Melanie Waldor

Mélanie Waldor

Mélanie Waldor, née Mélanie Villenave le 29 juin 1796 à Nantes et morte à Paris en 1871, est un écrivain et poète français.

Fille de l'avocat et érudit Villenave, elle épousa sous la Restauration, à Nantes, le 22 mars, 1822 François-Joseph Waldor, un officier d'origine belge. Elle tenait un salon littéraire chez ses parents, rue de Vaugirard à Paris. Elle devint par la suite, en 1827, la maîtresse d'Alexandre Dumas, sur lequel elle avait une certaine influence. Son premier essai fut un roman historique : l'Ecuyer d'Auberon ou l'Oratoire de Bon-Secours (1831), après lequel elle fit paraître Le Livre des jeunes filles (1834). En 1835, elle se révéla comme poète dans ses Poésies du cœur, recueil de vers remarquable par le sentiment, le goût et l'élégance. On lui doit encore l'Abbaye de Fontenelle (1839), Alphonse et Juliette (1839), l'Ecole des jeunes filles, drame (1841), Heures de récréation (1836), Pages de la vie intime (1836), la Rue aux ours (1837), la Coupe de Corail (1842), André le Vendéen (1843), le Château de Ramsberg (1844), Les Moulins en Deuil (1852), la Tirelire de Jeannette, comédie-vaudeville (1859). André Maurois la décrivait « frêle, jolie avec des yeux caressants et des mines pudiques qui affolent ».

Lien externe

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• Brève notice

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