Mexico

Mexico
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la capitale mexicaine. Pour les autres significations, voir Mexico (homonymie).

Mexico
District fédéral

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Administration
Pays Drapeau du Mexique Mexique
État District fédéral
Maire Marcelo Ebrard Casaubón
19° 25′ 57″ N 99° 07′ 54″ W / 19.432545, -99.131636
Géographie
Superficie 1 485[1] km²
Fuseau horaire UTC -6
Coordonnées 19° 25′ 57″ Nord
       99° 07′ 54″ Ouest
/ 19.432545, -99.131636
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Voir la carte administrative
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Démographie (2005[2])
Ville 8 720 916 hab.
Métropole 19 239 910 hab.
Densité 3 584 hab/km²
Autres informations
Gentilé Capitalino[3], Chilango[3], Defeño[3]
Code postal 01000 à 16999
Indicatif tél. (+52) 55
Site web www.df.gob.mx

Mexico (en espagnol Ciudad de México, littéralement : ville de Mexico) est la capitale et la ville la plus peuplée du Mexique. Elle est située dans le centre du pays, dans la vallée de Mexico, un plateau d’une altitude de 2 250 mètres[4], entouré de sommets qui le surplombent à plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer.

Elle est souvent désignée par l'appellation officielle Distrito Federal (D.F., District fédéral) pour éviter la confusion avec le pays du même nom en espagnol ou encore avec l'État de Mexico contigu dont elle ne fait d'ailleurs pas partie.

Le mot « Mexicain » étant déjà utilisé pour désigner les habitants du pays, la langue française n'a pas de gentilé pour désigner les habitants de Mexico. En espagnol sont utilisés defeño (du D.F.) ou capitalino (de la capitale), alors que mexicano (Mexicain) est réservé au pays et mexiquense à l'État de Mexico. Les Mexicains du reste du pays surnomment les habitants de Mexico de manière péjorative chilangos alors que les habitants du District fédéral utilisent ce mot sans intention péjorative.

Fondée en 1325 par les Mexicas (Aztèques), la ville précolombienne de Tenochtitlan a été entièrement détruite par les conquérants espagnols au début du XVIe siècle. Cette agglomération est devenue, avec une population estimée à environ 20 millions d'habitants[5], la troisième du monde derrière Tokyo et New York et la seconde aire urbaine la plus peuplée du monde derrière Tokyo. [réf. à confirmer] [6]. Centre politique, économique et culturel du Mexique, Mexico est l’une des métropoles les plus dynamiques d’Amérique latine. Elle doit néanmoins faire face aux problèmes caractéristiques des mégapoles des pays émergents : l’explosion démographique, la saturation des voies de communication [Lesquelles ?], la délinquance et la corruption [réf. nécessaire].

Sommaire

Géographie

Situation

Situation de district fédéral

La ville de Mexico se trouve au centre du Mexique. Elle s'étend sur le territoire du District fédéral, divisé en 16 arrondissements et regroupant 43 millions d’habitants en 2000[4] ; le District Fédéral n'est pas complètement urbanisé. Il est entouré par les États de Mexico et de Morelos. Les Mexicains distinguent en outre plusieurs entités géographiques qui débordent largement les limites de la ville de Mexico proprement dite :

  • la Zona Metropolitana de la Ciudad de México (ZMCM) : 16 arrondissements (delegaciones) et 40 communes (municipios) sur 4 986 km²
  • la Zona Metropolitana del Valle de México“ (ZMVM) : 58 communes sur 7 815 km²
  • la Megalópolis del Centro de México (MCM) : 249 communes associées à la Zonas Metropolitanas de Cuernavaca-Cuautla, Pachuca, Puebla-Tlaxcala et Toluca sur 9 763 km²

L’aire urbaine de Mexico, la troisième plus peuplée du monde, s’étale sur 60 km / 100 km environ.

Relief, géologie et hydrologie

Parc national de Cumbres du Ajusco
Eruption du Popocatepetl en 2001.

La ville de Mexico se trouve dans un bassin endoréique de 9 500 km², plat sur près de 1 000 km2, à 2 240 mètres d’altitude[4]. La Vallée de Mexico (Valle de México) est entourée par plusieurs chaînes de montagnes : la Sierra de Las Cruces (sud-ouest), la Sierra de Ajusco (au sud, 3 930 mètres, le point le plus haut du District fédéral), la Sierra de Guadalupe (au nord).

Les deux principaux volcans se trouvent au sud-est de l'agglomération : l'Iztaccíhuatl (5 230 mètres) et le Popocatépetl (État de Puebla) (5 452 mètres) font partie de la Sierra Nevada (ou Cordillère néovolcanique qui parcourt le pays du Pacifique au Golfe du Mexique. Ils sont couverts de névés et de glaciers.

La vallée de Mexico est rendue perméable par un ensemble d'argile, de vase de l'ancien lac, de laves et de cendres déposés au quaternaire[4]. Les fortes pentes et l’accélération de l’érosion favorisent les mouvements de masse et les glissements de terrain. Les tensions continuent de s’exercer et les chaînes volcaniques s’élèvent de 4,5 à 6 cm par an. Du fait de l’ajustement dynamique aux tensions, la cuvette est une zone de subsidence qui s’enfonce de plusieurs centimètres par an. Tous les écoulements se déversent vers la lagune de Texcoco, dont le niveau monte lors des précipitations concentrées en été. L’endoréisme favorise les inondations chroniques.

Mexico s'étendait il y a 500 ans autour du lac Texcoco, et c'est sur une de ses îles que fut construite en 1325, Mexico-Tenochtitlan, capitale de l'empire aztèque et plus grande ville du continent américain, détruite et reconstruite par les Espagnols après la conquête de 1519-1521. De ce lac progressivement asséché il ne reste pratiquement que les canaux de Xochimilco. La ville moderne, Mexico, prit naissance sur une de ses îles. Au milieu du XIXe siècle, elle connut une grande modernisation.

Climat

Mexico a un climat tempéré d'altitude (Cwb selon la classification de Köppen). Bien qu'elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude. L'hiver est plutôt sec, le printemps est la saison la plus chaude et l'été correspond à la saison des pluies (de juin à septembre). Les vents dominants soufflent du Nord-Nord-Est. Les secteurs les plus bas reçoivent moins de précipitations que la partie méridionale. Les régions sud de Tlalpán et de Milpa Alta, situées dans la chaîne de montagnes Ajusco possèdent une végétation de conifères et de chênes.

Relevé météorologique de Mexico
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,8 7,1 9,2 10,8 11,7 12,2 11,5 11,6 11,5 9,8 7,9 6,6 9,6
Température maximale moyenne (°C) 21,2 22,9 25,7 26,6 26,5 24,6 23,0 23,3 22,3 22,2 21,8 20,8 23,4
Précipitations (mm) 11,0 4,3 10,1 25,9 56,0 134,8 175,1 169,2 144,8 66,9 12,1 6,0 816,2


Cartes de l’environnement du district fédéral de Mexico
MX-DF-Relieve.png MX-DF-hidro.png MX-DF-clima.png
Topographie Hydrologie Climat

Risques naturels et problèmes environnementaux

Volcanisme et séismes

Destructions après le séisme de 1985.

Le volcan Popocatépetl se trouve à moins de 70 km au sud-est du centre ville de Mexico ; il connaît une reprise d’activité depuis 1994[4]. Sa dernière grande éruption date d’il y a 700 ans[4]. Le quartier d'El Pedregal se trouve sur un champ de lave issu de l'éruption du volcan Xitle qui a recouvert la ville préhispanique de Cuicuilco il y a environ 2000 ans[7].

La ville de Mexico est située dans une zone sismique provoquée par la subduction de trois plaques tectoniques : plaque pacifique, plaque de Cocos et plaque nord-américaine. La vallée de Mexico est une zone de subsidence parcourue par des failles.

Le tremblement de terre du 19 septembre 1985 qui secoua la capitale mexicaine, d'une magnitude de 8,1 sur l'échelle de Richter, dura deux minutes. Avec sa réplique qui eut lieu le lendemain (7,5 sur l'échelle de Richter), il fit entre 10 000[4] et 50 000 morts[7]. Quatre-cent-douze immeubles ont été entièrement détruits et 5 000 à 9 000 bâtiments ont été endommagés[4] et il reste encore de nombreuses séquelles, comme les immeubles abandonnés autour du parc de l'Alameda. Les dégâts se concentrent dans les quartiers centraux, sur une superficie de 40 km2 (4 % de l’espace urbanisé en 1980). Le quartier des ministères, entre autres, a été sévèrement touché. Une partie de l'immeuble des télécommunications s'est effondrée. Plus de 100 000 logements sont détruits, surtout dans les immeubles de plus de six étages[4]. Le séisme a été considéré par certains Mexicains comme une punition divine[4]. Son épicentre se trouvait pourtant à 400 km de Mexico[4].

Pollution

La pollution atmosphérique est l'un des nombreux problèmes que les autorités de la capitale mexicaine doivent affronter [réf. nécessaire]. En 1986 a été mis en place un système de surveillance atmosphérique (Simat), qui donne chaque jour avec la météo un Indice métropolitain de la qualité de l’air (Imeca)[4]. En 2008, 1,5 % des gaz à effet de serre du monde étaient produits par l'agglomération de Mexico[8]. 4 000 décès par an sont imputés à la pollution par les associations de défense des droits de l'Homme[8]. Ces chiffres cependant ne sont que des estimations.

Cette pollution est le résultat d'une circulation d'automobile - on compte 4 millions d'automobiles, 27 000 microbus, 92 000 taxis qui consomment environ 14 millions de litres d'essence chaque jour - et d'une activité industrielle qui a connu un essor extrêmement rapide (60 000 entreprises industrielles travaillent dans l'agglomération de Mexico[9]), sans toujours respecter les normes environnementales. L'étalement urbain et la construction de nouvelles autoroutes depuis une trentaine d'années renforcent l'usage de l'automobile à Mexico. D'après un rapport de la commission des droits de l'homme du District fédéral (CDHDF) publié en décembre 2008, 80 % des émissions de GES sont produites par les transports[8].

La situation de cuvette aggrave l'effet de la pollution en favorisant l'inversion thermique. La longue saison sèche favorise la stagnation de l’air sur la ville pendant la moitié de l’année. Du fait de l’altitude, certains quartiers s’étendent à plus de 2 800 m, il gèle une dizaine de nuits entre décembre et février. Le refroidissement du sol provoque une inversion thermique : une couche d’air froid stagnante de quelques centaines de mètres d’épaisseur accumule les gaz, les fumées, les poussières qui ne se dispersent partiellement que lors du réchauffement du milieu de la journée (pas tous les jours). Cette combinaison d’éléments favorables à la concentration de pollution atmosphérique se réduit pendant la saison des pluies : les températures sont plus élevées, les orages presque quotidiens renouvellent l’air, l’humidité des sols et la croissance de la végétation empêchent la formation de nuages de poussière.

La circulation alternée et le contrôle des véhicules ont été mis en place pour essayer de remédier à ce problème. C'est aussi pourquoi les gens qui en ont les moyens possèdent plusieurs véhicules avec des numéros d'immatriculation pairs et impairs ou des plaques de couleurs différentes pour pouvoir circuler toute l'année.

Autres problèmes

Les glissements de terrain et l'érosion sont provoqués par les défrichements sur les pentes et leur artificialisation. Le traitement des déchets représente également un grand défi pour Mexico : la mégapole produit des milliers de tonnes d'ordures chaque jour ; une partie est incinérée, ce qui ne favorise pas la qualité de l'air ; une autre partie est laissée dans des décharges à ciel ouvert[4].

Gestion de l'eau

Mexico vu par le satellite SPOT

À l'époque aztèque, l'empereur Moctezuma Ier avait fait construire un premier aqueduc de 5 km de long[10]. Un deuxième fut aménagé sous Auitzotl entre Coyoacan et le centre[10]. En 1449, une digue de 16 km a été édifiée pour protéger la ville des inondations[11].

En 1555, la première inondation frappe la ville de Mexico[12]. Face aux inondations catastrophiques, les Espagnols utilisent d’abord les techniques indigènes puis décident de drainer. De nouveaux travaux sont réalisés en 1607 sous la direction de Juzan Sánchez Vaquero et Enrico Martínez. Le drainage de la ville par les Espagnols fut une catastrophe écologique[13]. Des milliers d'Amérindiens furent employés au creusement d’un tunnel[14] Après l'inondation de 1629, les travaux reprirent en 1680 puis épisodiquement au XVIIIe siècle[14]. À la fin du XIXe siècle, Porfirio Díaz fait construire un deuxième canal de drainage[14]. Avec la disparition des lacs, le climat de la ville est devenu plus sec ; en hiver le vent soulève des nuages de poussière appelés tolvaneras[15].

Le problème de l’eau à Mexico est double : il faut approvisionner la ville en eau potable, mais aussi évacuer les eaux usées et saumâtres en évitant les infiltrations entre les deux réseaux, même pendant la saison humide. Il s’agit d’un "paradoxe hérité de l’histoire[16]" : il a fallu trois siècles de travaux pour expulser l’eau que l’on fait venir à grands frais des vallées environnantes. De nos jours, le « système de Cutzamala », se compose de sept barrages dont l'eau est transportée jusqu'à la ville par un aqueduc de 110 kilomètres de longueur[17].

En centre-ville, la surexploitation des nappes crée des contractions de terrain qui se traduisent par des effondrements locaux (- 7 mètres[18]). Le phénomène est connu depuis 1925, il s’est accéléré dans les années 1950, jusqu’à 50 cm/an en moyenne[réf. nécessaire]. En 1954, le Palacio de Bellas Artes s’est effondré et son escalier d’entrée a dû être inversé. Depuis les années 1980, les effondrements locaux sont mieux contrôlés, ils sont de l’ordre de 5 à 8 cm/an aujourd’hui. Mais ils ont progressivement déplacé le niveau de base vers le centre-ville, qui s’est enfoncé de plus de 3 mètres sous le niveau de l'ancien lac.

Aujourd'hui, la métropole mexicaine manque d'eau : il existe un déséquilibre entre les ressources et la consommation qui s'élève à 300 litres par jour et par habitant, soit deux fois celle des capitales européennes, d'après le directeur du réseau d'adduction d'eau de Mexico[17]. En janvier 2009, la Commission nationale de l'eau (Conagua) a annoncé des restrictions pendant la saison sèche[17].

Urbanisme

Tenochtitlan

Article détaillé : Mexico-Tenochtitlan.

Les traces d'occupation les plus anciennes du site, qui n'était alors qu'un ensemble d'îlots sur le lac Texcoco, remontent à la phase Mazapa, peut-être entre le IXe et Xe siècles[19]. Les codex aztèques situent la fondation de la ville à la date symbolique de 1325 mais les premières constructions retrouvées par les archéologues ont été datées à une époque légèrement antérieure, probablement vers 1300[19].

Elle s'est ensuite agrandie progressivement. À la fin de l'époque aztèque, au début du XVIe siècle, Tenochtitlan était déjà une capitale et une ville très peuplée. Cortés l'a comparée à la ville de Venise parce qu'elle était parcourue par de multiples canaux. Son plan était orthogonal et son centre se trouvait au Templo Mayor, qui correspond aujourd'hui au Zócalo. Deux grandes axes perpendiculaires partaient de ce quartier politico-religieux qui divisaient la cité en quatre sections(campan). Chaque section était divisée en quartiers (calpulli) qui possédait son marché, son école et son temple. Toutes les nouvelles constructions devaient être approuvées par le calmimilocatl, un fonctionnaire chargé de l'urbanisme de la ville. La ville possédait aussi des latrines publiques. Les excréments étaient recueillis pour être utilisés comme engrais. Environ 1 000 personnes travaillaient de plus au nettoyage de la ville.

Dans les régions marécageuses du Lac Xochimilco, les Aztèques ont créé de nouvelles terres cultivables appelées chinampas, sortes de jardins flottants. Pour cela, ils prélevaient de la boue dans le fond du lac qu’ils déposaient sur de larges radeaux constitués de branches et de végétaux coupés. Ces îlots artificiels étaient séparés par des canaux étroits qui permettaient aux paysans de circuler en canots et en pirogues. Ces chinampas étaient très fertiles et pouvaient produire plusieurs récoltes par an.

Mexico

À partir du XVIe siècle, les conquérants espagnols ont en partie repris les structures précolombiennes en apportant des modifications : ils asséchèrent le lac Texcoco, et introduisirent la propriété foncière et de nouvelles structures urbaines. Ils construisirent des églises de style baroque churrigueresque qui se caractérise par une surcharge décorative mâtinée d'influences amérindiennes. Ils aménagent des places (Plaza Mayor) qui réunit les bâtiments des pouvoirs administratif et religieux : palais du vice-roi et la cathédrale métropolitaine. Les Jésuites en particulier érigent des missions dans la ville.

Aujourd'hui, véritable mégapole au plan en damier s'étirant sur 1 800 km2[20], l'agglomération de Mexico est devenue, avec près de 20 millions d'habitants[21], l'une des villes les plus peuplées et les plus bruyantes du monde. La seule ville de Mexico (District Fédéral) comptait 8,6 millions d'habitants en 2000).

Mexico s'étend à perte de vue jusqu'aux premiers contreforts des montagnes qui la cernent. La cité a peu à peu absorbé les agglomérations limitrophes. Très polluée, elle conserve cependant quelques carrés de verdure, comme le parc de l'Alameda que jouxte le Palacio de Bellas Artes, théâtre réputé, et le Bois de Chapultepec.

Insurgentes est la plus grande artère de la ville, elle s'allonge sur 40 kilomètres, mais également Paseo de la reforma, la plus belle avenue de Mexico[réf. nécessaire], on y trouve les gratte-ciels à l'architecture la plus novatrice du monde[réf. nécessaire].

L'agglomération de Mexico a rapidement débordé du cadre du District Fédéral : jusque dans les années 1970, la concentration d'industries et de services attirait des ruraux qui s'installaient souvent dans des bidonvilles. Depuis, la ville s'étend en grignotant l'espace rural et devient une mégalopole[4]

La ville s'étend au rythme du flux des nouveaux arrivants (30 000 par mois)[réf. nécessaire]. Les services de l'urbanisme, qui doivent bien fournir des plans de la ville, en sont réduits à affréter chaque année un avion pour photographier les nouveaux quartiers qui sortent de terre, parfois en quelques jours.

Paysages et quartiers de Mexico

La ville de Mexico possède des quartiers (colonias) très variés. Au centre se trouve le quartier historique, lieu de fondation de Tenochtitlan par les Aztèques. Classé sur la liste de patrimoine mondial de l'UNESCO, il a fait l'objet de réhabilitations et de fouilles archéologiques. C'est également le centre du pouvoir politique (palais présidentiel) et religieux (cathédrale métropolitaine).

Dans les années 1960, les quartiers sud se sont développés grâce au centre commercial Périsur, à l'Université et au site olympique. À partir des années 1990, le quartier des affaires de Santa Fe est sorti de terre dans les quartiers occidentaux de Cuajimalpa et Álvaro Obregón. Il comprend le plus grand centre commercial du pays (Centro Comercial Santa Fe), des immeubles résidentiels et trois campus universitaires.

Il existe des quartiers modernes et colonial style comme ceux de Col. Del Valle, Polanco, Pedregal, de Coyoacán et de San Ángel ; les ménages aisés habitent de préférence dans l’Ouest de la métropole où se concentrent les espaces verts.

D'autres quartiers sont plus populaires : certains quartiers à l'habitat plus précaire sont construits parfois dans l’illégalité ou sur des sites dangereux (oléoduc, gazoduc, pente, zone inondable), insalubres (près d'une décharge, d'une usine) ou en bordure de voie de communication (voie ferrée, périphérique, autoroute). Ils sont progressivement légalisés par la municipalité qui les dote d’infrastructures et d’équipements collectifs. Ces quartiers pauvres accueillent souvent des gens venus de la campagne, qui les quittent lorsque leur situation s'est améliorée

Histoire

Article détaillé : Histoire du Mexique.

Époque précolombienne

Articles détaillés : Aztèques et Mexico-Tenochtitlan.

La région actuelle de Mexico fut occupée par des tribus chichimèques avant l'arrivée des Aztèques. Les historiens pensent que les Aztèques s'installèrent dans ce lieu peu propice parce que tous les autres endroits étaient occupés par des tribus plus puissantes. Mais, la situation ne les découragea pas. Ils pratiquèrent la culture sur chinampa. Il s'agit de radeaux, couverts de limon, qu'ils posèrent sur le lac Texcoco. Cela leur permit d'accroître les surfaces de culture du maïs. Des historiens tentèrent de retrouver la date de fondation de la ville (Tenochtitlan) en se basant sur les légendes locales et le calendrier aztèque. On estime généralement que la ville fut fondée au XIVe siècle. 1325 est la date la plus fréquemment avancée, même si les dernières recherches en archéologie avancent une date légèrement antérieure.

Selon les études basées sur les recherches archéologiques, Tenochtitlan comptait entre 150 000[22] et 250 000[23] habitants à l'arrivée des Espagnols. La ville était divisée en quatre quartiers (campan) : Cuepopan, Atzacualco, Teopan et Moyotlan, le Templo Mayor étant au centre. Chacun de ces quartiers était divisé en 20 districts (calpullis). Quatre grandes chaussées traversaient la ville. Juste au nord de Tenochtitlan se trouvait la ville de Tlatelolco, qui fut longtemps sa rivale.

Au centre de la ville, se tenaient les bâtiments publics, les temples et les écoles. À l'intérieur d'une zone délimitée par un mur de 300 mètres de côté appelé « Coatepantli » (« mur des serpents ») se trouvait le centre religieux. Il comportait environ 45 bâtiments publics. Parmi ces bâtiments se trouvaient notamment le Templo Mayor, consacré à Tlaloc et Huitzilopochtli, le temple de Quetzalcoatl, le terrain du jeu de balle, le temple du soleil, les plateformes utilisées pour les sacrifices.

Le conquistador espagnol Hernán Cortés arriva dans la région en 1519, mais il ne put conquérir la ville avant le 13 août 1521, après la rébellion aztèque de la Noche triste puis le siège de Tenochtitlan qui détruisit presque toute la capitale aztèque et fit plusieurs dizaines de milliers de morts[24].

Époque coloniale

Article détaillé : Nouvelle-Espagne.

La ville devint la capitale de la Nouvelle-Espagne et de l'empire colonial espagnol, ainsi que la ville la plus peuplée du continent américain.

Tous les bâtiments aztèques furent détruits sauf les palais de l'empereur Moctezuma. Le plan de la nouvelle ville fut dessiné par le géomètre Alonso García Bravo qui adopta un plan en damier[25]. Le centre de la ville fut réservé aux Espagnols, alors que les Indiens étaient relégués dans quatre quartiers périphériques[25]. La reconstruction de la ville fut rapide grâce à l'utilisation de la main d'œuvre indienne, mais le chantier causa la mort de nombreux hommes[26]. En 1524, Mexico en comptait 30 000 pour 2 à 3 000 Espagnols[26].

Indépendance

Article détaillé : Indépendance du Mexique.

L'indépendance du Mexique intervint en 1821. La ville fut prise deux fois par des troupes étrangères : par les troupes des États-Unis d'Amérique en 1847 et par les troupes de la France en 1863. Maximilien de Habsbourg, fait empereur du Mexique par Napoléon III, sera fusillé par ordre de Benito Juárez le 19 juin 1867.

En 1873 la ligne de chemin de fer relie Mexico à Veracruz est inaugurée.

Époque contemporaine

Le 26 juillet 1968, les manifestations étudiantes violentes de Mexico sont réprimées par la police (dix morts). Le 27 août, quelque 300 000 personnes défilent dans la capitale mexicaine. Le 2 octobre 1968, en début de soirée, l'armée mexicaine ouvre le feu sur des manifestants rassemblés sur la place des Trois Cultures de Tlatelolco. Le massacre de Tlatelolco fait au moins 300 morts [réf. nécessaire]

Le 19 novembre 1984, la raffinerie de San Juan de Ixhuatepec explose : le bilan officiel de la catastrophe fait état de 500 décès, près de 2 000 blessés et 1 200 disparus[4] La ville fut frappée par un violent séisme le 19 septembre 1985. Le tremblement de terre de 8,1 sur l'échelle ouverte de Richter provoqua la mort de 10 000[4] à 50 000 personnes[7]. Entre 50 000 et 90 000 habitants se retrouvèrent sans abri.

Pendant les années 1990, la ville a connu une importante croissance dont le symbole le plus visible est la construction de la Torre Mayor (230 mètres avec l'antenne). La ville a accueilli plusieurs événements sportifs internationaux dans la seconde moitié du XXe siècle : les Jeux olympiques d'été de 1968 et deux Coupes du monde de football en 1970 et en 1986.

En 2002, Rudolph Giuliani ancien maire de la ville de New York a été engagé par Andrés Manuel López Obrador, Chef de gouvernement du District fédéral, pour essayer de réduire la criminalité de la ville. Giuliani est connu pour avoir réduit la criminalité lorsqu'il était maire et pour la politique de Tolérance Zéro qu'il avait instaurée à New York. Cependant, aucun résultat concret n'a été constaté à Mexico, les deux villes ne possédant pas les mêmes caractéristiques et les moyens mis à disposition étant inférieurs (le salaire des fonctionnaires est en particulier plus faible).[réf. nécessaire]

Démographie et population

Au début du XVIe siècle, Tenochtitlan comptait déjà plusieurs centaines de milliers d'habitants.

La ville de Mexico a connu une forte croissance démographique entre 1940 et 1980[4]. En 1986, la ville comptait 18 millions d'habitants. Cette augmentation s'explique par l'exode rural et l'accroissement naturel. Cependant, les chiffres de la population publiés en 1980 qui prévoyaient une population de 30 millions d’habitants en 2000 ont été largement surestimés[4].

Politique

À l'instar de Washington, D.C. aux États-Unis, Mexico n'est pas un État de la fédération mais un territoire fédéral — le district fédéral du Mexique - avec des institutions spécifiques. Historiquement, le chef du gouvernement du district était nommé par le président du Mexique. Une réforme de ses statuts en 1993 lui a donné une autonomie vis-à-vis du pouvoir fédéral et donne la possibilité à ses habitants de désigner ses représentants. Contrairement à Washington aux USA, Mexico est représenté au Congrès de l'Union dans des conditions égales à celles des États de la fédération.

Le pouvoir législatif est entre les mains de l'Assemblée législative du District fédéral et du Sénat du district fédéral. L'exécutif est confié au Gouvernement du district fédéral dirigé par le Chef de gouvernement du District fédéral, élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Les pouvoirs sont plus limités que pour les États de la fédération ; le président du Mexique ou le Congrès de l'Union peut, par exemple, exercer un droit de veto sur les décisions du chef de gouvernement.

Mexico est dirigé par le Partido de la Revolución Democrática membre de l'internationale socialiste, ce parti est né d'une scission du PRI ; en 2006, le parti possède une majorité relative à l'Assemblée, deux des trois sièges au Sénat, ainsi que le poste de chef de gouvernement. Après la démission d'Andrés Manuel López Obrador le 29 juillet 2005 afin de se lancer dans la course à la présidence, la ville est dirigée par un chef de gouvernement intérimaire Alejandro Encinas Rodríguez. Marcelo Ebrard Casaubón, élu chef de gouvernement en 2006, a pris ses fonctions en 2007.

Economie

Les habitants du D.F. avaient en septembre 2008 un revenu annuel moyen pro capita de 281110 pesos qui équivalaient alors à 18810 euros ou 26 032 dollars canadiens.

Divisions administratives

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Le territoire est divisé en 16 « délégations » (delegaciones en espagnol, correspondant aux arrondissements de certaines métropoles). Ces délégations sont elles-mêmes divisées en quartiers (colonias) au nombre de 400 au total. Les délégations sont :

Délégations du district fédéral
MX-DF-División política.png
Délégation Population (2005) Superficie (km²)
District Fédéral 1 479
A. Obregón 706 567 96,17
Azcapotzalco 425 298 33,66
B. Juárez 355 017 26,63
Coyoacán 628 063 54,4
Cuajimalpa 173 625 74,58
Cuauhtémoc 521 348 32,4
Gustavo A. Madero 1 193 161 94,07
Iztacalco 395 025 23,3
Iztapalapa 1 820 888 117
Magdalena Contreras 228 927 74,58
M. Hidalgo 353 534 46,99
Milpa Alta 115 895 228,41
Tláhuac 344 106 85,34
Tlalpan 607 545
V. Carranza 447 459 33,4
Xochimilco 404 458 118

Les sites remarquables

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Le Palais National ou Palais du président, en 2005
  • Le Palacio Nacional
Museé du "Estanquillo"
Immeuble Haussmannien au centre ville
Maison d’influence française au Mexique
Musée National d'Art MUNAL

Architecture contemporaine

Les Aztèques continuent à inspirer l'architecture contemporaine. Témoin : une fontaine de Mexico en forme de pyramide aztèque. À son sommet, le symbole de la prophétie qui annonçait au peuple que ses malheurs finiraient le jour où il verrait un serpent dévoré par un aigle.

Transports

La ligne 7 du métro de Mexico
Metrobús

En juillet 2002, le projet de construire un deuxième aéroport à Texcoco a échoué devant l'opposition d'investisseurs dont les immenses intérêts (immobilier, hôtels, etc) auraient été lésés et de ce fait ne voulaient pas d'un nouvel aéroport et qui financèrent discrètement les opposants ainsi que les autorités de la ville d'Atenco qui lui donnèrent l'aspect d'une révolte de paysans qui auraient perdu leur mode de vie traditionnel avec la construction d'un aéroport sur leurs terres. La question d'un autre aéroport au centre du pays reste posée, malgré la modernisation récente de celui de Mexico.

  • Un métro efficace et subventionné dessert un immense réseau de 207 km de long. Ses trains, construits au Mexique sous licence d'entreprises françaises et canadiennes, sont modernes et rapides ; une vraie vie sociale s’y est développée, en profondeur, en marge de la vie « aérienne ». Pourtant, à certaines heures et sur certaines lignes, la sécurité des voyageuses n'était pas assurée, ce qui a poussé les autorités du transport public à réserver le premier wagon « aux femmes et aux enfants » aux heures de pointe. Les 12 lignes actuellement en service seront complétées par une treizième en 2008.
  • Sur le modèle pratiqué dans plusieurs villes, un "metrobus" (autobus surélevé circulant en site propre) a été mis en fonction en 2005 sur l'avenue Insurgentes. Un peu plus cher que le metro: une seconde ligne est en cours de construction.
  • Tous les jours du lundi au vendredi et le week-end en cas de pollution extrême, la circulation est limitée. Suivant le dernier chiffre de la plaque d'immatriculation, il est interdit de circuler en voiture un jour par semaine: 1 et 2, le lundi; 3 et 4, le mardi; etc. Pour cette raison les familles qui en ont les moyens achètent plusieurs véhicules avec des numéros de plaques différents afin de pouvoir quand même circuler tous les jours....

Sports

La ville accueille les Jeux olympiques d'été en 1968.

En Ligue mexicaine de baseball, les Diablos Rojos del México sont basés à Mexico où se trouve leur stade, le Foro Sol, enceinte de 27 940 places.

Les principaux clubs de football de la ville sont Club América, CD Cruz Azul et le Club Universidad Nacional.

Personnages célèbres

Personnalités nées à Mexico

De nombreux Mexicains célèbres sont nés dans la capitale :

Personnalités décédées à Mexico

Autres personnalités

Voici une liste de personnes qui vécurent une partie de leur vie à Mexico :

  • Auguste de Rambaud, ancien Commissaire des guerres.
  • Leonora Carrington, peintre et romancière anglaise.

Universités

Jumelages et partenariats

Notes et référence

  1. Cuéntame, site d'information pour les enfants de l'INEGI.
  2. (es) Cuaderno estadístico de la Zona Metropolitana del Valle de México de l'INEGI. Consulté le 29 mars 2010.
  3. a, b et c CONAGO gentilé
  4. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q et r (fr) Samuel Rufat, « Mexico, au risque de son développement », Géoconfluences, 2006. Consulté le 08-07-2008
  5. Page 9 de cette étude du CONAPO (Conseil national de population du Mexique).
  6. (fr) Palmarès des plus grandes villes du monde, PopulationData.net. Consulté le 08-12-2008
  7. a, b et c Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin/Masson, 2e édition, 1989, 1996, (ISBN 2200014287), p.23
  8. a, b et c Mexico sonne l'heure écolo, Courrier international. Mis en ligne le 26 janvier 2009, consulté le 27 janvier 2009
  9. Géo (magazine) N°87 Mai 1986 p. 28
  10. a et b Jacques Soustelle, Les Aztèques, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 2003, (ISBN 2130537138), p.54
  11. Jacques Soustelle, Les Aztèques, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 2003, (ISBN 2130537138), p.55
  12. Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin/Masson, 2e édition, 1989, 1996, (ISBN 2200014287), p.33
  13. Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin/Masson, 2e édition, 1989, 1996, (ISBN 2200014287), p.34
  14. a, b et c Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin/Masson, 2e édition, 1989, 1996, (ISBN 2200014287), p.35
  15. Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin/Masson, 2e édition, 1989, 1996, (ISBN 2200014287), p.36
  16. Alain Musset - De l’eau vive à l’eau morte. Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe-XIXe siècles) - Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, 414 p. (thèse de doctorat, soutenue en 1989 à l’EHESS) - 1991
  17. a, b et c Joëlle Stolz, « A Mexico, l'eau devient une denrée rare », dans Le Monde du 13-01-2009, [lire en ligne], mis en ligne le 12-01-2009
  18. Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 10e édition, 2002, p.105
  19. a et b Raúl García Chávez, « Tenochtitlan antes de Tenochtitlan : nuevos elementos arqueológicos », dans Arqueología e historia del Centro de México. Homenaje a Eduardo Matos Moctezuma, INAH, 2006, p. 224 (ISBN 968030180X) .
  20. Joëlle Stolz, «A Mexico, inégalités, gaspillage et réseau en ruine», Le Monde, 16 mars 2006: "Alors que, en 1910, pour une surface de 27 kilomètres carrés, la capitale mexicaine disposait de 1,5 mètre cube d'eau potable par seconde, aujourd'hui, pour 1 800 kilomètres carrés, elle n'en a que 63 mètres cubes".
  21. http://demographia.com/db-worldua.pdf
  22. Deborah L. Nichols et al., Neutrons, Markets, Cities, and Empires: A 1000-Year Perspective on Ceramic Production and Distribution in the Postclassic Basin of Mexico, 2001, in Journal of Anthropological Archaeology, n°21, 2002, page 26, DOI:10.1006/jaar.2001.0389.
  23. Michael E. Smith, Hernán Cortés on the Size of Aztec Cities: Comment on Dobys, Latin American Population History Bulletin, n°25, 1994, page 26.
  24. Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.116-117
  25. a et b Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.119
  26. a et b Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 228894753), p.120

Sources

  • Pierre Clavilier « Frida Kahlo, les ailes froissées », Jasmin, 2006
  • Claude Bataillon, Louis Panabière, Mexico aujourd’hui : la plus grande ville du monde, Paris, Publisud, coll. « Urbasud », 1988, 245 p. 
  • Alain Musset, De l’eau vive à l’eau morte: 1492-1992. Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe-XIXe siècles), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, 1991, 414 p. 
  • Samuel Rufat, « Mexico, au risque de son développement », dans Géoconfluences, 24 mars 2006 [texte intégral (page consultée le 27 mars 2009)] 

Voir aussi

À lire Frida Kahlo, les ailes froissées (ed Jasmin) de Pierre Clailier où l'auteur présente un Mexico très vivant, historique tel que l'a connu Frida Kahlo.

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Articles connexes

Liens externes


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