Légende de l’origine troyenne des Francs

Légende de l’origine troyenne des Francs

Légende de l’origine troyenne des Francs

La légende des origines troyennes des Francs est un mythe historique apparu au VIIe siècle et couramment utilisé jusqu'à la seconde moitié du XVIe siècle. Il fut popularisé par les écrivains et les chroniqueurs de Frédégaire à Ronsard. Il évolua progressivement et intégra celui de l'origine troyenne des Gaulois.

Sommaire

Les sources de la légende

Créée sur le modèle de la légende antique de la fondation de Rome par les exilés troyens d'Enée, la légende franque est issue de deux textes datant de l'époque mérovingienne.

  • Autour de 660, l'Historia Francorum de Frédégaire introduit Francion, fils de Friga, frère d'Enée, qui fonde avec ses compagnons un puissant royaume entre le Rhin et le Danube. Il bat les Alains et obtient le nom de Franc ou féroce.
  • En 727, pour le Liber Historiae Francorum ou Gesta Regnum Francorum, la migration s'effectue autour d'Anténor et du jeune Priam. Ces derniers fondent la ville de Sicambrie[1] sur le Danube en Pannonie et battent les Alains, obtenant ainsi une exemption de tribut pour dix ans de l'empereur romain Valentinien.

L'évolution de la légende

La plupart des textes de l'époque des Carolingiens puis des Capétiens n'apportent pas de nouveautés par rapport à ces deux versions. Parfois ces deux versions originelles sont regroupées en une seule.

Le prince troyen Francion et ses compagnons quittent Troie en flammes et fondent la ville de Sicambrie. Leurs descendants y demeurent pendant des siècles et à la demande de l'empereur Valentinien, qui leur accorde dix ans de tribut, ils exterminent les Alains réfugiés dans le Palus Méotide. Dix ans plus tard, refusant de reprendre les paiements, ils se retirent en Germanie. Etablis sur le Rhin, ils pénètrent en Gaule avec le chef franc Marcomir au IVe siècle. La plupart des textes médiévaux font du fils de Marcomir, Pharamond, le premier roi des Francs de l'histoire.

Il y eut de nombreuses variantes de cette légende qui ne cessa de s'enrichir et d'évoluer.

L'intégration des Gaulois à la légende

L'un des phénomènes remarquables de l'histoire de la légende des origines troyennes des français est la montée en puissance de la référence aux Gaulois.

Par exemple, un élément important est ajouté à partir de Rigord. Une partie des troyens quittent Sicambrie bien avant l'épisode des Alains sous la conduite du duc Ybor. Ces derniers s'installent en Gaule et fondent Lutèce et les grandes villes gauloises dès le IXe siècle av. J.-C..

L'adjonction de cet épisode a pour intérêt de donner aux Gaulois comme aux Francs les mêmes ancêtres troyens. Les Français du Moyen Âge sont donc issus d'un seul et même peuple et non d'un mélange car Francs et Gaulois sont du même sang. Dans le texte des Grandes Chroniques de France , il est dit que lorsque Marcomir, fils de Priam d'Autriche de la lignée de Priam de Troie, arriva en Gaule avec ses compagnons, c'est-à-dire les Francs, ils firent un seul peuple avec les descendants d'Ybor et des ses hommes, c'est-à-dire les Gaulois. L'arrivée des Francs n'est pas une conquête mais correspond aux retrouvailles de différentes branches du même peuple troyen séparées par l'histoire[2].

En plus des Grandes Chroniques de France, l'idée d'une installation en plusieurs vagues est reprise dans de nombreux textes, ainsi par Jean de Paris dans Historiae francorum scriptores, par Honoré Bonet dans L'arbre des batailles, par Guillaume Cousinot dans Les gestes des nobles français. Les Gaulois sont nommés dès Rigord et acquièrent progressivement leurs caractéristiques historiques propres. Ainsi, Jean de Paris évoque Brennus et les nombreux chefs gaulois d'avant la conquête romaine. Raoul de Presles cite le gouvernement des druides.

Le nom du fondateur de Sicambrie

De même, le nom du fondateur de Sicambrie en Pannonie change selon les auteurs. Il s'agit soir de soit Francion, soit d'Anténor.

L'origine de Francion a ainsi évolué. Pour Guillaume Le Breton et pour Rigord, Francion serait directement d'ascendance royale comme fils d'Hector et petit-fils de Priam. Au Moyen Age, Hector est considéré comme un des Neuf Preux. Cette nouvelle ascendance confère un surcroît de prestige à Francion et à ses descendants francs et français. Cette ascendance a néanmoins un inconvénient : les textes antiques ne mentionnent comme fils d'Hector qu'Astyanax que la plupart disent mort lors de la prise de Troie. Des auteurs médiévaux imaginent qu'Astyanax a finalement attendri les Grecs par sa beauté et aurait été surnommé par eux Francion à cause de sa hardiesse[3].

Anténor, l'autre fondateur possible du royaume troyen sur le Danube, est mieux attesté dans les textes antiques. Virgile évoque son sort heureux dans l'Énéide. Il fonde Padoue et Venise. Mais on lui attribue un rôle négatif : il fut en effet accusé d'avoir trahi sa patrie, non seulement parce qu'il reçut chez lui les ambassadeurs venus pour redemander Hélène, mais aussi parce que, ayant reconnu dans Troie le roi Ulysse déguisé, il n'alerta pas les Troyens.

La reconstruction de la légende par Jean Lemaire de Belges

Le renouvellement intervient avec la publication par Jean Lemaire de Belges vers 1500 des Illustrations de Gaule et Singularité de Troie. La solution trouvée par Jean Lemaire de Belges réside dans la reconstruction du mythe et consiste à faire non des Troyens les ancêtres des Gaulois mais des Gaulois les ancêtres des Troyens.

Il institue également un double rattachement à la tradition chrétienne : l'un au niveau des origines des Gaulois qui sont issus de Noé, l'autre au niveau des moeurs des Gaulois dont la religion pure et élevée préfigure le christianisme.

Jean Lemaire de Belges décrit la guerre de Troie d'après Darès, Ditis et Homère et il enchaîne sur la fuite de Francion vers la Gaule où celui-ci s'établit. D'autres Troyens fondent un État autour de Sicambrie. Plusieurs siècles plus tard, les descendants des fondateurs de Sicambrie sont séduits par la bonté d'Octave et se soumettent à Rome. Ils émigrent alors vers la Germanie puis en Gaule où les attendent les descendants de Francion. Cette version est comparable aux précédentes.

Mais Jean Lemaire de Belges inclut ces événements dans une histoire générale des Gaulois qui passe au premier plan. La Gaule fut selon lui peuplée par Samothès, quatrième fils de Japhet[4]. Ses successeurs règnent sur un peuple instruit, disciplinés par les lois, remarquable par sa religion. Les Gaulois bâtissent des cités et créent des universités. Le frère de l'un de leur roi est proscrit par les siens : il s'enfuit en Asie et y fonde Troie, apportant au monde grec la culture gauloise. Comme les celtes de Galatie, Troie est donc d'origine gauloise. Ce remaniement est centré sur les Gaulois indigènes en Gaule depuis les temps bibliques. Il permet d'incorporer dans le mythe l'origine des Gaulois que le grand renouvellement des connaissances sur la Gaule au XVe siècle rendait prestigieux[5].

Le succès de la légende des origines troyennes

Au Moyen Age, en particulier dans ses derniers siècles, les origines troyennes de la nation et de la dynastie française sont rappelées par les écrivains et les historiens. Les rois, les nobles et les grande cités soucieuses de s'enraciner dans un passé prestigieux mettent en avance cette glorieuse ascendance. Toute histoire nationale commence par le récit des migration des princes troyens[6]. Or, la matière de France est depuis le douzième siècle la forme privilégiée de l'histoire, celle qui intéresse le plus large public[7]. Les Grandes Chroniques de France de plus en plus populaire au fur et à mesure que s'enracine le sentiment national français consacre à ces origines troyennes son premier chapitre. Après 1080, les grandes familles princières ou comtales eurent des généalogies troyennes[8].

Le succès de ce mythe est frappant par sa durée de près de mille ans et par son retentissement politique et historique qui fut considérable. Le thème de l'origine troyenne des Francs a en effet connu un extraordinaire développement, aussi bien dans l'historiographe que la poésie. Une étude Maria Klippel datant de 1936 rassemblait pour la seule France 55 attestations du mythe, datant du Moyen Age et de la Renaissance, depuis Frédégaire jusqu'à François Rabelais en passant par Sigebert de Gembloux, Benoît de Sainte-Maure, Pierre de Ronsard, Jean Lemaire de Belges et tant d'autres encore.

Les raisons du succès de la légende en France

Le plus grand avantage du mythe est probablement d'ancrer la solidarité nationale dans les liens du sang. Nobles ou non nobles, de la France du Nord ou de la France du Sud, tous ont le même sang pur et illustre. Le mythe de l'origine troyenne des Francs permet d'unifier le royaume, il suscite de l'adhésion à la royauté et renforce la cohésion des populations.

Ce mythe est en cela très différent du mythe apparu lors du dernier siècle de l'Ancien régime qui fit des Francs les ancêtres des seuls nobles et qui fut un mythe de division au final préjudiciable à la noblesse et à la monarchie qui ne l'encouragea d'ailleurs pas. Le mythe de l'origine troyenne des Français dura près de mille ans et suscita un grand succès alors que le mythe de l'origine franque des nobles dura à peine un siècle et fut immédiatement contesté.

Les grands remaniements, dus à la nécessité de tenir compte des acquis de l'histoire, visaient d'ailleurs à préserver l'unité et la continuité de la nation française d'où l'apparition de l'origine commune des Francs et des Gaulois.

Le renforcement du sentiment national dans les diverses couches de la population dans la foulée de la Guerre de Cent ans en explique logiquement le succès. Ainsi, les Grandes Chroniques de France furent un des ouvrages les plus répandus à la fin du Moyen Age et le premier ouvrage imprimé en Français. Mais dès avant la Guerre de Cent ans, on a des exemples de recours à la légende des origines troyennes : ainsi, à la veille de Bouvines, en 1214, Philippe II Auguste qualifia ses soldats de "magnanimes descendants des Troyens".

La monarchie n'eut pas à intervenir pour imposer ce mythe car il correspondait aux aspirations profondes de la population du royaume, en tout cas de sa partie cultivée et consciente politiquement et historiquement. Le mythe troyen garantissait ainsi l'ancienneté et l'unité de la nation française. Il était également flatteur en ce qu'ils faisaient des Romains qui prétendaient également être d'origine troyenne des cousins des Français.

Le mythe ennoblissait l'ensemble des habitants du royaume et pas seulement la noblesse. Les habitants des grandes cités se voyaient rappeler l'origine troyenne de leur ville en de multiples occasions. En effet, de nombreuses villes françaises s'attribuèrent des fondateurs troyens : Toulouse eut Tolosanus, Troyes eut Troïlus, Reims eut Rémus, Tours eut Turnus[9].

Enfin, le mythe de l'origine troyenne du royaume de France pouvait servir ponctuellement à donner des justifications historiques à des entreprises politiques. Ainsi, il permit de justifier historiquement l'hostilité à l'empire byzantin, héritier des Grecs destructeurs de Troie. Lors des croisades, les croisés firent souvent allusion à Troie. La généalogie troyenne des comtes de Boulogne, rois de Jérusalem, fut continuée après leur accession au trône et les comtes de Flandres, futurs empereurs latins de Constantinople, eurent des ancêtres troyens depuis 1120[10]. Ceci permettait de justifier l'indépendance des États croisées par rapport aux prétentions grecques et le retour des Francs dans l'Est de la Méditerranée. Robert de Clari explique ainsi que les Francs en s'emparant de Constantinople ne firent que reprendre leur bien[11].

La perception en France des origines supposées troyennes d'autres peuples

Brutus, prince troyen, fut présenté au Moyen Age comme l'ancêtre éponyme des Bretons insulaires et donc également des Bretons péninsulaires[12].

La chanson de Perceforest[13] qui date du début du quatorzième siècle évoque cette origine mais son prologue constitue un discours anti-anglais. Certes, selon l'auteur de ce texte, Brutus est de sang troyen et est l'ancêtre des Bretons qui constituent la première strate de peuplement de la Grande-Bretagne. Mais ces troyens bretons ne dominent plus en Angleterre, car les Anglais descendent des Angles et des Saxons qui ont envahi l'île en exterminant les Bretons. Les Anglais ne doivent donc pas se donner des origines troyennes et de même ils ne doivent pas se réclamer d'Arthur breton et non anglais. Quant à la dynastie royale et aux nobles d'Angleterre, ils sont d'origine normande et scandinave et leur prétention à une origine troyenne [14] est vigoureusement contestée en France.

Cette argumentation avait aussi l'avantage de démontrer que le duché de Bretagne, du fait de son origine troyenne commune à celle des autres habitants des Gaules, était bien du royaume. De même, l'origine troyenne des autres celtes des Iles britanniques était bien acceptée en France car elle justifiait la politique d'alliance avec l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande. Ce thème est repris dans la Chanson de Cyperis de Vignevaux dès le XIVe siècle. Ce prince troyen, le mérovingien Childéric III, marie ses fils aux reines de Galles, d'Irlande et d'Écosse. Ce thème apparaît également dans le discours d'Alain Chartier au roi d'Écosse[15] : le sang des peuples écossais et français procède de la même origine et charrie les mêmes qualités de bravoure et de loyauté.

Hypothèses sur l'origine de légende de l'origine troyenne des Francs

La légende des origines troyennes est peut-être le résultat d'une confusion. C'est en tout cas l'hypothèse avancée par l'historien Franz Staab qui étudié les royaumes francs du Ve siècle. Selon lui, à cette époque ont coexisté plusieurs royaumes francs, dont ceux de Tournai, de Cologne, de Cambrai et de Xanten. Ce dernier royaume jouissait d'une certaine renommée. Sa capitale est une ancienne colonie romaine fondée par Trajan et nommé Colonia Ulpia Traiana. Avec le temps, les écrivains ont raccourci ce nom et n'appellaient plus cette ville que Tronie ou Troia. Abandonnée vers la fin du VIe siècle, la ville fut reconstruite et renommée Sanctos super Rhenum (« Saints sur Rhin ») ou ad Sanctum (« lieu des Saints »), en raison du martyre de saint Victor et de 300 légionnaires chrétiens en 363. Le nom de Sanctum a donné le nom moderne de Xanten. Il est possible qu'un scribe du Haut Moyen Age ayant trouvé un texte parlant des Francs du royaume de Troia, et ne connaissant pas ce toponyme ait imaginé une origine troyenne des Francs[16].

Il faut également noter que le thème de l'origine troyenne des Gaulois ne remonte pas au Moyen Age. En effet, on sait par de multiples témoignages (César, Guerre des Gaules, I, 33, 22 ; Tacite, Annales, XI, 25, 1) que les Eduens étaient considérés comme "frères de sang" (fratres consanguineique) des Romains : ce peuple gaulois se voyait donc reconnue la même origine troyenne que les Romains par ces derniers. Lucain (Pharsale, I, 427-428) signale que les Arvernes revendiquaient le même titre. Il est donc possible que les descendants des Gaulois qui se considérèrent très tôt comme Francs du fait de leur appartenance au Regnum Francorum aient conservé le souvenir de ce mythe et l'ait projeté sur le peuple auxquels ils s'identifiaient désormais, à savoir le peuple franc.

La remise en cause du mythe

Au XVe siècle, en Italie, l'origine troyenne des gaulois et des francs est de plus en plus critiquée, voire niée. Ainsi, elle n'apparaît pas dans les Décades de Flavio Biondo. En France même, à la fin du règne de Louis XI, Pierre Desgros écrit une sorte d'encyclopédie des connaissances théologiques et politiques de son temps où il critique ces origines non véritables, païennes et selon lui peu nobles. De même, au début du règne de Charles VIII, Jean Candida adresse au roi un résumé de l'histoire de France dans lequel il fait part de ses hésitations au sujet des origines des Francs. De fait, l'idée d'une origine troyenne des Francs ne fut plus défendue par les historiens mais demeura respectée pour sa valeur poétique et son lien avec l'identité de la France et de sa royauté[17].

Notes et références

  1. Sicambrie fut identifiée au Moyen Age avec Buda. À la fin du XVe siècle, Pierre Choqué, accompagnant Anne de Foix promise au roi de Hongrie, visitera et admirera les ruines de Sicambrie. En fait, il s'agissait des vestiges de la ville romaine d'Aquincum.
  2. De fait, historiquement les Francs s'installèrent en Gaule comme alliés des Romains chargés par eux de défendre l'empire contre d'autres Germains : Childéric Ier fut un général et un administrateur de l'empire et l'églie et les populations gallo-romaines accueillit Clovis non comme un conquérant hostile mais comme un libérateur. César laisse entendre que les Gaulois du Nord, les Belges, étaient proches des Germains, ce que l'étude de leur langue, de leur organisation sociale, de leur religion a confirmé. De fait, les Francs se sont d'abord concentrés dans la Gaule Belgique. L'idée d'une parenté des Gaulois et des Francs n'est donc pas absurde, de même que celle d'un peuplement de la Gaule en plusieurs vagues venues de l'Est. Comme bien des mythes, celui de l'origine troyenne contient une part de vérité qu'il convient de décoder.
  3. Colette Beaune, Naissance de la nation France, éd. Gallimard, coll. « Folio Histoire », Paris, 1985 (ISBN 2-07-032808-2), p. 28 .
  4. Une longue tradition présente en effet Japhet comme l'ancêtre des peuples Européens.
  5. Une série de tapisseries illustrant l'Histoire fabuleuse des Gaules, tissée à Arras vers 1530 et conservée à Beauvais au musée départemental de l'Oise, est directement inspirée des écrits de Jean Lemaire de Belges.
  6. Colette Beaune, Naissance de la nation France, éd. Gallimard, coll. « Folio Histoire », Paris, 1985 (ISBN 2-07-032808-2), p. 51 .
  7. B. Guénée, Histoire et culture historique dans l'Occident médiéval, Aubier, Paris, 1980, p. 58-65 .
  8. Léopold Génicot, Etudes sur les principautés lotharingiennes (familles de Boulogne, Namur, Brabant et Flandres), Publications de l'université de Louvain, Louvain, 1975, p. 217-310 .
    G. Raymond, Les cent Ballades, Paris, 1886, p. 208-209 .
  9. Colette Beaune, Naissance de la nation France, éd. Gallimard, coll. « Folio Histoire », Paris, 1985 (ISBN 2-07-032808-2), p. 71 .
  10. Raoul de Caen, Gesta Tancredi . Guibert de Nogent, Gesta dei per francos, vol. 4, R.H.C., p. 199 .
  11. Robert de Clari, La conquête de Constantinople, éd. Ph. Lauer, Paris, 1924, p. 40 .
  12. Geoffroy de Monmouth (trad. Laurence Mathey-Maille), Histoire des rois de Bretagne, éd. Belles Lettres, 1992, p. 28 et suivantes .
  13. H. Vaganay, La chanson de Perceforest, Paris, 1907, p. 14-17 .
  14. Avancée par Dudon de Saint-Quentin au début du XIe siècle.
  15. Alain Chartier, Oeuvres latines, éd. Bourgain-Heymerick, Paris, p. 211-217 .
  16. Franz Staab, « Les royaumes francs au Ve siècle » dans Clovis - Histoire et Mémoire - Actes du colloque international d'histoire de Reims, vol. 1, Presses Universitaires de la Sorbonne, décembre 1997 (ISBN 2-84050-079-5), p. 553 .
  17. L'historien Nicolas Fréret critiqua radicalement la thèse des origines troyennes et il fut embastillé suite à une campagne menée contre lui par l'abbé René Aubert de Vertot. Mais la question des origines troyennes fut probablement un prétexte car depuis la Renaissance les milieux savants y voyaient généralement une légende.

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