Marc Gonsalves

Marc Gonsalves

Opération Jaque

Opération Jaque
Libération des otages
Informations générales
Date 2 juillet 2008
Lieu Forêt amazonienne, près de la rivière Apaporis dans le Guaviare (Colombie) 2°17′47.12″N 72°02′56.86″O / 2.2964222, -72.0491278
Issue 15 otages délivrés sans aucun coup de feu tiré
Belligérants
Flag of Colombia.svg Armée nationale colombienne Flag of the FARC-EP.svg FARC
Commandants
Général Fredy Padilla de Léon, Général Mario Montoya Uribe Gerardo Aguilar Ramírez alias "César"
Forces en présence
4 pilotes,
8 commandos
30 guerilleros
Pertes
aucune 2 guerilleros capturés
Conflit armé colombien
Batailles
La Violencia

L’opération Jaque est le nom d'une opération militaire de l’Armée nationale colombienne qui a libéré des otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) le 2 juillet 2008 près de la rivière Apaporis dans le Guaviare[1] dont notamment la franco-colombienne Íngrid Betancourt, ancienne candidate à l'élection présidentielle de Colombie dont l'enlèvement et la détention avait été fortement médiatisés. Cette opération aurait été réalisée grâce à l'assistance des États-Unis[2].

Outre Íngrid Betancourt, les otages libérés comprenaient trois militaires américains sous contrat du constructeur aéronautique américain Northrop Grumman, Thomas Howes, Keith Stansell et Marc Gonsalves, et onze policiers et militaires colombiens. Le nom de l'opération[3], jaque, signifie en espagnol « échec », comme dans l'expression « échec au roi »[1],[4].

Sommaire

Opération

Le département du Guaviare (en rouge), où a eu lieu l'opération

L’opération aurait débuté en février 2008 lorsque des agents des services de renseignement colombiens[5] ont infiltré les FARC. Selon le colonel Luis Gomez, à la même époque, l'Armée nationale colombienne aurait localisé les otages[6]. L'agent colombien aurait infiltré le « premier cercle » de la chaîne de commandement des forces rebelles (le « secrétariat » des FARC), abusant le commandant en charge des otages Gerardo Aguilar Ramírez alias César, selon le ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos [7]. Selon Íngrid Betancourt, les otages ont été emmenés tôt le matin du 2 juillet à travers la rivière vers une zone d'atterrissage où il leur a été dit qu'ils allaient être déplacés vers un autre lieu.

Juan Manuel Santos a déclaré que les agents de pénétration colombiens « infiltrés » auraient réussi à faire croire aux rebelles des FARC qu’ils confiaient les otages à une organisation chargée de leur faire rencontrer leur chef Alfonso Cano[7].

Deux hélicoptères Mi-17 de l'Aviation de l'Armée nationale colombienne transportant des hommes portant des tee-shirt à l'effigie de Che Guevara, qui étaient en réalité des militaires colombiens, auraient pris en charge les otages après qu'ils eurent été menottés et embarqués à bord[8]. Gerardo Aguilar, alias César, chef du front nº1 des rebelles, et à son lieutenant Alexander Farfan, alias Enrique Gafas montés à bord des hélicoptères, auraient été maîtrisés rapidement. Ils devaient être extradés et jugés prochainement, selon Juan Manuel Santos[7]. Une fois dans les airs, les otages auraient été informés de leur libération par les militaires qui auraient annoncé : « Nous sommes de l'armée colombienne, vous êtes libres »[1]. Ingrid Betancourt a déclaré qu'elle ne réalisait pas ce qui se passait avant de voir un rebelle nu, un bandeau sur les yeux, allongé dans l'hélicoptère[7].

Implication d'autres États

Bien que les autorités militaires américaines minimisent leur participation et aient annoncé que « c'était une opération colombienne dans sa planification et son exécution[9] », selon Chris Kraul du Los Angeles Times, les États-Unis ont fourni un avion de transport et une équipe médicale pour les otages libérés[2] et, selon l'hebdomadaire d'investigation allemand, Der Spiegel, les autorités colombiennes auraient utilisé des satellites espions américains depuis début 2008 afin de suivre la localisation des otages[10]. Des consultants de la société militaire privée israélienne Global CST, dirigée par les généraux de brigade à la retraite Israël Ziv et Yossi Kuperwasser, laquelle était liée à la Colombie par un contrat de 10 millions de dollars pour lui fournir des conseils en sécurité et de l'équipement, auraient également été impliqués dans la préparation de l'opération [11],[12]. Cependant, aucune déclaration n'a été effectuée précisant l'étendue de cette participation[13], que les autorités colombiennes démentent[14].

La France, quant à elle, n'a pas été impliquée et le ministère des Affaires étrangères n'a été prévenu de l'opération que deux heures avant que la libération des otages ne soit annoncée publiquement[15].

Allégations concernant un paiement

Le 4 juillet 2008, la Radio suisse romande annonce que, selon une « source fiable », il y aurait eu un versement de 20 millions de dollars et l'opération n'aurait été qu'une « mascarade[16] ». Les allégations de la Radio suisse romande ont été diffusées par plusieurs journaux comme Le Figaro[17] ou Libération[18].

Bogota a nié l'information, par la voix du général Fredy Padilla de Léon, chef d'État-major des Forces armées colombiennes. Celui-ci a soutenu que, si un paiement avait eu lieu, il aurait été plus judicieux de le faire connaître publiquement, afin de l'utiliser comme une incitation et pour provoquer la confusion au sein des rangs des FARC[19],[20].

Paris, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, affirme ne pas avoir été associé à des modalités de financement et n'avoir versé aucune rançon pour cette libération[21].

L'ambassadeur des États-Unis en Colombie, William Brownfield, a également démenti cette allégation[22].

Dans l'émission télévisée française C dans l'air du 4 juillet 2008, les invités[23] ont émis l'hypothèse que la somme annoncée a pu être utilisée pour acheter des guérilleros pour servir d'agents doubles.

Un agent des services secrets colombiens, se faisant passer pour un journaliste, aurait filmé l'opération d'exfiltrage. Une partie de la vidéo a été rendue publique le 4 juillet 2008 par les autorités colombiennes afin de mettre fin aux polémiques concernant le versement d'une rançon[14]. La vidéo semble témoigner que les guérilléros des Farc pensaient avoir affaire à des membres d'ONG et non des militaires.

Des rumeurs persistantes affirment toutefois que la libération d'Ingrid Betancourt et des autres otages fait partie d'une opération planifiée depuis la mort de Raul Reyes en territoire équatorien, et que c'est pour redorer le blason de l'armée colombienne que l'"Operacion Jaque" a été imaginée, alors qu'en réalité, les otages auraient été échangés contre l'immunité et l'exil en France de certains des guerilleros.[24]

Liste des otages libérés

  • Íngrid Betancourt
  • Marc Gonsalves (voir ci-dessous), sous-traitant militaire américain
  • Keith Stansell (voir ci-dessous), sous-traitant militaire américain
  • Thomas Howes (voir ci-dessous), sous-traitant militaire américain
  • Juan Carlos Bermeo, lieutenant de l'Armée nationale colombienne (ANC)
  • Raimundo Malagón, lieutenant de l'ANC
  • José Ricardo Marulanda, sergent de l'ANC
  • Erasmo Romero, sergent de l'ANC
  • William Pérez, caporal de l'ANC
  • José Miguel Arteaga, caporal de l'ANC
  • Armando Florez, caporal de l'ANC
  • Vaney Rodríguez, lieutenant de la police nationale colombienne (PNC)
  • Jhon Jairo Durán, caporal de la PNC
  • Julio Buitrago, caporal de la PNC
  • Armando Castellanos, sous-intendant de la PNC

Sous-traitants militaires américains

Marc Gonsalves, Keith Stansell et Thomas Howes ont été capturés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et ont été tenus en otage du 13 février 2003 au 2 juillet 2008.[25] Embarqués à bord d'un Cessna pour une mission anti-drogue, ils ont été fait prisonniers à la suite du crash de leur avion dans une zone contrôlé par les FARC. Leur pilote, Tom Janis, a lui été assassiné. Ils ont été libérés au cours de l'opération Jaque avec Ingrid Betancourt.

Suites

Les ex-otages

Ingrid Betancourt a retrouvé sa famille le 3 juillet 2008, à Bogotá. Ses enfants avaient voyagé depuis la France en compagnie du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner à bord de l'Airbus A319 présidentiel. Le 4 juillet, elle rejoint la France avec l'ensemble de sa famille, où elle est reçue par le président de la République Nicolas Sarkozy. Une réception à l'Élysée avec les comités de soutien pour la libération de l'otage est ensuite organisée.

Les trois ex-otages américains, qui avaient été capturés lors d'une mission de surveillance anti-drogue en février 2003, ont été rapatriés aux États-Unis le 2 juillet vers 23 h (heure locale), vers la base aérienne de Lackland au Texas, puis emmenés au Centre médical militaire de San Antonio. Deux des trois souffrent de leishmaniose, contractée dans la jungle[29].

CICR et Global Humanitaria

L'opération a entraîné également un incident entre le gouvernement colombien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La chaîne d'information continue Cable News Network (CNN) a en effet révélé que le logo du CICR avait été utilisé durant l'opération afin de contribuer à rassurer les Farc sur l'identité des membres de l'opération.


Le président Uribe a reconnu que l'un des sauveteurs portait l'insigne de la Croix-Rouge, ce qui est en violation des conventions de Genève et du droit international[30]. Après avoir nié une telle pratique, le président Alvaro Uribe s'est rapidement excusé, expliquant qu'un soldat nerveux avait, de sa propre initiative et peu avant d'aller à la rencontre des guerrilleros, enfilé un gilet au logo de l'organisation humanitaire afin de ne pas éveiller de suspicion. Aucune sanction n'a été annoncée par le gouvernement colombien et le CICR, après avoir protesté auprès du gouvernement, s'est dit satisfait de ces excuses et explications.

Global Humanitaria, une ONG catalane, s'est également plainte du pillage de son site internet et de ses registres par les services secrets colombiens, ces derniers s'étant servi de ces données pour créer une organisation fictive, Misión Humanitaria Internacional[31]. Le site internet de Misión Humanitaria Internacional reprenait la plupart des informations, y compris légales, contenues dans le site de Global Humanitaria. L'ONG fictive était vraisemblablement le paravent permettant aux services secrets colombiens de négocier avec les Farc en vue de les convaincre de leur confier les otages.

Réactions

Argentine

La présidente Cristina Fernández de Kirchner a qualifié de « victoire de la vie et de la liberté » la libération d'Íngrid Betancourt[32].

Chili

La présidente du Chili, Michelle Bachelet, a déclaré que « C'est une victoire pour la démocratie, la paix et la liberté. »[7]

Colombie

La liesse a été générale en Colombie à l'annonce de la libération des quinze otages. Rodrigo Pardo, de l'hebdomadaire Cambio, salue « la plus grande euphorie que nous ayons connue depuis longtemps » et le « coup le plus dur jamais porté aux FARC ».

El Tiempo, quotidien (centre-droit, pro-gouvernemental), décrit « une intense jubilation nationale. (...) Il y a eu des coups de sifflet, des applaudissements et des larmes de joie dans tous les lieux publics et d'innombrables réactions venues de tous les horizons politiques ».

Tous les éditoriaux s'inquiètent cependant « du sort des vingt-six otages "échangeables" – vingt-trois militaires et trois personnalités politiques » (Courrier international)[33].

Équateur

Javier Ponce, ministre de la Défense équatorien a déclaré que la libération des 15 otages était une chose que le monde attendait mais il regrette qu'une opération militaire ait été préférée à une solution négociée.

États-Unis

Le président des États-Unis George W. Bush et la secrétaire d'État des États-Unis Condoleezza Rice ont félicité le président Álvaro Uribe et l'armée nationale colombienne, Condoleezza Rice soulignant par communiqué que « les États-Unis appellent les FARC à relâcher immédiatement les otages restants »[34].

Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine, le républicain John McCain (présent ce jour-là en Colombie[1]) et le démocrate Barack Obama, ont également félicité les dirigeants colombiens. Barack Obama a déclaré approuver « la stratégie ferme de la Colombie de ne pas faire de concessions aux FARC, et son utilisation ciblée des renseignements, de l'armée, du pouvoir diplomatique et politique pour parvenir à d'importantes victoires contre le terrorisme ».

France

Dans un discours télévisé, le 2 juillet vers 23 h, le président de la République française Nicolas Sarkozy félicite les autorités colombiennes et les représentations diplomatiques (notamment suisses, espagnoles et américaines) pour la libération des autres otages. Il est accompagné de la famille Betancourt, et notamment Astrid Betancourt, sœur d'Íngrid, qui remercie le président français et appelle à continuer à militer pour la libération des autres otages détenus par les FARC, et à se souvenir des otages morts durant leur captivité, ou encore détenus. Le président Sarkozy maintient son offre d’accueillir en France ceux parmi les FARC qui accepteraient de cesser ces prises d’otages[35].

Mexique

Le président du Mexique, Felipe Calderón Hinojosa, a appelé le président colombien, Álvaro Uribe, pour le féliciter de la réussite de l'opération, en déclarant sa reconnaissance à la stratégie implémentée pour consolider la légalité et l'ordre, lequel renforce la vie démocratique et sociale en Colombie[36].

Venezuela

Le président du Venezuela Hugo Chávez a déclaré être « joyeux » et « heureux » pour le sauvetage d'Ingrid Betancourt et des autres otages. Il a appelé Álvaro Uribe et l'a félicité. Selon Chavez, les tensions entre les deux pays sont du passé. Le président vénézuélien a aussi lancé un appel aux FARC, les invitant « à réfléchir à leur attitude, car le temps des fusils est terminé »[37].

Médiatisation

En France, le 2 juillet 2008, l'annonce de la libération des otages par le gouvernement colombien a entrainé une importante médiatisation de l'événement :

  • 19 h 16 : l'Agence France-Presse annonce la libération d'Íngrid Betancourt ;
  • 21 h 31 : la chaîne de télévision française privée d'information en continu BFM TV annonce la libération d'Íngrid Betancourt ;
  • 21 h 33 : la chaîne de télévision régionale et généraliste française de service public France 3 appose un bandeau défilant ;
  • 21 h 44 : France 3 interrompt ses programmes ;
  • 22 h 26 : la chaîne de télévision généraliste française de service public France 2 interrompt ses programmes ;
  • 22 h 30 : les chaînes de télévision françaises TF1 et LCI interrompent simultanément leurs programmes et proposent une émission en direct commune.

Ces chaînes de télévision reprennent le flux d'images de la télévision publique colombienne durant toute la soirée du 2 juillet. Les images de l'arrivée de l'avion militaire de l'armée nationale colombienne sont notamment reprises en direct par LCI.

Notes et références

  1. a , b , c  et d (en)Tim Padgett, « Colombia's Stunning Hostage Rescue », dans Time Magazine, 2 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 3 juillet 2008)] 
  2. a  et b (en) Chris Kraul, « 15 hostages freed as FARC is fooled in cunning operation », dans Los Angeles Time, 3 juillet 2008 [texte intégral] :
    « Another military official acknowledged that the United States had been told of the rescue plan in advance, which allowed U.S. officials to provide a transport plane and a team of medical personnel. »
     
  3. Le jeu d'échecs, pour sa part, est appelé aljedrez en espagnol.
  4. Gustavo Kuhn, « Ingrid Betancourt, une femme enfin libre », dans Tribune de Genève, 3 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 3 juillet 2003)] 
  5. L'espion, clé de la libération d'Ingrid La Libre Belgique 3 juillet 2008
  6. Laurent Suply, « Le coup de bluff de l'armée colombienne », dans Le Figaro (3 juillet 2008) [lire en ligne]
  7. a , b , c , d  et e (en) Colombia hostage Betancourt freed sur bbc.co.uk, 3 juillet 2008, BBC. Consulté le 3 juillet 2008
  8. (en) « Betancourt, U.S. contractors rescued from FARC », dans CNN, 2 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 3 juillet 2008)] 
  9. « This was a Colombian-planned and -executed operation »
  10. (en) Jens Glüsing, « Months of Intelligence Work Led to Betancourt's Rescue », dans Der Spiegel, 3 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 4 juillet 2008)] :
    « Since the beginning of this year, the Colombian military was -- using ultra-modern American spy technology -- able to pinpoint the location of the hostages and their guards. »
     
  11. (en) Yossi Melman, « Colombia hostage rescue: the Israeli angle » sur Haaretz.com, 4 juillet 2008. Consulté le 7 juillet 2008
  12. (fr) Philippe Brochen, « Eric Micheletti : «La CIA et les Israéliens ont participé à cette opération d'infiltration» » sur Liberation.fr, 3 juillet 2008. Consulté le 15 juillet 2008
  13. (en) Ynet, « Betancourt rescue in Colombia: Israeli connection » sur ynetnews.com, 4 juillet 2008. Consulté le 4 juillet 2008
  14. a  et b « Betancourt : une vidéo de la libération », dans Le Figaro, 5 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 5 juillet 2008)] :
    « Un faux journaliste a filmé l'opération commando qui a permis la libération des 15 otages des Farc. »
     
  15. Alain Barluet, « La diplomatie française prise à contre-pied par Bogota », dans Le Figaro, 3 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 4 juillet 2008)] 
  16. (fr) RSR, « Ingrid Betancourt: une libération achetée ? » sur info.rsr.ch, 4 juillet 2008, Radio suisse romande. Consulté le 4 juillet 2008. « Une source fiable, éprouvée à maintes reprises au cours de ces vingt dernières années, a fourni des détails à notre collègue Frédéric Blassel. Selon elle, le montant de la transaction est de quelque vingt millions de dollars. »
  17. Samuel Laurent et J.B, « 20 millions de dollars pour libérer Betancourt ? », dans Le Figaro, 4 juillet 2008 [texte intégral (page consultée le 5 juillet 2008)] :
    « La radio Suisse Romande (RSR) affirme que Bogota et Washington auraient versé une importante somme d'argent pour «retourner» l'un des gardiens des 15 otages libérés. »
     
  18. (fr) J.-H.A. (avec AFP), « La libération d'Ingrid Betancourt. Betancourt libérée contre un paiement ? », 4 juillet 2008, Libération. Consulté le 4 juillet 2008
  19. No se pagó por rescate de secuestrados, afirma el comandante de las Fuerzas Militares, El Tiempo (4 juillet 2008).
  20. Fuerzas Militares no pagaron por rescate de 15 secuestrados, W Radio (4 juillet 2008).
  21. « Les Farc auraient touché des millions pour libérer Betancourt », La Libre Belgique, 4 juillet 2008
  22. US denies ransom payout for hostage release: ambassador, Agence France-Presse (2008-07-04). Consulté le 2008-07-04.
  23. François-Bernard Huyghe, Directeur de l’Observatoire européen d’infostratégie, Dominique Reynié, Politologue, professeur à Sciences-Po Paris et chercheur associé au Centre de recherches politiques de Sciences-Po, Jacques Thomet, Journaliste au sein de l’Agence France-Presse, Vincent Meylan, Chef du service Royautés et histoire de l’hebdomadaire Le Point
  24. http://www.mediapart.fr/journal/france/040708/liberation-d-ingrid-betancourt-ce-que-ne-dit-pas-la-version-officielle
  25. « Ex-captive: U.S. hostages could die in rescue », dans USA Today, 2007-05-19 [texte intégral] 
  26. Joe Contreras, « America's Forgotten Hostages », dans Newsweek, 2008-02-07 [texte intégral] 
  27. Jordan, Lara Jakes : Hostages' Families Fear Military Rescue, Washington Post (2007-03-08).
  28. Forero, Juan : Private U.S. Operatives on Risky Missions in Colombia, New York Times (2004-02-14).
  29. La Presse Canadienne: Les trois Américains libérés en Colombie sont en bonne santé, selon des responsables
  30. Betancourt rescuer wore Red Cross, BBC, 16 juillet 2008
  31. Global Humanitaria 17 juillet 2008
  32. Colombia: Cristina Fernández celebró la liberación de Ingrid Betancourt Agencia Télam La Voz, 2 juillet 2008
  33. Ingrid Betancourt libre, les Farc en échec, Courrier international, 3 juillet 2008
  34. Rescue of Hostages from FARC Captivity. Statement by Secretary Condoleezza Rice, 2 juillet 2008
  35. Déclaration de M. le Président de la République française et de la famille d'Íngrid Betancourt, 2 juillet 2008
  36. Felicita el Presidente Calderón a su homólogo de Colombia por la liberación de rehenes de las FARC, 2 juillet 2008
  37. (es) Yolimer Obelmejías Valdez, « Chávez expresó estar "alegre" y "jubiloso" por rescate de Ingrid Betancourt », 3 juillet 2008. Consulté le 4 juillet 2008

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