Marsilly (charente-maritime)

Marsilly (charente-maritime)

Marsilly (Charente-Maritime)

Marsilly

Le village et le littoral vus du clocher de l'église
Le village et le littoral vus du clocher de l'église

Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Canton La Rochelle-5
Code Insee abr. 17222
Code postal 17137
Maire
Mandat en cours
Aimé Gloux
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Démographie
Population 2 438 hab. (2006)
Densité 205 hab./km²
Gentilé Marsellois
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 53″ Nord
       1° 08′ 12″ Ouest
/ 46.2313888889, -1.13666666667
Altitudes mini. 0 m — maxi. 31 m
Superficie 11,91 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Marsilly est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.

Sommaire

Géographie

La commune est située près de La Rochelle, préfecture et principale ville du département.

Écarts et lieux-dits

Histoire

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 Aimé Gloux
2001 2008 Jacques Cornélis
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
914 1005 1467 1759 1926 2203 2438
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Église Saint-Pierre

L'église appartenait primitivement à un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Le bâtiment est reconstruit au XIVe et XVe siècle et fortifié. Le clocher qui a l'aspect d'un véritable donjon,formait le lien avec l'ensemble des fortifications par un escalier qui le reliait à une échauguette, départ du chemin de ronde[2]. Le clocher et une partie du pignon de façade sont les seuls vestiges de ce grand édifice gothique ruiné pendant les guerres de religion. Une nef est reconstruite en 1608 et modifiée au XIXe siècle. Le clocher comporte à l'intérieur de nombreux grafitti. La tradition locale attribue le nom de « salle des Pèlerins » à l'étage voûté du clocher, ce qui semble se justifier par certains grafitti. Le clocher a été classé monument historique le 27 août 1907[3]. Les graffitis datent du XIIe siècle, réalisés lors de la construction du clocher (1143)[4]. Cet ensemble représente une scène qui n'est pas sans rappeler la célèbre tapisserie de Bayeux, avec deux forteresses et deux armées qui s'affrontent. Cette découverte a généré par la suite un inventaire exhaustif sur tout le territoire de la Haute Saintonge de graffiti[5]. Des scènes moins importantes ont été découvertes sous les enduits mais également des personnages, des paons, des rois, des cavaliers... des nefs évoquant les pélerinages vers Saint Jacques de Compostelle où les pèlerins embarquaient à Blaye en Gironde , tout près de la Haute Saintonge.

La maison des graffiti et ses annexes

La maison propose à la visite outre des copies des graffiti de l'église Saint-Pierre située juste en face, celles d'autres lieux de la région tant religieux que laïcs. Une salle particulière est consacrée à l'histoire de l'appareil photo et de la caméra depuis ses origines jusqu'aux années 80. Elle est gérée indépendamment du musée par une association locale de passionnés.

Quelques pièces du musée

Personnalités liées à la commune

  • l'écrivain Georges Simenon habita la commune de 1932 à 1936, en la demeure de la Richardière (toujours visible de nos jours), qu'il envisagea d'acheter, mais que le propriétaire de l'époque refusa de lui céder... il migra donc vers Nieul-sur-Mer. Plusieurs de ses romans évoquent la région, et le titre le Coup-de-Vague lui fut inspiré par un lieu-dit de la commune ainsi dénommé.

Notes et références de l'article

  1. Marsilly sur le site de l'Insee
  2. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, ISBN 2-903504-33-4
  3. base mérimée
  4. Il existe une petite brochure intitulée les "graffiti de l'église de Moings" en Charente Maritime, réalisée par la Communauté des Communes de Haute Saintonge.
  5. Cet ensemble exceptionnel a été l'objet d'une monographie écrite par Jean Glenisson historien médiéviste habitant à Jonzac.

Voir aussi

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Liens et documents externes

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