Macédoine (pays)

Macédoine (pays)
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Република Македонија (mk-Cyrl)
Republika Makedonija (mk-Latn)
République de Macédoine (fr)
Drapeau de la Macédoine Armoiries de la Macédoine
(Drapeau de la Macédoine) (Armoiries de la Macédoine)
Devise nationale : aucune
carte
Langues officielles Macédonien[1],[2]
Capitale Skopje
42° 0′ 0″ N 21° 26′ 0″ E
Plus grande ville Skopje
Forme de l’État République
 - Président de la République
 - Président du Gouvernement
Gjorge Ivanov
Nikola Gruevski
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 144e
25 713 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 140e
2 077 328[3] hab.
80 hab./km2
Indépendance
 - Date
De l’Empire ottoman
30 mai 1913
De la Yougoslavie
8 septembre 1991
Gentilé Macédonien(ne)s
Monnaie Denar (MKD)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Denes Nad Makedonija
Code ISO 3166-1 MKD, MK
Domaine internet .mk
Indicatif
téléphonique
+389


La Macédoine (aussi appelée en forme courte ou longue l'Ancienne République yougoslave de Macédoine ou l'ex-République yougoslave de Macédoine, abrégée en ARYM, en anglais FYROM[4], en macédonien Makedonija, Македонија et Republika Makedonija, Република Македонија) est un État d’Europe du Sud situé dans la péninsule des Balkans. Elle est entourée de la Grèce, de la Bulgarie, de la Serbie, du Kosovo[5] et de l’Albanie. La république de Macédoine est candidate à l'adhésion à l’Union européenne depuis le 22 mars 2004, statut reconnu par le Conseil européen du 17 décembre 2005.

Malgré des négociations qui durent déjà depuis des années, la question du nom du pays n'est pas encore réglée, la Grèce s'opposant à ce que le pays porte le nom de « Macédoine » sans un déterminant géographique ou autre. L'amorce des négociations d'adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne semble devoir être conditionnée par le règlement du problème du nom.

Sommaire

Géographie

Géographie physique

Carte physique de la République de Macédoine

La République de Macédoine est un État d'Europe du Sud-Est, situé au centre de la péninsule balkanique. Sans accès à la mer, elle est bordée au sud par la Grèce, à l'est par la Bulgarie, au nord par la Serbie et le Kosovo et à l'ouest par l'Albanie. Elle couvre 25 713 kilomètres carrés, surface comparable à celle des Pays-Bas[6]. Son territoire se trouve entre 40°50' et 42°20' de latitude nord et 20°27' et 23°05' de longitude est[7].

Le pays est essentiellement montagneux et il compte 34 sommets s'élevant à plus de 2 000 mètres d'altitude. Son point culminant, le mont Korab, atteint les 2 764 mètres d'altitude[6]. Le pays compte aussi des collines, des plateaux, des ravins et des vallées fluviales[7]. Le principal cours d'eau macédonien est le Vardar, fleuve qui traverse le pays sur 301 kilomètres[6]. Il prend sa source dans le nord-ouest du pays, traverse la frontière grecque au sud-est et rejoint la mer Égée près de Thessalonique. Il possède plusieurs affluents, comme la Bregalnitsa, longue de 225 kilomètres, ou la Tsrna, longue de 207 kilomètres[8]. Le bassin du Vardar comprend en outre 80 % du territoire du pays[8] et seuls deux grands cours d'eau n'en sont pas tributaires, il s'agit du Drin noir, qui rejoint l'Albanie et se jette dans la mer Adriatique, et de la Stroumitsa, qui se jette dans la Strouma en Bulgarie[9]. Le pays compte aussi 53 lacs naturels et artificiels. Le plus grand, le lac d'Ohrid, couvre 349 kilomètres carrés, c'est le plus vieux lac d'Europe. Il est suivi par le lac Prespa, qui couvre 274 kilomètres carrés. Ces deux grands lacs sont frontaliers, celui d'Ohrid est partagé avec l'Albanie et celui de Prespa avec l'Albanie et la Grèce ; la Macédoine possède toutefois la grande majorité de leur surface[6]. Le plus grand lac artificiel est celui de Tikvech, il couvre 14 kilomètres carrés, fait 30 kilomètres de long et a une profondeur de 95 mètres[10] ; il fut créé en 1968 grâce à un barrage hydroélectrique[11]. Le pays possède enfin de nombreuses sources d'eau thermale, exploitées depuis l'Antiquité. La plus chaude de ces sources a une eau à 73 °C[12].

La vallée du Vardar sépare deux ensembles géographiques distincts. À l'ouest, le relief est très accentué, des grandes chaînes de montagne appartenant au système dinarique, comme les monts Šar, et au massif du Pinde, alternent avec des plaines encaissées comme le Polog ou la Pélagonie. À l'est, le relief est plus doux car plus ancien, il est lui aussi entrecoupé de plaines et appartient au système des Rhodopes[13]. Le territoire macédonien connaît une activité sismique importante et il fut principalement formé au Cénozoïque[14], bien que des massifs rocheux datent du Précambrien[15]. Le pays connaît des tremblements de terre réguliers et intenses ; le dernier grand séisme en date a eu lieu en 1963 et Skopje, la capitale, avait été détruite à 80 %. Une ancienne activité volcanique a enfin laissé des poches souterraines de sulfure d'hydrogène[16].

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Climat

La Macédoine connaît trois climats : le climat continental dans les régions du nord, le climat méditerranéen dans le sud et le climat montagnard dans les zones de haute altitude[17]. Tout le pays connaît quatre saisons bien distinctes, avec des étés chauds et secs et des hivers froids avec d'abondantes chutes de neige. L'amplitude des températures est très importante puisque si le pays peut connaître -20 °C en hiver, il peut faire 40 °C en été. Les froides températures d'hiver sont influencées par des vents du nord tandis que les chaleurs estivales sont dues à la pression subtropicale que connaît la mer Égée ainsi qu'à des influences du Proche-Orient. Ces dernières sont souvent responsables de la sécheresse du pays. Celui-ci connaît en effet très peu de précipitations : la vallée du Vardar ne reçoit ainsi que 450 mm d'eau par an[18]. La diversité de climats et l'irrigation permettent aux Macédoniens de cultiver des plantes très variées, comme du blé, du maïs, des pommes de terre, du pavot somnifère, de l'arachide ou encore du riz[19].

Quelques données climatiques : [20],[21],[22],[23]
Station Région Latitude Longitude Altitude (m) Précipitations annuelles (mm) Températures moyennes en janvier
(°C)
Températures moyennes en juillet
(°C)
Skopje Nord de la vallée du Vardar 42° 00’ 21° 26’ 245 940 -2,48 20,86
Kotchani Est 41° 50’ 22° 00’ 400 538 -2,65 21,01
Lac d'Ohrid Sud-ouest 41° 03’ 20° 42’ 693 759 -1,48 22,15

Faune et flore

Le parc national de Galitchitsa

La République de Macédoine possède de grandes richesses naturelles[24], les forêts couvrent par exemple 35 % de son territoire[25]. Dans les régions de basse montagne, le hêtre et le châtaigner dominent, tandis qu'au dessus de 1 200 mètres d'altitude, on trouve surtout des conifères, comme le pin et le sapin. Le figuier, le cyprès et le noyer poussent autour des lacs d'Ohrid et de Prespa. Les forêts de basse altitude sont le repère de nombreux animaux sauvages, comme le cerf, la martre et le sanglier. Dans les montagnes vivent des chamois, des bouquetins, des lynx et des ours. Les grands lacs sont des lieux riches en poissons, dont certains, comme la truite d'Ohrid, sont endémiques, et en oiseaux, notamment des cormorans et des pélicans[26]. Afin de protéger les régions naturelles les plus riches, trois parcs nationaux ont été créés, il s'agit du parc de Galitchitsa, qui englobe le massif du même nom, entre les lacs d'Ohrid et de Prespa, du parc de Mavrovo, situé dans les montagnes du nord-est, et du parc du Pelister qui englobe le massif éponyme, situé dans le sud-ouest du pays. Ensemble, ils regroupent une surface de 1 064,88 kilomètres carrés, soit 4 % du territoire national[27]. Le lac d'Ohrid est quant à lui classé au Patrimoine mondial de l'Unesco[28].

Bien que la République de Macédoine ait conservé un environnement très propre, celui-ci est soumis à de nombreuses menaces. Ainsi, les forêts, déjà largement diminuées depuis le Moyen-Age, sont victimes de coupes illégales et d'incendies. Les chèvres ont aussi joué un grand rôle dans la dégradation des massifs forestiers ; une loi de 1947, supprimée dans les années 1990, avait d'ailleurs interdit leur élevage. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le pays entreprend des programmes de reforestation, mais la nature aride des sols et le manque de moyens financiers rendent la tâche difficile[29]. La pollution liée à l'activité humaine touche principalement les cours d'eau et les lacs, victimes de l'irragation, de l'écoulement des engrais, des rejets industriels et du dépôt d'ordures[25]. La pollution atmosphérique atteint surtout les villes, elle est due à quelques centrales électriques, à des usines chimiques et métalurgiques et surtout à la circulation automobile. L'impact de cette dernière est agravée par l'âge élevé du parc automobile et par l'utilisation de carburants de mauvaise qualité[30]. Plusieurs organisations écologiques militent pour la préservation de la nature macédonienne, la plus vieille et la plus importante étant la Société écologique macédonienne, fondée en 1972[31].

Répartition humaine et axes de communication

L'autoroute E75

La République de Macédoine est caractérisée par une capitale macrocéphale, qui concentre un tiers de la population du pays, et par un grand nombre de moyennes et petites villes, 29 au total. Le pays compte aussi 1 637 villages et hameaux[32]. En 2010, 59 % de la population vivait en milieu urbain[33]. Les agglomérations se trouvent dans les vallées fluviales et dans les rares plaines du pays, comme la Pélagonie où se trouvent Prilep et Bitola.

La vallée du Vardar est le principal axe naturel du pays, il traverse la Macédoine du nord au sud et relie l'intérieur des Balkans à la mer Égée. Cet axe est emprunté par l'autoroute E75, qui part de la Finlande pour arriver en Grèce, et par la voie ferrée qui relie Belgrade à Thessalonique. Le long du fleuve se trouvent enfin quelques-unes des plus grandes villes du pays, comme Skopje, la capitale, et des villes moyennes comme Gostivar et Vélès. Un autre axe important est le corridor européen VIII, qui relie la Adriatique à la mer Noire en traversant le pays d'ouest en est. Cet axe traverse notamment Ohrid, Tetovo, Skopje et Koumanovo[34].

Le réseau routier est le moyen de transport le plus efficace du pays ; la Macédoine possède 13 736 kilomètres de route, dont 216 kilomètres appartiennent à l'autoroute E75, la seule du pays. Les Macédoniens manquent de ressources financières pour entretenir et agrandir le réseau et c'est l'Agence européenne pour la reconstruction qui finance les travaux de voirie importants[35]. Le réseau routier macédonien satisfait les critères de l'Union européenne sur la plupart des points, seule l'absence de campagne pour la sécurité routière fait défaut[36]. Le réseau ferroviaire est long de 699 kilomètres dont 234 kilomètres de lignes électrifiées, il est opéré par une compagnie d'État, les Chemins de fer macédoniens, mais l'ouverture au marché est en prévision. Il dessert la plupart des villes du pays, connaît des programmes d'amélioration et d'extension, et satisfait lui aussi les critères de l'Union européenne[36]. La Macédoine possède deux aéroports internationaux, à Skopje et à Ohrid, et 12 autres aéroports plus petits, dont 8 ont des pistes en dur[33].

Population des 10 municipalités de Macédoine les plus peuplées (2002)[37]

Histoire

Étymologie

Le nom de « Macédoine » vient du grec Μακεδονία (Makedonía), qui désigne d'abord un royaume antique, dont le souverain le plus connu est Alexandre le Grand. Les habitants de ce royaume antique étaient appelés Μακεδόνες (Makedónes), terme qui vient de l'adjectif μακεδνός (makednós) signifiant « grand » (cet adjectif a une racine commune avec le nom μάκρος (mákros), signifiant « long »). Les historiens pensent que ce nom, Makedónes, a été attribué aux Macédoniens parce qu'ils étaient connus pour habiter en altitude[38].

La Macédoine fut au fil des siècles une région à géométrie variable. Avant les conquêtes de Philippe II de Macédoine, elle correspond ainsi à la seule Macédoine grecque actuelle, et à l'époque moderne, elle englobe non seulement la région grecque, mais aussi des territoires aujourd'hui bulgares et albanais et l'ensemble de l'actuelle République de Macédoine. Cette grande Macédoine moderne correspond à trois vilayets ottomans, ceux de Thessalonique, de Skopje et de Bitola[39].

La Macédoine avant les Slaves

L'observatoire mégalitique de Kokino

Le territoire de la république actuelle ne fut habité qu'à partir du Néolithique[7]. Le site archéologique le plus ancien est celui de Vrchnik, dans la municipalité de Chtip, il fut occupé à partir de 7000 av. J.-C. Les tous premiers habitants connaissent l'agriculture et la poterie et ils sont sédentaires[40]. Plusieurs cultures locales, identifiables par des artefacts particuliers, se côtoient et se succèdent. Ces cultures sont souvent proches d'autres cultures voisines, comme celle de Vinča qui se développe en Serbie, mais possèdent quelques caractéristiques uniques, comme l'usage de peinture blanche pour décorer la poterie[41] et la fabrication de petites statuettes rituelles, les Magna mater, une figure féminine fusionnée à une petite maison en terre cuite[42].

Grâce aux contacts avec l'Illyrie adriatique, le territoire entre dans l'Âge du bronze au début du IIe millénaire av. J.-C. Les villages de cette période sont construits en pierre et sont parfois situés dans des endroits difficiles d'accès afin de se protéger des invasions. La région est en effet régulièrement envahie par des tribus indo-européennes pendant les dernières décades du IIIe millénaire av. J.-C. jusqu'au Bronze moyen[42]. L'observatoire mégalithique de Kokino est le vestige le plus monumental de la période. Il fait 90 mètres sur 50[43] et c'est, selon la Nasa, le quatrième plus vieil observatoire au monde après Abou Simbel, Stonehenge et Angkor Vat[44].

Mosaïque romaine à Heraclea Lyncestis

La région connaît de nouvelles invasions de 1300 à 1200 av. J.-C. Cette fois-ci, ce sont des tribus de l'Egée[42] et des Illyriens[45] qui traversent le pays et qui s'assimilent peu à peu aux populations locales. Ils apportent l'usage du fer[42] et encouragent le commerce avec les colonies ioniennes situées sur la côte adriatique[46]. L'Âge du fer macédonien commence vers 1200 av. J.-C. et s'achève en 400 av. J.-C. Il est caractérisé par de grandes nécropoles princières, qui montrent l'existence de monarchies organisées et influencées par la Grèce antique, comme le royaume de Péonie[47]. C'est à cette époque que le royaume de Macédoine émerge dans le nord de la Grèce. Ses limites septentrionales correspondent à l'actuelle frontière sud de la République de Macédoine[48].

À partir du VIe siècle av. J.‑C., l'influence grecque se fait de plus en plus importante[49] et le territoire se couvre de villes fortifiées qui doivent faire face à l'invasion perse de 490 av. J.-C. Le royaume de Péonie, dont le territoire correspond à la majeure partie de la République de Macédoine, est finalement envahi par Philippe II de Macédoine en 358 av. J.-C[50]. Après la mort de son fils Alexandre le Grand, la Macédoine antique périclite rapidement et doit faire face à de nombreuses guerres contre l'Empire romain, qui se succèdent de 214 à 148 av. J.-C[51]. Les Romains annexent définitivement le royaume de Macédoine en 168 av. J.-C. et la province romaine de Macédoine lui succède[52]. Les Romains construisent des voies, fondent des villes, comme Scupi (actuelle Skopje) et réorganisent les cités de fondation plus anciennes, comme Heraclea Lyncestis (actuelle Bitola) ou Stobi, qui devient au IIIe siècle la deuxième plus grande ville macédonienne après Thessalonique[53]. Le Christiannisme s'implante surtout à partir des IIIe et IVe siècles et environ 130 basiliques de cette époque ont été découvertes sur le sol de la république[49]. Au niveau culturel, le territoire reste toujours sous influence grecque[54].

La Macédoine byzantine

Photographie de la cathédrale d'Ohrid, d'architecture byzantine
La cathédrale d'Ohrid

L'Empire romain est divisé en 293 entre un État occidental et un État oriental, avec respectivement Rome et Byzance pour capitale. La Macédoine se retrouve incluse dans le nouvel Empire d'Orient, connu sous le nom d'Empire byzantin. À partir de 500, des Slaves venus de l'est de l'Allemagne commencent à traverser le Danube et s'installent dans la péninsule balkanique[55]. Ils atteignent la Macédoine au VIIe siècle et des tribus s'y installent définitivement[56]. Ils s'assimilent aux populations déjà présentes et imposent leur langue. Les Slaves sont rejoints par les Huns, dont la présence est ephémère[57], puis par les Bulgares, venus d'Asie centrale, qui traversent le Danube en 679. Ces derniers s'installent durablement entre le fleuve et le massif du Grand Balkan puis forment un État qui s'étend vers la Thrace au sud et la Macédoine à l'ouest. Au bout de 200 ans, les Bulgares et leurs sujets slaves, beaucoup plus nombreux, ne forment plus qu'un seul peuple. Ce peuple unifié est de culture slave[58] et adopte officiellement la religion orthodoxe en 893[59].

Au IXe siècle, Siméon Ier de Bulgarie se lance dans une guerre qui agrandit considérablement son royaume, en l'augmentant notamment de la Macédoine et de l'Albanie. Au cours du même siècle, les frères Cyrille et Méthode de Thessalonique créent le premier alphabet slave, le glagolithique. Cet alphabet permet la naissance d'une toute première littérature slave et la traduction d'écrits religieux en vieux-slave. Les deux Saints évangélisent d'abord les Slaves du sud des Balkans puis poursuivent leur mission jusqu'en Moravie. Leurs disciples, Clément et Naum fondent à Ohrid la première université slave et deux monastères. Leur œuvre est considérable, puisqu'ils réforment le glagolithique, qui devient l'alphabet cyrillique, et font du vieux-slave la langue liturgique des Slaves. Clément est par ailleurs fait premier évêque d'Ohrid. Sous Clément et Naum, l'université d'Ohrid forme 3 500 prêtres et professeurs ; après leur mort, elle décline mais continue d'exister jusqu'en 1767[60].

Icône représentant Saint-Clément d'Ohrid
Saint Clément d'Ohrid

En 896, Siméon Ier fait la paix avec les Byzantins et proclame le Patriarcat de Bulgarie[61]. Il meurt en 927 et son empire tombe rapidement en décadence[62]. Les régions orientales de l'empire retrouvent alors l'autorité de Constantinople et les tsars de Bulgarie abandonnent leur capitale, Preslav, pour d'autres villes situées plus à l'ouest, avant de se fixer à Ohrid[63]. En 976, Samuel Ier de Bulgarie, désireux de reconstruire l'empire de Siméon Ier, reprend le contrôle total de la Macédoine et envahit la Bulgarie, l'Albanie, ainsi que des régions de Serbie, de Grèce et de Croatie. Il fait de l'évêché d'Ohrid un patriarcat[64]. Son armée est cependant détruite par les Byzantins en 1014, et en 1018, sa capitale, Ohrid, est prise par l'empereur byzantin Basile II[65]. Celui-ci est soucieux d'intégrer en douceur les Slaves à l'empire, il leur laisse une certaine autonomie et n'augmente jamais les impôts[66]. Il supprime le Patriarcat d'Ohrid mais fait de la ville le siège d'un archevêché autocéphale. Ses successeurs se montrent bien plus anti-slaves et remplacent les dignitaires slaves par des Grecs. En réponse, la Macédoine connaît deux soulèvements slaves, en 1040 et en 1072, chaque fois les insurgés s'emparent de territoires importants avant d'être écrasés[67].

De 1081 à 1083, les Normands de Robert Guiscard traversent et dévastent la Macédoine, ils sont suivis par les soldats de la Première Croisade dans les années 1090, et les premiers recommencent en 1107 et en 1108. Les souverains byzantins perdent peu à peu le contrôle de la Macédoine et des seigneurs serbes et bulgares créent leurs propres petits royaumes[68]. Annexée par la Bulgarie en 1203, la Macédoine devient serbe en 1282, et Stefan Uroš IV Dušan fait de Skopje la capitale de son Empire serbe[69]. Peu après sa mort, son royaume disparaît et la Macédoine sombre dans des luttes interminables entre seigneurs. Ceux-ci ne peuvent faire face aux envahisseurs turcs lors de la bataille de la Maritsa en 1371. La Macédoine devient alors une région de l'Empire ottoman[70].

La Macédoine ottomane

Rue dans le quartier ottoman de Skopje

Les Ottomans organisent rapidement la région selon leurs lois[71]. Si les Albanais de Macédoine et les Roms se convertissent massivement et volontairement à l'Islam, les Slaves conservent le christianisme, puisque les Turcs ne les obligent pas à se convertir[72]. Toutefois, seuls les musulmans peuvent accéder aux postes importants et profiter de divers droits et les Chrétiens sont largement discriminés dans la vie courante. Ils doivent par exemple payer plus d'impôts. Le système des millets leur permet cependant de garder une certaine cohésion sociale puisque l'Église possède quelques droits administratifs[73].

La Macédoine connaît un certain essor au cours des XVe et XVIe siècles, c'est-à-dire pendant l'âge d'or de l'Empire ottoman. Cet essor reste toutefois confiné aux villes, transformées en centres de commerce turcs, où se concentre la population musulmane[74]. À cause de conditions de vie très dures, les Slaves se révoltent pour la première fois contre le régime ottoman en 1564[75], et nombre de paysans chrétiens fuient les terres agricoles des vallées pour rejoindre les haïdouks, bandes de hors-la-loi qui sèment le trouble sur les axes commerciaux[76]. Au cours de la guerre austro-turque, les haïdouks profitent du chaos et lancent un nouveau soulèvement en 1689. Ils offrent leur soutien à l'armée autrichienne, arrivée dans le sud de la Serbie, et ils s'emparent ensemble de Skopje. Les haïdouks prennent peu à peu le contrôle total de la Macédoine mais les Ottomans reprennent vite du terrain et défont les haïdouks à Koumanovo et les Autrichiens sont repoussés au nord du Danube[77].

Au XVIIIe siècle, l'Empire ottoman est en déclin et les seigneurs musulmans locaux profitent de l'état d'anarchie pour prendre de plus en plus de pouvoir. Certains constituent même de petites armées de mercenaires formées de Turcs et d'Albanais et terrorisent la population slave tout en neutralisant les haïdouks[78]. Afin de fuir l'insécurité croissante dans les campagnes, de nombreux Slaves quittent leurs villages et s'installent dans les villes où ils travaillent comme domestiques, artisans ou marchands. Ils amorcent une re-christianisation et une re-slavisation des centres urbains et certains s'enrichissent au point de former une nouvelle classe moyenne[79]. Mais à cause de l'hégémonie de l'Église grecque, l'émergence d'une petite élite slave n'entraîne pas immédiatement de renouveau culturel slave macédonien[80]. Sous la pression des Grecs phanariotes, au pouvoir à Istanbul, le Patriarcat de Peć est aboli en 1766 et l'archevêché d'Ohrid disparaît en 1767. Le Patriarcat de Constantinople contrôle désormais tous les Orthodoxes des Balkans[81],[82].

La maison des Robev, riche famille slave du XIXe siècle, à Ohrid

À la fin du XVIIIe siècle, une littérature macédonienne primitive apparaît, et, en 1792, Marko Todorovitch publie à Vienne le premier livre en macédonien, il s'agit d'un manuel de lecture[83]. Les premiers écrivains macédoniens écrivent dans leur dialecte, puisque le macédonien n'est pas encore standardisé et il est considéré comme une variante du bulgare[84]. La naissance d'une véritable identité nationale macédonienne est cependant empêchée par l'emprise culturelle grecque et par des politiques d'assimilation culturelle serbes et surtout bulgares à partir des années 1850. La Grèce, la Bulgarie et la Serbie sont elles-mêmes d'anciens territoires ottomans nouvellement indépendants et elles désirent chacune annexer la Macédoine. Pour appuyer leurs revendications, les Grecs, les Bulgares et les Serbes cherchent à faire naître ou à renforcer un sentiment d'appartenance à leur nation respective, en ouvrant des écoles, des églises et des clubs culturels[85] ; la rivalité bulgaro-grecque s'exprime notamment dans le domaine religieux, les Bulgares ayant obtenu des Ottomans la création d'une église nationale (et du millet correspondant) en 1870. En dépit des efforts de ces trois pays, beaucoup de Macédoniens ne s'identifient pas à un de ces peuples, même au début du XXe siècle[86]. Un courant nationaliste local existe pourtant, mais, contrairement aux autres mouvements balkaniques, il se répand sans aucune aide ou support extérieurs et sans infrastructures. Au contraire, il est non seulement menacé par le régime ottoman, mais aussi par les gouvernements des pays voisins[87].

Cette carence identitaire est également due à une situation économique et politique catastrophique. Ainsi, la fin du XIXe siècle, 80 % de la population vit de l'agriculture, 70 % des paysans ne possèdent pas de terres mais travaillent sur les domaines de propriétaires ottomans[88], les rares manufactures de la région sont obsolètes, peu productives et ne peuvent faire face à la concurrence étrangère et la région connaît l'instabilité, l'insécurité chronique et la corruption. Les puissances occidentales tentent pourtant de s'impliquer dans le développement et la sécurisation de la région, en construisant par exemple des lignes téléphoniques et une voie ferrée, mais cela ne suffit pas[89].

Insurrections, guerres et partage

Gotsé Deltchev, héros de l'insurrection d'Ilinden

Les nationalistes macédoniens deviennent de plus en plus puissants à la fin du XIXe siècle et ils conduisent un premier soulèvement en 1876, puis un deuxième en 1878. Soldés par des échecs, ils ont surtout pour but d'alarmer les pays occidentaux sur la situation catastrophique de la région[90].

Carte représentant la grande Macédoine surimposée aux frontières modernes
La grande Macédoine divisée :      Macédoine de l'Égée (Grèce)      Macédoine du Vardar (Serbie)      Macédoine du Pirin (Bulgarie)      Macédoine albanaise

En 1893, des nationalistes macédoniens fondent à Thessalonique l'Organisation révolutionnaire macédonienne, qui est rebaptisée plus tard[91] Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne, plus connue sous son sigle macédonien VMRO. En 1901, le mouvement reçoit le soutien du gouvernement bulgare car il y voit un outil pour la création d'une Grande Bulgarie, incluant la Macédoine. L'organisation supporte avant tout les droits du peuple slavo-macédonien mais envisage aussi la libération de tous les autres peuples qui vivent dans la région vis-à-vis des Ottomans[92].

Le VMRO organise en 1903 le dernier et le plus grand soulèvement populaire de l'histoire macédonienne. Ce soulèvement crucial commence le 2 août, jour de la Saint-Élie (Sveti Eliya en macédonien), ce qui lui vaut son nom d'Insurrection d'Ilinden. Au bout d'un mois, les forces rebelles contrôlent une région de près de 10 000 kilomètres carrés[90]. En septembre, l'armée ottomane lance toutefois une contre-offensive générale et l'insurrection est neutralisée à la mi-novembre[93].

La Bulgarie, la Grèce et la Serbie, décidées à expulser définitivement les Turcs des Balkans, déclarent la guerre à l'Empire ottoman en 1912. Les Turcs sont rapidement défaits et la Macédoine est partagée entre les vainqueurs[94]. La Bulgarie conteste toutefois ce partage qui lui laisse de trop petits territoires et déclare la guerre à la Grèce et à la Serbie en 1913. Ces dernières gagnent une seconde fois et font reconnaître définitivement les frontières issues de la première guerre[95]. La Macédoine se retrouve séparée en quatre : la Grèce reçoit le sud, la Serbie le territoire qui forme la république actuelle, la Bulgarie une région aux confins orientaux[96] et l'Albanie de petits territoires situés à l'ouest[97]. Chaque État s'emploie à assimiler définitivement les populations locales, parfois par la force, et bien souvent en interdisant l'usage public des dialectes macédoniens[98],[99].

La Première Guerre mondiale prolonge les Guerres balkaniques de 1912-1913 puisque la Bulgarie envahit à nouveau les Macédoine grecque et serbe. Tandis que les Bulgares sont aidés par l'Autriche-Hongrie, la Serbie et la Grèce reçoivent l'aide des Alliés ; le front de Salonique se forme et d'importants combats ont lieu dans la région. Les Alliés finissent par percer le front en septembre 1918 et libèrent ainsi la Macédoine serbe[100].

La Macédoine yougoslave

Des Partisans, Résistants communistes, à Bitola en 1944

En 1918, la Macédoine serbe rejoint le nouveau Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, rebaptisé Royaume de Yougoslavie en 1929. Les Serbes poursuivent l'assimilation des Macédoniens et colonisent la région[101], même si le VMRO reste actif et commet plusieurs actions terroristes, dont l'assassinat du roi Alexandre Ier en 1934[102]. L'organisme devient par ailleurs de plus en plus proche des Communistes, qui reconnaissent eux-aussi l'existence du peuple macédonien[103]. La région ne connaît pas de réel développement économique pendant l'entre-deux-guerres et demeure extrêmement pauvre[104].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Macédoine serbe est divisée entre la Bulgarie et l'État fasciste d'Albanie en 1941[105] puis est libérée par les Résistants communistes en 1944[106]. Ces derniers proclament la République socialiste de Macédoine qui devient l'une des six républiques fédérées de la Yougoslavie de Tito. L'existence du peuple macédonien est alors reconnue internationalement et la langue macédonienne est codifée[107],[108].

Sous le régime communiste, la Macédoine connaît un développement socio-économique rapide. La population agricole diminue[109], tout comme l'illetrisme[110], et l'industrie est largement encouragée[111]. Dans les années 1980 naissent enfin des tensions entre les Macédoniens et la minorité albanaise[112], qui forme environ 20 % de la population du pays[113]. La Yougoslavie est alors touchée dans son ensemble par une crise socio-économique et des premières élections multipartites sont organisées en 1990. En Macédoine, comme en Slovénie ou en Croatie, ce sont les nationalistes qui remportent le plus de sièges au Parlement[114].

La Macédoine indépendante

Drapeau du pays de 1992 à 1995, un soleil de Vergina en or sur fond rouge
Le drapeau de la Macédoine de 1992 à 1995

Après les déclarations d'indépendance slovène et croate, la Macédoine décide à son tour de conduire un référendum en 1991. Les partisans de l'indépendance remportent 95 % des suffrages[115]. Le nouveau pays doit vite faire face à de nombreux problèmes. D'abord, la minorité albanaise revendique rapidement plus d'autonomie[115] et ensuite, la Grèce s'oppose à la reconnaissance internationale du pays parce qu'elle considère que le nouvel État, par son nom et ses symboles, s'approprie l'héritage culturel grec. La Macédoine refuse de changer de nom et ce n'est qu'après un blocus économique qu'elle accepte de changer de drapeau en 1995[116]. Ce blocus ainsi que les Guerres yougoslaves qui se déroulent dans des pays voisins entravent le passage à l'économie de marché[117].

En 2001, les tensions entre Albanais et Macédoniens atteignent des proportions dangereuses et des anciens combattants de la Guerre du Kosovo lancent une guérilla dans le nord-ouest du pays. Le conflit est finalement désamorcé grâce à une médiation internationale. Les Albanais obtiennent alors plus de droits, notamment dans le système éducatif. Ensuite, la Macédoine poursuit lentement sa croissance économique[117] et devient candidate à l'adhésion à l'Union européenne en 2004[118].

Politique et administration

La Macédoine est une république à régime parlementaire[119], son organisation politique est définie par une constitution proclamée en 1991. Cette constitution garantit notamment l'autorité de la loi, la démocratie et la défense des droits individuels. Parmi les autres valeurs importantes de la constitution se trouvent la liberté d'expression artistique et politique, le droit de vote pour tous les citoyens de plus de 18 ans, le droit d'entreprise et le pluralisme politique[120].

Organisation des pouvoirs

Le siège du Parlement macédonien

La constitution de 1991 remet le pouvoir législatif au Parlement, constitué d'une seule chambre, l'Assemblée de la République de Macédoine. Ses 120 membres sont élus au suffrage universel direct tous les quatre ans. Le Parlement adopte et fait appliquer les lois, il élit le gouvernement, négocie le budget national, ratifie les traités internationaux, nomme et révoque les juges et déclare la guerre. Tout membre de l'Assemblée peut proposer une loi, ainsi que toute autre personne munie d'une pétition comportant au moins 10 000 signatures de votants. Le Président de la République a droit de véto sur le passage des lois, s'il en fait usage, la loi est revotée par l'Assemblée et elle est définitivement adoptée si elle reçoit au moins deux-tiers des suffrages. Le Président de l'Assemblée est élu par au moins 61 membres du Parlement. Il remplace le Président de la République si celui-ci est en incapacité d'assumer ses fonctions[121].

Le pouvoir exécutif est entre les mains du Président de la République et du gouvernement. Le Président est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ; une personne peut prétendre au plus à deux mandats. Le Président négocie les accords internationaux, nomme ses ambassadeurs, reçoit la diplomatie étrangère, nomme divers dignitaires de la République, par exemple deux juges de la Cour constitutionnelle, il est le chef suprême des Armées et représente l'État dans le pays et à l'étranger[122]. Le gouvernement peut proposer des lois et des orientations budgétaires, il est responsable de l'application des lois, décide la reconnaissance d'États étrangers et propose des ambassadeurs[123].

Le pouvoir judiciaire est détenu par des juges sans restriction de mandat élus par l'Assemblée. La Macédoine compte 27 cours de grande instance, 3 cours d'appel et une cour suprême. La Constitution interdit la création de cours d'urgence ou extraordinaires. Il existe enfin une Cour constitutionnelle, chargée de vérifier la conformité des actions du Parlement et du gouvernement par rapport à la Constitution[124]. Le droit macédonien est de tradition romano-civiliste[119].

Découpage territorial

Les 84 municipalités de Macédoine

La République de Macédoine ne possède qu'un seul échelon territorial, constitué par 84 municipalités. La ville de Skopje possède un statut particulier, défini par la Constitution ; elle est formée de 10 municipalités tout en possédant son propre conseil et son maire. Les municipalités macédoniennes regroupent une ou plusieurs localités qui ont des besoins et des intérêts en commun. Une municipalité est donc une entité géographique et économique centrée sur un chef-lieu. La création ou la modification d'une municipalité doivent être édictées par une loi après un référendum local. Chaque municipalité possède son gouvernement et son maire, élus au suffrage universel direct. Ceux-ci ont diverses capacités définies par la loi, ils peuvent par exemple déterminer dans une certaine mesure leur mode de fonctionnement, ils votent le budget local et choisissent les plans de développement[125].

Les municipalités peuvent autoriser l'existence d'échelons inférieurs, correspondant par exemple à un village ou à un quartier. Les pouvoirs de telles entités sont déterminés par le gouvernement municipal, ils varient donc d'une municipalité à l'autre. Ces entités ne peuvent toutefois avoir une nature politique, elles ne peuvent que proposer des idées au gouvernement local et s'investir volontairement dans le développement du village ou du quartier. Elles peuvent recevoir des financements de la municipalité, de la population, d'entreprises, etc[125].

Alors que la minorité albanaise soutient la décentralisation du pays pour accentuer son autonomie, les Macédoniens ethniques s'opposent généralement à la création de régions, en avançant que la Macédoine est trop petite pour en avoir besoin[125]. Le pays est toutefois divisé depuis 2009 en huit régions statistiques qui n'ont aucun rôle administratif. Elles ont été créées pour que le pays possède des unités correspondant aux NUTS européennes ; ces régions correspondent à l'échelon NUTS-3. En plus de leur vocation statistique, elles doivent coordonner le développement économique entre les municipalités. Elles possèdent un conseil composé des maires de leurs municipalités[126].

Vie politique, principaux partis et critiques

Le président de la République de Macédoine, Gjorge Ivanov et le président du gouvernement, Nikola Gruevski. Le président de la République de Macédoine, Gjorge Ivanov et le président du gouvernement, Nikola Gruevski.
Le président de la République de Macédoine, Gjorge Ivanov et le président du gouvernement, Nikola Gruevski.

Depuis l'indépendance en 1991 et l'instauration d'un système multipartite, la scène politique macédonienne est dominée par deux grands partis, qui forment souvent des coalitions avec des formations plus petites. Les deux grands partis sont les mêmes depuis 1991, il s'agit du VMRO-DPMNE et du SDSM. Le VMRO-DPMNE est au départ un parti nationaliste, mais à cause de son manque de reconnaissance international, il est devenu chrétien-démocrate en 1995. Le SDSM est quant à lui l'héritier de l'ancienne Ligue communiste de Macédoine, mais son orientation sociale-démocrate qui tend vers le néolibéralisme fait qu'il est plus soutenu par les classes aisées que par la classe populaire[127]. Les deux partis soutiennent l'adhésion du pays à l'Union européenne et à l'Otan[128].

Parmi les formations plus petites se trouvent les partis ethniques albanais, comme le DUI, le PDP ou le Parti démocrate albanais et d'autres formations comme le Nouveau Parti social-démocrate, formé par un ancien membre du SDSM en 2005[127].

Les partis politiques et les dirigeants macédoniens sont souvent l'objet de critiques. Le VMRO-DPMNE est ainsi accusé de limiter la liberté des médias après qu'un tribunal a gelé les subventions de la chaîne de télévision A1, connue pour soutenir l'opposition[128]. Le gouvernement est aussi accusé par Amnesty International d'impunité vis-à-vis des criminels du conflit de 2001, de ne pas respecter la laïcité du pays et de ne pas favoriser suffisamment l'amélioration des conditions de vie des minorités, notamment des Roms. L'organisme recense aussi des actes de torture commis par la police sur des prisonniers[129]. L'implication des femmes en politique est également critiqué puisqu'en 2011, s'il y a 43 femmes sur les 120 membres du Parlement, il n'y a que deux femmes au gouvernement (au ministère de l'Intérieur et à celui de la Culture)[130],[131].

Dirigeants actuels

Depuis 2006, c'est le VMRO-DPMNE qui détient la majorité au Parlement. Il est allié au DUI albanais[128] et ce sont des membres de ces deux partis qui forment l'essentiel du gouvernement, présidé depuis 2006 par Nikola Gruevski, du VMRO-DPMNE. Celui-ci est à la tête d'un gouvernement composé de 21 ministres dont trois sont sans portefeuille[131].

Au mois d'avril 2009, Gjorge Ivanov, professeur de sciences politiques, politicien sans étiquette proche du VMRO-DPMNE, a été élu président de la République. Il succède à Branko Crvenkovski, membre du SDSM[132].

Politique étrangère

Présence internationale

Soldats macédoniens dans une rue de Kaboul, Afghanistan

La République de Macédoine possède un consulat ou une ambassade dans 38 États étrangers et elle entretient des relations diplomatiques avec 167 États[133]. Elle est membre de nombreuses organisations internationales, comme l'Onu, le Conseil de l'Europe, la Banque des règlements internationaux, le FAO, Interpol, l'Unesco ou encore l'Organisation internationale de la francophonie[33].

L'armée macédonienne compte environ 12 800 soldats en temps de paix[134] et elle est présente au sein de l'EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine, ainsi qu'en Afghanistan, au Liban et au Kosovo[135]. Elle a aussi participé à la Guerre d'Irak et le pays est candidat à l'adhésion à l'Otan depuis 1999[136].

Conflit du nom

Lorsque la République de Macédoine a pris son indépendance en 1991, elle s'est tout de suite heurtée à l'hostilité de la Grèce. Celle-ci s'opposait au nom-même du nouvel État, à son drapeau, arborant le soleil de Vergina, symbole de Philippe II de Macédoine et à des passages de la Constitution qui pouvaient impliquer une ingérence dans les affaires grecques voire des prétentions territoriales sur la Macédoine grecque[137]. Afin que le nouvel État change ses symboles, la Grèce a lancé une campagne contre sa reconnaissance internationale et a bloqué son adhésion à des organismes internationaux[138]. En l'absence de changement de la part de la Macédoine, elle a finalement engagé un blocus économique en 1994[139]. Les deux pays acceptent toutefois de signer les accords de New York en 1995, et en échange de la réouverture de la frontière gréco-macédonienne, la Macédoine s'engage à changer de drapeau[140].

Le conflit du nom n'est toutefois toujours pas résolu puisque la Macédoine est membre de l'Onu sous un nom provisoire, Ancienne République yougoslave de Macédoine, abrégé en ARYM, ou en anglais Former Yugoslav Republic of Macedonia et FYROM. La Grèce conduit toujours des actions contre la Macédoine, en empêchant par exemple son adhésion à l'Otan, mais le conflit du nom occupe depuis 1995 une place mineure dans les relations des deux pays qui ont des liens économiques importants[141]. De nombreux pays, comme les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni ou la Chine, reconaissent la République de Macédoine sous son nom constitutionnel[142],[143],[144],[141].

Économie

Histoire économique

La brasserie Skopsko existe depuis 1922

La Macédoine fut jusqu'à l'époque communiste yougoslave une région très pauvre, très rurale et sans réelle industrie. En 1945, le régime communiste entreprend une vaste replanification de l'agriculture. Les propriétés d'exilés, d'étrangers, des monastères, d'anciennes compagnies privées et des banques sont nationalisées et la moitié de l'ensemble est attribuée à des agriculteurs qui ont soutenu la lutte contre le fascisme. Le reste est laissé à l'agriculture industrielle planifiée et est réparti entre plusieurs coopératives. L'ensemble des domaines privés est réorganisé afin qu'une famille ait entre 20 et 35 hectares[145]. Le développement de l'industrie fait ensuite baisser le nombre très élevé d'agriculteurs. Alors qu'ils formaient presque 80 % de la population en 1945[146], ils en forment 57 % en 1961 et 22 % en 1981[109].

Le développement industriel communiste est centré sur quatre activités : l'extraction de chrome, la production de tabac, d'électricité grâce à des barrages hydroélectriques, et de pavot somnifère, destiné à l'industrie pharmaceutique. La république extrait aussi du zinc, du fer et du marbre, produit de l'acier, du textile, des produits chimiques et des matériaux de construction. Le tourisme et la production de tapis sont aussi encouragés. L'industrie macédonienne est toutefois peu productive et tributaire de l'importation de machines, de nourriture et de biens de consommation. Le taux de chômage de la république reste élevé, il s'élève par exemple à 20 % en 1971[111].

Le denar, monnaie nationale depuis 1993

Après l'indépendance, la Macédoine doit faire face à la disparition de ses marchés d'exportation, à cause du blocus grec et des Guerres de Yougoslavie. Le pays perd 60 % de son activité commerciale et frôle la faillite ; la pauvreté engendrée encourage les activités illégales[147]. Après la fin du blocus grec, l'économie s'améliore légèrement. L'inflation, évaluée à 2 200 % en 1992, est ainsi descendue à 55 % en 1995[148] et à moins de 5 % en 1997[147]. Mais le taux de chômage, évalué à 19 % en 1991, atteint les 40 % en 1998 ; la Bosnie-Herzégovine est le seul autre pays issu de la Yougoslavie à avoir un chiffre aussi catastrophique[149]. En 1999, la guerre du Kosovo influe ensuite lourdement sur l'économie macédonienne puisque le pays ne peut plus exporter du tout vers la Yougoslavie et doit trouver des clients alternatifs, par exemple la Bulgarie, la Roumanie ou la Grèce[117]. La privatisation commence lentement en 1995 et s'achève vers l'an 2000[147].

La petite taille de la Macédoine rend son économie vulnérable et dépendante de l'intégration européenne. La république, qui ne fournissait que 5 % des revenus de la Yougoslavie dans les années 1980, est aujourd'hui l'un des pays les plus pauvres d'Europe. Elle possède un taux d'inflation faible, mais un taux de chômage avoisinant les 30 % et elle peine encore à recevoir des investissements étrangers et à créer des emplois. Le pays connaît un important marché noir, estimé à plus de 20 % du PIB[150] et encouragé par la position du pays, situé sur les routes des trafiquants de drogue et de personnes[151]. Les gouvernements successifs ont imposé l'austérité économique, une politique monétaire prudente et de nombreuses réformes qui ont permis l'octroi de prêts importants et nécéssaires au développement du pays. La crise financière mondiale s'est surtout ressentie par la diminution des investissements extérieurs et par un grand déficit commercial[150]. La croissance économique a lentement repris en 2010, avec un chiffre estimé à 1,3 %[152].

Principales activités

En 2010, l'agriculture représentait 8,7 % du PIB, l'industrie, 22,1 % et les services, 69,2 %. L'agriculture employait 19,9 % des travailleurs, l'industrie, 22,1 %, et les services, 58 %. Les agriculteurs macédoniens produisent notamment du raisin, du vin, du tabac, des légumes, des fruits, du lait et des œufs et le secteur industriel produit du textile, des produits chimiques, du fer, de l'acier, du ciment, de l'électricité et des produits alimentaires et pharmaceutiques. Ces produits industriels sont principalement destinés à l'exportation, notamment vers l'Allemagne, la Grèce et l'Italie. La Macédoine importe de son côté de l'équipement industriel, des automobiles, des produits chimiques, des hydrocarbures et des produits alimentaires[33].

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Population

Démographie

Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffres de la FAO, 2005). Population en milliers d’habitants.

La République de Macédoine est un État jeune et la région a connu au cours de son histoire des situations économiques et politiques difficiles qui ont empêché la tenue de recensements fiables. Le premier de ces recensements n'a ainsi eu lieu qu'en 1948, en même temps que commençait une véritable modernation du pays. Il donne 1 152 986 habitants à la Macédoine, alors république yougoslave. La croissance démographique est rapide sous le régime communiste, puisqu'en 1953, le pays a déjà gagné plus de 240 000 habitants par rapport à 1948 et il compte 1 647 308 habitants en 1971. La Macédoine dépasse les deux millions d'habitants en 1991 et elle compte 2 022 547 lors du dernier recensement, conduit en 2002.

Sous le régime communiste, la Macédoine a également vu sa population agricole baisser considérablement, puisque si presque 80 % des Macédoniens vivaient de l'agriculture en 1945, seuls 22 % sont agriculteurs en 1981. Cette baisse est accompagnée par la croissance soutenue des villes. Ainsi, Skopje, qui ne compte que 102 600 habitants en 1948, en compte 506 926 en 2002.

Diversité ethnique

Répartition ethnique en 2002 :
     Macédoniens      Albanais      Turcs      Valaques      Serbes      Non habité

Le recensement de 2002 donne à la Macédoine 2 022 547 habitants. 1 297 981 d'entre-eux, soit 64 %, sont Macédoniens et 509 083, soit 25,2 %, sont Albanais. Les deux autres minorités notoires, les Turcs et les Roms, forment respectivement 3,9 % et 2,7 % de la population du pays. La Macédoine compte aussi de petites minorités valaque et serbe[153].

Auparavant difficiles, les relations politiques entre les Macédoniens et les Albanais se sont améliorées après le conflit de 2001, car ces derniers ont obtenu plus d'autonomie. Ainsi, les municipalités à majorité albanaise peuvent faire de l'albanais leur seconde langue officielle. Les écoles de ces municipalités doivent aussi proposer des cours entièrement en albanais et la minorité possède des médias dans sa langue. Les relations sociales restent toutefois souvent difficiles, notamment à cause des préjugés entretenus par chaque communauté. Ainsi, les Macédoniens sont souvent hostiles à l'Islam, religion majoritaire chez les Albanais, et expliquent la forte croissance démographique de ces derniers comme une volonté de les surpasser en nombre. En retour, les Albanais ont souvent l'impression que les Macédoniens les considèrent comme une population immigrée et ne cherchent pas à les comprendre ou à reconnaître leur culture[154]. Enfin, alors que les Macédoniens adhèrent fortement à l'État, la seule patrie qu'ils ont réussi à obtenir au cours de l'histoire, les Albanais sont plutôt attachés à la région où ils vivent et aux deux États albanais indépendants, l'Albanie et le Kosovo[155]. Les Albanais se concentrent surtout aux confins nord-ouest du pays, sur les frontières albanaise et kosovare. Tetovo et Gostivar sont les deux plus grandes villes macédoniennes à majorité albanaise et Skopje, la capitale, possède une forte minorité albanaise.

Les Turcs, bien moins nombreux que les Albanais, possèdent eux-aussi leurs écoles et leurs médias. Ils sont plutôt discrets et quasiment absents de la scène politique[156] ; la Macédoine entretient en outre des relations diplomatiques chaleureuses avec la Turquie[157]. Les Roms, quant à eux, vivent généralement dans des conditions difficiles. Ainsi, sur les 54 000 Roms de Macédoine, 17 000 sont au chômage et 14 000 n'ont pas accès aux produits de première nécessité. La plupart d'entre-eux vit du petit commerce, de la récupération des ordures et de la mendicité. La Macédoine fait toutefois figure d'exemple dans les Balkans, car l'État montre une certaine volonté pour intégrer les Roms à la société et pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en favorisant leur accès à l'éducation et en créant un ministère des Roms. C'est aussi en Macédoine que se trouve la seule municipalité au monde à avoir adopté le romani comme langue officielle, il s'agit de Chouto Orizari, située dans la banlieue de Skopje. Le pays compte enfin un grand nombre d'ONG dédiées à l'amélioration du sort des Roms[158].

Religions

Le christianisme est la religion majoritaire en République de Macédoine puisque 64,7 % de la population appartient à l'Église orthodoxe macédonienne, selon le recensement de 2002. Une petite minorité, 0,37 % de la population, appartient à d'autres Églises chrétiennes. L'islam regroupe enfin 33,3 % de la population, ce qui fait de la Macédoine le quatrième pays d'Europe par la proportion de la population musulmane, après le Kosovo (90 %), l'Albanie (70 %) et la Bosnie-Herzégovine (48 %). Les 1,63 % restant n'ont déclaré aucune appartenance religieuse.

Le pays comptait avant la Seconde Guerre mondiale une petite minorité juive séfarade, estimée entre 7 000 et 8 000 personnes et concentrée dans les villes de Skopje et Bitola. Presque tous ont péri dans les camps de la mort.

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Culture

Culture traditionnelle

La République de Macédoine possède des traditions riches et très particulières, notamment grâce au grand isolement de la région, qui n'a reçu des influences occidentales qu'à partir de la fin du XIXe siècle. Le pays possède ainsi une grande anthologie de poèmes folkoriques qui conservent l'histoire et les modes de vie anciens et des chansons très caractéristiques en raison de leur rythmique irrégulière dont l'origine est inconnue. Le chant traditionnel se caractérise aussi par l'importance des voix féminines.

L'art traditionnel macédonien s'est particulièrement développé dans la production de fresques religieuses. Les plus vieilles datent du XIe siècle siècle. Les fresques macédoniennes se distinguent des canons byzantins par leur importance accordée à la nature et leur perspective tridimensionnelle. Après la conquête ottomane, la production de fresques décline et se retrouve confinée aux villages. Il faut attendre le XVIIIe siècle et la construction de grandes églises pour que les fresques connaissent un renouveau.

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Culture contemporaine

La littérature macédonienne se développe particulièrement après la codification du macédonien en 1945. Elle reste attachée à la tradition poétique mais plusieurs auteurs, comme Slavko Janevski ou Venko Markovski, se lancent dans le roman de fiction et dans le théâtre. La musique contemporaine se détache plus nettement de la tradition et s'oriente vers le rock, comme l'ancien groupe Leb i Sol, vers le darkwave mêlé de musique byzantine, comme Mizar, Arhangel et Padot na Vizantija ou vers la pop, comme Toše Proeski, Vlado Janevski, Elena Risteska et les productions de Darko Dimitrov. Le pays possède enfin une scène tzigane importante, représentée notamment par Esma Redžepova et le Kočani Orkestar.

Le pays compte plusieurs grands festivals, comme le Skopje Jazz Festival, qui a notamment accueilli Ray Charles, Youssou N'Dour, Tito Puente, Sierra Maestra, Rabih Abou-Khalil et Gotan Project[159] et le Skopje Summer qui regroupe des concerts et des expositions qui ont souvent lieu dans des endroits ouverts à tous (rues, parcs, sites touristiques…)[160]. May Opera Evenings, lui aussi à Skopje, inclut généralement des opéras, de la musique symphonique et des récitals[161].

La République de Macédoine a développé depuis 1945 une petite industrie cinématographique. Sous le régime communiste, les Studios Vardar produisent ainsi 36 films, mais les réalisateurs de l'époque manquent de liberté puisqu'ils doivent répondre à des commandes du pouvoir et illustrer la réalité socialiste du pays. Seul le film Happy New Year '49 du réalisateur Stole Popov, sorti en 1986 se distingue par sa liberté artistique. Après l'indépendance, le cinéma macédonien connaît un renouveau, marqué par la nomination du film Before the Rain de Milcho Manchevski aux Oscars en 1995.

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Tourisme

La capitale touristique de la Macédoine est Ohrid, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. La ville est célèbre pour son lac, bordé par plusieurs plages, et pour ses nombreux monuments historiques. Parmi ceux-ci se trouvent une forteresse médiévale et des églises byzantines. Les grands lacs de Prespa et de Doïran sont d'autres attractions naturelles, tout comme les trois parcs nationaux du pays. Skopje, la capitale politique et économique, a perdu l'essentiel de son patrimoine lors du tremblement de terre de 1963 mais conserve un quartier ottoman avec des hammams et des mosquées, ainsi qu'une forteresse. La ville de Bitola est quant à elle réputée pour son architecture du XIXe siècle et ses nombreux consulats, ouverts lorsque la ville était ottomane. Les petites villes de Chtip, Kratovo et de Krouchevo sont d'autres petites attractions touristiques pour leur pittoresque. Le pays compte enfin des stations de ski, des stations thermales, des vestiges antiques, comme l'ancienne ville de Stobi, et un grand nombre de monastères médiévaux.

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Jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l'an
6 janvier Veille du Noël au calendrier julien fêtée par les orthodoxes seulement
7 janvier Noël (25 déc. du calendrier julien) fêté par les orthodoxes seulement
16 janvier Nouvel An (1er janv. du calendrier julien)
8 mars Journée des femmes
Date variable Pâques orthodoxe fêtée par les orthodoxes seulement
Date variable Lundi de Pâques orthodoxe fêté par les orthodoxes seulement
1er mai Fête du Travail
24 mai Saints Cyrille et Méthode (11 mai du calendrier julien)
2 août Ilinden (Saint Élie, Fête nationale) commémore la révolte en 1903 des Macédoniens contre l'Empire ottoman
28 août Dormition de la Mère de Dieu (15 août du calendrier julien)
8 septembre Fête de l'indépendance
11 octobre jour férié (deuxième fête nationale)
23 octobre jour férié
2 novembre Fête des défunts fêtée par les orthodoxes seulement
8 décembre Saint Clément d'Ohrid saint patron de la Macédoine, fêté par les orthodoxes seulement
Date variable Début du Ramadan fêté par la communauté musulmane seulement
Date variable Fin du Ramadan (Aïd es-Seghir) fêtée par la communauté musulmane seulement
Date variable Aïd el-Kebir fêté par la communauté musulmane seulement

Codes

La République de Macédoine (ancienne République yougoslave de Macédoine) a pour codes :

Notes et références

  1. (en) Languages Law passed in Parliament sur macedoniaonline.eu. Consulté le 21 juin 2009. « Using the Badenter principles, the Parliament had passed the use of languages law that will touch all ethnicities in Macedonia. The law doesn't allow for use of Albanian or any other minority language as a second official language on Macedonia's territory. »
  2. Langue officielle de Macédoine
  3. (en) Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
  4. Site du ministère de affaires étrangères
  5. Frontière revendiquée par la Serbie mais la Macédoine a reconnu officiellement le Kosovo et elle s'est engagé dans un processus de reconnaissance de la frontière avec les autorités de Pristina (voir (en) Macedonia 'Waiting' Over Kosovo Border, 11 mars 2008, et (en)Serbia Disputes Kosovo-Macedonia Border, 24 avril 2008, sur www.balkaninsight.com
  6. a, b, c et d « Situation géographique », dans Valentina Georgieva et Sasha Konechni, Historical Dictionnary of the Republic of Macedonia, Londres, The Scarecrow Press inc., coll. « European Historical Dictionnaries, No. 22 », 1998, p. 1 
  7. a, b et c (en)Macedonian geography, Open Society Institute Macedonia. Consulté le 22 mai 2011
  8. a et b « Cours d'eau », dans Valentina Georgieva et Sasha Konechni, Op. cit., p. 249 
  9. « Drin noir et Stroumitsa », dans Economic Commission for Europe, Meeting of the Parties to the Convention on the Protection and Use of Transboundary Watercourses and International Lakes, Nations Unies, 2011, p. 30 et 53 
  10. Macedonian climate and waters, Macedonian cultural and information centre. Consulté le 22 mai 2011
  11. (en)Macedonian Cities -- Kavadarci Monuments, Macedonian cultural and information centre. Consulté le 22 mai 2011
  12. (en)Mira Gorgieva et Kiril Popovski, « Thermal waters in Macedonia ». Consulté le 22 mai 2011
  13. (en)Macedonian relief, Macedonian cultural and information centre. Consulté le 22 mai 2011
  14. (en)Cenozoic Sedimentary and Volcanic Rocks of Macedonia, Geological society of America. Consulté le 22 mai 2011
  15. (en)Granitoid formations in the Republic of Macedonia, Faculté des mines et de géologie de Chtip. Consulté le 22 mai 2011
  16. « Séismes », dans Valentina Georgieva et Sasha Konechni, Op. cit., p. 91 
  17. « Climats », dans Valentina Georgieva et Sasha Konechni, Op. cit., p. 31 
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