Manade

Une manade (prov. manado) est un troupeau libre de taureaux, de vaches ou de chevaux conduit par un gardian, notamment en Camargue. La manade est dirigée par le manadier^[1], tandis que le baile en est le régisseur. Les taureaux sauvages de Camargue sont de trois sortes :

• les taureaux de pure race camargue destinés à la course libre, ou course provençale ou course à la cocarde^[2].
• les taureaux croisés entre les races camargue et espagnoles destinés aux « capeas » et « corridas économiques »^[2].
• les taureaux de pure race espagnole ou portugaise destinés aux corridas formelles. Parmi les manades les plus réputées en caste et présentation, on trouve celles de Hubert Yonnet, Lucien Tardieu, Pourquier, François André^[2].

Les manades sont principalement répandues en Crau, en Camargue de Provence, ou dans la Petite Camargue du Languedoc^[3]. Le mot « manade », employé pour les troupeaux de gros bétail, désignait aussi autrefois les troupeaux de moutons^[3].

Liste des manades par ordre alphabétique

A

Agnel frères – Agu – Alain – Allard – des Alpilles – l’Amarée – l'Amista – l’Argentière – Arlatenco – Arnaud – Aubanel Baroncelli Santenco – Pierre Aubanel – l’Aurore – l’Aven

B

des Baumelles – Bec – Bertet – Henri Bilhau – Jean-Marie Bilhau – Jean-Claude Blanc – Blatière-Bessac – Boch – Jacques Bon – Du Bouquet – du Brestalou – Briaux frères

C

Caillan – Cavallini – Chaballier – Chaix – des Channoines – Albert Chapelle – Chapelle-Brugeas – de la Chassinel – Chauvet – Chazot – du Clamador – de la Clapière – Jacques Coloma – des Corrèges – Costière – des Coteaux – du Cougourlier – Coulet – Crémier – Cuillé frères – Cyr

D

Daumas et fils – du Delta – Devaux – Didelot – de la Clastre

E

Espelly-Blanc – de l'Estelle

F

Fabre-Mailhan – la Falaque – Fanfonne-Guillierme – Felix

G

la Galante – de la Galère – du Galoubet – du Gardon – Gillet – du Grand Salan – Granier – Gré / Gayraud – Grimaud – Gros

H

Hervas

J

Janin – Joncas – Jullian

L

Labourayre – Lafisca – Daniel Lafont – Iris et Jean Lafon – Bernard Lagarde – du Languedoc – Lapeyre – Lautier – Laurent – Layalle – Leron-Tessonnier – Lescot – du Levant – l'Ilon – Daniel Lopez – Vincent Lopez

M

Margé – Martini – Mermoux – Michel Robert – Monteils – des Montilles

N

Navarro – Nicollin – Nôtre Dame

O

l’Occitane – des Oliviers – des Orgonens

P

Pagés – lou Pantaï – Paulin – Pescalune – lou Pitchoun – Plo – Pujols frères

Q

Des 4 Vents

R

Rambier – Raynaud – Rébuffat – du Revivre – du Rhône – Ribaud – Ricard – Richebois – Rieumal – Robert H – des Romarins – Roumanille – Rouquette – Rousseau – du Rousty

S

Saint-Antoine – Saint-Gabriel – Saint-Germain – Saint-Louis – Saint-Pierre – Saliérène – du Saule - Saumade – du Seden – lou Simbeü – Siméon – du Soleil

T

des Termes – Thibaud Frères – Tournebelle

V

Vassas – de la Vaunage – Vellas – Vidal – la Vidourlenque – la Vistrenque – Vinuesa – Vitou frères

Y

Hubert Yonnet

Bibliographie

• Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, 1981 (ISBN 2862760439) 
• Pierre Macaire, Saint-Gilles, Aigues-Mortes, Le Grau-du-Roi et la Camargue (Au cours du Vidourle), Le Plein des sens, 2003, 69 p. (ISBN 8790493737) [lire en ligne (page consultée le 29 octobre 2010)] 

Notes et références

1. ↑ Saint-Gilles, Aigues-Mortes, Le Grau-du-Roi et la Camargue. Au cours du Vidourle, ouvr. coll. dir. par Pierre Macaire, éd. Le Plein des Sens, 2003, ISBN 87-90493-73-7.
2. ↑ ^{a, b et c} Casanova Dupuy p.100
3. ↑ ^{a et b} Casanova Dupuy p.101

Liens externes

• La Camargue et ses Taureaux, camargue.fr