Michel Polnareff

Michel Polnareff
Michel Polnareff
Michel Polnareff à Bercy en 2007.
Michel Polnareff au Palais omnisports de Paris-Bercy en 2007

Surnom « L'amiral »
Nom Michel Polnareff
Naissance 3 juillet 1944 (1944-07-03) (67 ans)
Nérac, Lot-et-Garonne, France
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Producteur
Genre musical Rock
Pop
Instruments Piano, guitare, claviers électroniques, programmation
Années d'activité Depuis 1966
Labels Polydor
Site officiel Polnaweb.com

Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac. La plupart de ses chansons ont connu un grand succès. Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière.

Sommaire

Biographie

Débuts retentissants (1966-1973)

Michel Polnareff a passé toute son enfance dans la musique. Son père Léo Poll a écrit pour Édith Piaf et Mouloudji. C'est d'ailleurs à Leib Polnareff que l'on doit l'adaptation française de la chanson russe Le Galérien. Polnareff commence le piano à quatre ans et reçoit à onze ans et demi le premier prix de solfège au Conservatoire de Paris. À 20 ans, il quitte le cocon familial qu'il juge étouffant. Il s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies. Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non.

Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche en reprenant les standards rock de l’époque. En 1965, il remporte un concours de rock, Disco Revue, à la Locomotive, club alors branché. Le premier prix est un contrat avec Barclay. Polnareff refuse.

Gérard Woog, un ami d’enfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel accepte de signer sur le label AZ à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin). À son grand étonnement, la maison de disques accepte. La Poupée qui fait non sort le 26 mai 1966. Cette dernière connaît un véritable triomphe et sera reprise par de nombreux artistes.

Polnareff possède un style anglo-saxon (tout comme Gainsbourg ou Dutronc), des mélodies suivant parfois une ligne classique (telle Ame câline), un look androgyne (qui ne cesse d’évoluer), et écrit certains textes prônant la liberté sexuelle avant l’heure. La presse ne le lâche pas et le considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son look jugé efféminé (point commun avec David Bowie) et de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi, (repris par Étienne Daho en 1989) est d'ailleurs interdit d'antenne avant 22 heures.

Il enchaîne alors les tubes, de la complainte Love Me Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes) au roman Bal des Laze en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis-je-né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis. Polnareff expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's (aussi utilisé par les Beatles par exemple), utilise aussi du lasso pour enregistrer les chœurs de On ira tous au paradis.

En 1967, il monte pour la première fois à l'Olympia. Il continue d'enchaîner les succès comme Dans la maison vide ou Tous les oiseaux, tous les bateaux…. En 1970, il revient à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il est novateur. Mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont encastrés sur une scène verticale et de nombreux automates envahissent la scène.

Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. Agressé lors d'un concert à Périgueux en mai 1970, il annule les autres dates de sa tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports. Il est déprimé. La mort de Lucien Morisse en 1971, celui qui l'a lancé, et une crise sentimentale, vont être la cause d'une nouvelle dépression. En 1971, il refait une tournée et va ensuite rejoindre Johnny Hallyday au Palais des Sports en septembre 1971, en tant que pianiste pour son show. C'est lors de ce concert qu'il va apparaître avec son nouveau look : il porte désormais de grosses lunettes à verres foncés et à grosses montures blanches — il est myope[1] — ainsi que de longs cheveux blonds (décolorés) et ondulés. Il ne changera plus de style.

À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission « Un jour, un destin » (sur France 2 en décembre 2008), explique : « Il radicalise tout ce qu'on lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Perrier, il commente : « Il fabrique un autre, et se cache derrière »[2]. Michel a une autre explication[3] : « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je n’y correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement. ».

En 1971, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand. Cette année est aussi celle de son disque Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-d’œuvre. Enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par A. King, B. Sheperd, ou par Polnareff lui-même. On retrouve aussi Herbie Flowers, bassiste de Lou Reed (également présent sur l'autre grand disque français de ces années-là; « Melody Nelson » de Serge Gainsbourg). L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le Désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman). À l'affût des nouveautés, il utilise des orgues tels que le moog sur l’instrumental Computer’s dream.

En 1972, il écrit La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6 000 affiches de ce concert vont d'ailleurs relancer le scandale car Polnareff, travesti pour l'occasion, a décidé de montrer ses fesses. Le tribunal correctionnel le condamnera, pour attentat à la pudeur, à payer dix francs par affiche (six mille affiches étaient posées, soit une amende de soixante mille francs). Ce concert était une innovation. Il s'agissait tout d’abord le premier concert français à bénéficier du son 5.1. Ses musiciens, les Dynastie Crisis, étaient recouverts de paillettes argentées et les instruments étaient fabriqués en plexiglas. Au début du concert, une danseuse déguisée en Polnareff arrivait de dos et baissait son pantalon en référence à l’affiche.

En mars 1973, Michel Polnareff crée un spectacle de nouvelles chansons, nommé Polnarêve. Il fera l’objet d’un disque contenant entre autres le très mélancolique L’Homme qui pleurait des larmes de verre. L’arrangeur fétiche de Gainsbourg, J.C. Vannier, sera de la partie.

Revenant d'une tournée internationale à l'été 1973, il découvre que son déficit bancaire se calcule en millions de francs. Son homme de confiance l'a escroqué. Avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les impôts de Polnareff, qui se retrouve donc non seulement sans le sou, mais débiteur d'une énorme dette fiscale (il faudra des années pour que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs[4]). Sa mère décède au même moment et Polnareff, déprimé, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler, le 10 octobre 1973, aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est un des derniers trajets (avant d'être désarmé en 1974 puis revendu). D'après l'émission Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil, la raison en fut que Polnareff aurait peur de prendre l'avion (plus tard, aux USA, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une arme à Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette exilée en Californie et qui, dans l'émission en question, ose émettre une hypothèse : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. ». Ceci rejoindrait le commentaire du photographe Jean-Marie Périer sur son look : « Il fabrique un autre, et se cache derrière » (voir plus haut), ainsi que, selon le quotidien français Le Monde du 28/12/2008, le portrait dépeint dans l'émission en question[5]. Il finit par s'installer à Los Angeles.

Exil américain (1973-1984)

En 1975, il signe très vite sur le label Atlantic et sort Fame à la mode entièrement en anglais. Sur ce disque figurent de grosses pointures telles que Lee Ritenour, Leland Sklar ou Jim Gordon (musiciens de Clapton ou des Beatles). Polnareff s’entoure aussi de cordes. Le titre Jesus for tonight est classé 3e au classement du Billboard magazine. Il organise ensuite une très grande tournée au Japon puis un concert au Forest National à Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.

En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui sera classé numéro un aux États-Unis et dans bien d’autres pays.

En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie qui exprime sa nostalgie pour la France. Il décide à cette époque d’arrêter sa carrière américaine. Non pas faute de succès, mais faute d’envie. Il est maintenant attaché à ce confort de vie californien fait de sport et de nouvelles technologies, loin des paillettes et de l’agitation perpétuelle des polémiques et des enjeux politiques de la vie parisienne.[réf. nécessaire]

Il rompt son contrat et, en 1978, revient en France pour le procès (après cinq ans d'absence). Il en profite pour sortir Coucou me revoilou mais le succès est mitigé. Un « album crasse » selon l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles.

En 1981, Polnareff connaît un retour triomphal avec l'album Bulles, qui se vendra à près d'un million d'exemplaires, contenant entre autres des tubes comme Tam Tam ou Radio. Le son sonne très FM californienne, très synthés et boîte à rythmes. Un disque bien en phase avec l’époque, enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres. En novembre 1981, il enregistre un spectacle Télé show 82, uniquement pour la télévision, diffusé le soir du 31 décembre, où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables. Il est d'ailleurs à noter que ce « Show télé 1982 » a été enregistré sur un plateau télé vide, les applaudissements des spectateurs ont été rajoutés en studio par la suite.[réf. nécessaire]

Retour en France (1984-1994)

En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. L’année d’après, il revient avec Incognito, qui ne connaîtra pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million de francs) et La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA). Le son est encore une fois très électronique, utilisant samplers et séquenceurs.

Durant cette période, Michel Polnareff habite en France.

En 1989, il s'installe à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson à Fontenay-Trésigny (région parisienne) et enregistre Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube. À partir de septembre, il s'enferme huit cents jours à l'hôtel Royal Monceau[6] afin de continuer l'enregistrement de Kâmâ Sutrâ (qui sortira l’année suivante) avec l'aide de Ben Rogan à la production et de Mike Oldfield (compositeur de Tubular bells) à la guitare. L'album est un succès (près d'un million d'exemplaires) grâce à des tubes comme Kâma Sûtra, LNA HO ou encore Toi et moi. L’image de Michel Polnareff devient subliminale puisque dans ses clips et sur les pochettes, on ne verra que sa silhouette ou ses lunettes. « Période bleue » confiera l’intéressé, à l’image du clip Kâmâ Sutrâ où l’on aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau.

Cependant, Michel Polnareff va mal : atteint d'une cataracte aux deux yeux, il devient presque aveugle, ne voyant plus qu'un peu de lumière. Il tait sa quasi-cécité à son entourage, noie sa peur dans la vodka et ne sort plus du Royal Monceau ; on finit par comprendre qu'il peut s'y déplacer plus facilement, connaissant l'endroit par cœur. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune (sa couleur naturelle). Comme Polnareff refuse de sortir de sa prison dorée, l’enregistrement de cet album demeurera inédit dans l’histoire de la musique. Le bar du Royal Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Quant aux ingénieurs du son, ils se trouvent dans un studio mobile qui vient se garer devant l'hôtel chaque soir, les musiciens enregistrant simultanément dans trois autres studios. Les cordes, elles, seront enregistrées à Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Au niveau du contenu, Kama Sutra renoue un peu avec le Polnareff d’antan. Le son est très acoustique, comme en témoignent les cordes de Goodbye Marylou et de Kama Sutra.

Après de longs mois d'hésitation, il se fait opérer d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège, le 17 octobre 1994. Grâce à une hypnothérapie et malgré les risques que comportaient l'opération, Polnareff retrouve enfin la vue[7].

Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995)

En 1995, il prépare au Peninsula hôtel, à Los Angeles, un retour sur scène. En septembre 1995, il se produit donc en concert sur le Sunset Boulevard, dans la salle du Roxy (où se sont produits David Bowie, Bob Marley, Frank Zappa, Ramones, Bruce Springsteen, Elton John et bien d’autres).

Il s’entoure de pointures telles que Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire ou d’Aretha Franklin) ou Alex Acuña (percussionniste de Weather Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des réorchestrations. Une sorte de mélange entre rock, funk, country et même reggae. Une fois de plus, c'est un gros succès avec près d'un million d'exemplaires vendus. L'album reste numéro un pendant deux mois.

Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre l’événement. C’est en plein désert de Californie que Michel Polnareff est longuement interviewé. Il en profite pour annoncer qu’il prépare un nouveau disque et qu’il projette de remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date.

Des reprises de ses chansons apparaissent, notamment On ira tous au paradis pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, titre interprété par Arsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site internet en 1996. Ce site lui permet une communication directe avec son public. Il devient « l’Amiral »[8].

En 1999 sort le single Je rêve d'un monde, ballade gospel pacifiste, qui n'obtient qu'un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et un grand concert à Paris. Le premier projet demeure sans suite à ce jour.

La première moitié des années 2000 est, elle aussi, très calme, malgré des hommages et des compilations ainsi qu’une couverture de Paris Match en septembre 2004 où Michel Polnareff apparaît bronzé et bodybuildé en compagnie de sa nouvelle compagne, Danyellah. En novembre sort Polnareff par Polnareff, livre d’anecdotes autobiographiques.

Retour à la scène (2007)

Le 12 mai 2006, au journal télévisé de 20 heures de TF1, Michel Polnareff annonce qu’il remonte sur scène le 2 mars 2007 pour une série de six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante-huit heures. Le succès est tel que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à Bercy en juin, le temps de deux soirées.

En octobre 2006, un nouveau single (le premier depuis sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes.

Le 2 mars 2007, à Bercy, Michel Polnareff revient après trente-quatre ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne vingt-cinq titres. Il apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écran géant, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans se voit entourée de planètes et d’étoiles se découvrant au fil du spectacle. Michel Polnareff est accompagné de sept musiciens américains considérés comme des monstres de technique tels que Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather Report, Sting).

Ze (re)tour 2007 est l’un des événements musicaux 2007, attirant plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de dates (sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champ-de-Mars devant plus d'un million de personnes[réf. nécessaire], à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy ; ainsi, « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court[9] »). Le 10 mars 2007, les victoires de la musique lui ont remis la victoire d’honneur pour toute son œuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le 7 décembre 2007 chez Polydor.

Depuis 2010

Le 22 juillet 2010 à Los Angeles, Michel Polnareff, qui prépare alors son prochain album en studio, est fait Chevalier de la Légion d'honneur.[réf. nécessaire] Ce même jour il citera : « J'aimerais que mes fans sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », commence Michel Polnareff, continuant « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio. »

En septembre 2010, Michel Polnareff et sa compagne attendent un enfant. La naissance du bébé — un garçon prénommé Volodia par un de ses fans, son véritable prénom est Louka — a eu lieu à Los Angeles le 28 décembre 2010[10].

2011

Le 21 février 2011, il annonce sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB »[11].

Le chanteur a annoncé dans un message vocal posté sur Facebook la sortie d'une compilation de ses compositions pour le cinéma. « C'est un projet très intéressant. J'ai redécouvert des choses que j'avais un peu oubliées », dit-il. L'album devrait s'appeler Le Cinéma de Polnareff. L'album est disponible depuis le 7 novembre 2011.

Discographie

45 tours quatre titres (EP)

  • 1966. Face A : La Poupée qui fait non. Chère Véronique. Face B : Beatnik. Balade pour toi.
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : L'Amour avec toi. Ne me marchez pas sur les pieds.
  • 1966. Face A : Sous quelle étoile suis-je né ?. Time will tell. Face B : L'Oiseau de nuit. Histoire de cœur.
  • 1967. Face A : Ta-ta-ta-ta. Rosée d'amour n'a pas vu le jour, rosée du jour n'a pas eu d'amour. Face B : Le Pauv' Guitariste. Complainte à Michaël.
  • 1967. Face A : Âme câline. Fat Madame. Face B : Le Roi des fourmis. Le Saule pleureur.
  • 1967. Face A : Mes regrets. Miss Blue Jeans. Face B : Dame dame.
  • 1968. Face A : Le Bal des Laze. Le Temps a laissé son manteau. Face B : Encore un mois, encore un an. Y a qu'un ch'veu.
  • 1968. Face A : Jour après jour. Les Grands Sentiments humains. Face B : Pipelette. Oh ! Louis.
  • 1968. Face A : Pourquoi faut-il se dire adieu ? Ring-a-ding. Face B : J'ai du chagrin Marie. L'Affreux Jojo.

45 tours deux titres (SP)

  • 1969. Face A : Tous les bateaux, tous les oiseaux. Face B : Tout tout pour ma chérie.
  • 1969. Face A : La Michetonneuse. Face B : Dans la maison vide.
  • 1970. Face A : Un train ce soir. Face B : Avec Nini.
  • 1970. Face A : Gloria. Face B : Je suis un homme.
  • 1971. Face A : Qui a tué grand-maman ? (en hommage à Lucien Morisse). Face B : Nos mots d'amour.
  • 1971. Face A : Allô Georgina. Face B : Comme Juliette et Roméo.
  • 1972. Face A : Holidays. Face B : La Mouche.
  • 1972. Face A : On ira tous au paradis. Face B : Je cherche un job.
  • 1973. Face A : I love you because. Face B : Rosy.
  • 1974. Face A : Tibili. Face B : La Fille qui rêve de moi.
  • 1976. Face A : Fame à la mode. Face B : Wandering man.
  • 1977. Face A : Lettre à France. Face B : Mademoiselle de.
  • 1978. Face A : Une simple mélodie. (avec Jaco Pastorius) Face B : J'ai tant de choses à dire.
  • 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Joue-moi de toi.
  • 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Tam-Tam.
  • 1984. Face A : Viens te faire chahuter. Face B : Dans la rue.
  • 1984. Face A : Y a que pas pouvoir qu'on peut. Face B : Dans la rue (remix).
  • 1984. Face A : Sur un seul mot de toi (remix). Face B : Bronzer vert.
  • 1989. Face A : Goodbye Marylou (remix). Face B : Goodbye Marylou (remix version longue).
  • 1989. Face A : Toi et Moi. Face B : Dans la rue.

Chantés en langues étrangères

  • 1966. Face A : No no no no. Face B : Beatnik. (Angleterre)
  • 1966. Face A : Meine Puppe sagt non. Face B : Gammler-Ballade (Beatnik). (Allemagne)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Ich will dich lieben. (Allemagne)
  • 1969. Face A : Sonne, Wind und Meer Face B : Komm, schön ist die Welt (Allemagne)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amart (Espagne)
  • 1966. Face A : Una bambolina che fa no Face B : La lezione del capellone. (Italie)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amore con te (Italie)
  • 1967. Face A : La ragazza ta ta ta. Face B : L'usignolo (Italie)
  • 1969. Face A : Ame Caline Face B : Yippie Yeah (Italie)
  • 1969. Face A : Un amore fa Face B : Cherie cherie (Italie)

Singles

  • 1989. Toi & moi. Dans la rue. (également en 45T SP)
  • 1990. Kama-Sutra. Bronzer vert. (également en 45T SP)
  • 1990. LNA HO. Lipstick. (également en 45T SP)
  • 1991. Tibili. I love you because (également en 45T SP) (promo)
  • 1992. Lettre à France. LNA HO (également en 45T SP)
  • 1996. La Poupée qui fait non (version Roxy)
  • 1996. Tout tout pour ma chérie. Goodbye Marylou (version Roxy) (promo)
  • 1999. Je rêve d'un monde (When I'm in love)
  • 2006. Ophélie Flagrant des Lits. Ophélie remix Bob Sinclar.
  • 2007. L'Homme qui pleurait des larmes de verre (version Bercy 2007) (promo)

Albums

Année Album Classements
Drapeau de la France Drapeau de la Belgique Drapeau de la Suisse Drapeau : Union européenne
1966 Love Me Please Love Me 1 - - -
1967 Le Bal des Laze 3 - - -
1971 Polnareff's 2 - - -
1972 Polnarévolution * 6 - - -
1974 Michel Polnareff 5 - - -
1975 Fame à la mode 4 - - -
1978 Coucou me revoilou 7 - - -
1981 Bulles 1 - - -
1982 Show télé 82/Public * - - - -
1985 Incognito - - - -
1990 Kâmâ Sutrâ 1 - - -
1996 Live at the Roxy * 1 11 - -
2007 Ze re Tour 2007 * 13 27 69 83

(*) album enregistré en public

Compilations

Musiques de films et théâtre

Publications

  • Polnareff par Polnareff en collaboration avec Philippe Manœuvre, éditions Grasset et Fasquelle, 2004 (ISBN 2-246-66261-3)
  • Polnaréflexions en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes, éditions Dire/Stock2, 1974

Notes et références

  1. Emission "Un jour, un destin" du 30/12/2008 sur France 2.
  2. Quotidien belge "Le Soir" du 30/12/2008, page 29.
  3. Émission "A bout portant", 1972
  4. Somme citée par "Le Monde" du 28.12.2008.
  5. Quotidien français Le Monde du 28/12/2008, article « Polnareff, les secrets d'un exil - France 2 22h35 documentaire “Un jour, un destin” »
  6. biographie sur rfi musique
  7. Émission Un jour, un destin sur France 2, le 30 décembre 2008
  8. « L'Amiral »
  9. Charline Vanhoenacker, « Polnareff: lumière sur le versant de l'exil - 'Un jour, un destin' parvient à reconstituer avec pertinence la saga du chanteur mythique », dans Le Soir, 30 décembre 2008, page 29
  10. Polnareff, papa pour la première fois... à 66 ans Le Parisien, le 28 décembre 2010
  11. Polnareff : « Le bébé n'est pas de moi » Le Parisien, le 22 février 2011

Annexes

Bibliographie

  • Benoît Cachin, Polnaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même, éditions Tournon, 2007 (ISBN 978-2351440360)
  • Christophe Lauga, Polnareffmania, éditions Scali, 2007 (ISBN 2350120848)
  • Fabien Lecœuvre, Polnareff, la véritable histoire d'une légende, éditions City, 2007 (ISBN 2352880459)
  • Philippe Margotin, Polnareff, éditions de la Lagune, 2007 (ISBN 284969049X)
  • Rémi Bouet, Polnareff, au fond des yeux, édition Montfort l'Amaury : Arthéléna, 2007 (ISBN 9782916832029) ; 2916832025
  • Fabien Lecœuvre, Michel Polnareff, édition Vaderetro, 2004 (ISBN 2847630104)

Émissions de télévision sur Michel Polnareff

  • Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil présenté par Laurent Delahousse sur France 2 le 30 décembre 2008 (durée : h 30).

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Michel Polnareff de Wikipédia en français (auteurs)

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