- Marcigny
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Marcigny 
Tour du Moulin
DétailAdministration Pays France Région Bourgogne Département Saône-et-Loire Arrondissement Charolles Canton Marcigny
(chef-lieu)Code commune 71275 Code postal 71110 Maire
Mandat en coursLouis Poncet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Marcigny Démographie Population 1 885 hab. (2007) Densité 231 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 237 m — maxi. 338 m Superficie 8,15 km2 
Marcigny est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Carte de la Bourgogne vers 1830 extraite du tableau de la France en 86 départements. Marcigny s'écrit alors Marcygny
Au sud de la Bourgogne, en bord de Loire, Marcigny fait partie du Brionnais. Elle est située sur un axe de communication important Nord-Sud (Loire, Canal latéral de Roanne à Digoin et routier).
Hameaux
- Le Champceau, en 1789, en partie en " Royauté ", du bailliage de Mâcon, et en partie en " Duché " du bailliage de Semur-en-Brionnais. Cet écart est essentiellement de Saint-Martin-du-Lac; aussi de Marcigny[1].
Communes limitrophes
Histoire de la ville
L'histoire de Marcigny est riche depuis l'antiquité, le site étant un lieu de passage privilégié.
Antiquité
L'installation humaine semble avérée à Marcigny depuis l'époque gallo-romaine. Son nom ancien de "Marciniacus" semble indiquer que ce site en bord d'une voie romaine et de la Loire appartenait à un riche patricien "Marcinius".
Moyen Âge et Renaissance
La ville est resté une modeste bourgade de pêcheurs en bordure de Loire autour d'une humble église et ce jusqu'à l'arrivée des barons de Semur vers le Xe siècle. En 1054, Saint Hugues, fils de Dalmace Ier de Semur et devenu abbé de Cluny, fonda à Marcigny un petit monastère puis surtout le premier prieuré de Bénédictines dépendant de Cluny, le prieuré de La Trinité qui resta jusqu'à la Révolution l'un des trois plus importants monastères pour religieuses de l'abbaye de Cluny. Saint Hugues fut secondé dans cette installation par son frère Geoffroy qui lui fit don des terres qu'il possédait à Marcigny. Ce prieuré se développa rapidement accueillant jusqu'à 99 bénédictines et de 15 à 30 moines bénédictins. La ville devint alors une proie de choix pour des attaques et pillages. Elle fut assiégée notamment par le prince Noir en 1366, par les troupes du dauphin de France en 1420, par le comte de Clermont en 1431, par le duc de Bourgogne en 1438, par le prince de Condé en 1576, par le duc de Mayenne en 1582, par le comte de Tavannes en 1589 et par le marquis de Saint-Martin en 1591. Cette succession de fait d'arme incitèrent à construire une première enceinte fortifiée (fin XIVe) autour de la ville puis un château fortifié construit par les ducs de Bourgogne pour s'opposer au duché de Bourbon (début XVe siècle). La plus grande partie de l'enceinte et du château furent rasés au XVIIe siècle, le reste le fut au XIXe siècle.
Le prieuré de Marcigny reçut au cours de son histoire des membres de grandes familles d'Europe, notamment Adèle de Blois, fille de Guillaume le Conquérant, qui y mourut en 1137, Raingarde de Semur, qui y mourut en 1134. La prieure accueillit également le Cardinal de Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, de passage à Marcigny le 12 septembre 1642. La ville continua de prospérer jusqu'à la Révolution grâce à son prieuré, lequel fut alors fermé puis vendu comme biens nationaux, ce qui entraîna la destruction de la majorité de ses bâtiments.
Le XIXe siècle
La fermeture du prieuré porte un coup à l'économie de la ville mais de nouvelles activités, qui se développent durant le XIXe siècle (Poterie, Tannerie, Commerce…), font de Marcigny une ville prospère à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
Le marché, ayant lieu le lundi, date de 1266.
Blasonnement
Blason : de gueules à une clef d'argent en pal - La clef montre les liens historiques de Marcigny avec l'Abbaye de Cluny
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1995 2008 André Perrier Chef d'entreprise mars 2008 2014 Louis Poncet Commerçant Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2281 2403 2611 2543 2261 1999 1936 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Si Marcigny ne compte que 1936 hab. au dernier recensement, la commune dispose d'une unité urbaine d'environ 2500 personnes en raison notamment de la faible superficie de la commune, ceinturée par des hameaux et lotissements de communes limitrophes (Baugy, Semur en Brionnais, Saint-Martin-du-Lac).
Lieux et monuments
Patrimoine environnemental
Marcigny est Ville fleurie deux fleurs.
Façade ouest de l'église, portail du XIIePatrimoine civil
La Tour du Moulin, haute de 25 m (13 m sous toit, 12 m de flèche), est dans un état de conservation remarquable. Cet édifice fortifié, fut édifié entre 1410 et 1420. Elle a été classée monument historique le 2 décembre 1909. Elle abrite un important musée municipal. Parmi ses collections, sont conservés, entre autres, de nombreux vestiges du prieuré : chapiteaux, colonnes mais également des faïences et majoliques (XIVe au XIXe siècle), apothicairerie de l'hôpital de Marcigny (XVIIIe siècle), papiers peints (XIXe siècle) qui font de ce musée un lieu où sont mêlés arts décoratifs, beaux-arts et histoire locale.
La maison mitoyenne de la tour du Moulin qui date du XIIe siècle possède un décor de sculptures. Elle a été inscrite monument historique le 17 avril 1931.
Le centre historique de Marcigny présente un bel ensemble de maison de bois, ou maisons à colombages, des XVe et XVIe siècle dont l'une accueille l'Office du tourisme. Celle de la rue de l'Hôtel-de-Ville a été inscrite monument historique le 17 avril 1931.
La maison Cudel de Montcolon a été partiellement inscrite monument historique le 5 janvier 1955.
L'hôtel de Ville, édifice de la fin du XVIIIe siècle, œuvre de l'architecte Edme Verniquet, possède un décor de ferronnerie. Le bâtiment en partie, l'escalier avec sa rampe en fer forgé et le décor du salon au premier étage ont été inscrits monument historique par arrêté du 21 septembre 1981[3].
Patrimoine religieux
L'église Saint-Nicolas édifiée vers 1130 et agrandie vers 1378, cette église était l'une des deux églises du prieuré, destinés aux moines, elle est devenue église paroissiale en 1620. Ses nefs latérales ont été édifiées vers 1820. Sa façade a été inscrite monument historique le 29 octobre 1926.
Le Couvent des Ursulines de Marcigny fondé en 1643 pour dispenser une éducation aux jeunes filles de la ville abrite aujourd'hui l'école primaire et le cinéma est situé dans l'ancienne chapelle du couvent. Cette chapelle garde des peintures religieuses très bien conservées du XVIIe siècle[4].
L'hôtel de la prieure, daté de 1777, est la dernière construction du prieuré avant son démantèlement à la révolution, et est l'œuvre de Edme Verniquet, architecte des jardins du roi Louis XVI. L'hôtel de la prieure présente la particularité d'avoir été construit sur le narthex de l'église priorale du XIème siècle.
Musées
Le musée de la voiture à cheval qui présente dans un espace de 1 000 m², une collection de 60 voitures à cheval restaurées du XIXe siècle dont une calèche ayant transporté le Tsar Nicolas II, une berline ayant appartenu à la Comtesse de Ségur, une troïka…
Le centre d'art contemporain Frank Popper qui a pour vocation première de donner l’accès à l'art moderne et contemporain en milieu rural. Ce centre d'art est situé dans des anciens bâtiments des moines du prieuré clunisien (Une partie du prieuré, le grand cellier et les appartements du prieur). Le site garde de nombreux vestiges (Restes de la fondation probable d'une église du VIIIe siècle (base colonne). Ancien bras de ruisseau « merdasson de la ville » (VIIIesiècle) avec base d'une ancienne tour du château fort (1415), fenêtres géminées XVeme. Plafond peint à la française (XVIIe) siècle en cours de restauration[5]. Le bâtiment se visite régulièrement lors des journées du patrimoine.
La maison d'Art Bourgogne du Sud présente des expositions alternantes de peintures et de sculptures d'orientation figurative.
Personnalités liées à la commune
- Hugues de Cluny (1024-1109), sixième abbé de Cluny.
- André Du Ryer (1580-1660), orientaliste
- Louis François Perrin de Précy (1742-1820), militaire
- Philibert Fressinet (1769-1821), militaire
- Joseph Berchoux (1760-1839), poète et gastronome
- Irène Popard (1884-1950), enseignante d'expression corporelle
- Charles DAMIRON, Grand donateur de céramiques aux musées français dont La Tour du Moulin
Festivals
- La Rencontre cinéma de Marcigny existe depuis 1971 et se déroule au cinéma Vox de Marcigny.
- La Biennale internationale de sculpture monumentale, crée en 2000 par l'association Regard sur l'Art, la prochaine édition est prévue en 2010.
Jumelages
Marcigny est jumelée avec la Ville de Freinsheim en Allemagne.
Galerie photos
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Église : Extérieur
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Eglise : Intérieur
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Eglise : Chapiteau
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Église : portail : statue Saint Nicolas avec enfants ressuscités.
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Maison de bois XVe-XVIe.
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Maison de bois.
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Maison à l'échauguette.
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Angle rue Général De Gaulle-Place des Halles.
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Ancienne demeure et échauguette, centre Marcigny.
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Vue générale du centre-ville.
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Maison de centre-ville.
Voir aussi
- Liste des communes de Saône-et-Loire* Brionnais
- Ordre de Cluny
- Art roman en Saône-et-Loire
- Eglises romanes du Brionnais
Notes et références
- Dictionnaire topographique de la France, (selon Siraud p.77 col. 2).CTHS 6 Paris 2009.
- Marcigny sur le site de l'Insee
- Base Mérimée
- Les peintures de la chapelle de Sancenay à Oyé ; article de François Ginet-Donati paru dans la Revue du Bourbonnais-Brionnais, de la Lodde au Sornin (1913). sur le site Orange.
- Découvrez le Centre d´Art Contemporain Frank Popper. sur le site de Carnet de Bord, consulté le 9 avril 2010.
Liens externes
Catégories :- Commune de Saône-et-Loire
- Ordre de Cluny
- Ancien chef-lieu de district
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