Mesnil-Saint-Loup

Mesnil-Saint-Loup

48° 18′ N 3° 46′ E / 48.30, 3.76

Mesnil-Saint-Loup
Vue aérienne de Mesnil Saint Loup (2005)
Vue aérienne de Mesnil Saint Loup (2005)
Administration
Pays France
Région Champagne-Ardenne
Département Aube
Arrondissement Arrondissement de Nogent-sur-Seine
Canton Canton de Marcilly-le-Hayer
Code commune 10237
Code postal 10190
Maire
Mandat en cours
Claude Gasner
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson
Démographie
Population 540 hab. (2008)
Densité 47 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 18′ Nord
       3° 46′ Est
/ 48.30, 3.76
Altitudes mini. m — maxi. m
Superficie 11,4 km2

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Mesnil-Saint-Loup est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.


Sommaire

Géographie

Mesnil-St-Loup, canton de Marcilly le Hayer – au territoire : le cloître, le cortin d’riole, la Haute Borne, les Hôpitaux, Opterre.-Cadastre de 1831.

Histoire

Antiquités et origine

On a trouvé au finage quelques monnaies gauloises des Leuci et des Senones.

En 1208, la paroisse est composée d’environ 50 feux. Saint Loup, archevêque de Sens, 1er septembre, est le patron titulaire de l’église, qui solennise l’anniversaire d’une dédicace propre le 25 octobre de chaque année.

Les Templiers au Mesnil

Vers 1128, les Templiers ayant reçu leur règle de la main de Saint Bernard au concile de Troyes, vinrent fonder une maison de leur ordre au sommet d’un plateau alors couvert de forêts et ils nommèrent leur établissement : Mesnillum Sancti Lupi, d’où le nom de Mesnil-Saint-Loup (on écrivait jadis Mesnillum, Mainillum ou Mesnile, en français Maisnil, Maigny, Mesnil. Le mot latin désignait une ferme ou maison d’habitation.)

Après 1187, l’ordre du Temple prend un développement considérable et devient dans la Champagne Méridionale, le plus riche, le plus répandu de tous les ordres religieux. Ils exploitaient les minerais de fer des régions des maisons de Mesnil Saint Loup des grès verts entre Vendeuvre et Piney.

Maison de Mesnil Saint Loup, maison considérable dont l’emplacement couvert de débris de constructions a conservé le nom de Cloitre et est encore circonscrit de chemins. Cet emplacement est depuis longtemps livré à la culture. Les Templiers, dès 1162 se retrouvèrent au Mesnil. La seigneurie du Mesnil passa à la commanderie de Coulours après 1314. Tiré de « Les Templiers et leurs établissements dans la Champagne Méridionale »(réf 106029 page 20 et introduction)

Mais d’où vient le vocable de Saint Loup, archevêque de Sens ? Question difficile à résoudre : toutefois on peut conjecturer que Hugues de Payns, fondateur des Templiers, ayant son fils Thibault moine à Sainte-Colombe de Sens, eut par lui une relique de Saint Loup, en l’honneur duquel les Templiers construisirent l’église de leur communauté (Le corps de Saint Loup, archevêque de Sens, était gardé par les bénédictins de Sainte Colombe. Thibault de Pahenz (ou Pains) devint abbé de Sainte Colombe en 1139 et mourut en 1148. Plusieurs églises importantes de la région sont sous le vocable de Saint Loup.)

Anciennes circonscriptions civiles

Vers 1290 on comptait environ 50 feux. En 1789, le Mesnil-St-Loup dépendait de l’intendance et de la généralité de Chalons, élection de Troyes, et du bailliage de Troyes, en la châtellenie de Villemaur. Il y avait en 1787, 216 habitants (31 laboureurs et 16 manoeuviers), 200 en 1790. Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du canton de Villadin, jusqu’en l’an IX. On l’appelait alors Mesnil haut.

Le village s’étend au sud de l’église, distribué en pente de l’ouest à l’est, figurant un rectangle assez régulier. Ce rectangle est dessiné et sillonné par des rues, bordées de maisons qui ont chacune leur jardin attenant. Au centre se trouve une sorte de terrasse, nommée le Terreau.

Seigneurie

La seigneurie appartenait jadis aux Templiers, et dès 1162, si l’on en croit Courtalon (topographie historique III,162), qui répète ce que Chèvre de la Charmotte avait écrit (évéché troyes, MS Chèvre de la marmotte, p495), Mannier dit aussi que les Templiers y avaient des biens dès le XIIème siècle (commanderie Grand prieuré de France 323).

En 1208, Raoul Britaud et sa femme Marguerite donnèrent aux Templiers du Mesnil St Loup tout ce qu’ils avaient au moulin du Vicomte à Provins ; ils leur vendirent tout ce qu’ils avaient au dit lieu du Mesnil, en la rue dite « Pute Aoite » pour 360 l de provinois (carrière, hist et cartul Templiers Provins, numéro CV).

Un plan, de 1774, indique auprès de l’église, une pièce de terre dite le cloître. (Yonne, H2221 bis, p51) On y a trouvé des substructions. C’est vraisemblablement l’emplacement de l’ancienne maison des Templiers, qui fut détruite au commencement du XV ème siècle et qui ne semble pas avoir été rétablie (Mannier, cit, 323). Cette seigneurie dépendait de la commanderie de Coulours. Le plan de 1774 lui donne une superficie de 2.516 arp 37 cordes et 11 pieds. Quelques droits ont appartenu à des laïcs.

Vers 1368, Nicaise de Lailly, seigneur de la Motte d’Oiselet près de Villemaur, avait au dit lieu d’Oiselet des terrages dont une partie appartenait « aux écuyers du Mesnil Saint Loup » (aube, E 152 provis f74 v). En 1789, Marie Nicole de Lescey, veuve de François, comte de Val, se qualifiait dame du Mesnil Saint loup (Boutiot, noblesse baill troyes aux états généraux, 1789, p19). Elle était peut-être locataire : en 1783, le domaine des Hospitaliers était loué pour 1400 l.. (Mannier, op et loco cit)

Dévolution aux Hospitaliers

« Les Templiers subsistèrent au Mesnil jusqu’à l’extinction de leur ordre (1312), et y furent remplacés par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci conservèrent la seigneurie du Mesnil jusqu’à la Révolution française et eurent toujours la nomination du curé (qui était tantôt un profès ou novice de l’Ordre, tantôt un prêtre séculier désigné par le grand prieur de France). Le terrain qu’ils habitaient s’appelle encore aujourd’hui ; le Cloitre. La maison de Mesnil Saint Loup relevait de la commanderie de Coulours dans l’Yonne.

Paroisse

Le Mesnil était une cure du diocèse de Troyes, doyenné de Villemaur, à la présentation du Grand Prieur de France. Le curé était décimateur, au 21ème compte. C’était sans doute par abandon du patron de la paroisse, car en 1594 les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem donnaient encore les dîmes à bail.(Aube, 31 H 9).

En 1761, la cure avait un revenu de 900 l. (Evéché de Troyes, pouillé de 1761, p.157). L’église, sous le vocable de saint loup de Sens, date du XIIème siècle.

Son plan est rectangulaire, sauf la saillie de l’abside. Celle-ci est semi-circulaire ; autrefois elle était voûtée en cul de four ; aujourd’hui elle est plafonnée. Dans la nef, la charpente était apparente ; un plafond la couvre également (Arbois répert archéol 85) (ce qui précède doit s’entendre de l’ancienne église, la seule qu’ait connue M. d’Arbois, dont le répertoire archéologique parut en 1861, et qu’il y aurait lieu de compléter par l’intéressante étude de M. Duhem, Les églises disparues du département de l’Aube (mémoire sociale de l’académie de l’Aube, 1933-34, p34-35)).

Il n’en subsiste que le sanctuaire. Menaçant ruine et trop exiguë pour les besoins d’une paroisse que son curé, M. André -devenu peu après le Père Emmanuel- homme d’une extraordinaire activité pastorale, avait complètement transformée, elle fut remplacée par un nouvel édifice, commencé en 1864, sur les plans de M. Roussel, architecte à Troyes. Achevée dans son gros œuvre dès 1866, cette église fut bénie le 10 juin 1866 ; mais les travaux d’aménagement durèrent jusqu’en 1899. On y voit, aux parois du chœur, des peintures du maître Henri Charlier. C’est le lieu d’un pèlerinage très fréquenté de toute la région à Notre Dame de la Sainte Espérance.

Industrie

En 1787, il y avait au Mesnil-Saint-Loup six tisserands et trois bonnetiers, la plus grande partie des femmes et des filles étaient occupée à la filature du coton. (aube, c 1553)

Le maître d’école, outre le logement, recevait de chaque laboureur 2 boisseaux, moitié froment et moitié seigle, et de chaque manœuvrier un boisseau. (Vernier, cahiers de doléances, II, 293)

Anecdote

Le 29 octobre 1659, à la requête de Jean Laliat, procureur fiscal, condamne à l’amende et aux despens avec deffence de récidiver, un particulier de Dierré-Saint-Père et sa famille, pour avoir en ce jour faucillé et conduit chez luy une voiture de sarrazin, provenante d’une pièce de terre à luy appartenante sur le terroir du Mesnil. (la raison de cette condamnation c’est que la dédicace était fête d’obligation pour le Mesnil et pour tout son territoire.)

Au centre du village se trouve une sorte de terrasse, nommée le terreau, ombragée de beaux arbres, parmi lesquels un très vieux tilleul qu’on dit avoir été planté sous Henri IV par les ordres de Sully vers 1600-1620.

Non loin de l’église, vers le nord, dans la région appelée le Cloitre, se dressait encore, au commencement du siècle dernier, une vieille tour, reste du château de Mesnil-Saint-Loup ; car Mesnil-Saint-Loup avait un château appartenant aux chevaliers, auquel se rattache un fait historique vraiment curieux. C’est là que Cinq-Mars et de Thou se donnèrent rendez vous pour dresser leur complot contre le cardinal de Richelieu. L’endroit était assez solitaire, assez perdu, pour servir d’asile à des conspirateurs.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1909 1912 M. Ernest Huguenot    
1912 1926 M. Savinien Bécard    
1927 1935 M. Raymond Bécard    
1935 1959 M. Clément Becard    
1959 1971 M. Mary Velut    
1971 1995 M. Hubert Velut    
1995 2001 M. Jean-Marie Huguenot    
2001 2014 M. Claude Gasner[1]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2],[3])
1787 1801 1820 1826 1831 1836 1861 1881 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008
200 224 228 263 292 345 350 371 400 462 480 498 507 523 540
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Sources État-Civil de Mesnil-Saint-Loup - Michaël Simon

L’ancienne église de Mesnil-Saint-Loup

Ancienne église de Mesnil-Saint-Loup en 1864 par Fichot
Ce qui reste de l'église aujourd'hui... le chœur et la sacristie

Démolition de l’ancienne Église - Délibérations du conseil municipal du 8 février 1866

L’an mille huit cent soixante six, le huit du mois de février, le conseil municipal de la commune de Mesnil St Loup réuni en session ordinaire sous la présidence de Monsieur le Maire au lieu habituel de ses séances. Présents, Messieurs Courtois Toussaint, Courtois Tranquille, Choiselat Onésime, Velut Nicolas, Velut Gauvain, Simon Florentin, Bécard Frédéric, Legrand …. et Bécard Amand, maire. Monsieur le Maire donne communication au Conseil Municipal de Mesnil St Loup d’une lettre de Monsieur le Sous-Préfet de Nogent-sur-Seine en date du 2 février courant, du rapport de Monsieur Roussel, architecte du département relatif à l’état de l’église paroissiale, ensemble du devis estimatif des travaux à faire pour l’appropriation prochaine au culte divin de notre nouvelle église et l’appelle à donner son avis sur ces pièces. Le conseil estime : 1° - Au sujet du rapport de M. Roussel sur l’état de l’ancienne église que le rapport est d’une parfaite exactitude et que de jour en jour il devient de plus en plus urgent de procéder à la démolition de cet édifice, attendu qu’un éboulement ne pourrait que compromettre la vie des habitants de la commune s’il avait lieu dans le temps d’un office, ou perdre la valeur des matériaux, comme bois de charpente, tuiles, cela en quelque temps qu’il arrive. 2° - Au sujet du devis dressé par M. Roussel, le conseil estime que ce devis présente un ensemble de travaux certainement urgents, les uns cependant plus immédiatement que les autres. Pour mieux préciser sa pensée, le conseil prenant le devis partie par partie est d’avis - sur la première partie relative à la fermeture des fenêtres que les travaux prévus par M. Roussel sont immédiatement urgents. - sur la deuxième partie relative au solivage et au plancher de la grande nef que cette partie du devis peut être différée jusqu’au dernier mois de la présente année et qu’il suffira que le plancher soit exécuté avant les froids de l’hiver prochain. - sur la troisième partie relativement à l’établissement d’un sol sur toute la surface de l’église, le conseil juge que les habitants fournissant gratuitement les cailloux nécessaires aux travaux prévus par le devis ,attendu que les temps pluvieux qui durent depuis quelque temps ne permettent pas de si tôt de pouvoir faire des charrois dans les champs et que d’autre part les travaux agricoles vont être prochainement repris, attendu que la commune a déjà fait considérablement de semblables travaux par corvées volontaires et qu’il en coûterait à M. le Maire de demander aux habitants un nouveau sacrifice après tous ceux qui ont déjà été faits. Sur ce point donc considérant que l’achat de cailloux augmentant considérablement la dépense prévue au devis, de 670 francs la porterait au moins à 750 francs. Le conseil pense qu’il serait moins coûteux et plus ….. de se contenter pour le moment d’un carrelage, lequel pourrait même ne s’étendre qu’à la grande nef et au sanctuaire, les bas-côtés pouvant attendre au moins un certain temps. Un torchis établi pour fermer la partie du sanctuaire qu’on se propose de conserver de l’ancienne église serait convenable, il est vrai, mais la terre du Mesnil ne vaut rien pour ces sortes de construction de sorte que le conseil estime qu’un ….. Serait tout au plus aussi coûteux mais plus convenable. Sur les autres parties du devis, le conseil estime qu’il n’a aucune observation à faire et l’admet tel qu’il est rédigé par M. Roussel. Enfin, prenant le devis dans son ensemble, sauf les modifications ci-dessus, le conseil demande la mise à exécution le plus tôt possible et prie M. le Préfet de vouloir bien permettre que tous ces travaux s’exécutent économiquement sous la direction et la surveillance de M. l’architecte du département. 3° - En réponse à la lettre de M. le Sous-Préfet, le conseil, qui demande à grands cris l’exécution des travaux, doit cependant faire l’aveu qu’il a l’impossibilité de trouver dans les fonds communaux ce qui n’y est pas; la commune actuellement n’ayant guère que des dettes. Toutefois le conseil croit ne pas manquer à la modestie en portant à la connaissance de l’administration que depuis le commencement des travaux de la nouvelle église, les habitants ont fourni généreusement de leur travail et de leur bourse, au point que la part prise par eux est évaluée au moins à huit mille francs. Très reconnaissant de l’allocation de 500 francs promise par M. le Préfet, sachant d’ailleurs combien généreusement l’administration vient au secours des communes pauvres quand il s’agit des édifices nécessaires aux habitants, surtout des églises, le conseil demande humblement à M. le Préfet d’élever à la somme de 1000 francs l’allocation promise. Cette somme jointe à ce que nous espérons de la charité publique qui seule nous a rendu possible la construction de la nouvelle église permettra de commencer immédiatement les travaux et de les poursuivre partie par partie jusqu’à la complète exécution du devis. L’administration nous ayant en maintes circonstances fourni le tiers des sommes nécessaires à nos dépenses communales extraordinaires accueillera d’autant mieux notre demande de ce jour, vu que nous ne demandons guère que le huitième de ce que les habitants ont déjà fourni du leur pour les travaux de l’église, et à peine le cinquantième du chiffre de la dépense totale que la charité publique nous a rendu possible.

Fait et délibéré à Mesnil Saint Loup

Personnalités liées à la commune

Le Père Emmanuel André (1826-1903)

Emmanuel André

Ernest André naît en 1826 à Bagneux-la-Fosse (Aube) dans un foyer modeste et passe son enfance aux Riceys. Il y est marqué par le souvenir de la présence des moines, avant la Révolution, à l’abbaye de Molesme.

Après ses études au Séminaire de Troyes, il est ordonné prêtre (22 décembre 1849) et nommé curé de Mesnil saint-loup, une petite paroisse pauvre de la Champagne crayeuse. Cette terre aride se montrera étonnamment fertile à son action pastorale.

Emmanuel André

Le 5 juillet 1852, l’abbé André obtient du pape Pie IX l’institution d’une fête annuelle dans sa paroisse, sous le nom ’Notre-Dame de la Sainte-Espérance’ ; titre bientôt enrichi de l’invocation "Convertissez-nous". Appuyé sur cette dévotion mariale mais aussi sur un vif souci d’instruire - enseignement du latin, formation à la liturgie, à la bible, aux richesses de l’Orient chrétien -, le zèle apostolique du curé du Mesnil obtient peu à peu la transformation de sa paroisse, non sans luttes ni résistances pourtant.

En même temps qu’il édifie une nouvelle église paroissiale proportionnée au culte de Notre-Dame de la Sainte-Espérance et notamment aux foules qui affluent au pèlerinage d’octobre, l’abbé André, rejoint par l’abbé Paul Babeau met à exécution son projet déjà ancien d’embrasser la vie monastique. Le 30 novembre 1864, son évêque lui donne, avec l’habit bénédictin, son nom de religieux, sous lequel il passera à la postérité, Père Emmanuel. Quelques jeunes se joignent aux deux fondateurs. Un petit monastère s’élève bientôt (1872), à l’ombre de l’église paroissiale. Encore quelques années, et c’est une communauté de Sœurs bénédictines de Notre-Dame de la Sainte-Espérance qui voit le jour (1878).

Il faut pourtant attendre encore une dizaine d’années avant que les deux communautés entrent officiellement dans la lignée de saint Benoît, par leur admission dans la Congrégation de Mont-Olivet : le 5 août 1886, le Père Emmanuel, revêtu de l’habit blanc de cette Congrégation, émet sa profession bénédictine à Settignano, près de Florence, avant de revenir dans son petit monastère. En 1892, il est nommé Abbé de Notre-Dame de la Sainte-Espérance. Après quelques années d’un épanouissement relatif de son œuvre monastique, le fondateur voit le climat politique s’assombrir en même temps qu’il sent ses forces décliner. Il meurt le 31 mars 1903, à l’heure où les congrégations religieuses sont légalement sommées de disparaître ou de s’exiler : les monastères du Mesnil sont alors en pleine liquidation judiciaire et les deux communautés dissoutes. Ce sera l’honneur d’un disciple du Père Emmanuel, le Père Bernard Maréchaux (1849-1927), de sauvegarder l’avenir et de transmettre vivante la flamme reçue.

Henri Charlier
  • Le peintre et sculpteur français Henri Charlier (1883-1975) a vécu à Mesnil-Saint-Loup.
  • L'humoriste Jean-Marie Bigard fut mis en pension dans le collège privé de Mesnil-Saint-Loup

Notes et références

Voir aussi

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mesnil-Saint-Loup de Wikipédia en français (auteurs)

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