Marnes-la-coquette

Marnes-la-coquette

Marnes-la-Coquette

Marnes-la-Coquette

La façade de la mairie
La façade de la mairie

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Boulogne-Billancourt
Canton Chaville
Code Insee abr. 92047
Code postal 92430
Maire
Mandat en cours
Christiane Barody-Weiss
2008-2014
Site internet marnes-la-coquette.fr
Démographie
Population 1 705 hab. (2006)
Densité 490 hab./km²
Gentilé Marnois
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 49″ Nord
       2° 10′ 38″ Est
/ 48.8302777778, 2.17722222222
Altitudes mini. 105 m — maxi. 178 m
Superficie 3,48 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Marnes-la-Coquette (prononcé [maʁnə la kokɛ] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française, la moins peuplée des communes du département des Hauts-de-Seine de la région Île-de-France. Située à l'ouest de Paris, entre le parc de Saint-Cloud et le bois de Fausses-Reposes, cette commune très boisée s'est développée autour du domaine de Villeneuve l'Étang ayant appartenu à Napoléon III. Elle a conservé le charme et le calme des villages d'autrefois.

En 2006, l'Insee classe Marnes-la-Coquette comme la commune française où le revenu fiscal médian par ménage est le plus élevé : 42 537 €[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Localisation de Marnes-la-Coquette en Île-de-France.

Elle est la commune la moins peuplée des Hauts-de-Seine avec 1 705 habitants et aussi la moins dense avec 250 habitants au km2[2].

Géologie et relief

Climat

Le climat de l'Île-de-France est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Marnes-la-Coquette sont celles d'Orly et de l'aéroport de Vélizy-Villacoublay[3].

Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat francilien avec celui de quelques grandes villes françaises :

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Orly[4] 1 797 615 16 20 31
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Humidité relative (%) 86 80 76 72 72 71 70 71 77 83 86 86 78
Source : Infoclimat [5]
Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Nombre de jours avec gel 12,4 10,3 7,0 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 5,4 11,6 48,6
Source : Infoclimat [5]
Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
(année du record)
-16,8
(1985)
-15,0
(1956)
-9,4
(2005)
-4,3
(1921)
-1,3
(1957)
3,2
(1975)
6,7
(1922)
5,6
(1923)
1,7
(1952)
-3,9
(1955)
-9,6
(1921)
-13,3
(1964)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,5
(2003)
20,0
(1990)
24,5
(1955)
29,4
(1949)
35,0
(1922)
37,0
(1947)
39,2
(1947)
40,0
(2003)
33,0
(1949)
31,3
(1921)
20,1
(1993)
17,3
(1989)
Source : JournalduNet [4]

Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Marnes-la-Coquette avec celui de quelques grandes villes françaises :

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Orly[4] (Marnes-la-Coquette) 1 797 615 16 20 31
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Relevés météorologiques de la station d'Orly 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Humidité relative (%) 86 80 76 72 72 71 70 71 77 83 86 86 78
Source : Infoclimat [5]
Relevés météorologiques de la station d'Orly 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Nombre de jours avec gel 12,4 10,3 7,0 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 5,4 11,6 48,6
Source : Infoclimat [5]
Relevé météorologique des records climatiques de la station d’Orly
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
(année du record)
-16,8
(1985)
-15,0
(1956)
-9,4
(2005)
-4,3
(1921)
-1,3
(1957)
3,2
(1975)
6,7
(1922)
5,6
(1923)
1,7
(1952)
-3,9
(1955)
-9,6
(1921)
-13,3
(1964)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,5
(2003)
20,0
(1990)
24,5
(1955)
29,4
(1949)
35,0
(1922)
37,0
(1947)
39,2
(1947)
40,0
(2003)
33,0
(1949)
31,3
(1921)
20,1
(1993)
17,3
(1989)
Source : JournalduNet [4]

Voies de communication et transports

Voies routières

Marnes-la-Coquette est traversée par l'autoroute A13. Elle est bordée par le parc de Saint-Cloud, la forêt des Fausses-Reposes et le haras de Jardy.

Pistes cyclables

Transports en commun

La commune est desservie par la gare (Garches - Marnes-la-Coquette) de la ligne Paris - Saint-Nom-la-Bretèche ([T][L]).

Urbanisme

Morphologie urbaine

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 32,26 % 112,16
Espace urbain non construit 19,68 % 68,44
Espace rural 48,06 % 167,09
Source : Iaurif[6]

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

C'est l'empereur Napoléon III qui autorisa par décret en 1859, la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette. On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud. Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud. Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait. Le nom même de Marnes vient de l'argile calcaire, la marne qu'on y trouvait dans le sol[7],[8].

Histoire

La statue de Pasteur, dans le parc voisin de la mairie de Vaucresson.

En 1852, Louis Napoléon Bonaparte, alors Président de la République, rachète le domaine de Villeneuve-l’Étang. Ce domaine avait appartenu au maréchal Soult pendant le Premier empire puis à la duchesse d'Angoulême. Une fois devenu empereur, il y fait construire le pavillon des Cent-gardes pour la garde impériale.

C'est Napoléon III qui a fait construire en 1861 l'église Sainte-Eugénie au centre du bourg en l'honneur de son épouse Eugénie qui appréciait l'endroit.[2]

En 1878, le domaine devient domaine public. Le château est détruit dans les années 1880. Le domaine est affecté au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts.

Une partie du domaine est concédée à Louis Pasteur pour qu'il poursuive ses recherches après sa découverte du vaccin contre la rage. Les expériences nécessitent de nombreux lapins et chiens et l'animalerie rue d'Ulm est saturée et gêne le voisinage. Pasteur installe alors son laboratoire dans le pavillon des Cent-gardes. Il envisage d'y installer son institut mais le succès de sa souscription internationale lui permet d'acquérir un terrain rue Dutot à Paris et d'y faire construire l'Institut Pasteur qui sera inauguré en 1888.

Villeneuve-l'Étang devient alors une annexe où Pasteur s'installe souvent l'été. Il y meurt le 28 septembre 1895 à 16h40. Sa chambre y est toujours conservée.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Marnois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 82,04 % de Oui contre 17,96 % de Non avec un taux d’abstention de 22,00 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %)[9].

À l’élection présidentielle française de 2007[10], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 59,33 % soit 566 voix, suivi de François Bayrou avec 16,88 % soit 161 voix, puis de Ségolène Royal avec 12,37 % soit 118 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,03 % soit 48 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 79,10 % soit 742 voix pour Nicolas Sarkozy contre 20,90 % soit 196 voix pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale[11] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 18 455 inscrits sur les listes électorales marnoises, 90,99 % soit 959 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 9,01 % soit 95 voix, 2,19 % soit 21 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 99,07 % soit 954 voix se sont exprimées.

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de 19[12] membres dont le maire et cinq maire-adjoints[13].

Marnes-la-Coquette fait partie du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine, de même que les Communautés d'agglomération voisines Cœur de Seine et Arc de Seine.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
18 mars 2001 → en cours Christiane Barody-Weiss DVD

Instances judiciaires et administratives

Marnes-la-Coquette relève du tribunal d'instance[14] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[15].

Politique environnementale

Jumelages

La commune de Marnes-la-Coquette n'est jumelée avec aucune autre commune.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Marnes-la-Coquette depuis 1793 :

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
180 196 178 172 252 271 322 314 279
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
302 355 363 304 303 341 358 338 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
450 404 416 559 675 856 740 853 1 197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1 660 1 697 1 646 1 632 1 594 1 519 1 705
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[16], INSEE[17] et INSEE 01.01.2009[18]
Évolution démographique de 1793 à 2006

Pyramide des âges

Évolution de la pyramide des âges de la commune de Marnes-la-Coquette, comparaison entre l'année 2006 et 1990[19],[20] :

Pyramide des âges en 2006 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
90 et plus  9
39  75 à 89  59
102  60 à 74  104
182  45 à 59  186
167  30 à 44  185
127  15 à 29  124
200  0 à 14  217
Pyramide des âges en 1990 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 et plus  0
46  75 à 94  58
99  60 à 74  110
159  45 à 59  177
138  30 à 44  175
159  15 à 29  168
168  0 à 14  141

Enseignement

Marnes-la-Coquette est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre une école maternelle et deux écoles élémentaires communales[21].

Il n'y a ni collège ni lycée à Marnes-la-Coquette.

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2006, L'Insee classe Marnes-la-Coquette comme la commune française où le revenu fiscal médian par ménage est le plus élevé : 42 537 €[1].

Selon la Direction générale des impôts, Marnes-la-Coquette est la commune la plus riche de France par habitant[2]. En 2004, Marnes-la-Coquette est la ville (de plus de 1000 habitants) la plus riche de France par ménage : le revenu moyen par habitant s'élèverait à 81 746 € selon l'INSEE[22].

Au sein des Hauts-de-Seine, Marnes-la-Coquette est entourée de plusieurs communes aisées. Le classement 2006 de l'Insee fait toutefois apparaître une grande diversité entre les communes quant au revenu fiscal médian par ménage[1] </ref> :

Ville Rang parmi les 36 681 communes de France Revenu fiscal médian par ménage
Antony 319 25 799 €
Asnières-sur-Seine 3492 19 864 €
Bagneux 15105 16 066 €
Bois-Colombes 757 23 580 €
Boulogne-Billancourt 193 27 340 €
Bourg-la-Reine 110 29 077 €
Châtenay-Malabry 2485 20 657 €
Châtillon 549 24 311 €
Chaville 207 27 105 €
Clamart 672 23 810 €
Clichy 22160 14 686 €
Colombes 8675 17 634 €
Courbevoie 362 25 427 €
Fontenay-aux-Roses 638 23 926 €
Garches 53 31 052 €
La Garenne-Colombes 321 25 775 €
Gennevilliers 29629 12 129 €
Issy-les-Moulineaux 367 25 396 €
Levallois-Perret 254 26 522 €
Malakoff 4228 19 402 €
Marnes-la-Coquette 1 42 537 €
Meudon 436 24 979 €
Montrouge 958 22 954 €
Nanterre 19351 15 234 €
Neuilly-sur-Seine 3 40 669 €
Le Plessis-Robinson 928 23 034 €
Puteaux 1793 21 360 €
Rueil-Malmaison 190 27 359 €
Saint-Cloud 23 33 770 €
Sceaux 40 31 708 €
Sèvres 139 28 314 €
Suresnes 609 24 049 €
Vanves 527 24 423 €
Vaucresson 11 36 629 €
Ville-d'Avray 18 34 722 €
Villeneuve-la-Garenne 25296 14 005 €

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Monuments et sites, inventaire au 31 décembre 2005
Intitulé Monument classé Monument inscrit
Église paroissiale Sainte-Eugénie, 1 place de la Mairie x
Mairie, 3 place de la Mairie x
Intitulé Site classé Site inscrit
Bois de Fausses-Reposes x
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
Source : Iaurif[23]
  • Église Sainte-Eugénie
L'église Sainte-Eugénie

Cette église[24] a été construite en 1859 aux frais de napoléon III. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[25],[26].

  • Mémorial de l'Escadrille Lafayette

Le monument a été inauguré le 4 juillet 1928. Érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la première guerre mondiale. Une crypte souterraine contient les restes de la plupart de ces aviateurs tués au combat. Le mémorial se trouve dans le parc jouxtant le Musée des Applications de la Recherche Louis Pasteur. Ce monument[27], situé 5 boulevard Raymond Poincaré, est constitué d'un « arc monumental »[28].

  • Haras de Jardy
Le haras de Jardy

Marnes-la-Coquette héberge le plus grand centre équestre de France, le haras de Jardy[29]. Il est la propriété du Conseil Général des Hauts-de-Seine et a été créé en 1891[30] par Edmond Blanc, le plus grand propriétaire-éleveur de chevaux de course de la Belle Époque. Marcel Boussac rachetera ce haras et perpétuera la réputation internationale des chevaux de course issus de cet élevage.

  • Musée des Applications de la Recherche

Le Musée des Applications de la Recherche retrace la lutte contre les maladies infectieuses à l'aide de photographies, de documents originaux, de matériels venant des collections du Musée Pasteur, enrichies d'un don important de la famille de Gaston Ramon. Ouvert au public au 3, boulevard Raymond Poincaré et 3, avenue Pasteur, à Marnes-La-Coquette.

Ce momument[31] a été construit entre 1852 et 1930[32].

  • Mairie

Le bâtiment[33] qui abrite la mairie, construit en 1849 et agrandi en 1888, a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 21 décembre 1993[34],[35].

Patrimoine culturel

Marnes-la-Coquette et la littérature

L'académicien Thierry Maulnier a donné sur Marnes-la-Coquette un article où il dit tout son attachement et son admiration pour un cadre aussi authentique : « Marnes est - qui l'ignore dans ce département ? - une sorte de petit miracle, un village du XIXe siècle, un village pour amoureux de Peynet presque entièrement préservé à moins de deux lieues de promenade de la porte de Saint-Cloud. Il fut un des lieux de promenade de l'impératrice Eugnéie. Les metteurs en scène de cinéma y viennent volontiers pour leurs extérieurs sur l'adorable place centrale, bordée d'une église miniature et d'une mairie jouet. La rue principale est une vraie rue campagnarde que, par le fait, la circulation automobile n'a pas encore réussi à submerger et ne doit pas submerger »[36].

Marnes-la-Coquette et le cinéma

Marnes-la-Coquette et la chanson

C'est à Marnes-la-Coquette qu'habitait, de 1952 à 1972, Maurice Chevalier dans sa très belle propriété la Louque[36]. Cette maison[37] présente des jardins remarquables[38].

Personnalités liées à la commune

De nombreuses personnalités sont enterrées au cimetière de Marnes-la-Coquette[39], notamment :

Héraldique, logotype et devise

Armes de Marnes-la-Coquette

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

De gueules à la tête de chien d'or lampassée d'argent, accompagnée de trois pierres de quartz du même, au chef cousu d'azur chargé d'une aigle romaine d'or, la tête contournée, empiétant un foudre du même

La tête de chien enragé symbolise l'œuvre de Pasteur qui mourut à Marnes. L'aigle impérial est en souvenir de Napoléon III et de l'impératrice qui par décret donnèrent le qualificatif de « coquette » à Marnes. Le châtaignier et les deux chênes symbolisent la forêt qui entoure la commune[40].

Compléments

Bibliographie

  • Pierre-Henri Machard, Essai historique sur Marnes-la-Coquette,1932, réédité en 1999 (éditions Le livre d'histoire), (ISBN 284435050X)

Iconographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a , b  et c CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  2. a , b  et c , quotidien L'Express, article Marnes La Coquette, 28 juin 2007
  3. Fiche sur Marnes-la-Coquette sur Météo France. Consulté le 6 septembre 2009
  4. a , b , c  et d Données climatiques de la station d’Orly - Val-de-Marne (94310) sur www.journaldunet.com. Consulté le 6 septembre 2009
  5. a , b , c  et d Orly, Val-de-Marne(94), 89m - [1961-1990] sur www.infoclimat.fr. Consulté le 2 septembre 2009
  6. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
  7. Découvrir les Hauts-de-Seine, p. 48, Jean-Michel Dechambre, éditions Horvath, 1980
  8. Village à Marnes-la-Coquette (92) sur site du ministère de la culture et de la communication (www.patrimoine-de-france.org). Consulté le 13 septembre 2009
  9. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Antony sur ministère de l'intérieur. Consulté le 10 septembre 2009
  10. Résultats électoraux du premier tour et du second tour sur journal Le Figaro. Consulté le 10 septembre 2009
  11. Résultats électoraux indexés sur ministère de l'intérieur. Consulté le 22 novembre 2008
  12. Election municipale (mars 2008) sur www.linternaute.com. Consulté le 13 septembre 2009
  13. L'administration municipale sur site de la ville de Garches. Consulté le 12 septembre 2009
  14. Tribunal d'instance de Boulogne-Billancourt sur cour d'Appel de Versailles. Consulté le 11 septembre 2009
  15. Tribunal de Boulogne-Billancourt sur cour d'Appel de Versailles. Consulté le 11 septembre 2009
  16. Population avant le recensement de 1962. Consulté le 7 septembre 2009
  17. Population depuis le recensement de 1962 sur INSEE. Consulté le 7 septembre 2009
  18. Recensement de la population en 2006 sur INSEE. Consulté le 7 septembre 2009
  19. Recensement en 2006 - Population totale par sexe et âge sur INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
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  27. Inventaire Base Mérimée : IA00051397]
  28. Arc Monumental dit Mémorial de l' Escadrille Lafayette à Marnes-la-Coquette (92) sur site du ministère de la culture et de la communication (www.patrimoine-de-france.org). Consulté le 13 septembre 2009
  29. Inventaire Base Mérimée : IA00051648]
  30. [hhttp://www.patrimoine-de-france.org/richesses-47-14396-102259.html#fiche Haras de Jardy à Marnes-la-Coquette (92)] sur site du ministère de la culture et de la communication (www.patrimoine-de-france.org). Consulté le 13 septembre 2009
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  32. Château, Institut de Recherche dit Château de Villeneuve l' Etang, puis dit Institut Pasteur à Marnes-la-Coquette (92) sur site du ministère de la culture et de la communication (www.patrimoine-de-france.org). Consulté le 13 septembre 2009
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  34. Mairie à Marnes-la-Coquette (92) sur site du ministère de la culture et de la communication (www.patrimoine-de-france.org). Consulté le 13 septembre 2009
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