Marie-claude bakkal-lagarde

Marie-Claude Bakkal-Lagarde

Marie-Claude Bakkal-Lagarde (née le 25 janvier 1961) est une archéologue française.

Après un bac philosophie, elle entre en section histoire de l'art et archéologie à l'université de Poitiers en 1980. Elle effectue ses premières recherches sur le terrain au nord du golfe des Pictons. En qualité de bénévole elle participe aux travaux de recherches des sites néolithiques comme le tumulus du Montioux à Sainte-Solline, les camps néolithiques finals de Champ Durand à Nieul-sur-l'Autize (85) des Loups à Échiré (79), de Diconche à Saintes pour les principaux [1]. En 1982, elle rejoint l'université de Rennes I et écrit un mémoire de maîtrise sur Le site protohistorique de la plage de Longeville en Vendée. En 1988 elle fonde l'Association pour le développement de l'archéologie sur Niort et les environs, qui sauvegarde en 1994 une aumônerie du XV^e siècle. Suivent un mémoire de DEA sur Les fermes gauloises du bas Poitou puis un mémoire intitulé De Rom à Jard-sur-Mer, un essai de géographie antique du rivage nord du Golfe des Pictons. Proche de l'archéologue Maurice Marsac elle oeuvre à la publication de toutes ses découvertes réaalisées par photographie aérienne, environ un millier de sites publiés en trois tomes, elle contribue à faire connaître ce travail posthume [2]. En 1998, elle engage un chantier de jeunes bénévoles pour la restauration du château de Sanzay dans les Deux-Sèvres. Les fouilles archéologiques réalisées dans la douve permettent la découverte de cinq tours disparues. À la suite de ses travaux, les douves après curage sont remises en eau. Parallèlement les Monuments historiques ont restauré la tour donjon du XV^e siècle. En hommage à la commune de son enfance, elle écrit un livre sur son histoire La Crèche une histoire millénaire. De 2005 à 2007 elle œuvre dans la région Centre et revient en 2008 dans l'ouest. Elle commence l'étude d'un site du haut-Empire qualifié de terre noire à Sallertaine en Vendée. La non visibilité des unités stratigraphiques contraint l'équipe INRAP à avoir recours à la micromorphologie et au relevé trois D des artefacts. [3]. Dénigrer par les uns, encouragés par les autres plusieurs années d'études seront nécessaires pour exploiter les données de terrains.[4]

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