Michel de montaigne

Michel de montaigne

Michel de Montaigne

Montaigne
Philosophe Occidental
Renaissance
Statue de Michel de Montaigne, Esplanade des Quinconces à Bordeaux. Statue en marbre blanc réalisée par le sculpteur Dominique Fortuné Maggesi, en 1858.
Statue de Michel de Montaigne, Esplanade des Quinconces à Bordeaux. Statue en marbre blanc réalisée par le sculpteur Dominique Fortuné Maggesi, en 1858.
Naissance : vers 1533 ap. J.-C. (Saint-Michel-de-Montaigne)
Décès : vers 1592 ap. J.-C. (Bordeaux)
École/tradition : Humanisme, Moralisme,
Œuvres principales : Les Essais
Influencé par : Socrate
A influencé : Blaise Pascal, René Descartes

Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, ou plus simplement Michel de Montaigne, né le 28 février 1533, au château de Montaigne à Saint-Michel-de-Montaigne en Dordogne, mort le 13 septembre 1592 au cours d'une messe, dans la ville de Bordeaux en Gironde, est un philosophe sceptique, moraliste et homme politique français de la Renaissance connu pour ses Essais, tout premier ouvrage de ce genre de l'époque moderne.

Sommaire

Biographie

Origine et études

Michel de Montaigne est issu d'une famille de négociants bordelais anoblie deux générations auparavant. Il semble que l'origine juive de la mère de Montaigne, aujourd'hui reprise par de nombreux auteurs, ne soit qu'une invention du 19e siècle. D'éminents spécialistes tel que Roger Trinquet se sont fait un devoir de contester cette filiation douteuse[1].

Son arrière grand-père, Ramon Eyquem, avait fait l'acquisition en 1477 d'une maison forte du XIVe siècle, à Saint-Michel-de-Montaigne, dans le Périgord, et accéda ainsi au noble statut de « Seigneur de Montaigne » qu'il transmit à ses enfants et petits-enfants.

Le château de Montaigne

Parmi ceux-ci, Pierre Eyquem est le premier à venir s'installer de manière permanente dans la demeure périgourdine qu'il fait aménager et fortifier. Il s'affirme malgré tout régulièrement dans son oeuvre comme gascon, identité attachée alors aux Bordelais. Il avait fait la guerre en Italie, et épousé en 1528 Antoinette de Louppes, fille d'un marchand toulousain et d'origine marrane. Les deux premiers enfants du couple meurent en bas âge ; Michel, né le 28 février 1533, est le premier qui survit. Il sera l'aîné de sept frères et sœurs. Sa nièce est Jeanne de Lestonnac , fille de Jeanne Eyquem de Montaigne (elle même fille de Pierre Eyquem et d'Antoinette de Louppes et soeur du philosophe Montaigne) .

Pierre Eyquem, qui est nommé maire de Bordeaux en 1544, donne à son fils aîné une éducation dans les principes humanistes. Selon Montaigne, il est envoyé en nourrice « à un pauvre village des siens » pour s'y accoutumer « à la plus basse et commune façon de vivre » (Essais, III, 13). À l'âge de trois ans, il peut retourner au château. On lui donne alors comme précepteur un médecin allemand nommé Hortanus, qui a pour ordre de ne parler à Michel qu'en latin, règle à laquelle doit se plier également le reste de la famille. À sept ans, Michel de Montaigne, ne sachant que le latin, est scolarisé au collège de Guyenne à Bordeaux, haut lieu de l'humanisme bordelais, où il apprend le français, le grec, la rhétorique et le théâtre. Il y brille rapidement par son éloquence, par son aisance à pratiquer la joute rhétorique et par son goût pour le théâtre.

On ne sait si c'est à Toulouse ou à Paris qu'il poursuit, probablement entre 1546 et 1554, les études de droit indispensables à ses activités futures. En 1557, on retrouve le jeune Montaigne conseiller à la cour des Aides de Périgueux qui est ensuite réunie au Parlement de Bordeaux. Il y exerce treize ans ses fonctions qui lui valent plusieurs missions à la cour de France.

Jeunesse et premières œuvres

Le 23 septembre 1565, il épouse Françoise de La Chassaigne, fille de l'un de ses collègues au Parlement de Bordeaux, Joseph de La Chassaigne (1515-1572), écuyer, chevalier, soudan de Pressac, seigneur de Javerlhac, conseiller du Roi au Parlement en 1538 et 1543, président au Parlement de Bordeaux en 1569. De douze ans sa cadette, Françoise lui donne six filles, dont une seule — Léonor de Montaigne — survécut. Il semblerait que le mariage n'ait pas eu une grande importance dans la vie affective de Montaigne. Les époux faisaient chambre à part, ce qui était courant à l'époque, et Montaigne, préoccupé par d'autres activités, laissait volontiers la gestion de ses propriétés à sa femme. Par contre, très au fait des humanités grecques et par conséquent du Banquet de Platon, il était fidèle ami d'Etienne de La Boétie : à l'origine, il avait écrit les Essais comme écrin pour le Discours de la servitude volontaire de son meilleur ami, qui y faisait l'éloge de l'amitié contre la corruption du pouvoir et des courtisans.

Admirateur de Virgile et de Cicéron, il est un humaniste qui prend l'homme, et en particulier lui-même, comme objet d'étude dans son principal travail, Les Essais, entrepris à partir de 1571 à l'âge de 37 ans. Il y annonce « Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins  » (« Avertissement au lecteur »). Le projet de Montaigne était de lever les masques, de dépasser les artifices pour se découvrir lui-même.

Travail sans précédent dans sa sincérité et sa saveur personnelle, c'est celui d'un sceptique pour qui sont à bannir les doctrines trop figées et les certitudes aveugles. Son influence a été colossale sur la philosophie française, occidentale et même mondiale.

Pendant le temps des guerres de Religion, Montaigne, lui-même catholique, a agi comme un modérateur, respecté par le catholique Henri III et le protestant Henri de Navarre, à qui le liait une solide amitié. En 1577, ce dernier, alors seulement roi de Navarre, nomme — par lettres patentes — Montaigne gentilhomme de sa Chambre.

À partir de 1578, il souffre de la « maladie de la pierre » (calcul rénal).

De 1580 à 1581, il a voyagé en France, en Allemagne, en Autriche, en Suisse et en Italie, tenant un journal détaillé qui décrivait les différences d'une région traversée à l'autre et qui ne fut publié qu'en 1774 sous le titre de Journal de voyage.

Montaigne à la Mairie de Bordeaux

Michel de Montaigne

Tandis qu'il était à Rome, en 1581, il apprit qu'il avait été élu maire par les Jurats de Bordeaux. Son père Pierre Eyquem avait déjà rempli cette fonction dans cette ville que Michel de Montaigne servit jusqu'en 1585 : il tenta d'y modérer les relations entre catholiques et protestants. Vers la fin de son mandat, la peste sévit dans sa ville.

Lorsque le nouveau roi Henri IV, avec qui Montaigne avait toujours entretenu un lien d'amitié, invite ce dernier à venir à sa cour comme conseiller, le philosophe décline cette généreuse proposition, refusant par là même de jouer le rôle qu'avait tenu Platon pour conseiller le tyran Denys de Syracuse :

« Je n'ai jamais reçu bien quelconque de la libéralité des rois, non plus que demandé ni mérité, et n'ai reçu nul paiement des pas que j'ai employé à leur service (...) Je suis, Sire, aussi riche que je me souhaite.  »

Il continua d'étendre et de réviser les Essais jusqu'à sa mort d'un ulcère à la gorge le 13 septembre 1592, au château de Montaigne.

Son œuvre

Le style de Montaigne est allègre et affranchi : il virevolte d'une pensée à l'autre, « à sauts et à gambades ». Néanmoins, il s'explique principalement par le fait qu'il dictait ses pensées, ce qui peut expliquer ce ton si particulier et que l'on retrouve surtout dans les Essais. Ses considérations sont en permanence étayées de citations de classiques grecs et romains. Il s'en explique par l'inutilité de « redire plus mal ce qu'un autre a réussi à dire mieux avant lui ». Fuyant le pédantisme, il évite néanmoins de rappeler à chaque fois l'auteur ou l'œuvre citée, de toute façon connus à son époque. Les annotateurs futurs de son œuvre s'en chargeront.

Il déclare que son but est de « décrire l'homme, et plus particulièrement lui-même (...) et l'on trouve autant de différence de nous à nous-mêmes que de nous à autrui ». Il estime que la variabilité et l'inconstance sont deux de ses caractéristiques premières. «  Je n'ai vu, dit-il, un plus grand monstre ou miracle que moi-même ». Il décrit sa pauvre mémoire, sa capacité à arranger des conflits sans s'y impliquer émotionnellement, son dégoût pour les hommes poursuivant la célébrité et ses tentatives pour se détacher des choses du monde afin de se préparer à la mort. Sa célèbre devise « Que sais-je ? » apparaît comme le point de départ de tout son étonnement philosophique.

La tour dite de Montaigne abrite sa "librairie", pièce où il aimait à se retirer pour lire et écrire.

En 1569, il publie à Paris, chez Michel Sonnius, sa traduction française de la Théologie naturelle du philosophe et théologien espagnol (catalan) Raymond Sebon, qu'il dédie à son père.

Il montre son aversion pour la violence et pour les conflits fratricides entre catholiques et protestants (mais aussi entre Guelfes et Gibelins) qui avaient commencé à se massacrer conjointement à l'apparition de la Renaissance, décevant l'espoir que les humanistes avaient fondé sur elle. Pour Montaigne, il faut éviter la réduction de la complexité à l'opposition binaire, à l'obligation de choisir son camp, privilégier le retrait sceptique comme réponse au fanatisme. Dans l’un des plus beaux textes qui aient été écrits à son sujet — un passage du dernier livre[2] qu'il ait écrit peu de temps avant de se donner la mort au Brésil, en 1942Stefan Zweig disait de lui :

« Que malgré sa lucidité infaillible, malgré la pitié qui le bouleversait jusqu'au fond de son âme, il ait dû assister à cette effroyable rechute de l'humanisme dans la bestialité, à un de ces accès sporadiques de folie qui saisissent parfois l'humanité (...) c'est là ce qui fait la vraie tragédie de la vie de Montaigne.  »

Les humanistes avaient cru retrouver dans le Nouveau Monde le Jardin d'Éden, alors que Montaigne déplore que la conquête de l'Amérique apporte des souffrances à ceux qu'on tente de réduire en esclavage. « Viles victoires. » Il était plus horrifié par la torture que ses semblables infligeaient à des êtres vivants que par le cannibalisme de ces Indiens qu'on appelait sauvages, et il les admirait pour le privilège qu'ils donnaient à leur chef de marcher le premier à la guerre.

Comme beaucoup d'hommes de son temps (Érasme, Thomas More, Guillaume Budé...), Montaigne constatait un relativisme culturel, reconnaissant que les lois, les morales et les religions des différentes cultures, quoique souvent fort diverses et éloignées, ont toutes quelque fondement. « De ne changer aisément une loi reçue » constitue l'un des chapitres les plus incisifs des Essais. Par-dessus tout, Montaigne est un grand partisan de l'humanisme. S'il croit en Dieu, il se refuse à toute spéculation sur sa nature et, parce que le moi se manifeste dans ses contradictions et ses variations, il pense qu'il doit être dépouillé des croyances et des préjugés qui l'entravent.

Ses écrits sont marqués d'un pessimisme et d'un scepticisme qui ne sont pas rares du temps de la Renaissance (Cornelius Agrippa, Henri Estienne, François Sanchez). Citant le cas de Martin Guerre, il pense que l'humanité ne peut atteindre la certitude et il rejette les propositions absolues et générales. Son scepticisme est exposé dans le long essai Apologie de Raymond Sebond (Chapitre 12, livre 2) fréquemment publié séparément des Essais. Pour lui nous ne pouvons pas croire nos raisonnements car les pensées nous apparaissent sans acte de volition : nous ne les contrôlons pas. Nous n'avons pas de raison de nous sentir supérieurs aux animaux. Nos yeux ne perçoivent qu'à travers nos connaissances :

« Si vous demandez à la philosophie de quelle matière est le ciel et le Soleil, que vous respondra-t-elle, sinon de fer ou, avec Anaxagoras, de pierre, et telle étoffe de notre usage ? (Essais, Livre II, chapitre 12)  »
« Que ne plaît-il un jour à la nature de nous ouvrir son sein et de nous faire voir au propre les moyens et la conduite de ses mouvements, et y préparer nos yeux ! O Dieu ! Quels abus, quels mécomptes nous trouverions en notre pauvre science. »

Il considère le mariage comme une nécessité pour permettre l'éducation des enfants, mais pense que l'amour romantique est une atteinte à la liberté de l'individu :

« Le mariage est une cage ; les oiseaux en dehors désespèrent d'y entrer, ceux dedans désespèrent d'en sortir. »

Enfin, en éducation, il prônait l'entrée dans le savoir par les exemples concrets et l'expérience, plutôt que les connaissances abstraites acceptées sans aucune critique. Mais il se refuse lui-même en guide spirituel, en maître à penser ; il n'a pas de philosophie à faire prévaloir, se considérant seulement en compagnon de celui qui entame une quête d'identité.

La liberté de penser ne se pose pas en modèle, ni en mètre étalon, elle offre seulement aux hommes la possibilité de faire émerger en lui cette liberté, le pouvoir de penser et de s'assumer jusqu'à la liberté ultime :

« Que philosopher c'est apprendre à mourir. (Essais, Livre I, chapitre 20) »

Publications

  • Les Essais de Michel Seigneur de Montaigne. À Paris chez Abel Langelier, au premier pilier de la grande salle du Palais. 1595. Edition nouvelle, trouvée après le décès de l’auteur, revue & augmentée par lui d’un tiers plus qu’aux precedentes impressions[3]. L’édition fut partagée entre les éditeurs Abel l’Angelier (éditeur principal) et Michel Sonnius, Paris, Abel l'Angelier, 1598. Cette édition de 1598 est très rare et importante car elle comporte une préface dans laquelle Mademoiselle de Gournay rétracte celle de 1595 et une préface de Montaigne "corrigée de la dernière main de l'auteur". Elle présente le texte des "Essais" considéré comme définitif par Marie de Gournay, car corrigé en 1596 lors de son séjour au château de Montaigne, sur l'exemplaire autographe différent de l'exemplaire de Bordeaux.
  • 1723, Nouvelle édition par Pierre Coste, qui donne cinq éditions des Essais entre 1724 et 1745. Après sa mort en 1747, ils sont réimprimés huit fois jusqu'en 1801. Coste s'est efforcé de rendre le texte de Montaigne plus exact et plus accessible. Il a suivi l'édition l'Angelier de 1595 non sans en corriger les fautes ; il y a joint des notes et des pièces annexes, notamment des lettres de Montaigne, dont le nombre augmente au fil des éditions. La seconde édition donnée par Pierre Coste, est meilleure que la première de Londres 1724, car elle contient en plus L'Epitre dédicatoire adressée a Richelieu par Mademoiselle de Gournay, la préface de Melle de Gournay, et la vie de Montaigne, deux épitaphes qui n'avaient jamais paru ; et les 29 sonnets d'Etienne de La Boétie qui ne se trouvaient que dans l'édition L'Angelier de 1588.

Bibliographie

  • Lire et relire, PUF, Montaigne, lumière des temps"' – 248 pages. Marc-Henri Chardin. Éd. Glyphe, Paris 2009.
  • Œuvres complètes :Montaigne : Les Essais - 1824 pages, éd. La Pléiade, Gallimard, 1962, (édition bréviaire comportant Les Essais, la correspondance et le journal de voyage, ainsi qu'un appareil critique) — Réédition, 2001, ISBN 2-0701-0363-3
  • Les sources et l'évolution des Essais de Montaigne, tome I : Les sources et la chronologie des Essais ; tome II : L'évolution des Essais, par Pierre Villey, Paris, 1908 ; ouvrage en ligne sur Gallica
  • Les Essais de Michel de Montaigne, édition conforme au texte de l'exemplaire de Bordeaux, Pierre Villey, directeur de publication, 1914 ; PUF, Paris, 2004, 1 430 p., ISBN 2-13-054397-9
  • Les Essais , Nouvelle édition de l'Exemplaire de Bordeaux par Emmanuel Naya, Delphine Reguig-Naya et Alexandre Tarrête, Paris, coll. "Folio Classique" n° 4893-4894-4895, Gallimard, 2009, 3 volumes, 2208p, ISBN 978-2-07-039897-3 pour les 3 vols. sous coffret.
  • Les Essais. Nouvelle édition de Jean Balsamo, Catherine Magnien-Simonin et Michel Magnien. Édition des « Notes de lecture » et des « Sentences peintes » par Alain Legros. Gallimard. Bibliothèque de la Pléiade, 2007
  • Montaigne : Essais ; Livre I, Livre II, Livre III; Traduction en français moderne par Guy de Pernon. L'ouvrage est disponible en plusieurs formats :
    • en volume imprimé (auto-édition Guy de Pernon, 2008)
    • en téléchargement :
      • format MobiPocket destiné aux liseurs de type Cybook et Kindle (mis à jour le 20/10/08).
      • autres formats sur le site ebooksgratuits.com
  • Montaigne : Les Essais, adaptation en français moderne par Claude Pinganaud - éd. Arléa 2002, (édition aisée à lire mais pas dénaturée)
  • Lexique de la langue des Essais de Montaigne et index des noms propres par Pierre Villey, 1933
  • Montaigne devant la postérité par Pierre Villey, 379 p., Boivin, Paris, 1935
  • Montaigne à cheval, Jean Lacouture - éd. Seuil (Collection Points) (Sympathique initiation à Montaigne)
  • Les Commerces de Montaigne par Philippe Desan, Paris, Nizet, 1992
  • Montaigne, une vie, une œuvre, par D. Frame, tr. p. J.-C. Arnould, N. Dauvois et P. Eichel, Paris, Champion, 1994.
  • Montaigne, notre nouveau philosophe par Joseph Macé-Scaron - éd. Plon
  • Montaigne en mouvement par Jean Starobinski - éd. Folio Essais
  • Montaigne par Stefan Zweig - éd. PU p., PUF,F collection « Quadrige »
  • L'influence de Montaigne sur les idées pédagogiques de Locke et de Rousseau par Pierre Villey, 270 p., Hachette, Paris, 1911 ; ouvrage en ligne sur Gallica
  • Montaigne ou la conscience heureuse par Marcel Conche, éd. PUF, 2002
  • Michel de Montaigne, biographie, par Madeleine Lazard, Editions Fayard, 2002, ISBN 2-2136-1398-2
  • Descartes et Pascal, lecteurs de Montaigne, par Léon Brunschvicg, éd. de la Baconnière, 1945.
  • Dictionnaire de Michel de Montaigne dirigé par Philippe Desan, Paris, Champion, 2004, — ISBN 2-7453-1142-5. éd. augmentée, 2007.

Notes et références

  1. voir Roger Trinquet dans Les Représentations de l'Autre: du Moyen Age au XVIIe siècle ; mélanges en l'honneur de Kazimierz Kupisz, Université de Saint-Etienne, 1995. ; en ligne sur Google Books.
  2. Stefan Zweig, « le Monde d'hier — Souvenirs d'un Européen », trad. de Serge Niémetz, Belfond, 534 p.
  3. http://humanities.uchicago.edu/orgs/montaigne/images/bibliotheca/1595-Paris-B.jpg

Voir aussi

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