Marc-Antoine

Marc-Antoine

Marc Antoine

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Antoine, Marcus Antonius Orator et Marc-Antoine (chanteur).
Marc Antoine
Marcus Antonius
Marcus Antonius
Marcus Antonius
Naissance -86, -83 ou -81
Décès -30
Alexandrie
Titre consul
Grade militaire général, maître de cavalerie romain
Investiture -44
Enfant de Marcus Antonius Creticus
et de
Enfants Marcus Antonius Antyllus, Iullus Antonius, Antonia Major, Antonia Minor, Alexandre Hélios, Cléopâtre Séléné, Ptolémée Philadelphe

Marc Antoine (Marcus Antonius), né en -83[1] et mort en -30, est un homme politique et un général romain. Il est le fils de Marcus Antonius Creticus et le petit-fils du consul Marcus Antonius Orator.

Sommaire

Ses débuts

Jeunesse

Il étudie la philosophie à Athènes où il apprend la rhétorique. Il est appelé par le gouverneur de Syrie Aulus Gabinius pour réprimer la révolte d'un fils d'Aristobule II contre le souverain hasmonéen Hyrcan II. Il reçoit alors sa première distinction militaire. En -55, il participe à la campagne militaire de Gabinius en Égypte pour rétablir sur le trône Ptolémée XII Aulète. C'est à cette occasion qu'il rencontre Cléopâtre VII pour la première fois.

Il se lie avec les tribuns Curion et Clodius Pulcher, puis s'attache à Jules César.

Guerre des Gaules

Marc Antoine participe à la Guerre des Gaules et est notamment à Alésia en -52[2]. L'année suivante, en -51, il marche avec César sur la patrie d'Ambiorix pour ravager la région. Puis il reste chez les Bellovaques avec quinze cohortes afin d'empêcher de nouvelles révoltes chez les Belges. À la fin de l'année, il est avec Gaius Trebonius et Publius Vatinius et quatre légions en Gaule belgique. Il y combat notamment avec sa cavalerie l'Atrébate Commios, qui, part en exil, promettant de ne jamais se retrouver face à un Romain.

Tribunat de la plèbe

César le fait élire tribun de la plèbe pour l'année -49 et avec le tribun C. Cassius, il met son veto à l’ordonnance du sénat à César de licencier ses légions[3]. César communique avec le Sénat par l’intermédiaire de Curion et Marc Antoine, et tente une ultime proposition : il accepte de ne conserver que deux légions et le gouvernement de la Gaule cisalpine et de l’Illyrie, pourvu qu’on accepte sa candidature au consulat. Malgré la recherche d’un compromis par Cicéron, Caton refuse qu’un simple citoyen impose ses conditions à l’État, le nouveau consul Lentulus s’emporte et fait expulser du Sénat Curion et Marc Antoine. L'historien Velleius Paterculus accusera Curion d'être responsable de cette rupture, tandis que Appien présentera Marc Antoine comme l'initiateur du clash. Selon Plutarque, « C’était donner à César le plus spécieux de tous les prétextes » : s’en prendre aux tribuns de la plèbe, les représentants sacro-saints du peuple ! Le Sénat décrète que César doit abandonner son poste de gouverneur et revenir à Rome en simple particulier[4]. Marc Antoine, revenu auprès de César, lui donne le conseil de marcher droit sur Rome après le passage du Rubicon.

Guerre civile

À cette époque, Marc Antoine commande l'aile droite de l'armée à la bataille de Pharsale.

Dictature de César

César, devenu dictateur en -47, le choisit pour maître de cavalerie, et ils sont tous deux nommés consuls en -44. Le 15 février de la fête des Lupercales, Marc Antoine propose à César le diadème royal, que celui-ci repousse sous les acclamations de la foule. Marc Antoine insiste, et le refus de César est de nouveau applaudi. César fit porter ce diadème au temple de Jupiter Capitolin[5]. Mais cette démarche imprudente ne fait que hâter la mort du dictateur. Les conjurés ont prévu leur attentat aux Ides de Mars (15 mars de l’an 44 av. J.-C.), au début de la réunion du Sénat dans la Curie de Pompée sur le Champ de Mars. Seul César est visé, Marc Antoine (épargné, à la demande de Brutus[6]), qui accompagne César est attiré à l’écart par des faux solliciteurs, tandis que César est entouré par le groupe des conjurés. Métellus s’assure que César ne porte aucune protection, et tous l’assaillent : il tombe percé de 23 coups de poignard[7]. Le coup ultime vient de Brutus.

Au lendemain des Ides

Le 20 mars, un bûcher fut dressé sur le champ de Mars, près de la tombe de sa fille Julia, et l’on imagine évidemment l’effet dramatique de cette proximité. Le corps du César, couché sur un lit d’ivoire tendu de pourpre et d’or, fut d’abord déposé dans une chapelle dorée, édifiée sur le forum, devant la tribune aux harangues. À sa tête, sa toge ensanglantée était exposée sur un trophée. Comme le corps reposait, face vers le ciel, et ne pouvait être vu, on éleva au-dessus de lui une effigie de cire grandeur nature, afin que la foule pût contempler les vingt-trois blessures (trente-cinq selon d’autres auteurs) qui lui avaient été sauvagement infligées au corps et au visage. Pour souligner l’ignominie de ce crime, Marc Antoine fit lire, en guise d’oraison funèbre, la liste des honneurs qui avaient été dévolus à César, ainsi que le serment qu’avaient prêté les sénateurs de défendre sa vie. On chanta des vers parmi lesquels revenaient, pour susciter la compassion, une citation empruntée au Jugement des Armes de Pacuvius : « Fallait-il les sauver pour qu’ils devinssent mes meurtriers ? » (compte tenu de la mansuétude dont César avait obstinément fait preuve à l’égard de Brutus, c’était particulièrement bien choisi).

Chavirée par l’habile et pathétique mise en scène de Marc Antoine, la foule en colère entassa autour du lit funèbre le bois arraché aux boutiques avoisinantes et tout ce qui lui tombait sous la main pour construire un bûcher d’apothéose, comme elle l’avait fait quelques années plus tôt pour les funérailles de Clodius. Les vétérans de ses légions y jetèrent leurs armes et certaines femmes les bijoux qu’elles portaient. Les Juifs, qui n’oubliaient pas que César leur avait permis de relever les murs de Jérusalem abattus par Pompée, se réunirent plusieurs nuits de suite autour de son tombeau pour le pleurer. Marc Antoine ameute le peuple contre ses assassins, qui quittent la ville devant l'agitation populaire. Au lendemain des ides de mars, Marc Antoine est le maitre de la situation, le Consul jouit d'une très grande popularité parmi les troupes. Mais après le rappel des « Césaricides » par le Sénat, ce qu'Antoine ne peut tolérer, il va assiéger Decimus Brutus dans Mutina (Modène) en -43. Sous l'influence de Cicéron le Sénat le déclare ennemi de l'État, et les consuls Hirtius et Pansa marchent contre lui et le défont. Les deux consuls trouvent la mort à cette occasion ; ils étaient accompagnés d'Octave qui bénéficiait d'un imperium grâce à Cicéron et dont la responsabilité dans ces deux décès est douteuse.

Rivalité avec Octave

Séparation des pouvoirs, le second triumvirat

Après cette défaite, Antoine rétablit en partie sa situation avec l'apport des renforts conduits par Publius Ventidius Bassus, un ancien lieutenant de César. Ventidius avait recruté trois légions dans les colonies militaires césariennes et dans sa région d'origine; il avait ensuite rejoint Marc Antoine à Vada Sabatia sur la côte Ligure. Le vaincu de Modène disposait alors de troupes supérieures à Décimus Brutus qui le poursuivait. Marc Antoine put dès lors rejoindre sans encombre Lépide alors gouverneur de la Narbonnaise. Grâce à ce dernier, Antoine rencontra le jeune Octave à Bologne. Cette rencontre aboutit à la formation du second triumvirat dont les premières actions sont les proscriptions de 43 av. J.-C., qui emplissent l'Italie d'exécutions sanglantes. Antoine exige la mort de Cicéron, qui l'avait violemment attaqué dans ses Philippiques. L'année suivante, Antoine, suivi d'Octave, défait Brutus et Cassius dans la plaine de Philippes (Macédoine), et anéantit ainsi le parti républicain. Les triumvirs se partagent ensuite l'empire romain : au cours de ce partage, Antoine obtient la Grèce et l'Asie.

Rencontre avec Cléopâtre

Le banquet de Cléopâtre par Tiepolo, 1744

Nous ignorons depuis quand Cléopâtre, âgée de 29 ans en -41, et le général romain, qui a une petite quarantaine d'années, se connaissent. Nous savons que Marc Antoine était l'un des officiers qui avaient participé au rétablissement de Ptolémée XII en -55 mais il est peu probable qu'ils se soient fréquentés, Cléopâtre n'ayant à l'époque qu'une quinzaine d'années, même si Appien indique qu'Antoine avait remarqué la future reine[8] Nous ne possédons aucun témoignage certain sur cette possible rencontre. Il est plus vraisemblable qu'ils se soient fréquentés lors du séjour à Rome de Cléopâtre entre -46 et -44. Pourtant lors de leur rencontre en -41 ils semblent assez mal se connaître.

Dans le partage du monde romain intervenu après l'écrasement des républicains, l'orient est dévolu à Antoine. Il reprend alors le projet de César avant sa mort, c'est-à-dire une grande expédition contre les Parthes. Pour cela il convoque[9] les souverains des royaumes clients à Tarse, en Cilicie, y compris la reine d'Égypte[10]. Celle-ci connaît au moins un des défauts de l'officier, sa vanité et son amour du faste, aussi arrive-t-elle dans un navire à la poupe dorée et aux voiles pourpres, siégeant sous un dais d'or entourée d'un équipage déguisé en Nymphes, Néréides et Amours. Puis elle invite Marc Antoine à son bord pour un somptueux banquet. Commence alors une liaison de dix ans, sans doute l'une des plus célèbres de l'Histoire même s'il est difficile de savoir quelle est la part de calcul dans l'attitude d'Antoine, lequel a besoin de l'Égypte pour ses projets.

Dans un premier temps, Marc Antoine suit Cléopâtre à Alexandrie, où il passe l'hiver -41/-40, laissant son armée[11]. C'est à ce moment qu'une vaste offensive des Parthes leur permet de s'emparer de la Syrie, du sud de l'Asie Mineure, et de la Cilicie. Antigone Mattathias, un prince de la famille des Hasmonéens, hostile aux Romains, est installé sur le trône de Jérusalem. Marc Antoine mène une courte contre-offensive depuis Tyr puis est obligé de rentrer à Rome (été -40) où s'affrontent ses partisans et ceux d'Octave[12]. Il conclut avec ce dernier la paix de Brindes en octobre -40 et épouse sa sœur, Octavie[13]. Pendant ce temps à Alexandrie Cléopâtre accouche de jumeaux : un garçon Alexandre Hélios, et une fille Cléopâtre Séléné.

La guerre contre les Parthes

En -37/-36, Marc Antoine entame une campagne contre les Parthes qui tourne au désastre, en grande partie causé par un hiver rigoureux dans les montagnes d'Arménie et du nord-ouest de l'Iran actuel. Antoine lui-même en réchappe de peu. Cléopâtre est restée à Alexandrie pour accoucher d'un troisième enfant du couple, Ptolémée Philadelphe[14]. Après -37, on commence à voir à Rome dans l'alliance entre Antoine et Cléopâtre une menace contre l'Empire et contre Octave. Celui-ci envoie sa sœur Octavie, la femme légitime d'Antoine et la mère de ses deux filles, Antonia Major l'Aînée (la future grand-mère de Néron), et Antonia Minor la jeune (future mère de Germanicus et de Claude) au début du printemps -35 rejoindre son mari. Antoine ordonne à sa femme, lorsque celle-ci parvient à Athènes, de rebrousser chemin. Octavie, sans montrer extérieurement le moindre signe de contrariété, ordonne aux troupes qui l'accompagnent, des renforts de son frère pour son époux, de poursuivre leur chemin vers Alexandrie.

Antoine projette en effet de faire oublier son échec militaire de -36 et lance en -35 une seconde expédition plus chanceuse. L'Arménie et la Médie font acte d'allégeance et Antoine célèbre un triomphe, non à Rome, mais à Alexandrie où Cléopâtre et ses enfants sont associés. Un peu plus tard Césarion est proclamé roi des rois, Alexandre Hélios reçoit en partage l'Arménie et les terres au-delà de l'Euphrate, Ptolémée quant à lui se voit confier, nominativement bien sûr car il a environ deux ans, la Syrie et l'Asie Mineure. Enfin Cléopâtre Séléné se retrouve à la tête de la Cyrénaïque. Il semble que le caractère hasardeux et chimérique de ces projets grandioses et irréalistes, une partie non négligeable de ces royaumes ne sont pas réellement sous le contrôle de Marc Antoine, n'échappe pas à Cléopâtre qui se contente plus prosaïquement de réclamer à son amant, en vain, la Judée.

Bataille d'Actium

Les relations avec Octave s'enveniment de nouveau en -32 et l'affrontement devient inévitable. Nul doute qu'Octave craint Marc Antoine et sa popularité, encore forte au Sénat, mais le triomphe d'Antoine en -35[15] et la désignation de Ptolémée XV/Césarion comme roi des rois lui font envisager un danger plus vaste encore. Après tout, ce jeune homme est le seul fils de César, et il pourrait un jour lui venir l'idée, si les circonstances s'y prêtent, de venir réclamer son héritage paternel. Aussi Octave va s'employer à dénigrer Marc Antoine par tous les moyens et surtout Cléopâtre, l'Égyptienne, celle qui le tient sous ses charmes et qui l'oblige à des abandons qu'Octave estime désastreux pour Rome. La plupart de ces accusations sont de mauvaise foi et de la propagande auprès de l'opinion publique romaine mais sont aussi pour beaucoup à l'origine de la « légende noire » de Cléopâtre chez nombre d'auteurs antiques comme Sénèque[16] et Pline l'Ancien[17]. Cléopâtre est rendue responsable de la guerre et la propagande d'Octave n'hésite pas à affirmer qu'elle souhaite régner sur Rome[18].

La guerre voit l'Égypte fournir une part importante de l'effort de guerre, plus de 200 trières, ainsi que les royaumes alliés, à l'exception notable de l'habile Hérode qui visiblement fait le pari d'une victoire d'Octave. Il est vrai que c'est son intérêt car la reine d'Égypte lorgne sur son royaume depuis fort longtemps. Mais Marc Antoine, alors qu'il dispose des troupes les plus aguerries et de la supériorité numérique[19] mène la guerre en dépit du bon sens, sans énergie et alors qu'Octave peine à constituer son armée il lui laisse le temps de s'organiser. De plus l'implication de Cléopâtre dans le conflit est mal perçue par les officiers qui entourent Antoine, en particulier les anciens républicains, assassins de César, qui se sont ralliés à lui. Ainsi Domitius Ahenobarbus refuse absolument de saluer Cléopâtre de son titre de reine et finit par faire défection[20]. Cette hostilité viscérale de certains Romains à la monarchie, qui éloigne d'Antoine de nombreux hommes de valeur, n'est pas comprise par les historiens de culture grecque des siècles suivants, qui ne font guère la différence entre la dictature de César, le Triumvirat et le principe monarchique des autres peuples[21]. Cléopâtre connaît d'ailleurs cette hostilité et ne quitte pas Marc-Antoine de toute la préparation du conflit. Elle est présente à Éphèse, à Athènes puis à Patras. Plus lucide que les officiers d'Antoine, elle comprend fort bien qu'Octave ne la dénonce que pour mieux miner le prestige d'Antoine encore important au Sénat[22].

Octave n'est pas un grand chef de guerre mais il compte avec Agrippa, un officier compétent qui lui donne rapidement l'avantage. Lorsqu’éclate la bataille navale d’Actium (septembre -31), Cléopâtre anticipe rapidement l'issue finale de la guerre et rompt le combat avec sa flotte. Cette fuite, seul moyen de sauver ce qui peut l'être, est évidemment exploitée par Octave auprès des officiers et des hommes d'Antoine dont beaucoup changent d'allégeance.

La fin

Les derniers mois sont assez mal connus. Antoine retourne en Égypte et ne prend pratiquement aucune mesure pour lutter contre l'avancée de plus en plus triomphale d'Octave[23]. Il consume ses forces en banquets, beuveries et fêtes somptueuses sans se soucier de la situation. Il semble que Cléopâtre ait surtout cherché à mettre Césarion à l'abri en l'expédiant à Méroé, au Soudan.

Vers août -30 Octave arrive à Alexandrie. À la fausse annonce du suicide de Cléopâtre, Marc Antoine met fin à ses jours en se jetant sur son épée. Mourant, il est transporté par Cléopâtre dans son propre tombeau. Celle-ci est conduite devant Octave, qui la laisse se retirer avec ses servantes, la reine se suicide ensuite en se faisant mordre par un aspic.

Une ascendance mythique

Marc Antoine prétendait descendre d'Hercule, comme le rapporte Plutarque, dans la Vie qu'il lui a consacrée (§ 5) :

« Aussi était-ce une chose qui se disait de toute ancienneté, que la famille des Antoniens était descendue d’un Anton fils d’Hercule, de qui elle retenait et portait le nom ; laquelle opinion il tâchait à confirmer non seulement par la forme et figure naturelle de son corps [...], mais aussi par la façon de s’habiller et se vêtir. »

Descendance de Marc Antoine


Marc Antoine et Fulvie eurent deux fils : Marcus Antonius Antyllus, né en -47, et Iullus Antonius, né en -45

Marc Antoine et Octavie eurent deux filles, toutes les deux appelées « Antonia ». La plus âgée, Antonia Major, fut mariée à Lucius Domitius Ahenobarbus (barbe rouge en latin), et l'empereur Néron était leur petit-fils. La plus jeune, Antonia Minor, se maria avec Drusus, et l'empereur Claude était leur fils.

Marc Antoine et Cléopâtre eurent trois enfants : les jumeaux Alexandre Hélios et Cléopâtre Séléné, nés en -40, et Ptolémée Philadelphe, né en -36. Leur demi-frère Ptolémée XV (Césarion), fils de César, fut tué par Octave (futur empereur Auguste) à la mort de Marc Antoine et Cléopâtre en -30. Mais les trois enfants furent emmenés à Rome et élevés par Octavie, l'ex-épouse de Marc Antoine. Cléopâtre Séléné se maria en -19 avec Juba II de Numidie et devint reine de Numidie et de Maurétanie. Ses frères demeurèrent probablement quelque temps avec elle, puis leur trace se perd.

Postérité dans les arts

Sa relation avec Cléopâtre est devenue légendaire et a été le sujet de nombreuses œuvres, citons notamment:

Notes et références

  1. En réalité, l'année de sa naissance n'est pas connue avec certitude. Les sources divergent sur le sujet et permettent d'envisager trois dates : -86, -83 ou -81. Cf le livre de François Chamoux, Marc Antoine, Arthaud, 1986, pp.13-14.
  2. Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, livre VII, 81, VIII
  3. Jules César, Bellum Civile I, 2
  4. Velleius Paterculus, Histoire romaine, livre II, 49
  5. Velleius Paterculus, Histoire romaine, livre II, 56 ; Suétone, César, 79 ; Plutarque, 67
  6. Velleius Paterculus, Histoire romaine, livre II, 58
  7. Suétone, Vie des douze Césars - César, 82
  8. Appien, V, I : On dit qu'il avait conçu pour elle, et depuis longtemps, alors qu'elle n'était qu'une enfant, une sorte de désir au premier coup d'œil, lorsqu'il servait comme chef de la cavalerie sous les ordres de Gabinius à Alexandrie.
  9. L'officier que Marc-Antoine envoie à Alexandrie pour convoquer Cléopâtre est Quintus Dellius. Il trahit Antoine à la veille d'Actium et passe chez Octave avec tous les documents d'état major de son général. Il a laissé un livre, aujourd'hui perdu, mais que Plutarque à largement consulté.
  10. Appien, V, I ; Dion Cassius, XLVIII, 24.
  11. Plutarque, Vie d'Antoine, XXVIII
  12. Plutarque, Vie d'Antoine, XXX affirme que ses troubles sont l'œuvre de Fulvie (1re femme d'Antoine) et du frère d'Antoine afin d'obliger celui-ci à quitter la reine d'Egypte
  13. Fulvie sa femme vient de mourir opportunément quelque temps plus tôt
  14. Nous ignorons si c'est en -37, au retour de cette expédition que Cléopâtre et Antoine se marient ou en -34 lors du triomphe célébrée à Alexandrie. Eutrope dans son Abrégé de l'Histoire romaine, livre VII, VI, fixe même le mariage avant l'expédition contre les Parthes. Nous n'en connaissons même pas le fondement légal mais il est clair que s'il s'agit du droit pharaonique, ce qui semble probable, ce mariage est considéré comme nul par le droit romain.
  15. Plutarque, Vie d'Antoine, LIV, indique que cet évènement est très mal perçu à Rome.
  16. Sénèque écrit ainsi : Cet Antoine qui était un grand homme, une belle intelligence, qui est-ce qui l'a perdu en le faisant passer sous l'empire de mœurs étrangères, de vices qu'ignorait le romain ? Son ivrognerie et son amour pour Cléopâtre qui égalait sa passion pour le vin, lettres à Lucillius, 83, 25.
  17. Ce dernier parle de Cléopâtre comme d'une putain couronnée dans son Histoire naturelle.
  18. Eutrope, Abrégé d'Histoire romaine, livre VII, VII.
  19. Plutarque, Vie d'Antoine, LXI.
  20. Velleius Paterculus, II, 84
  21. Ainsi Appien écrit :
    « La différence ne se trouve que dans les mots, en pratique le dictateur n'était ni plus ni moins qu'un roi.  »

    — Appien, II, 111.

  22. Maurice Sartre, Portrait d'une inconnue, L'Histoire, n° 238, décembre 1999, pp 32-40
  23. « Antoine, recevant tous les jours quelques nouvelles marques d’ingratitude et d’infidélité de la part de ceux qu’il croyoit lui être attachés le plus sincèrement, quitta la ville, et alla absolument s’enfermer seul dans une petite isle, près du Pharos, où il avoit fait construire à la hâte une sorte de cellule, qu’il nomma Timoneion, du nom de Timon le Misantrope [sic], qu’il disoit vouloir imiter, puisqu’il étoit aussi maltraité des hommes que ce fameux Athénien, qui fut la victime de la perfidie de ses amis. »

    — Memoires de la cour d’Auguste tirés de l'anglois du Dr Thoma Blackwell et de M. Jean Mills, La Haye et Paris, 1768, liv. XVIII, [éd. 1823], p. 133

Voir aussi

Bibliographie

Bibliographie ancienne
Bibliographie contemporaine

Liens externes


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