Mercurey

Mercurey
Page d'aide sur les redirections Pour le vin, voir mercurey (AOC).

46° 50′ 24″ N 4° 43′ 11″ E / 46.84, 4.71972222222

Mercurey
Vue d'une partie Mercurey
Vue d'une partie Mercurey
Administration
Pays France
Région Bourgogne
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Canton Givry
Code commune 71294
Code postal 71640
Maire
Mandat en cours
Dominique Juillot
Intercommunalité Le Grand Chalon
Démographie
Population 1 313 hab. (2007)
Densité 85 hab./km²
Gentilé Mercuréens
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 24″ Nord
       4° 43′ 11″ Est
/ 46.84, 4.71972222222
Altitudes mini. 206 m — maxi. 391 m
Superficie 15,44 km2

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Voir la carte administrative

Mercurey est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne. Ce village est surtout connu pour ses vins rouges et blancs classés en AOC village et premier cru.

Sommaire

Géographie

Situé en Bourgogne, dans le département de la Saône-et-Loire, à environ 12 kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône.

Communes limitrophes


Accès et transports

La commune, située à proximité des grands axes de circulation, à 12 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 6 kilomètres des voies ferrées Paris-Lyon-Marseille et 20 kilomètres du TGV (Le Creusot), à 8 kilomètres de la Route Nationale 80 Chalon-Moulins, est traversée par la Route départementale 978 Chalon-Autun.

Géologie et relief

Vue de Mercurey.

Village viticole typique de Bourgogne dans un paysage vallonné. Les sols sur lesquels se sont déposés les sédiments marno-argilo-calcaires des mers jurassiques (230 à 135 millions d'années). Les roches qui dominent Mercurey sont de la période du Jurassique moyen et début du Jurassique supérieur. Une couche assez épaisse de marnes grises forme le sous-sol des meilleurs crus de Mercurey (époque de l'oxfordien). Une deuxième crête rocheuse est formée par le calcaire que l'on appelle la dalle nacrée.
Le vignoble est implanté sur des sols argilo-calcaires provenant du soubassement rocheux calcaire d'âge jurassique. On distingue trois grands ensembles de sols, en premier des sols issus de calcaires durs (244 hectares)[1], en deuxième des sols issus de marnes (194 hectares)[1] et en troisième des sols issus de dépôts caillouteux (102 hectares)[1]. À d'autres endroits on trouve des sols avec des argiles profonds, de colluvions... . On retrouve sur ces sols argilo-calcaires des sols lourds, des sols pierreux et d'autres un peu plus sableux.

Hydrographie

Un ruisseau traverse le village, elle se nomme le giroux. D'une longueur de 8,1 km, sur les trois communes de Saint-Martin-sous-Montaigu (source), Mercurey, Mellecey (confluence). Il prend sa source près du château Blaizy, à l'altitude 314 mètres (46°49′15″N 4°41′33″E / 46.82083, 4.6925) et se jette dans l'Orbise.

Il existe aussi un étang, nommé étang du pont-latin.

Le remembrement du vignoble

Voie d'écoulement des eaux.
Bassin de réception des eaux.

Par deux fois, en 1981 et 1983, Mercurey a été victime d'orages dévastateurs (vignobles ravinés, ceps de vignes déchaussés, murs de soutènement emportés, caves inondées, etc.)[2]. Les causes de ces catastrophes sont l'absence quasi totale de réseaux hydrauliques dans les coteaux, la suppression progressive des haies et des murs dans ces mêmes coteaux, le tassement des sols par l'utilisation de matériels de plus en plus lourds et, pour finir, la suppression des zones tampon par l'augmentation des surfaces plantées en vignes[2]. À la suite de ces événements, les viticulteurs et la population de Mercurey, regroupés en une association foncière (1983), décidèrent de mettre en place un remembrement sur 1400 hectares dont 800 de vignes ce qui, à l'époque, fut une première en France[3]. Ce remembrement permit la réalisation d'aménagements hydrauliques contre le ruissellement et l'érosion des sols, grâce à des bacs de décantation (19 en tout[4]), des bassins de rétention d'eau de pluie (au nombre de 3[4]), des chemins bétonnés (5,5 kilomètres[4]), des canalisations (3,3 kilomètres[4])[5], etc. Ces travaux d'aménagements hydrauliques furent réalisés en 1988. La démonstration de leur utilité est faite lorsque, le 19 février 2006, s'abattent des pluies diluviennes : tous les bassins de stockage remplissent alors leur fonction, empêchant l'inondation du village[6].

Climat

C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[7], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le secteur de Mercurey en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gelives). De violents orages peuvent s'abattre sur ce secteur mais la grêle touche assez peu ce vignoble en général[N 1].

Valeurs climatique de Dijon et Mâcon, car Mercurey est situé entre ces deux villes.

Dijon

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 -0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[8]


En 2007 :

Relevés Dijon 2007
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 5,3 6,4 6,9 14,7 15,6 18,5 18,7 18,2 14,4 10,7 5,3 1,6 11,3
Source : Infoclimat : Dijon (2007)[9]


En 2008 :

Relevés Dijon 2008
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 3,8 4,7 6,3 9,1 15,8 17,8 19,9 18,6 13,8 10,3 6,4 2,1 10,7
Source : Infoclimat : Dijon (2008)[10]


En 2009 :

Relevés Dijon 2009
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) -1 2,5 6,7 12 16,3 18,2 20 21,2 16,5 10,6 8,2 2,9 11,2
Source : Infoclimat : Dijon (2009)[11]


Mâcon

Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

Relevés Mâcon 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[12]


Histoire

Antiquité

La localité doit son nom à la construction en ce temple élevé au dieu Mercure. Elle est implantée sur la voie romaine (Via Agrippa) qui va d'Autun à Chalon, dont il ne reste que peu de traces, cachée sous du bitume. Quelques vestiges ont été découverts à Mercurey et dans ses hameaux :

  • Un dieu au maillet Sucellus encastré dans la façade d'une maison ayant appartenu au général Duhesme, et une statuette en bronze[13].
  • Des tuilles à rebord et de la céramique noire[13].
  • Des traces de cendres et de bois carbonisé[13].
  • Des fondations gallo romaines avec lors des fouilles, des tuiles à rebords, de la céramique sigillée et des monnaies romaines ainsi qu'une centaine de monnaies de Constance[13].
  • Un vicus (habitat)[13].
  • Un vaste cimetière de l'époque mérovingienne avec une sépulture sous des dalles de pierres brutes, accompagnée de tombes isolées[14].
  • Des sépultures sous dalles[15].

Moyen Âge et Renaissance

Château de Montaigu au Moyen Âge.

Mercurey, entre temps, subit les invasions barbares et, parmi elles, celle des Burgondes qui se fixent dans la région lui donne son nom de Burgondie (Bourgogne actuel). Le Château de Montaigu est construit par Robert le Valentinois, comte de Chalon (aux alentours de 950); ce château possède de la vigne sur un côté. Le XIIe siècle voit l'édification de l'église Notre Dame de Mercurey par les moines de Saint-Marcel-lés-Chalon, appartenant à l'abbaye de Cluny[15]. En 1180, le château de montaigu passa sous l'autorité d'Hugues III, duc de Bourgogne qui l'attribua à son fils Alexandre (ceci voit le début de la lignée des "Montaigu-Bourgogne")[16]. Un seul seigneur (Guillaume) y réside de manière permanente[16].

Marguerite III de Flandre

En 1241, Eudes I de Montaigu accorde aux habitants de ses finages une charte de franchise par laquelle ses vassaux moyennant certaines obligations, sont affranchis du droit de main-morte qui les rattachent encore à la glèbe. C'est à l'époque d'Eudes I qu'est probablement construite l'église de Touches[17]. En 1300, le seigneur de Mercurey est Guillaume de Marnay[18]. En 1348, à la mort d'Henri de Montaigu, le château est partagé entre le duc de Bourggone et la famille Damas[16]. En février 1371, le Duc de Bourgogne décide une grosse campagne d'achats de vin, il en fait acheter une quantité notable à Montaigu[19]. C'est à Montaigu encore que Méliore, l'envoyé du Pape, trouve à acheter du vin qui est par la suite recherché par la cour pontificale[19]. Philippe le Hardi est détenteur de la moitié du fief de Montaigu, en 1392 il en fait le partage, et en donne une partie à Philippe le Bon, qui contribue à sa réputation[20]. Entre 1385 et 1405, les vins de la région de Mercurey figurent même sur la liste des vins en cave pour le service du Duc de Bourgogne dans sa résidence d'Arras[21], ils plaisent à Marguerite de Flandre[22].

Antoine de Crey est le seigneur du village en 1423, suivi de Pierre de Maissey en 1461 et ce dernier acommpagné de Philippe Digoine d'occuper ce titre de seigneur en 1470[18]. La Bourgogne, à cette époque est un grand duché, dont les possesions vont jusqu'en Belgique, et qui est rattaché à la France seulement sous Louis XI en 1477; cette même année, le château de Montaigu tomba dans les mains des rois de France, à la mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire[16].

Période moderne

Le seigneur de Mercurey en 1480 est Philibert de Pitois, puis c'est Jean de Digoine en 1560[18]. En 1570, l'armée de l'amiral Coligny, chef du parti protestant fait détruire l'église de Mercurey[18]. Plus tard sous le règne d'Henri IV, et bien que vin assez corsé, une chronique mentionne qu'il plaît aux femmes, et plus particulièrement à Gabrielle d'Estrées (maitresse d'Henri VI, qui lui est amateur de Givry)[22]. Le château de Montaigu fut démantelé en 1591 par les troupes catholiques de la ligue[16].

Le village voit défiler en seigneurs : Jean de Digoine en 1625, Félicité des Barres en 1652 (veuve de Digoine en temps que dame), Claude-Baptiste de Montrichard en 1680, Adrien de Montrichard en 1682 et Jean Quarré en 1733[18]. Un hiver très froid sévit dans le village en 1767[23]. La Fontaine de Marjonzin est édifiée en 1768[23]. Les intempéries touche durement la commune en 1768 et 1770 par de nombreux orages de grêle, en 1779 et 1788 par un froid exceptionnel ()« Il gelait même dans les caves les plus chaudes »[24]. L'année 1789, voit une année malheureuse en tout point : pas de vendanges, pas de moissons et pas de commerce[25].

Période contemporaine

XIXe siècle

Général Duhesme.

Ce qu'il restait du château de Montaigu, servi de logements et d'entrepôts par des vignerons; puis en 1803, les restes de la forteresse fut vendu à un maçon du Bourgneuf, pour servir de carrière de pierres[16]. Parmi les personnalités de Mercurey, le général d'Empire Duhesme est né dans la maison familiale de la famille de Michel Juillot, ses armes figurent sur la cheminée de la maison. De retour de l'ile d'Elbe, Napoléon s'arrête à Mercurey le 15 mai 1815. Un vigneron nommé Prieur le reçoit, et lui sert du vin de Mercurey, et Napoléon relate ces mots (inscrits dans les livres de l'empereur)[26] :

« Napoléon dit : « Que ce mercurey est excellent, sa robe rappelle le ruban de la légion d'honneur, quant à son bouquet, il est comme l'odeur enivrante de la victoire. ». Fièrement Prieur répondit : « Sire, j'en ai du bien meilleur encore dans ma cave ». Étonné, Napoléon demanda : « Pourquoi ne l'as tu pas apporté? » « Ah! sire, c'est que celui là, je le réserve pour les grandes occasions[26] »

C'est le marquis d'Arcelot qui devint acquéreur des ruines du château de Montaigu, en 1823[16]. Pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871, l'armée du général Bourbaki défile sur la grand route du village[27]. Avant le Phylloxéra, le territoire de Mercurey compte alors 300 hectares de vignes, celui de Touches et Bourgneuf Val d'Or 400 hectares et celui de Saint Martin-sous-Montaigu 300 hectares[28]. En 1880, le village compte à Mercurey : 2 exploitants de carrières, 3 charpentiers, 1 charron, 1 menuisier, 2 plâtriers, 2 serruriers, 2 bouchers, 2 boulangers, 1 charcutier, 2 épiciers, 1 marchand de légumes, 1 marchand forain, 4 loueurs d'alambics, 3 marchands de vin, 3 aubergistes, 2 facteurs de vin et 2 voituriers; à Touches : 1 exploitant de carrière, 1 entrepreneur, 2 2 charpentiers, 5 maçons, 2 maréchaux-ferrants, 2 menuisiers, 4 platriers, 5 serruriers, 2 merciers, 3 cordonniers, 1 marchand de sabots, 3 chapeliers, 2 marchands de tissus, 2 ferblantiers-lampistes, 1 fabricant d'huile, 10 épiciers, 1 fruitier, 3 bouchers, 2 boulangers, 1 charcutier, 5 loueurs d'alambics, 5 marchands de vin en gros, 3 facteurs de vin, 6 aubergistes, 4 voituriers et 1 notaire[27]. Le phylloxéra apparaît dans ce vignoble en 1878, et le Mildiou en 1885[21]. Après le phylloxéra, le vignoble est reconstitué en 1902[27]. En 1897 la commune de Touches prend le nom de Bourgneuf-Val d'Or.

En 1899 un classement (Revue des viticulteurs) des climats de la Côte chalonnaise est établi :

  • Première classe rouge (les Naugues, les Crêts, le Voyen, les Champs Martin, les Combins, Clos de l'Evêque, le Clos Druard, le Clos Migland, en Moutot, en Mauvarenne, Les Velay, en Sazenay, Clos Marcilly, le Theurot, le Clos du Roy, le Clos des Corvées, Champ Renard, La Chassière, la Roche, le Paradis, les Atres, les Fourneaux, les Ruelles et Liberin)[29]
  • Deuxième classe rouge (Croichot, les Chaseaux, Tonnerre, Vignes Blanches, Cortechats, Grandes Plantes, les Caudroyes, Poizot, Châteaubeau, les Châgnées, Montaigu et Retrait)[29]
  • Première classe blanc (la Rochelle, Teurot de la Perche et Poizot)[29]

XXe siècle

Le 29 mai 1923 est instituée l'appellation mercurey par le tribunal de Chalon-sur-Saône[30]. Les années 1920-1930, voient s'abattre sur le vignoble, le mildiou (1926), la grêle (1927, et 1928) et des gelées importantes (1930 et 1932)[31]. En 1936, la surface de vignes ne compte plus que 500 hectares. Mais le 11 septembre 1936 est créée, par l'INAO, l'appellation mercurey[32]. Une modification de l'AOC intervient avec la reconnaissance de cinq premiers crus en 1943 (le Clos du Roy, le Clos-Voyen, le Clos Marcilly, le Clos des Fourneaux et le Clos des Montaigus)[22]. 1958 voit la naissance de la Confrérie de la Saint-Vincent de Mercurey, suite à la fusion de différentes sociétés de secours mutuel[33]. En 1962, Mercurey reçoit pour la première fois la Saint-Vincent tournante[34].

En 1971, la fusion des deux communes (Mercurey et Bourgneuf Val d'Or) en une seule, par arrêté préfectoral, est prononcée, sous le nom de Mercurey. Parmi les difficultés, le principal obstacle est l'élection d'un seul maire et d'un seul conseil municipal. Bourgneuf possédant le centre proprement dit du village avec la majorité des commerces et une population plus importante, aurait pu l'emporter sur Mercurey, mais ce dernier nom est retenu du fait de l'activité viticole. En 1971 est créé la Confrérie de la Chanteflute, par les professionnels de la vigne et du vin : son but est de faire connaitre l'AOC Mercurey[35] et organise deux fois par an un Chanteflutage (vins de la côte-chalonaise passant un concours de dégustations, qui ne sélectionne que les meilleurs vins, pour avoir cette mention)[36]. En 1976, la grêle frappe le vignoble, entrainant une récolte peu abondante[37]. En 1981 et 1983, Mercurey est victime d'orages dévastateurs (vignobles ravinés, ceps de vignes déchaussés, murs de soutènement emportés, caves inondées...). À la suite de ces orages, les viticulteurs et la population de Mercurey, décident de mettre en place un remembrement, une première en France[2]. Ce remembrement consiste en la réalisation d'aménagements hydrauliques contre le ruissellement et l'érosion (bacs de décantation, bassins de stockage d'eau de pluie, chemin bétonnés, canalisations...). Le 26 et 27 janvier 1985, le village reçoit pour la deuxième fois la Saint-Vincent tournante[34]. En 1988, sont reconnues de nouvelles délimitations de premier cru[38], tous les premiers crus actuels.

Surnoms donnés aux habitants

  • « Les glorieux de Mercurey » : propriétaires, fiers de leur vin, la montre au gousset, et la chaîne étalée sur le gilet, politiquement tournés vers la monarchie[39].
  • « Les fieux d'embarras du Bourgneuf » : population commerçante, républicaine et peu religieuse, ne voulant rien céder à l'ostentation de Mercurey[39].
  • « Les chouans ou les loups de Chamirey » : parce qu'ils vont à la messe, et vivent retirés dans leurs maisons, comme des loups dans leur tanière[39].
  • « Les baulées d'Etroyes » : les habitants de ce hameau ont alors l'habitude d'aller faire leur bois ("Bau"), illégalement, dans la forêt voisine de Marloux[39].
  • « Les voleux de Touches » : suite à un différend avec les habitants des autres hameaux[39].

Étymologie

La localité doit son nom à la construction en ce temple élevé au dieu romain Mercure. On l'a désigné en 577 Mercureis, Mercuriacum dans une charte de Charles le Gros en 885, Mercoriacus en 942, Mercuriacus au XIe siècle.

Héraldique

blason

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De gueules au caducée d’argent, chaussé d’or chargé de deux grappes de raisin au naturel.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 en cours Dominique Juillot UMP  
1977 1995 Maurice Juillot UDF  
1971 1977 Roger De Jouennes[40]    
1970 1971 Jean Bonnard[40]    
1954 1969 Emile Juillot (fils)[40]    
1932 1954 Paul Bonneau[40]    
1919 1932 Marius Barrault[40]    
1908 1919 Auguste Senet[40]    
1898 1908 Philippe Raquillet[40]    
1881 1898 Felix Barrault-Gradot[40]    
1875 1881 Mr Barrault-Boissenot[40]    
1870 1875 Pierre Levert[40]    
1848 1870 Nicolas Bobin[40]    
1843 1848 Claude Guinard[40]    
1826 1843 Pierre Soucelyer[40]    
1817 1824 François Bétaud[40]    
1815 1817 Mr Laurent[40]    
1815 1815 Mr De la Chasse[40]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances politiques

Dominique Juillot.

Politiquement, Mercurey est un village de droite. Depuis 1990, c'est toujours un parti de droite qui est arrivé en tête. Les deux figures politique de la commune sont Maurice Juillot qui a été conseiller général du canton de Givry de 1982 à 1998, et ancien maire de 1971 à 1995. La deuxième personne est le fils de Maurice Juillot, Dominique Juillot, maire actuel et ancien député de la circonscription de Chalon-sur-Saône de 2002 à 2007.

Législative 2007 

Au premier tour, Dominique Juillot (UMP), le maire de Mercurey arrive en tête avec 63,74% devant le socialiste Christophe Sirugue (21,72%)[41]. Au deuxième tour, le maire de la commune gagne avec 67,66% contre 32,34% à Christophe Sirugue[42]. Mais Christophe Sirugue l'emporte sur la circonscription (50,30%).

Présidentielle 2007 

Au premier tour, Nicolas Sarkozy (UMP) est en tête avec 38,98%, suivi de la socialiste Ségolène Royal (18,64%), de François Bayrou (18,28%) du Modem, de Jean-Marie Le Pen (11,86%) du Front national[43]... Au deuxième tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 61,63% contre 38,37% pour Ségolène Royal[44]. Nicolas Sarkozy est élu (53,06% sur la France).

Référendum 2005 

Le non l'emporte de quelques voix avec 50,73% contre 49,27% pour le oui[45]. En France, le non l'emporte (55,06%).

Européenne 2004 

La liste de Joseph Daul (UMP) est en tête avec 23,15%, suivie par le liste de Pierre Moscovici (PS) avec 21,76%, puis par la liste de Nathalie Griesbeck (UDF) avec 13,89%, puis par Bruno Gollnisch (FN) avec 11,34%[46]... Sur la région Est, la liste de Pierre Moscovici vire en tête (28,40%).

Cantonale 2004 

Au premier tour, pour le canton de Givry, Pierre Voarick (UMP), le conseiller général sortant, arrive en tête avec 54,00%, suivi du socialiste Jean-Philippe Chavy (27,26%) et de la frontiste Bernadette Bessire (12,44%)[47]... Au deuxième tour, le conseiller général sortant l'emporte avec 60,32%, contre 39,68% au socialiste[48]. Pierre Voarick est réélu sur le canton (53,22%)

Régionale 2004 

Au premier tour, la liste UMP de Jean-Pierre Soisson l'emporte avec 36,54%, suivie de la liste PS-PRG-Verts-PC de François Patriat avec 25,90%, puis de la liste FN de Pierre Jaboulet-Vercherre avec 13,38%, puis de la liste UDF de François Sauvadet avec 12,35%[49]... Au deuxième tour, la liste UMP l'emporte avec 45,66%, devançant la liste PS-PRG-Verts-PC avec 42,39%, et la liste FN avec 11,95%[50]. Sur la Bourgogne, la liste de François Patriat l'emporte (52,49%).

Legislative 2002 

Au premier tour, Dominique Perben (UMP) est en tête avec 56,76%, suivi de Bettina Laville (PS) avec 23,03%, puis de Bernadette Bessire (FN) avec 11,74%[51]... Au deuxième tour, Dominique Perben l'emporte avec 68,18% contre 31,82%[52]. Le député sortant est vainqueur sur la circonscription (59,59%). Dominique Perben est désigné ministre; Dominique Juillot, son suppléant, le remplace à l'assemblée nationale.

Présidentielle 2002 

Au premier tour, Jacques Chirac (RPR) remporte 21,55% des votes exprimés, suivi par Jean-Marie Le Pen (FN) avec 18,17%, puis Lionel Jospin (PS) avec 13,10%, puis François Bayrou (UDF) avec 7,61%[53]... Au deuxième tour, Jacques Chirac l'emporte largement sur la commune, 82,21% sur la France.

Européenne 1999 

La liste de Charles Pasqua (RPF) arrive en tête avec 18,25%, devançant la liste de Nicolas Sarkozy (RPR-DL) avec 17,50%, puis la liste de François Hollande (PS) avec 14,00%, puis la liste de Jean Saint-Josse (CPNT) avec 13,25%, puis la liste de François Bayrou (UDF) avec 11,00%[54]... La liste de François Hollande est en tête sur la France (21,92%).

Cantonale 1998 

Pour la succession de Maurice Juillot. Au deuxième tour, Pierre Voarick (DVD) est en tête avec 49,48%, suivi par Christian Wagener (RPR) avec 30,72%, et par Jean-Marie Morlet (UDF) avec 19,79%[55]. Sur le canton de Givry, Pierre Voarick l'emporte de justesse (36,91%) lors d'une triangulaire de droite, avec 33 voix d'avance sur Christian Wagener.

Législative 1997 

Au premier tour, Dominique Perben (RPR) arrive en tête avec 43,70%, suivi de Bettina Laville (PS) avec 25,00%, puis de Jean Coupat (FN) avec 12,42%, puis de Michel Chevalier (PC) avec 7,12%[56]... Au deuxième tour, Dominique Perben l'emporte sur la commune, 51,04% sur la circonscription.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[57])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1298 1397 1414 1328 1276 1269 1310
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

Caveau Divin

La part importante de l'économie du village est assuré par la viticulture avec l'AOC Mercurey. Ce village possède des commerces variés : une supermarché (Maxi-Marché), deux garagistes, deux boulangers, un bureaux de tabac/presse, un salon de coiffure, un boucher-traiteur, un fleuriste, une auto-école, une entreprise de produits viticoles et d'articles de caves, une entreprise de vente et réparation de matériel agricole, un magasin d'art, et un caveau (Caveau Divin).

Les établissements de restauration et d'hébergement sont présents, avec deux hôtels-restaurants, un restaurant et un café.

De nombreux artisans travaillent sur la commune avec deux platriers-peintres, deux entreprises de plomberie-zinguerie-chauffage, deux électriciens, une tonnelerie, et une entreprise de charpente bois.

Il existe sur ce village trois chambres d'hôtes, et un gîte.

Environ une trentaine de viticulteurs sont implantés sur la commune :

Domaine Bordeaux-Montrieux Domaine du Meix-Foulot (De Launay) Domaine Menand
Domaine Bouillien-Guilloux Domaine de la Perrière (Duvernay) Domaine de Chamrose
Domaine Brintet Gadan Stéphane Nouvion Thibaut
Domaine des Chaumelottes (Bureaux) Guillot Patrick Domaine Maurice Protheau
Domaine Charton Domaine Jeannin-Naltet Domaine François Raquillet
Domaine de l'Europe (Cinquin) Domaine Jobard-Martin Domaine Olivier Raquillet
Cottier Jean-Philippe Domaine Michel et Laurent Juillot Domaine de Suremain
Maison Faiveley Domaine Lorenzon Domaine Emile Juillot (Theulot)
Domaine de la Vieille Fontaine Domaine Jean Maréchal Domaine Tremeaux
Domaine du Château de Mercurey (Devillard) Mathias Patrice Domaine Tupinier-Bautista

La commune est dotée également de 3 importants négociants en vins : À ma cave, Antonin Rodet, et les Caves Tramier.

Vignoble

Vue d'une partie du vignoble de Mercurey.
Vue des Combins et des Croichots.
Vue du Clos du Roy.
Article détaillé : mercurey (AOC).

L'appellation fait partie du vignoble de la côte chalonnaise. D'une superficie totale en vigne de 650 hectares, avec en répartition, 580 hectares de vins rouges[58]. et 75 hectares de vins blancs[58]. Deux types d'AOC sont exploités, donnant 170 hectares de premier cru (154 hectares de vins rouges et 16 hectares de vins blancs)[58]; et 485 hectares de village (426 hectares de vins rouges et 59 hectares de vins blancs)[58].

La proportion en couleur représente environ 90 % de vin rouge et 10 % de vin blanc. La production en hectolitres donne environ 24 300 hl (dont 6 355 hl en premier cru) pour les vins rouges et 3 700 hl (dont 685 hl en premier cru) pour les vins blancs[58]. La production en bouteilles donne environ 3 167 000 bouteilles de vins rouges et environ 482 000 bouteilles de vins blancs[58].

Lieux dits 
  • Appellations « village » : le Roc Blanc, les Rochelles, le Bois de Lalier, le Bois Cassien, les Bossebuts, les Doués, les Vaux, les Chenaults, la Chiquette, les Montelons, la Brigadière, Ropiton, les Villeranges, le Clos Rochette, les Mauvarennes, la Framboisière, les Montots, le Closeau, les Bussières, la Vigne d'Orge, la Vigne de Chazeaux, le Petit Clos Fourtoul, la Perrière, les Ormeaux, Mypont-Château, les Vignes Blanches, la Bouthière, le Clos la Marche, les Vignes du Chapitre, les Caudroyes, Garnerot, les Chaumellottes, les Ponges, la Corvée, le Clos des Noiterons, le Clos Rond, Pierrelet, Champ Roin, Champ Ladoy, le Meix de la Guinarde, le Puis Brintet, les Mussiaux, la Pillotte, les Maillonges, en Grillot, Sous Muchau, les Champs Michaux, en pierre Millet, les Marcœurs, Champs Pillot, les Murgers, la Charmée, le Pontot, les Obus, Meix Adenot, Meix du Closeau, le Clos Laurent, Bourgneuf, les Morées, le Fourneau, le Meix Frappé, les Morins, les Petits Creux, .
  • Appellations « premier cru » : les Puillets, les Saumonts, la Cailloute, les Croichots, les Champs Martin, les Combins, le Clos des Combins, le Clos des Baraults, les Crêts, les Naugues, le Clos Voyen, le Clos des Grands Voyen, le Clos l'Evêque, le Clos des Myglands, le Grand Clos Fourtoul, le Clos Tonnerre, les Vasées, les Byots, le Clos Marcilly, en Sazenay, la Bondue, la Levrière, la Mission, le Clos du Roy, Clos du Château de Montaigu et les Vellées.

Vie locale

Equipements ou services

Une poste, un point Information (Point I), un trésor public (permanence) et un Centre de Première Intervention (Pompiers).

Éducation

Un groupe scolaire regroupant une école maternelle et une école élémentaire. Cette commune possède aussi un Centre Interprofesionnelle de Formation d'Apprentis, nommé CIFA "Jacques Lameloise", spécialisé dans les filières de l'alimentation, de l'hôtellerie, de la coifure, de la vente et de la photographie.

Sports

Match de football du FC Mercurey au complexe sportif du Champ Ladoix.
Terrain de basket-ball.

Un club de football, nommé le Football Club de Mercurey (FCM) avec 2 équipes seniors, évoluant en 2011 - 2012, en Promotion de District du pays saônois (9e division nationale) pour l'équipe première et en 2e division de district (11e division nationale) pour l'équipe réserve. Des équipes de jeunes existent et sont en entente avec le club de football de Mellecey. Par rapport à ce club, le site est composé de trois terrains, dont un stabilisé.

Un club de tennis, nommé Tennis Club de la Côte Chalonnaise, en entente aussi avec le village de Mellecey. Ce club évolue au niveau départemantale. Par rapport à ce club, 3 terrains de tennis y sont implantés.

À noter aussi que les équipements de ces deux clubs sont présents sur un même site, nommé « complexe sportif du Champ Ladoix ».

Le village possède aussi un terrain de basket-ball, dont ses origines remonte à la présence d'un club de basket-ball, crée en 1947 et jouant jusqu'en 1970, date à laquelle le club fusionnera avec l'Elan Sportif Chalonnais.

Cette commune possède également 2 terrains de pétanque

Santé

Possède un cabinet médical avec 2 médecins, 3 infirmières, 1 kinésithérapeute. Il est implantés aussi une pharmacie et un cabinet de vétérinaire. Le Centre Hospitalier se trouve sur Chalon-sur-Saône.

Écologie et recyclage

Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères.

Culte

Culte catholique en alternance avec d'autres paroisses.

Associations

Il y a 20 associations à Mercurey : amicale des écoles, amicale des sapeurs pomiers, art et musique, bibliothèque, club du 3e age "le cep d'or", comité de jumelage Mercurey-Melen, confrérie saint-vincent, éternelle alpine, football club mercurey, histoire et art à Mercurey, pèche et loisirs, présence, renaissance de montaigu, sauvegarde du patrimoine de Mercurey, société de chasse "la saint-hubert du val d'or", tennis club de la côte chalonnaise, tout conte fait, team mercurey rallye et union des producteurs.

Jumelages

Le village est jumelé avec Melen et Genappe, deux villages situés en Belgique. La commune entretient des rapports d'amitié avec Sizzano (Italie).

Lieux et monuments

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Personnalités liés à la commune

Manifestations

  • La Saint Vincent, fête du saint patron des vignerons, qui a lieu chaque avant dernier samedi de janvier.
  • La Foire aux Sécateurs et aux Vins, 1er Dimanche de novembre (vins, brocante, gastronomie, etc.).
  • Les vendanges, au mois de septembre, dates variables selon les années.
  • Fête du 13 et 14 juillet.

Photos de Mercurey

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Notes et références

Notes
  1. La grêle a toucher fortement le vignoble en 1976, depuis il n'y en a pas eu de cette ampleur. Il y a juste quelques orages de grêles mais dilué dans l'eau de pluie, entrainant des dégâts de l'ordre de 10 à 20% maximum pour certains gros orages.
Références
  1. a, b et c Le journal de Saône-et-Loire : Édition du vendredi 12 décembre (étude géo-podologique sur l'AOC mercurey)
  2. a, b et c (fr) Mercurey (Remembrement viticole : {{subst:guillemets|Histoire d'une réalité}}), 1993, p. 4.
  3. (fr) Henri Cannard, AOC Mercurey, Géologie, terroir et qualité des vins, p. 42.
  4. a, b, c et d (fr) Site de Bourgogne-Vins (Le plus important remembrement viticole en France), consulté le 15 octobre 2009.
  5. (fr) Mercurey (Remembrement viticole : {{subst:guillemets|Histoire d'une réalité}}), 1993, p. 13.
  6. (fr) Henri Cannard, AOC Mercurey, Géologie, terroir et qualité des vins, pp. 42-43.
  7. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
  8. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
  9. Moyennes de températures sur Dijon en 2007 Consulté le 17 décembre 2008
  10. Moyennes de températures sur Dijon en 2008 Consulté le 17 décembre 2008
  11. Moyennes de températures sur Dijon en 2009, consulté le 31 décembre 2009.
  12. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
  13. a, b, c, d et e Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 211)
  14. Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 211 et 212)
  15. a et b Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 212)
  16. a, b, c, d, e, f et g Dépliant de l'association : Renaissance de Montaigu
  17. Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 213)
  18. a, b, c, d et e Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 216)
  19. a et b Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : p. 27)
  20. Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : p. 30)
  21. a et b Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : p. 31)
  22. a, b et c Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (p. 150 : Mercurey)
  23. a et b Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 217)
  24. Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 217 et 218)
  25. Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 218)
  26. a et b Le Journal de Saône-et-Loire
  27. a, b et c Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs (Mercurey : p. 220)
  28. Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : p. 28)
  29. a, b et c Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : page 32)
  30. Henri Cannard : AOC Mercurey (La réglementation : page 20)
  31. Henri Cannard : AOC Mercurey (La réglementation : page 24)
  32. Charles Quittanson : Connaissance des vins et eaux de vie (page 286 sur Mercurey)
  33. Plaquette de la mairie de Mercurey (page sur la confrérie Saint-Vincent et disciples de la chanteflute)
  34. a et b Plaquette de la mairie de Mercurey (page sur L'histoire de Mercurey)
  35. Site de la mairie de Mercurey (Page sur la confrérie de la chanteflute)
  36. Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (Page 148 : Mercurey)
  37. Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (Page 17 : Années de récolte)
  38. Henri Cannard : AOC Mercurey (La réglementation : page 21)
  39. a, b, c, d et e Plaquette de la mairie de Mercurey (page sur Mercurey ou Bourgneuf Val d'Or?)
  40. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o et p Paul Jeannin-Naltet : Mercurey - Histoire, Contes et Légendes, Noms des maires de Mercurey de 1815 à 1983, p. 125.
  41. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 11 juin 2007 (page 18 sur le canton de Givry)
  42. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 18 juin 2007 (page 20 sur le canton de Givry)
  43. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 23 avril 2007 (page 19 sur le canton de Givry)
  44. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 7 mai 2007 (page 18 sur le canton de Givry)
  45. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 30 mai 2005 (page 3 sur le canton de Givry)
  46. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 14 juin 2004 (page 4 sur le canton de Givry)
  47. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 22 mars 2004 (page 8 sur le canton de Givry)
  48. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 29 mars 2004 (page 6 sur le canton de Givry)
  49. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 22 mars 2004 (page 10 sur le canton de Givry)
  50. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 29 mars 2004 (page 10 sur le canton de Givry)
  51. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 10 juin 2002 (page 16 sur le canton de Givry)
  52. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 17 juin 2002 (page 14 sur le canton de Givry)
  53. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 22 avril 2002 (page 14 sur le canton de Givry)
  54. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 14 juin 1999 (page 4 sur le canton de Givry)
  55. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 23 mars 1998 (page 6 sur le canton de Givry)
  56. Le journal de Saône-et-Loire : supplément de l'édition du lundi 26 mai 1997 (page 24 sur le canton de Givry)
  57. Mercurey sur le site de l'Insee
  58. a, b, c, d, e et f Le journal de Saône-et-Loire : édition du mardi 7 octobre 2008 (Page 10 sur les pages locales : Vignoble et vins de Bourgogne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Henri Cannard : AOC Mercurey "En Côte Chalonnaise", Auteur-éditeur :Henri Cannard, 3e semestre 2006, 110 pages, (ISBN 2-9514792-7-1)
  • Marie-Anne Trémeau-Böhm : Givry et ses environs, éditions : JPM, 2005, 400 pages, (ISBN 2-84786-036-3)
  • Hubert Duyker  : Grands vins de Bourgogne, édition : Fernand Nathan, Paris, 1980, 200 pages, (ISBN 2-09-284 562-4)
  • La Saône-et-Loire les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-915907-23-4)
  • André Dominé : Le Vin, éditions Place des Victoires, Paris, 2000, 928 pages, (ISBN 2844591086)
  • Paul Jeannin-Naltet : Mercurey - Histoire, Contes et Légendes, Édité par la Confrérie Saint-Vincent et Disciples de la Chanteflûte de Mercurey, 1985, 160 pages.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mercurey de Wikipédia en français (auteurs)

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