'hui marié depuis août 2004 avec la productrice Virginie Silla, la belle-sœur de Vincent Perez, avec qui il a eu trois enfants.

Il a quatre filles et un fils de trois unions différentes : Juliette, fille d'Anne Parillaud, Shanna, fille de Maïwenn Le Besco, Thalia, Sateen et Mao, enfants de Virginie Silla.

Producteur et distributeur

En 2000, Luc Besson fonde sa société de production et de distribution, EuropaCorp, dont l'objectif est de développer un nouveau courant du cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme la série des quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur ou encore Danny the dog. Il est souvent le scénariste des films qu'il produit, privilégiant la distraction et l'action. Cette orientation lui vaut la désaffection et même le mépris de la critique et d'une partie de la presse qui lui reprochent d'avoir fondé un empire où il règnerait sans partage. Le « système Besson », ainsi nommé, consisterait à produire et distribuer des films à la chaîne dont le but premier est la rentabilité financière et non la qualité artistique[2],[3]. On déplore aussi la faiblesse, le simplisme voire la démagogie de ses scénarios qui appliqueraient toujours la même recette - pouvant être résumée de la manière suivante : un homme « costaud » est chargé de protéger une jeune femme, « jolie » de préférence, dont il va tomber amoureux avant d'éradiquer les méchants[4],[5]. Les Guignols de l'info se sont même emparés du phénomène, mettant en scène le cinéaste dans un sketch où il distribuait des scripts à de jeunes réalisateurs comme s'il s'agissait de plats de fast-food.

En réalité, Besson connaît en France une situation comparable à celle de Steven Spielberg aux États-Unis. Tous deux sont accusés de mettre à mort le 7e art par la constitution d'un empire financier qui réduirait le cinéma à une question d'argent et à un fonctionnement industriel[6],[7]. Il n'est donc pas anodin que Besson soit parfois surnommé le « Spielberg français »[8]. Mais le personnage ne pourrait être réduit à sa caricature, comme le suggérait Aurélien Ferenczi, journaliste à Télérama (journal qui n'a pas toujours été très tendre avec le cinéaste) : « Bien sûr, les films qu'il écrit ne nous passionnent que rarement – et on l'aimait mieux en réalisateur du Cinquième Élément qu'en inventeur d' Angel-A ou des Minimoys. Mais sa société, EuropaCorp, investit (comme coproducteur ou distributeur) dans des films très différents, de Trois Enterrements, de Tommy Lee Jones, à Villa Amalia de Benoît Jacquot. », rajoutant que le cinéaste se tient généralement « à la bonne distance du monde politique, pourtant indispensable à la mise en œuvre de ses grands travaux tels que la Cité du cinéma. »[9].

Cherchant à s'imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d'un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l'initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.

Souvent producteur et désormais à la tête d'un studio très rentable, il n'en continue pas moins de tourner ses propres films : Jeanne d'Arc en 1999, avec Milla Jovovich (le couple divorce cette année-là), puis Angel-A en 2005, film en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l'accueil critique est mitigé et qui n'a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public.

Le 11 septembre 2006, il annonce que Arthur et les minimoys sera son 10e et dernier film[10]. Il décide malgré tout au vu du succès de ce dernier de tourner lui-même la suite.

Le 20 septembre 2006, il annonce qu'il désire arrêter le cinéma et veut se consacrer à l'action citoyenne. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues[réf. nécessaire].

En avril 2007, il a l'autorisitation par l'A.M.F. de placer une partie du capital de sa société sur le marché. Désormais côtée en bourse, la « Besson Incorporation » a engrangé, en 2006, un profit de de 8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires estimé à un peu moins de 160 millions d'euros[11]. 41% de l'activité de la compagnie s'exerce par ailleurs à l'étranger[12].

En septembre 2008, Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l'agence de publicité « Blue », « la première agence française d'advertainment » (mélange entre la publicité - advertising - et le divertissement - entertainment)[13].

L'agence a entre autre comme client déclaré à ce jour l'UMP, parti pour lequel elle élabore une nouvelle plateforme de communication autour de Nicolas Sarkozy : le réseau social « les créateurs de possibles » [14],[15].

Controverses

Le procès de Jeanne d'Arc

En 1996, Kathryn Bigelow, réalisatrice des films Strange Days et Point Break, conclut un accord avec Luc Besson pour développer un projet de film qui s’intitule Company Of Angels. Il s’agissait de conter les aventures de Jeanne d’Arc. Besson n'en serait que le producteur exécutif.

Après un gros travail de recherche et d’écriture, Bigelow est licenciée. Elle se serait opposée à l'embauche de Milla Jovovich (compagne du cinéaste) pour interpréter le rôle principal. Dès lors, Luc Besson développe seul le projet dont le titre devient Jeanne d'Arc.

La réalisatrice clame son indignation et porte plainte. La date du procès entre Kathryn Bigelow et Luc Besson est fixée au 16 août 2000. Celui-ci n’a jamais lieu et une entente à l’amiable est trouvée.

Affaire Brazil-Besson

En 2003, le magazine de cinéma Brazil publie (dans son premier numéro ) une diatribe acerbe à l’encontre de Luc Besson[2].
L’article de Hervé Deplasse - journaliste de feu Starfix, (revue culte des années 80), ex-journaliste à Rock&Folk, ex-directeur artistique chez Musidisc (jusqu'en 1989), Sony, EMI, Polydor, Musidisc (95-97), Double T et officiant en 2008 chez Naive, Besson m’a tuer… mon cinéma, est un pamphlet contre le producteur-réalisateur. Besson demande 50 000 € de dommages et intérêts, ce qui menace la survie du magazine. Les réactions indignées des critiques de cinéma se traduisent par une campagne de soutien envers le petit magazine. Certains grands noms du milieu critique (comme Gérard Lenne) participent à l’entreprise ainsi que l’acteur-réalisateur Albert Dupontel, vieux complice de Deplasse. Le rédacteur en chef du magazine, Christophe Goffette, déclare : « Luc Besson est d'abord un producteur, un type qui vend de la pellicule au kilo, adopte des recettes. Il a adapté le système des Spielberg et Lucas qui ont déjà massacré la création à Hollywood. C'est de cela que parlait notre article, l'américanisation du système Besson. Logique avec lui-même, il a poussé l'américanisation jusqu'à son terme, un procès. Je tiens à préciser qu'il n'a jamais demandé de droit de réponse. Par ailleurs, pourquoi demander 50 000 euros de dommages et intérêts (sic), si ce n'est pour tuer notre revue indépendante, sachant qu'on ne pourrait jamais s'en relever ? ».
Cet épisode marque la mésentente entre l'univers des critiques, habitués des Cahiers du cinéma, défenseur des films d'auteurs et du cinéma français populaire des années 1960 et 1970 (genre Louis de Funès). Le divorce entre le monde de la critique et les choix et préférences des spectateurs est patent. Luc Besson est débouté de sa plainte.

Affaire Blue Advertainment & UMP-MGMT

Blue Advertainement, est l'agence créée par Luc Besson et Christophe Lambert[16]. Blue Advertainment, responsable de la communication de l'UMP a été prise dans la controverse suite à l'utilisation frauduleuse d'une chanson du groupe MGMT[17]. lors de deux meetings de l'UMP, ainsi que dans une vidéo sur Internet. L'avocate du groupe de rock électronique; Me Wekstein, rapporte que " Le directeur général de Blue Advertainment, agence responsable de la communication de l'UMP, a adressé le 16 février un courrier à l'avocate dans lequel il reconnaît avoir commis une erreur non intentionnelle, par "manque de vigilance", et lui propose "à titre symbolique" un euro d'indemnisation pour le préjudice subi."[18]. L'UMP trouvera un accord à l'amiable avec MGMT en payant 30 000 Euros de dommages et intérêts et les frais d'avocats.[19]

Thèmes récurrents et gimmicks

Dans un article sur Le Cinquième Élément (1997), les Cahiers du Cinéma définissent le cinéma de Besson comme un cinéma du gimmick et de l'image-choc. Pour certains critiques, en effet, l'un des traits des œuvres de Luc Besson, est leur construction, moins fondée sur une vision cohérente d'un thème (à l'exception, peut-être, de Léon), que sur l'articulation d'images-choc, de répliques marquantes, de situations pittoresques, etc., indépendantes les unes des autres, scandant ses films. Des commentateurs voient dans le travail de Besson une sorte de catalogue de trouvailles.

Certaines images typiques, certains plans « forts » ont tendance à réapparaître d'un film à l'autre :

La fille armée

L'image est récurrente d'une jeune fille (ou d'une jeune femme) dont l'apparence frêle crée un contraste pittoresque avec l'arme qu'elle tient :

Travelling d'ouverture

Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément commencent par le même plan : la caméra survole (en plongée) une étendue régulière, puis l'axe de la caméra se redresse. Le titre apparaît au moment où l'axe de la caméra se confond avec la direction du travelling.

  • Le Grand Bleu : la caméra survole la mer, et le titre apparaît quand l'horizon apparaît.
  • Nikita : la caméra survole la chaussée humide, et le titre apparaît lorsque la caméra se redresse et laisse apparaître la bande de casseurs.
  • Léon : la caméra survole le réservoir Jacqueline Onassis, dans Central Park, puis le parc lui-même, et le titre apparaît avec la ligne d'horizon de New York. Tournée à bord d'un hélicoptère, Besson omet volontairement de donner le signal au pilote pour qu'ils sortent du rase-motte (et éviter de percuter un gratte-ciel) afin de pouvoir tourner le plus longtemps possible. Le pilote décidera finalement de faire une verticale au dernier moment après avoir désespérément attendu le signal de Besson[20].
  • Le Cinquième Élément : la caméra survole un champ d'astéroïdes, l'axe se relève, le titre apparaît avec un objet céleste à l'horizon.

Influence de Taxi Driver

Il semble que Taxi Driver ait exercé sur Luc Besson une certaine influence. Cette remarque est fondée sur les sorties consécutives de Léon et du Cinquième Élément, qui, à eux deux, reprennent bon nombre des thèmes forts du film de Scorsese :

  • Léon : un personnage solitaire vivant dans un New York sale, poisseux et populaire recueille une jeune adolescente en détresse qu'il décide de protéger (comme le personnage de Travis décidait de sauver Iris, la jeune protistuée de 12 ans incarnée par Jodie Foster). Il existe en outre une similitude entre les scènes d'entraînement physique de Léon et celles de Taxi Driver.
  • Le Cinquième Élément : le personnage de Korben Dallas est chauffeur de taxi à New York.

Ses collaborations

avec Éric Serra

Luc Besson a collaboré avec le compositeur Éric Serra dès le court métrage L'Avant-dernier en 1981. Éric Serra participera ensuite à tous ses films, excepté Angel-A.

Éric Serra recevra la Victoire de la meilleure musique de film en 1985 et sera nominé aux Césars pour sa bande son de Subway. L'album devient rapidement disque d'or en France. Serra fait également une petite apparition dans Subway. Il joue Enrico, le bassiste d'Arthur Simms. Jean Reno jouait le batteur.

La bande originale du Grand Bleu s'est vendue à trois millions d'exemplaires dans le monde, dont deux millions en France. L'album contient, pour la première fois, une prestation vocale d'Éric Serra sur le titre My Lady Blue, co-écrit par Luc Besson. Pour son travail sur la bande originale du Grand Bleu, il a reçu une Victoire de la musique, ainsi qu'un César pour la meilleure musique de film en 1988.

Pour la bande originale du documentaire Atlantis, Éric Serra enregistrera un duo avec Vanessa Paradis.

Serra recevra d'autres récompenses comme les Victoires de la meilleure musique de film pour les compositions de Nikita, Atlantis et Léon.

En 2000, Serra a collaboré avec Luc Besson en composant la musique d'une série de publicités pour le compte du fournisseur d'accès à Internet français Club Internet.

avec Jean Reno

Il rencontre l'acteur Jean Reno sur le tournage du film Les Bidasses aux grandes manœuvres sur lequel il est assistant réalisateur en 1981. Il tourne cinq films avec lui : Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994). Il a fait de l'acteur une star internationale.

EuropaCorp

Il fonde en 1999, sa société de production EuropaCorp avec Pierre-Ange Le Pogam — ce dernier incarnait le garde du corps d'Isabelle Adjani dans le film Subway.

Aujourd'hui cotée en bourse, sa société a financé plus de cinquante films, dont des blockbusters très rentables : la série de quatre Taxi, Yamakasi, Le Transporteur, mais aussi d'autres films plus intimistes comme : Trois enterrements, Les Filles du botanistes.

Dernièrement EuropaCorp a acquis les droits d'adaptation cinématographique d'Adèle Blanc-Sec, l'héroïne de bande dessinée de Jacques Tardi, créée en 1976. Trois films sont prévus dont le premier dès 2009. EuropaCorp a aussi acquis les droits d'adaptation cinématographique de La Mécanique du cœur, le troisième roman de Mathias Malzieu, pour un film d'animation en 3D.

Intervista

Intervista est sa maison d'édition, aussi créée à la fin des années 1990. Elle publie la collection « Auteur et découverte d'un film », une collection « fiction jeunesse » et une collection consacrée à la littérature générale, « Les Mues ».

La Cité du cinéma

La Cité du cinéma est un projet de Luc Besson. Il a été présenté à la presse le 29 février 2008.

Sur un vaste terrain de 6,5 hectares, situé à Saint-Denis sur le site d'une ancienne centrale électrique, un important projet immobilier mettra à disposition : 10 plateaux de tournage, des bureaux, des restaurants, une école de classe préparatoire à l'entrée des deux grandes écoles de cinéma existantes (Fémis et Louis Lumière). Son coût initial estimé est de 130 millions d'euros.

Filmographie

Réalisateur

Assistant réalisateur

Scénariste

Producteur

Acteur

Clips musicaux

Films publicitaires

Films promotionnels

Réalisation (avec le concours de, entre autres, Alain Chabat, Pitof, Olivier Dahan, Pierre Morel et Louis Leterrier) d'un film promotionnel visant à présenter la candidature de Paris aux JO de 2012 aux membres du comité international olympique, le 6 juillet 2005 à Singapour, jour du choix de la ville organisatrice. Budget : 6 millions d'euros[21].

Bibliographie

Écrivain

Récompenses et nominations

Premier film

Film

Réalisateur

Box-office réalisation

Film Pays Box-office Box-office
arrêté le …
Nombre de
semaines
Subway Box-office France France 2 920 588 entrées
Le Grand Bleu Box-office France France 9 194 118 entrées
Nikita Box-office France France 3 787 845 entrées
Atlantis Box-office France France 1 068 772 entrées
Léon Box-office France France 3 564 077 entrées
Le Cinquième Élément Box-office France France 7 699 038 entrées
Jeanne d'Arc Box-office France France 2 991 860 entrées
Angel-A Box-office France France 840 442 entrées
Arthur et les Minimoys Box-office France France 6 396 989 entrées 24

Notes et références

  1. Halte au piratage à grande échelle via Internet !, par Luc Besson. Consulté le 24 avril 2009.
  2. a  et b Besson veut tuer “Brazil” - BRAZIL
  3. Article Encarta sur Luc Besson
  4. Marianne2.fr
  5. Ozap.fr : Quand Manzinor se moque de Luc Besson
  6. Article Encarta sur Steven Spielberg
  7. Article Encarta sur Luc Besson
  8. Magazine L'Expansion, « Luc Besson se lance en bourse », consulté le 07 août 2009
  9. Telerama.fr
  10. Luc Besson prend sa retraite de réalisateur - lefigaro.fr, 2006-09-11
  11. Magazine L'Expansion, « Luc Besson se lance en bourse », consulté le 07 août 2009
  12. Magazine L'Expansion, « Luc Besson se lance en bourse », consulté le 07 août 2009
  13. (fr) Marc Baudriller, « Besson et Lambert veulent secouer la pub », Challenges, 17 septembre 2008
  14. Site du réseau« les créateurs de possibles ».
  15. (fr) Article « L'UMP lance un réseau social sur internet cet automne avec 2012 pour objectif », Le Point, 29 juillet 2009
  16. (fr) Le Figaro, « Luc Besson et Christophe Lambert s'associent », Le Figaro, 20 septembre 2009
  17. (fr) Le Point, «L'UMP, accusée de contrefaçon par MGMT, veut désamorcer l'affaire», Le Point, 26 février 2009
  18. (fr) LCI, « UMP vs MGMT : l'euro qui ne passe pas », LCI, 26 février 2009
  19. (fr) Le JDD, « MGMT: L'UMP se rachète », Le JDD, 26 juillet 2009
  20. Cette scène est racontée en détail sur le site de Luc Besson
  21. Luc Besson vous invite sur les Champs Élysées ; Le film

Liens externes

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