Minerve (Hérault)

Minerve (Hérault)
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43° 21′ 17″ N 2° 44′ 50″ E / 43.3547222222, 2.74722222222

Minerve
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Canton Olonzac
Code commune 34158
Code postal 34210
Maire
Mandat en cours
Didier Vordy
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes le Minervois
Démographie
Population 122 hab. (2008)
Densité 4,4 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 17″ Nord
       2° 44′ 50″ Est
/ 43.3547222222, 2.74722222222
Altitudes mini. 137 m — maxi. 604 m
Superficie 27,89 km2

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Voir la carte administrative

Vue générale de Minerve

Minerve, Menèrba en occitan, est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Minervois.

Capitale historique du pays minervois, cette petite commune accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs. Trouvant dans le tourisme et la production de vins de qualité les deux piliers de son activité, Minerve a été inscrite à la liste des Plus beaux villages de France. L'extraordinaire environnement naturel (gorges de la Cesse et du Brian, ponts naturels, causse) de la commune lui vaut l'essentiel de son attrait touristique, partagé avec sa tragique histoire[1].

Minerve est à 10 km d'Olonzac, 28 km de Saint-Pons-de-Thomières, 32 km de Narbonne et 46 km de Béziers.

Armoiries de Minerve

Sommaire

Étymologie

Le nom mythique de Minerve n'aurait rien à voir avec la déesse homonyme malgré l'influence romaine dans le développement de la cité. Il faut le rapprocher de Ménerbes en Provence par exemple, dont la ressemblance topographique ne peut que surprendre. Partageant la racine Men (la même que dans les mots dolmen et menhir), il s'agirait plutôt d'une toponymie celtique qui exprimerait sa situation sur un rocher[2] (comme les nombreuses toponymies romanes commençant par roc- ou roque-).

Géographie

Minerve est un petit village perché sur un éperon rocheux, véritable oppidum naturel formé par les canyons des deux rivières qui convergent à cet endroit : la Cesse et son affluent le Brian. Deux tunnels naturels, le « Pont Grand » de 228 m de long et d'une hauteur variant de 6 m à 28 m (à l'entrée), et le « Pont Petit », situé en amont de la Cesse, de 126 m de long et d'une hauteur moyenne de 15 m, sont parmi les plus beaux sites géologiques de l'Hérault[3].

Préhistoire

La grotte d'Aldène (dite aussi grotte de Fauzan ou grotte de la Coquille) se trouve à 4 km en amont de Minerve, sur la commune de Cesseras, dans les gorges de la Cesse. Elle a livré des industries lithiques rapprochées du Tayacien ancien et de l'Acheuléen supérieur ainsi que des gravures aurignaciennes, des empreintes de pas et des frottis de torches mésolithiques.

Dans la galerie des Gravures, la dernière incursion humaine a été datée par des charbons épars de plus de 30 000 ans BP. « Cette date, comme le style, mais aussi le bestiaire des figurations pariétales d'Aldène, s'avèrent donc identiques et contemporains de ceux correspondant à la première période de l'art de la grotte Chauvet »[4].

Par ailleurs, le passage d'un groupe humain a laissé de nombreuses traces de pas datées d'environ 8000 ans.

Protohistoire

La grotte d'Aldène a également connu une forte fréquentation à l'âge du bronze final et au premier âge du fer[5].

Il est donc possible de lui associer les nombreux vestiges de dolmens situés sur les causses, tout autour de l'éperon de Minerve. « Situés sur la rive gauche de la Cesse, ils forment quatre groupes qui sont d'Ouest en Est: le groupe du Bois-Bas, du Bouïs, des Lacs et de Mayranne »[6] qui dateraient des IIème et Ier millénaires avant J.C.

Sur les causses entourant le village se trouvent deux oppida : l'oppidum de la Gasque d'une superficie d'environ 7 ha, sur lequel on peut voir des restes de murs de fortification et des fonds de cabanes, et l'oppidum du Cap barré de Minerve la Vieille, situé en face de la grotte d'Aldène, qui a été réutilisé à l'époque gallo-romaine[7].

En 2007-2008, dans le cadre de la restauration des remparts, une fouille préventive[8] a confirmé que le site de Minerve proprement dit avait été occupé dès la Protohistoire, dans la dernière période de l'âge du bronze (-850/-725)[9], faisant reculer l'histoire de la cité d'environ 1600 ans[10]. Par la suite, après une brève occupation aux IIe et Ier siècles avant notre ère, le site est réoccupé aux Vème et VIème siècles[11] à l'époque des Wisigoths et sans discontinuité jusqu'à maintenant.

Histoire

Haut Moyen Âge

Le pagus minerbensis apparaît dans les textes à l'époque carolingienne. Nous connaissons « les noms de certains féodaux carolingiens et des vicomtes qui leur succèderont »[12]. La première mention écrite de Minerve, castrum menerba, se trouve à l'occasion d'une assemblée de justice tenue en 873 « devant le lieu fortifié de Minerve et à l'autel de Saint-Nazaire dont l'église était située dans les environs du village[13] sous la présidence de Bérald, Vicomte de Minerve et en présence de Salomon, délégué du Roi... »[14].

Bas Moyen Âge

En 1209, des milliers de chevaliers du nord de la France et de toute l'Europe franchissent le Rhône pour rappeler les seigneurs occitans au respect de la foi de Rome. L'armée croisée s'attaque d'abord à la tête de la région, le puissant vicomte Raimond-Roger Trencavel, qui domine une grande part du comté de Toulouse : les vicomtés d'Albi, de Béziers et Carcassonne. Les croisés mettent Béziers à sac puis Carcassonne tombe. Raimond-Roger Trencavel est enfermé dans ses propres prisons. Simon de Montfort, à la tête de l'armée croisée, sait que pour être maître du pays, il doit faire tomber les châteaux vassaux, qui parsèment l'intérieur hostile de la région (Corbières et Minervois). Commence alors la « guerre de châteaux ».

Pont de Minerve

Minerve est alors un castrum, un village fortifié associé à un château. Le castrum et le pagus minerbensis (pays minervois) relèvent du seigneur de Minerve, le vicomte Guilhem. Entouré des profondes vallées de la Cesse et du Brian, perché sur son rocher, le castrum de Minerve semble imprenable. Au milieu du mois de juin 1210 les Croisés, avec l'appui des Narbonnais, installent leur siège devant Minerve. Les barons du nord vont exploiter la technique militaire la plus avancée de l'époque, les machines de siège. Quatre trébuchets (mangonneaux et catapultes), construits sur place, entourent et pilonnent les murs de Minerve. On est au début de l'été sur les causses arides du Minervois. Les deux rivières sont, comme chaque année à cette saison, complètement à sec. Le talon d'Achille de Minerve est l'accès à l'eau. Son unique puits est situé au pied de la cité à laquelle il est relié par une rampe fortifiée; il est probablement à l'emplacement de celui qui est encore visible aujourd'hui (puits Saint-Rustique). Simon de Montfort réussit à détruire rapidement l'accès au puits grâce à la Malvoisine (la mauvaise voisine), une catapulte située au-dessus du puits qui permettait de lancer, non seulement des boulets de pierre, mais aussi, sans doute, des animaux morts qui au bout de plusieurs jours provoquaient des maladies en pourrissant. Nous sommes autour du 20 juillet, et Minerve qui résiste depuis cinq semaines, à bout de vivres[15], n'a plus alors qu'à capituler. Guilhem de Minerve sort négocier pour sauver sa population et sa cité. Finalement il est conduit à céder et à se rendre sans condition. Néanmoins Simon de Montfort laissera la vie sauve à la population et même aux parfaits cathares[16] qui s'étaient réfugiés dans la cité avec la prise du bas-pays s'ils abjurent leur foi. Malgré de fortes pressions, pendant qu'on prépare à leur intention un bûcher, tous sauf trois femmes sauvées de justesse par Mathilde de Garlande, refusent de se renier[17]. Ainsi, ce sont environ 140 parfaits[18] qui périssent sur ce bûcher. Selon Pierre des Vaux de Cernay, « on les y jette tous, à vrai dire les nôtres n'eurent pas besoin de les y jeter, tous obstinés qu'ils étaient dans le mal, se précipitèrent dans le feu »[19]. Les autres cathares qui ne sont pas « parfaits », terrorisés, abjurent et ont la vie sauve. Guilhem reçoit alors de Simon de Montfort des terres du côté de Béziers ; Simon, lui, laisse sur place une petite garnison et repart poursuivre son œuvre dans les Corbières. On sait que par la suite, Guilhem puis son fils vont reprendre la lutte aux côtés de la résistance occitane.

Il est assez facile d'imaginer l'état dans lequel devait se trouver le château et les remparts après cinq semaines de siège agrémentées de bombardements. Toujours est-il qu'il ne reste presque rien de ce Minerve de 1210, sinon quelques éléments de maçonnerie des soubassements des remparts et du château. Les éléments actuellement les plus visibles datent, dans le cadre d'un mouvement de reconstruction des forteresses occitanes, de la fin du XIIIe siècle. En 1271, Philippe le Hardi réunit définitivement le Languedoc à la couronne de France et Minerve devient alors une châtellenie avec un gouverneur.

En 1355, le fils du roi d'Angleterre, le Prince Noir, débarque à Bordeaux. À la tête d'une troupe considérable, il sème la terreur jusque dans le Minervois. En 1363, des bandes armées venant d'Espagne qui ravagent la région et s'emparent du château de Peyriac ; en 1364, elles s'emparent de celui de Minerve avant d'être délogées assez rapidement de ces deux place-fortes par des milices venues de Toulouse, de Carcassonne et de Beaucaire.

Guerres de religion

De 1562 à 1598, huit guerres de religion se succèdent et le Minervois est dévasté. Ce sont alors les barons de Rieux, proches des Montmorency, qui sont les gouverneurs de Minerve, place-forte royale. Dans le contexte des alliances qui se font et se défont, un certain Capitaine Bacon, originaire de Pierrerue près de Saint-Chinian, combat dans le camp protestant, et surtout pour son propre compte, contre le baron de Rieux. En février 1582, il prend par surprise le château de Minerve. Sur l'ordre du duc de Montmorency, au mois de juillet, qui est on l'a déjà constaté la bonne époque, le siège est mis devant Minerve et Bacon est contraint de se retirer. Amnistié il rejoint alors les partisans de Montmorency. A la suite de ces événements, en 1588, des travaux sont effectués au château de Minerve: construction du pont-levis et réparation de la porte d'entrée du pont entre le château et la cité[20]. C'est alors, qu'« une plainte du syndic du diocèse de Saint-Pons œuvre au même moment pour la démolition du château et aura raison de lui quelques années plus tard. »[21] Le château est démantelé en 1636.

La pacification progressive des pays occitans (terres du comté de Toulouse et des Trencavel) sonne le glas des castri fortifiés. La frontière du royaume de France se fixe de plus en plus au sud (jusqu'à atteindre les Pyrénées sous Louis XIV)[22]. À l'intérieur des frontières, l'ordre féodal se délite pour laisser place à la paix capétienne. Les anciens châteaux n'ont plus lieu d'être. L'exigence défensive devient mineure pour les populations qui partent s'installer plus près des routes de commerce, au cœur des terres riches de la plaine, où l'eau abonde. Minerve n'est plus qu'un petit village difficile d'accès au cœur de terres pauvres et sans eau.

Époques moderne et contemporaine

En 1765, on construit le « grand chemin » de La Caunette à Azillanet qui passe par Le Pech sur les hauts de Minerve. Pour arriver à Minerve en venant d'Azillanet, il faut suivre le sentier qui passe par la ferme des Aliberts et les Verreries, et en venant de La Caunette, il faut suivre le cours de la Cesse. On ne peut arriver jusqu'à l'entrée du village avec des charrettes que par le chemin qui remonte du cimetière en passant sous les restes du château et pas plus loin que l'entrée principale, la porte Saint-Nazaire, avant que cette dernière ne soit démolie en 1885[23].

En 1889, les travaux de construction de la Mairie-École sont terminés ; l'école compte une trentaine d'élèves de 5 à 13 ans, et il y a dans le village un curé, un instituteur[24], un buraliste, deux cafés, un cordonnier, un maréchal-ferrant et deux épiciers. Entre 1894 et 1900, on construit le chemin de « Grande Communication » qui relie Minerve et Azillanet ; en 1896, il y a le télégraphe dans le village ; en 1901, les travaux de la route de corniche vers La Caunette sont achevés. Le désenclavement du village est terminé en août 1912 lorsque, au bout de trois ans de travaux, on peut enfin pénétrer dans Minerve par la voie charretière de 2,50 m de large d'un imposant pont-viaduc de 115 m qui franchit la Cesse, qu'il surplombe de 40 m, sur plus de 60 m. L'électrification du village est faite en 1931-32 et donne lieu à une mémorable « Fête de la Lumière » ; les habitations isolées sont reliés au réseau en 1939. Cette même année un circuit d'autobus est établi, qui relie Olonzac à Saint-Pons en passant par Minerve.

Au printemps 1907, la révolte des vignerons du Midi, inspirée par le charisme de Marcelin Albert et dont l'épicentre se situe à quelques kilomètres de là, à Argeliers, atteint Minerve quand au bout de quelques semaines le phénomène prend une ampleur insoupçonnable. La délégation du village défile alors derrière une pancarte sur laquelle on peut lire : Avèm de vin, mas cal de pan per far saussola[25]. À Narbonne, les 19 et 20 juin, 6 manifestants sont tués ; parmi les nombreux blessés, un Minervois, Édouard Picou. Ce dernier est élu maire de Minerve l'année suivante, mais décède des suites de ses blessures en 1910. Pendant la Première Guerre mondiale, ce sont 7 hommes jeunes de la commune[26], pour une population de 235 habitants (soit une proportion nettement inférieure à la moyenne nationale) qui sont tués sur le front.

Vue panoramique

Si une première chute de la démographie se manifeste sous le Second Empire, suivi d'une stabilisation jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-partir de la Libération que le village se vide irrémédiablement ; en 1984, l'école du village est définitivement fermée. Restent encore quelques viticulteurs mais peu à peu l'activité du village devient surtout captive du tourisme (caveaux, restaurants, bars, boutiques d'artisanat, de peintures et de sculptures, de livres d'occasion, de vêtements et de chocolats...). Un immense parking, construit en 2007 sur le causse qui domine le village, s'efforce d'absorber pendant la période estivale 200 à 300 000 visiteurs.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Didier Vordy    
mars 2001 mars 2008 Michel Jan    
juin 1995 mars 2001 André Cavaillès    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[27])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
250 226 285 276 309 357 395 403 403
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
386 350 326 289 266 265 246 261 240
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
240 225 235 240 204 213 217 189 166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2008  
138 125 106 112 104 111 112 122  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Graphique de l'évolution de la population 1794-1999

Économie

Les environs de Minerve
  • Tourisme. Depuis la fin du XXe siècle, l'engouement massif pour l'histoire des Cathares et le tourisme vert ont offert à Minerve une nouvelle révolution dans son histoire. Des centaines de milliers de touristes visitent la ville à la belle-saison, provoquant des déséquilibres importants.
  • Viticulture : production de vins en AOC Minervois.

Lieux et monuments

Les enjeux sont importants pour Minerve dont on reconnait aujourd'hui les joyaux du patrimoine bâti[28] et naturel. Il faut pouvoir proposer des logements, des terres et des activités à une population résidente pour éviter le passage total à un village-musée. Par ailleurs, la pression touristique est importante sur un environnement très fragile. Parmi les problèmes causés par cette cohabitation, figurent l'emplacement des parkings, accusés d'envahir le causse, ainsi que les panneaux commerciaux qui fleurissent sur les façades au risque de les enlaidir.

On peut noter au titre des richesses naturelles près du village les deux ponts naturels de la Cesse : la rivière a creusé dans la roche des tunnels, abandonnant ainsi d'anciens méandres.

Une des ponts naturels creusé par la Cesse

Parmi le patrimoine bâti du site, on peut noter :

On y trouve également une réplique de la catapulte dite la Malvoisine, ainsi que la sculpture d'une Colombe (par Jean-Luc Séverac), monument commémoratif des victimes cathares (1210).

Personnalités liées à la commune

  • Léon Cordes, (1913-1987), conteur, écrivain et poète occitan.

Voir aussi

Notes et références

  1. C'est en effet dans cette cité que fut allumé le premier bûcher de la Croisade des Albigeois. Environ 140 parfaits cathares y furent brulés pour avoir refusé d'abjurer leur foi.
  2. Robert Marty, "Les noms de village minervois et leurs origines".
  3. On trouve une disposition en tunnel du même type, à proximité du Mas-d'Azil dans l'Ariège. Voir: Jean-Claude Bousquet, Géologie du Languedoc-Roussillon, Les Presses du Languedoc, Montpellier, 1997, p.98.
  4. Paul Ambert et alii, « Les gravures et les empreintes humaines de la grotte d'Aldène (Cesseras, Hérault) dans leur contexte chronologique et culturel », Bulletin du Musée d'Anthropologie Préhistorique de Monaco, n° 47, Monaco, 2007, p. 34. ISSN 0544-7631
  5. Paul Ambert et Philippe Galant, « La préhistoire récente de la grotte d'Aldène », Bulletin du Musée d'Anthropologie Préhistorique de Monaco, Monaco, 2007, pp. 81-100.
  6. J. Lauriol, Minerve et la moyenne vallée de la Cesse, Olonzac, 1966, p.62.
  7. Lauriol, p.66.
  8. Une exposition, "Minerve une histoire de 3000 ans", retrace les résultats de cette campagne de fouilles au Musée de Minerve.
  9. Pour cette période les fouilles ont mis au jour des céramiques.
  10. En effet, jusque là, la première mention écrite de Minerve datait de 873 dans un document de l'abbaye de Caunes-Minervois sous l'appellation castrum Menerba.
  11. Pour cette période les fouilles ont permis de retrouver des éléments de poterie.
  12. Philippe Assié, Minerve, Cité Cathare, Loubatières, Toulouse, 1997, p.5.
  13. Dans l'actuel cimetière, en contre-bas du village.
  14. Jean-Pierre Ferrer, Précis chronologique d'histoire de Minerve dans l'Hérault, Minerve, 1998, p.43. (ISBN 2-9513003-0-1).
  15. Il faut imaginer que ce sont probablement entre 500 et 700 personnes qui habitaient ou avaient trouvé refuge entre les remparts de cette petite cité assiégée, d'une superficie d'environ 3 ha.
  16. Encore appelés bonshommes et bonnes-femmes.
  17. Philippe Assié, op. cité, p.22.
  18. Les témoignages varient entre 140 et 180.
  19. Cité par P. Assié, p. 22.
  20. J.-P. Ferrer, op. cit., p. 99-101.
  21. P. Assié, op. cit., p.24.
  22. Traité des Pyrénées de 1659.
  23. Voir Léon Cordes, Le petit livre de Minerve
  24. En 1906, le conseil municipal, qui demande le maintien d'un instituteur à Minerve, considère qu'« une institutrice ne répondrait pas aux désirs des familles ».
  25. « Nous avons du vin, manque le pain pour faire trempette » ; cité par Léon Cordes, Le petit livre de Minerve, Lodève, 1974, p. 24.
  26. Parmi eux, le père de Léon Cordes.
  27. Minerve sur le site de l'Insee
  28. Jacques Bousquet - Minerve - p.70-82, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973

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