Montluçon

Montluçon

46° 20′ 27″ N 2° 36′ 12″ E / 46.3408333333, 2.60333333333

Montluçon
Le château des ducs de Bourbon
Le château des ducs de Bourbon
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Auvergne
Département Allier
(Sous-préfecture)
Arrondissement Montluçon (Chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 4 cantons
+ Domérat-Montluçon-Nord-Ouest (Chef-lieu : Domérat)
Code commune 03185
Code postal 03100
Maire
Mandat en cours
Daniel Dugléry
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération montluçonnaise
Site web Montluçon.fr
Démographie
Population 39 492 hab. (2008)
Densité 1 911 hab./km²
Aire urbaine 78 015 hab. ()
Gentilé Montluçonnais
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 27″ Nord
       2° 36′ 12″ Est
/ 46.3408333333, 2.60333333333
Altitudes mini. 194 m — maxi. 364 m
Superficie 20,67 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Montluçon (prononciation : [mɔ̃.ly.sɔ̃]) est une commune française située dans le centre de la France, sous-préfecture du département de l'Allier dans la région Auvergne. Elle fait partie de l'ancienne province du Bourbonnais.

Ses 39 492 habitants (au 1er janvier 2008), appelés les Montluçonnais et Montluçonnaises, en font la première commune du département, devant Moulins la préfecture, et derrière Clermont-Ferrand pour la région Auvergne.

Cette ville fortifiée était autrefois stratégique car elle se situait à la frontière de deux grandes entités. Elle a d'abord été réunie à la seigneurie de Bourbon qui devint plus tard duché puis rattachée à la couronne de France en 1531. Située à l'ouest de cette région, elle fut longtemps rivale de Moulins, qui était une ville beaucoup plus puissante en population et en influence. Elle connut un essor à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, l'activité industrielle s'y développa grâce à l'activité du canal de Berry et la présence de houille dans la région. Des firmes, comme Dunlop, s'y installèrent et firent la renommée de cette cité mais le déclin industriel et démographique vint après la Seconde Guerre mondiale et les Trente Glorieuses. Elle est aussi la ville natale de Marx Dormoy et d'André Messager, c'est également la ville où l'actrice Audrey Tautou a grandi.

Montluçon bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris. Montluçon est aussi une ville d'art.

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Montluçon est située dans le massif central, au nord-ouest de la région Auvergne et à l'ouest du département de l'Allier. Elle n'est pas loin de la Méridienne Verte (ou Méridien de Paris) et du Méridien de Greenwich. Elle est la principale commune de l'aire urbaine de Montluçon qui concentre 78 167 habitants en 2007 et 32 communes[1]. Historiquement, elle appartient à la province du Bourbonnais. Son unité urbaine regroupe les communes de Désertines, Domérat, Lavault-Sainte-Anne, Montluçon, Prémilhat, Quinssaines et Saint-Victor[2]. Montluçon est située à 59 km de Guéret, 61 km de Moulins, 72 km de Clermont-Ferrand, 84 km de Bourges, 87 km de Châteauroux et 281 km de Paris[3].

Géologie et relief

Les régions naturelles d'Auvergne (le bocage bourbonnais est représenté en rouge, au nord-ouest de la région Auvergne)

Montluçon se trouve dans la région naturelle du bocage bourbonnais. Les collines qui dominent la ville à l'est sont composées de roches cristallines, cristallophylliennes (gneiss, leptynites, serpentines) et granitiques (granite à deux micas). La partie basse est constituée de roches sédimentaires tertiaires (argiles, grès, calcaires et marnes) qui datent de l'Oligocène. Ces collines ont été formées à partir d'une collision continentale, vraisemblablement hercynienne, qui a structuré le Massif central[5].

Le point le plus bas de la commune, à 194 m d'altitude, est situé près de la station d'épuration à la limite de la commune de Saint-Victor. Le point le plus haut culmine à 364 m d'altitude et est situé au sud-est de la commune, près du quartier Rimard[4].

Hydrographie

Articles connexes : Cher et Canal de Berry.
Le Cher à Montluçon

La ville est traversée par le Cher. Son débit a été observé pendant une période de 21 ans (1988-2009) dans la ville même. En aval de la commune, le bassin versant de la rivière couvre 1 716 km². Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Montluçon est de 16,4 m3 par seconde. Un débit moyen record de 306 m3 par seconde a été atteint en avril 1998[6]. D'autres ruisseaux traversent la ville : l'Amaron ou Lamaron, le Polier, le ruisseau des Serpents, le ruisseau du Cluzeau et le ruisseau des Etourneaux.

Le canal de Berry, dont le cours commence au niveau du centre commercial Saint-Jacques, suit le Cher en direction du nord. Il a été construit entre 1808 et 1840 et permettait le transport du charbon et du fer car le Cher n'était pas navigable. Le canal a été recouvert suite à l'aménagement du centre commercial et n'est visible qu'environ 1 km au nord au niveau de la zone industrielle.

Climat

Article connexe : Climat de l'Allier.

La commune bénéficie d'un climat continental car elle se situe loin de la mer.

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Vichy (Montluçon)[7] 1 857 790 19 24 36
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Voici ci-dessous les relevés météorologiques de Montluçon :

Relevé météorologique de Montluçon
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,9 1,5 4,8 10,6 12,5 13,2 13,5 9,4 7,7 3,8 0 7
Température moyenne (°C) 6,2 8 5,1 8,6 15,2 16,7 18,3 17,9 13,9 11,3 5,8 2 10,8
Température maximale moyenne (°C) 8,8 12 8,6 12,4 19,8 20,9 23,4 22,3 18,4 14,8 7,8 4 12,8
Ensoleillement (h) 66,1 88,1 136,6 170,9 197,1 232,6 270,7 237,8 197,9 135,9 82,3 64,2 1 880,3
Humidité relative (%) 84 80 75 74 77 76 73 75 78 83 84 85 79
Précipitations (mm) 50 48 45 62 101 78 65 70 76 70 62 51 778
Nombre de jours avec gel 16,3 14,4 13,3 6,7 1,1 0,1 0 0 0,5 2,4 10,1 17,1 81,9
Record de froid (°C)
(année du record)
-26,9
(1971)
-24
(1963)
-13,3
(2005)
-7,3
(2003)
-4,2
(1976)
-0,2
(1962)
3,7
(1979)
1,7
(1966)
-2
(1972)
-9
(1997)
-11,3
(1998)
-18,5
(1962)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
19,2
(1947)
25,7
(1960)
26,5
(1981)
30,8
(1949)
33
(1945)
38,5
(2003)
41,2
(1983)
40,6
(2003)
36,4
(1987)
30,6
(1985)
24,2
(1955)
21,7
(1989)
Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 66,2 104 230,2 58,4 139,6 48,2 81,4 102 126 92,8 84,4 69,6 1 202,8
Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 112,4 103 155,8 27,8 149,4 99,8 137 134 61,6 37 55 94,8 1 167,6
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 112 49 179 190 175 101 53 101 73 138 96 75 1 188
Relevé pluviométrique en 2009 (mm) 67,8 34,6 44,6 114 55,2 105,8 78 39,6 49,4 43,2 178 122,6 932,8
Source : Météo France - Stations météo de Guéret et de Vichy[8],[9] et Relevés 1961-1990[10]


Diagramme ombrothermique

Voies de communication et transports

Agglomération Montluçonnaise
Centre de la France avec Montluçon d'indiquée

Voies routières

Montluçon est contournée par l'A714 qui la relie à l'A71 reliant Orléans à Clermont-Ferrand. La D943 part au Nord de Montluçon jusqu'au Sud de Châteauroux; la N145 relie l'extrémité Est de l'A714 (au Nord de Montluçon) jusqu'à l'A20 au niveau de la Souterraine. La ville est traversée par la D2144 qui vient de Bourges et qui continue au sud jusqu'à Riom. Elle est aussi accessible au nord-est par la route départementale 94 qui la relie depuis Cosne-d'Allier. La RD 2371, part de l'est de la ville jusqu'à Montmarault où elle rejoint la route nationale 79. Montluçon est à 1H de Clermont-Ferrand, à 2H d'Orléans, à 3H15 de Paris, à 1H55 de Limoges, à 3H de Lyon, à 5H45 de Marseille et à 4H15 de Toulouse (ces trajets comprennent des autoroutes à péage et partent de l'extérieur et arrive à l'extérieur des agglomérations).

Transport aérien

L'aéroport de Montluçon-Guéret est situé sur la commune de Lépaud dans la Creuse. Il est situé à 40 km de Guéret et 20 km de Montluçon[11].

L'aérodrome de Montluçon-Domérat est situé au lieu-dit Villars sur la commune de Domérat. Les Ailes Montluçonnaises, fondé en 1944, et l'Aéroclub Léon Biancotto fondé dans les années 1970 proposent des voyages, des baptêmes de l'air ou encore une école de pilotage[12].

Transport ferroviaire

Article connexe : Gare de Montluçon-Ville.
La gare de Montluçon-Ville

La gare de Montluçon-Ville, mise en service en 1859, est au confluent de deux grandes lignes ferroviaires. Elle est desservie par la ligne Paris - Vierzon - Bourges - Montluçon. Les trains mettent environ 3 heures pour atteindre la gare de Paris-Austerlitz. Elle est aussi desservie par les lignes Ligne Lyon - Bordeaux et Montluçon - Gueret - Saint-Sulpice-Laurière - Limoges. La ligne Paris - Vierzon - Bourges -Montluçon reste cependant la plus importante du trafic voyageur.

Jusqu'en 1972, il était possible de se rendre à Moulins via la ligne ligne Montluçon - Tronget - Moulins. Il était aussi possible de se rendre à Néris-les-Bains mais cette ligne est devenue une voie piétonne. Le trafic des lignes Montluçon - Clermont-Ferrand via Volvic et Montluçon - Ussel via Eygurande-Merlines a été suspendu respectivement en décembre 2007 et en mars 2008.

Montluçon pourrait être choisie pour être le nœud ferroviaire qui couplerait le projet de grande vitesse Nord-Sud, au projet de transversale Alpes-Atlantique par la LGV Centre France et la Transversale Alpes Auvergne Atlantique (pour le choix de la bifurcation de l'antenne TRANSLINE Montluçon est en concurrence avec Vichy).

Il est à noter que Montluçon dispose de deux autres gares de moindre importance: "La Ville-Gozet" sur la ligne de Bourges et Montluçon-Rimard sur celle de Commentry.

Transport fluvial

Le Canal de Berry a grandement contribué au développement économique de Montluçon au XIXe siècle.

Une section du canal existe toujours, d'autres sections plus proches du Cher et du centre ville ont été comblées notamment celle qui était située à l'emplacement du Centre commercial Saint-Jacques. S'il n'avait pas été si inopportunément morcelé à la fin des années 1950, un plan d'eau aussi précieux à l'intérieur d'une ville aurait pu être plus facilement aménagé pour le tourisme fluvial et devenir le centre d'un quartier rénové. Malgré ces difficultés, l'Association pour la réouverture du Canal de Berry (ARECABE)[13]agit activement en faveur d'une réouverture de ce canal.

Pistes cyclables et transports en commun

La ville possède un réseau de pistes cyclables qui permet de se rendre n'importe où dans la ville. Ce réseau s'est encore agrandi en 2008[14].

Maelis est le réseau de transports en commun qui dessert l'agglomération de Montluçon. La ville est desservie par 7 lignes principales (C1,C2,3,4,5,6 et 7) plus 7 lignes à la demande (8,9,10,11,12,13 et Maéva) et une ligne pour le samedi soir (Maélistars). [15].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Article connexe : Aire urbaine de Montluçon.
Plan de Montluçon

La partie la plus ancienne de Montluçon se situe sur un piton rocheux dominant le Cher. Elle est délimitée par le boulevard de Courtais qu'occupaient autrefois les remparts. C'est au milieu du XIXe siècle que la ville se développe grâce à l'arrivée du chemin de fer et au canal de Berry qui permettront de transporter le charbon venu de Commentry. À partir des années 1950, l'activité industrielle commence à décliner même si la population augmente encore jusqu'en 1968. Le canal de Berry est déclassé en 1955, on procède à des licenciements et à la fermeture des usines. Seules les usines Dunlop et spécialisées dans la chimie continuent à connaître un essor. La fermeture de la ligne Montluçon - Moulins en 1972 réduit les voies de communication. Tous ces facteurs engendrent le déclin démographique de Montluçon qui était jadis une ville stratégique et moderne.

La ville est divisée en dix quartiers[16] ayant chacun un adjoint : Centre Ville / Les Forges, Montluçon-Est (Mongâcher, Croix Blanche, Châtelard et Diénat), Rimard / Nerdre, Saint-Jean / Chantoiseau / Les Ilets, Buffon / Les Iles / Guineberts, Fontbouillant, Bien-Assis / Fours à Chaux, Pierre Leroux, Marais / Villars et Ville Gozet / République / Blanzat.

Logement

Quelques maisons au bord du Cher

La commune compte 23 572 logements en 2006 soit 261 de plus qu'en 1999. Les résidences principales représentent 86,5 % de ces logements (81,2 % dans l'Allier). Parmi elles, 41 % sont des maisons individuelles et 58,6 % des appartements (71,5 % de maisons et 27,8 % d'appartements dans le département).

En 2006, 5 % des constructions neuves dataient de 1990 et après, un peu moins que dans l'Allier) (8,3 %), tandis que 34,4 % avaient été construites avant 1949 (45,9 % dans le département).

La ville possède 4 013 logements HLM, soit 19,7 % des résidences principales. Elle respecte donc les normes imposées par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains ou « loi SRU » de décembre 2000. Le nombre de logements vacants est de 11,8 % ce qui est égal à l'Allier (11,1 %).

La plupart des logements possède 3 pièces (32 %), puis 4 pièces (28,3 %), puis 5 pièces ou plus (20,2 %). Les petits logements ou « studios » représentent 5,2 % de ces logements ce qui est une sur-représentation par rapport au département (3,1 %).

Le confort de ces habitations n'est pas homogène. 97,1 % possèdent une baignoire ou une douche, 86,6 % possèdent un chauffage central et 54,7 ont un garage ou un parking[17],[18].

Ménages

Selon l'Insee, la ville compte 20 395 ménages en 2006[19], soit 5 de moins qu'en 1999.

Les Ménages en 1999

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Montluçon 43,4 % 33 % 12,5 % 7,7 % 2,4 % 1 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[20]

On remarque qu'il y a plus de ménages de 2 personnes ou moins à Montluçon par rapport à la moyenne nationale mais moins de ménages de 3 personnes ou plus.

Projets d'aménagements

Toponymie

Montluçon se trouve dans l'espace de la langue occitane. Son nom en langue d'oc est toutefois identique à sa transcription en français. Il se prononce [munly'su][21],[22].

L'origine la plus communément admise du toponyme Montluçon est Mons Lucii (le mont de Lucius), car la ville aurait été construite par Lucius Appius, proconsul romain, lieutenant de la légion Octavia Augusta[23],[24]. Cette étymologie est reprise par Ernest Nègre[25] qui mentionne un Montem Lucion en 1202. En revanche, d'autres voient dans la seconde partie du nom celtique luc (bois)[26], voire le latin lucens, donnant Mons Lucens qui signifie la montagne brillante en raison de la présence de micachistes dans le rocher sur lequel se trouve le château[27].

La première mention de la ville date du VIIIe siècle sous le nom de Monslucii. Elle s'est appelée Monlucum aux alentours du XIIIe siècle puis Montelucionis en 1216. Au XIVe siècle, elle change huit fois de nom, s'appelant Monluzcon puis Montluzon, Monlicon, Mohlicon, Molicon, Mollicon, Moluccoz et pour terminer Moluçon[a 1].

Histoire

Article détaillé : Histoire de Montluçon.

Préhistoire

Des traces d'occupation humaine et du matériel lithique (silex) datant de la période du Magdalénien (12.000 ans avant nous) préhistoire ont été retrouvées notamment sur l'esplanade du château de Montluçon. En 2010, découverte pour la même période d'une station de plein air de chasseurs collecteurs sur le site les Hauts de Buffon. Bien d'autres sites existent aux alentours de la commune comme à Nassigny, Prémilhat, Néris-les-Bains, Quinssaines, Lamaids ou encore le site de Marignon[a 2].

Période gallo-romaine, mérovingienne et carolingienne

Le sol était disputé par plusieurs peuples : les Arvernes, les Bituriges Cubes, les Eduens, les Lemovices et les Ségusiaves. Après la défaite de Vercingétorix et la conquête de la Gaule, Montluçon devient un important point stratégique. Une tradition locale relate que les Romains s'installent sur le site et édifient un castrum pour surveiller le comportement des Lemovices et des Arvernes. Montluçon est une ville carrefour, un lieu de passage en direction, notamment, d'Évaux-les-Bains (Ivaonum) et de Néris-les-Bains (Aquae Neriae). Sur cet axe routier, le site des Hauts de Buffon est occupé du Ier au IIIe siècle par un sanctuaire, fanum gallo-romain.

À la suite du déclin de Rome, plusieurs peuples venant de l'est ruinent et pillent la haute vallée du Cher. Les Wisigoths s'installent en 378 ; en 507 leur roi Alaric II est tué par Clovis qui conquiert alors le Berry et l'Auvergne. Il y a des traces d'occupation de l'époque carolingienne (VIIIe siècle) sur l'esplanade du château. Au Xe siècle, Montluçon détrône Néris, qui était alors la cité la plus puissante de la région. Elle connaît un grand rayonnement, mais la ville est située à la frontière du royaume des Francs et du duché d'Aquitaine. Après l'invasion des Normands au Xe siècle, la ville doit pouvoir se défendre, c'est ainsi qu'apparaît la seigneurie de Montluçon qui devient bientôt la rivale de celle de Bourbon. À la fin du IXe siècle et au début du Xe siècle, les Hongrois envahissent la région. Ils pillent Néris qui est une ville riche mais ne réussissent pas à détruire Montluçon qui est alors bien protégée. Les survivants de Néris vont ensuite émigrer, pour la plupart, vers Montluçon après la destruction de leur cité[a 3].

Moyen Âge

Le Bourbonnais (en bleu) a acquis Montluçon au XIe siècle

Le seigneur de Montluçon le plus célèbre a été Odon qui fit construire des remparts et un donjon pour défendre les habitants. Après sa mort en 998, les religieux venus d'Évaux-les-Bains construisent l'église Saint-Pierre dont les travaux s'achèvent au milieu du XIe siècle. Montluçon est ensuite divisée en deux paroisses. Odon n'ayant aucun descendant, c'est donc son frère Hugon qui lui succède. À la mort de ce dernier, n'ayant pas d'enfant non plus, c'est son neveu Archambaud II qui devient seigneur, réunissant ainsi les seigneuries de Montluçon et de Bourbon[a 4].

Au XIIe siècle, les Anglais font le siège de la ville car elle a une bonne situation mais les Montluçonnais gagnent. Les Anglais font un nouveau siège en 1170 mais cette fois-ci, ils parviennent à entrer dans la ville en 1171. Ils l'ont occupée pendant dix-sept ans jusqu'à l'arrivée de Philippe Auguste. En 1202, le roi donne la seigneurie de Montluçon au sire de Bourbon, la réduisant à une simple châtellenie. Au XIIIe siècle, le seigneur Archambaud VIII, ayant besoin d'argent, fait une charte aux bourgeois de la ville. Le 27 décembre 1327, la sirerie de Bourbon devient duché. En 1356, les Anglais, dirigés par le Prince Noir, prennent et reprennent les châteaux du Bourbonnais. Ils repartent en laissant derrière eux la peste noire, qui décime une partie de la population[a 5].

Le passage du Doyenné

Au XIVe siècle, Louis II, duc de Bourbon, fortifie la ville compte tenu de l'importance stratégique qu'elle a prise. Il relève les murailles, creuse des fossés par les eaux de l'Amaron et construit quatre portes pour entrer dans la ville. Il restaure le château et l'église Notre-Dame. Louis II de Bourbon meurt le 10 août 1410 dans le château[a 6].

Époque moderne

Au XVe siècle, Montluçon est entourée de vignes produisant de bons vins dont les voisins du Limousin, de la Marche et des Combrailles viennent s'en procurer[a 7].

En 1531, la ville est rattachée à la couronne de France en même temps que le duché suite à la confiscation des terres du duc Charles III. Montluçon connaît une mauvaise période à cause d'une nouvelle épidémie de peste en 1581 et des Guerres de Religion. En 1592, Henri IV de France fait renforcer les remparts qui tombent en ruines. Les habitants ont des problèmes avec les impôts et les taxes au milieu du XVIIe siècle. Durant cette période, la femme et la mère de Nicolas Fouquet se retirent dans la ville sur ordre du jeune roi Louis XIV et résident dans le château de la Gaité. À la fin du XVIIe siècle, on dénombre environ 3 800 habitants intra-muros. Montluçon possède une église collégiale, deux couvents, un hôpital et une châtellenie. Durant l'hiver 1709, le jour des rois, une vague de froid bloque l'accès à la ville et détruit toutes les récoltes. Après ce gel, Montluçon subit une famine qui fait de nombreuses victimes. En 1782, la fonte des neiges provoque une inondation détruisant quatre cents maisons[a 8].

Période révolutionnaire

Le nouveau département de l'Allier avec la position de Montluçon

Les cahiers de doléances ont été rédigés entre le 16 et le 18 mars 1789. La période de la Révolution française a cependant été calme à Montluçon. Seule la Grande Peur a agité la cité, les habitants se sont donc préparés à défendre leur ville. À la création des départements en 1790, Montluçon voulait échapper à l'autorité de Moulins. Le député montluçonnais Regnard avait présenté ses idées d'un département où Montluçon serait le chef-lieu mais il était le seul député à défendre ses propos alors que Moulins et Guéret en possédaient sept.

Le 22 janvier 1790, Moulins devient officiellement le chef-lieu du nouveau département. Montluçon tente alors d'avoir le siège du diocèse mais là encore c'est Moulins qui a le siège épiscopal. Dès le 4 mars 1790, le nouveau département de l'Allier est créé et Montluçon devient une commune. La ville n'est que chef-lieu de district qui comprend neuf cantons : Désertines, Estivareilles, Huriel, Lignerolles, Marcillat, Néris, Saint-Désiré et Saint-Sauvier, il est supprimé le 22 août 1795.

Après la Révolution, un arbre de la liberté est planté sur la place Notre-Dame, le 26 mai 1792. Les communes de Châteauvieux et de Blanzat sont rattachées à Montluçon le 1er novembre 1794[a 9],[28].

XIXe siècle

Montluçon devient une sous-préfecture de l'Allier le 17 février 1800. Un projet a été présenté pour rendre le Cher navigable car on pouvait transporter le charbon venant de Commentry par un chemin de fer industriel et le bois provenant de la forêt de Tronçais. Seulement le projet était irréalisable, il a donc été modifié. Dès 1808, on commence à construire un canal longeant le Cher : le Canal de Berry. Les travaux se terminent en 1834 et le canal est ouvert au public en 1835. En 1840, la nouvelle route Tours-Moulins passe par Montluçon, ce qui augmente les possibilités de circulation. Enfin, la construction de la gare et de l'avenue Napoleon III annonce l'arrivée du chemin de fer et de nouvelles voies de communication. Peu à peu, la ville englobe les faubourgs, elle commence à se moderniser, à s'industrialiser. La population a presque quintuplé en 50 ans, passant de 5 034 habitants en 1840 à 27 818 en 1890. Les remparts disparaissent et sont remplacés par le boulevard de Courtais. Des usines sont construites sur la rive gauche du Cher[29] et surtout dans le nouveau quartier de la Ville Gozet. Leurs hauts fourneaux s'intègrent au panorama de la ville. L'empereur Napoléon III vient à Montluçon en août 1864[a 10].

XXe siècle

La Belle Époque

En 1906, les ouvriers organisent une grève de plusieurs semaines à cause des horaires de travail et des salaires. La ville continue toutefois à se développer grâce aux municipalités socialistes présentes depuis 1892. La ville est plus propre, mieux aménagée et mieux éclairée ; beaucoup de bâtiments publics sont édifiés et sont encore présents aujourd'hui. Cette période, la Belle Époque, se termine en 1914 à cause de la « Grande Guerre »[a 11].

Première et Seconde Guerre mondiales

La Première Guerre mondiale éclate le 1er août 1914. Dès le 7 août, les appelés quittent la ville. Les femmes se retrouvent seules avec leurs enfants. Certaines personnes n'hésitent pas à leur venir en aide. Les usines montluçonnaises participent à l'effort de guerre en se tournant vers l'armement et en particulier l'obus. Elles emploient des femmes et des prisonniers allemands. Après l'armistice, l'automobile (qui était auparavant réservée aux classes les plus riches) s'étend dans les autres classes sociales. La production de pneumatiques augmente, c'est pourquoi Dunlop s'installe à Montluçon dès 1920 car la cité possède un grand terrain où la future usine peut s'étendre et aussi grâce à une importante main-d'œuvre. L'usine a fait connaître Montluçon au monde entier.

La Seconde Guerre mondiale éclate le 1er septembre 1939 mais après l'armistice de juin 1940, la France est partagée en deux zones par la ligne de démarcation qui laisse Montluçon en zone libre jusqu'en 1942. Montluçon est libérée le 25 août 1944[a 12].

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent l'usine de Dunlop (bien que l’usine soit en zone libre) pour exploiter le potentiel de laboratoire, puisque celle-ci avait la capacité de fabriquer du caoutchouc synthétique, le caoutchouc naturel ne pouvant être importé d’Indonésie par les nazis. La fabrication de pneumatiques avions pour la Luftwaffe était également très intéressante pour les Allemands. C’est pourquoi dans la nuit du 15 au 16 septembre 1943, dans le cadre de missions visant à détruire le potentiel industriel de l’Allemagne nazie, et notamment ses outils de production à des fins militaires, les alliés décident de bombarder le site. Plus de 300 bombardiers réduisent en cendres les ateliers de production et de stockage, ainsi qu’une partie de la ville de Saint-Victor. On dénombre 36 morts et plus de 250 blessés.

Montluçon depuis 1945

Après la libération, Montluçon doit être reconstruite comme d'autres grandes villes en France. La ville continue à se développer pendant les Trente Glorieuses et subit le « baby boom » : la ville compte plus de 55 000 habitants au recensement de 1968[a 13].

Au début des années 1950, Montluçon connaît la crise du logement. La municipalité entreprend de construire près de 2 500 logements pour y loger 10 000 personnes. Durant cette décennie, la ville commence à voir son industrie décliner : beaucoup d'ouvriers sont licenciés. De plus, le canal de Berry, qui est à l'origine de l'essor industriel de Montluçon, a été déclassé en 1955 après avoir cessé toute activité. En 1958, Montluçon connaît deux inondations importantes. Celle de mai a été la plus catastrophique. Tous les quartiers en bord du Cher et de son affluent l'Amaron ont été inondés ainsi que les usines Saint-Jacques et Saint-Gobain. Il y avait également des dégâts sur la ligne Montluçon - Paris[30].

Héraldique

Blason de Montluçon

Blasonnement rapporté par le Grand Larousse encyclopédique (1960) :

« D'azur au château d'argent, sur une montagne d'or, le tout surmonté d'un soleil de même ».

Malte-Brun, quant à lui, rapportait dans La France illustrée (1882) deux autres blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Montluçon :

1e) « D'azur, à un château d'argent composé de quatre tours, et un donjon couvert en pointe et posé sur une montagne d'or ».

2e) « De gueules, à une montagne d'or, au chef cousu de sable, chargé d'une lanterne d'argent ».

Charles-René d'Hozier montre, dans son Armorial général, un écu « de gueules à un mont d'or, au chef de sable chargé d'une lanterne d'argent[31] ».

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

L'Hôtel de Ville de Montluçon

Lors du second tour de l'Élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac obtient 88,09 % des voix, soit plus que la moyenne nationale (82,21 %), Jean-Marie Le Pen rassemble 11,91 % contre 17,79 % au niveau national. Le taux de participation est de 75,26 %, ce qui est à peu près égale à la moyenne nationale (79,71 %)[32],[33]. À l'Élection présidentielle de 2007, les résultats au second tour sont différents des chiffres nationaux : Nicolas Sarkozy obtient 44,60 % des voix et 55,40 % pour Ségolène Royal, contre respectivement 53,06 % et 46,94 % au niveau national. Au premier tour, Jean-Marie Le Pen obtient 7,13 % des voix, ce qui est légèrement inférieur au résultat de la France entière (10,44 %). François Bayrou, quant à lui, obtient le même taux qu'en France (17,40 % à Montluçon et 18,57 % en France). Olivier Besancenot (5,35 %) et Marie-George Buffet (5,18 %) sont les seuls autres candidats à dépasser 5 %[34],[35].

Lors des Élections législatives de 2002, les montluçonnais ont voté pour Daniel Dugléry, candidat apparenté UMP, à 52,15 % et pour Pierre Goldberg, candidat au PCF, à 47,85 %. Le taux de participation est de 64,82 %[36]. Aux Élections législatives de 2007, Bernard Lesterlin, candidat apparenté au PS, reçoit 50,34 % des voix et Daniel Dugléry 49,66 %. 64,17 % des électeurs sont allés voter[37].

Aux Élections européennes de 2004, pour les résultats du second tour, Catherine Guy-Quint (PS) obtient 30,51 % des voix et Brice Hortefeux (UMP) 20,67 %. Le taux de participation est faible (40,65 %)[38]. Lors des Élections européennes de 2009, Jean-Pierre Audy (UMP) obtient 30,93 % des voix au second tour et Henri Weber (UMP) 18,53 %. Le taux de participation est plus faible qu'en 2004 (36,37 %)[39].

Lors du second tour des Élections régionales de 2004, Pierre-Joël Bonté (PS) obtient 57,39 % et Valéry Giscard-d'Estaing (UMP) 42,61 % des voix, pour un total de 61,29 % de participation[40]. Pour les résultats du second tour des Élections régionales de 2010, René Souchon (PS) obtient 55,29 % des voix tandis qu'Alain Marleix (UMP) en collecte 44,74 %. Le taux de participation est de 50,37 %[41].

Pour le Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel, les Montluçonnais votent Oui à 72,76 % et Non à 27,24 % pour 27,89 % de participation[42]. Lors du Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe, 59,06 % des Montluçonnais disent Oui tandis que 40,94 % disent Non. Le taux de participation est de 63,45 %[43].

Administration municipale

Le conseil municipal de Montluçon est composé de 43 membres dont 12 maires adjoints et 30 conseillers municipaux[44]. En 2001, la ville a mis en place un conseil municipal des jeunes, ouvert aux collégiens, lycéens et jeunes adultes. En 2008, ce conseil était composé de 43 membres, et un nouveau mandat a été mis en place en avril 2010[45].

Montluçon est le chef-lieu de l'un des trois arrondissements du département de l'Allier.

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires de Montluçon.

Cinq maires ont été élus à Montluçon depuis 1959 :

Liste des maires depuis 1959[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1972 Jean Nègre SFIO Professeur d'anglais
1972 1977 Maurice Brun DVG Avocat
1977 1998 Pierre Goldberg PCF Technicien PTT
1998 2001 Jean-Claude Micouraud PCF Technicien en chauffage
2001 en cours Daniel Dugléry[47] UMP Directeur de société, Conseiller régional

Cantons

Montluçon est divisée en cinq cantons dont quatre ont Montluçon comme chef-lieu. Les conseillers généraux sont Bernard Dillard pour Montluçon-Nord-Est, Bernard Pozzoli pour Montluçon-Ouest, Bernardette Vergne pour Montluçon-Sud, Daniel Duglery pour Montluçon-Est (remplacé en 2010 par Françoise Czekaj, sa suppléante, après avoir été élu conseiller régional d'Auvergne) et Marc Malbet pour Domérat-Montluçon-Nord-Ouest. La ville fait partie de l'arrondissement de Montluçon dont elle est la sous-préfecture, dans le département de l'Allier dans la région Auvergne. Elle se trouve dans la deuxième circonscription de l'Allier, dont le député est Bernard Lesterlin, suite à la démission de Pierre Goldberg en 2007.

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté de communes de l'agglomération montluçonnaise depuis sa création le 20 décembre 2000. Elle en est la commune la plus peuplée et le siège. Présidée par le maire de Montluçon, cette intercommunalité s'occupe des travaux d'un stade, d'un centre aqualudique, de la gestion des déchets, de la circulation des transports en commun, des activités culturelles ou encore du tourisme[48].

Instances judiciaires et administratives

Montluçon est siège d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal d'instance, d'une juridiction de proximité, d'un tribunal de commerce, d'un conseil de Prud'hommes[49], d'un tribunal correctionnel et d'un tribunal de police.

Écologie

Fiscalité communale

Taux de fiscalité directe en 2009

Taxe Taux moyen de la strate Taux voté à Montluçon
d'habitation 17,97 % 16,86 %
foncière sur le bâti 23,82 % 29,90 %
foncière sur le non-bâti 56,79 % 51,00 %
professionnelle 0 % 0 %
Sources des données : Les comptes des communes - Montluçon[50].

Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

Jumelages

Au 28 octobre 2010, Montluçon est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Montluçon comptait 39 492 habitants (soit une diminution de 4 % par rapport à 1999). La commune occupait le 178e rang au niveau national, alors qu'elle était au 152e en 1999, et le 1e au niveau départemental sur 319 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montluçon depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[54], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[55].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montluçon depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1968 avec 57 871 habitants. Avant cette date, on trouve des recensements effectués en 1559[a 14], en 1700[a 15] et 1774[a 14].

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 5 521 5 684 5 212 4 716 4 991 5 034 5 740 7 331 8 922
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 15 289 16 212 18 675 21 247 23 416 26 079 27 818 27 878 31 595
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 35 062 34 251 33 799 36 114 37 504 41 052 42 515 46 826 48 743
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 55 184 57 871 56 468 49 912 44 248 41 350 39 889 39 761 39 492
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[56], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[57],[58]
Évolution démographique de 1793 à 2008

À partir de la Révolution, en 1793, la population de la commune diminue légèrement (repère A sur le graphique). Elle varie entre 5 684 et 4 716 habitants. L'âge d'or de Montluçon commence en 1841 (repère B), grâce à l'industrie du charbon à Commentry et à la situation privilégiée de la ville (Canal de Berry, chemin de fer...) qui attire les usines. Elle prospère jusqu'à la fin du XIXe siècle, passant de 5 740 habitants en 1841 à 35 062 en 1901. Dès le début du XXe siècle (repère C), la population recommence à stagner, stagnation qui durera jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle perd environ 1 500 habitants durant cette période, atteignant 33 799 habitants en 1911. La population reprend un nouvel essor démographique à partir de 1921 (repère D) grâce à l'implantation de nouvelles usines dans la cité. Elle gagne des habitants entre 1936 et 1946 alors que la plupart des grandes villes de l'époque en perdent. Le pic de population est atteint en 1968 (repère E) avec 57 871 habitants, ce qui ne sera plus jamais atteint. La population commence à diminuer fortement à partir de cette date jusqu'à atteindre actuellement le même nombre d'habitants qu'en 1931. Cela est dû à la fermeture de nombreuses usines qui avaient amené beaucoup d'ouvriers dans la région. Depuis 2006, la population semble diminuer de moins en moins (repère F). En effet, elle n'a perdu que 128 habitants entre 2006 et 2007 alors qu'elle en a perdu en moyenne 210 par an entre 1999 et 2006.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 23,8 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 24,7 %) ;
  • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 11,8 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 35,2 %).
Pyramide des âges à Montluçon en 2007 en pourcentage[59]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,7 
9,5 
75 à 89 ans
15,8 
14,6 
60 à 74 ans
17,7 
18,3 
45 à 59 ans
19,1 
18,6 
30 à 44 ans
16,8 
23,8 
15 à 29 ans
17,2 
14,6 
0 à 14 ans
11,8 
Pyramide des âges de la commune de Montluçon en 1990[60] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
90-et plus
0,3 
7,4 
75-89
13,2 
16,3 
60-74
19,3 
16,6 
45-59
16,7 
20,3 
30-44
18,7 
24,2 
15-29
19,3 
15,2 
0-14
12,6 

Comparaison entre la pyramide des âges de Montluçon et la pyramide des âges du département de l'Allier :

Pyramide des âges du département de l'Allier en 2007 en pourcentage[61]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,7 
9,0 
75 à 89 ans
13,5 
16,2 
60 à 74 ans
17,1 
22,3 
45 à 59 ans
21,2 
19,5 
30 à 44 ans
18,0 
16,1 
15 à 29 ans
14,1 
16,4 
0 à 14 ans
14,4 
Pyramide des âges de l'Allier en 2006[62] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90-et plus
1,8 
8,8 
75-89
13,2 
15,9 
60-74
17,1 
22,2 
45-59
21,1 
19,8 
30-44
18,2 
16,3 
15-29
14,3 
16,4 
0-14
14,4 

Immigration

En 1999, la population immigrée représentait 2 783 personnes soit 6,7 % de la population dans la commune. Ce chiffre est supérieur à la moyenne régionale (4,3 %) mais inférieur à la moyenne nationale (7,4 %). Parmi ces personnes, 34,2 % venaient du Portugal, 8,9 % de la Turquie et 8,2 % de l'Algérie[63].

Enseignement

Montluçon est située dans l'académie de Clermont-Ferrand.

Établissements scolaires

Entrée du collège Jules Ferry

La ville administre 15[64] écoles maternelles et 14[65] écoles élémentaires communales qui reprennent le nom d'un homme illustre (Honoré de Balzac, Aristide Briand, Maurice Carême, Desnos/Ayme, Marx Dormoy, Jules Ferry, Paul Fort, Anatole France, Jean Giono, Pauline Kergomard, Paul Lafargue, Alphonse de Lamartine, Louise Michel, Frédéric Mistral, Jean Moulin, Marie Noël, Louis Pergaud - Jacques Prévert, Jean Racine, Jean Renoir, Jean Rostand - Henri Wallon, Elsa Triolet, Voltaire et Émile Zola). Le département gère 4 collèges (Jules Ferry, Jean-Jacques Soulier, Jean Zay et Jules Verne) et la région Auvergne 4 lycées.

Le lycée Madame-de-Staël[66], construit en 1967 par l'architecte Jean Dubuisson (Prix de Rome), se situe près du centre-ville et propose comme formations les trois filières générales, des filières professionnelles, des sections européennes en anglais, allemand et espagnol ainsi que des prépas en littéraire et en voie économique[67]. Le lycée Paul-Constans[68], construit en 1956 et transformé en lycée en 1960, se situe à l'ouest de la ville et propose des filières scientifiques et technologiques, des filières professionnelles, des BTS, des classes prépas, des licences professionnelles et le GRETA Bourbonnais Combraille[69],[70]. Deux lycées professionnels sont à Montluçon, le lycée professionnel Nerdre-Maurice-Guyot[71] et le lycée professionnel Albert-Einstein[72]. Ce dernier, situé au nord-ouest de Montluçon, propose des formations sur l'automobile, l'électronique et l'informatique ainsi que sur l'énergie et l'environnement[73].

Il existe également des établissements privés, dont les collège et lycée Saint-Joseph[74].

Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

  • Carnaval du Bœuf-Villé
  • Foire-Expo au Parc des Expositions
  • Festival médiéval (n'a pas eu lieu en 2006 et 2007)
  • Feux de la Saint-Jean

Santé

Montluçon possède deux maisons de retraite, une maison d'accueil, une résidence, un logement-foyer et une unité de soins[78].

Elle possède aussi un centre hospitalier qui regroupe les spécialités de médecine générale, de chirurgie, de psychiatrie ou encore de gynécologie obstétrique[79].

La polyclinique Saint-François, qui est située dans la commune voisine de Désertines, regroupe les spécialités de chirurgie et d'imagerie médicale[80].

Sports

Équipements sportifs

Montluçon est équipée de 3 complexes sportifs, 7 gymnases et 4 stades[81] :

  • Le complexe sportif de Bien-Assis est composé d'une salle multisports et de deux terrains de football ;
  • Le complexe sportif des Guineberts est composé d'une salle multisports, salle d'escrime, salle d'arts martiaux, salle de gymnastique et d'un terrain de football ;
  • Le complexe sportif de Nerdre est composé d'une salle multisports et une salle de gymnastique ;
  • Deux salles de sports : la Halle des Sports (salle multisports, salle de boxe, salle de lutte, murs d'escalade, salles de musculation et une salle de tennis de table) et la salle Paul Lafargue (multi activités).
  • Les Gymnases Albert Camus, Jean Moulin, Jean Zay, Jules Ferry et Paul Constans composés d'une salle multisports, d'un terrain de football (Albert Camus) et d'une salle de gymnastique (Paul Constans).
  • Quatre stades : le stade Albert Einstein, le stade des Ilets, le stade Pierre Dupont et le stade Saint-Jean.

Associations et clubs

Il existe 16 associations sportives dont le club principal est l'ASPTT, qui propose 13 activités différentes.

Événements sportifs

La ville a été ville étape du Tour de France en 2008, en 2001, en 1992, en 1966, en 1956 et en 1953. La ville accueillera le Championnat de France de Hockey Subaquatique Division 1 masculine et féminine en juin 2010 et a accueilli le Championnat de France d'Echecs des Jeunes, au centre athanor, du 17 au 24 avril 2011. Elle acueillera également les championnats de France d'apnée en juin 2011.

Médias

Aucun siège de rédaction de presse n'est situé dans la commune. Des correspondants relayent des informations locales pour la quotidien La Montagne.

Cultes

Les Montluçonnais disposent de divers lieux de cultes catholiques, orthodoxes, protestants, musulmans et bouddhiques certains sont situés dans la ville même, d'autres se trouvent à proximité:

  • Dans la ville

Le doyenné de Montluçon est rattaché au diocèse de Moulins[82] et comprend trois[83] paroisses : paroisse de la Trinité, paroisse Saint-François d'Assise et paroisse Sainte-Marie, dont deux couvrent la commune de Montluçon.

Les lieux de culte correspondant sont : pour la paroisse de la Trinité (Montluçon rive gauche)[84], église Saint-Paul, chapelle Sainte-Marguerite-Marie-Alacoque des Guineberts, église Saint-Martin de Fontbouillant, église Sainte-Thérèse des Marais ; et pour la paroisse Sainte-Marie (Montluçon rive droite)[85], église Notre-Dame, chapelle Saint-Jean, église Saint-Pierre, chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc des Îles.

La paroisse de Vichy-Montluçon[86] de la fédération protestante de France regroupe la communauté liée à l'Église réformée de France[87]. Montluçon dispose de deux églises regroupe la communauté évangélique : l'église protestante évangélique[88] et l'église évangélique tzigane de la mission évangélique des tziganes de France « Vie et Lumière »[89].

Montluçon dispose de trois mosquées[90] et d'un ermitage bouddhique[91] : l'ermitage Yogi Ling[92] de tradition Changpa Kagyu.

  • À proximité

Église orthodoxe: Monastère orthodoxe de Saint-Hubert qui se situe sur la commune proche de Chavenon.

Bouddhisme: Pagode Phap Vuong qui se situe sur la commune proche de Noyant-d'Allier.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 265 €, ce qui plaçait Montluçon au 22 173e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[93].

Le revenu moyen par ménage était en 2007 de 18 614 €[94].

En 2004, 175 ménages montluçonnais étaient redevables à l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de 4 616 €/an contre 5 683 €/an au niveau national. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de 1 397 233 €[95].

En 2008, 238 ménages montluçonnais étaient redevables de l'impôt sur la fortune. Le montant moyen de l'impôt sur la fortune était de 5 856 €/an et le patrimoine moyen des redevables de l'ISF était de 1 627 288 €[96].

Entreprises et commerces

Au XIXe siècle, la ville profite de l'exploitation des charbons de Commentry et de l'ouverture du canal de Berry. L'industrie montluçonnaise se développe sur l'armement et la métallurgie jusqu'à la première guerre mondiale. Avec l'épuisement de ces mines de charbon, la ville a dû reconvertir ses industries traditionnelles (haut-fourneaux, verreries) en faisant venir le minerai par le Canal de Berry. Puis Montluçon a développé son industrie sur la chimie, le pneumatique (implantation de l'usine Dunlop) et l'électronique (Sagem principalement). Plus récemment, Montluçon a développé un pôle de technologie de pointe au technopôle de la Loue[97].

Montluçon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montluçon-Gannat Portes d'Auvergne qui gère l’aéroport de Montluçon Guéret qui se trouve à Lépaud.

Emploi

La commune fait partie de la zone d'emploi de Montluçon[98]. En 2007 on comptait 21 582 emplois dans la commune, contre 20 496 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 14 508, l'indicateur de concentration d'emploi[note 1] est de 148,8 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu plus d'un emploi pour un Montluçonnais actif. Cet indicateur était de 148,0 % en 1999[99].

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Montluçon fait apparaître le poids du secteur commercial mais aussi l'importance du secteur de l'administration publique, et la relative faiblesse du secteur agricole et de la construction. L'emploi tertiaire (commerce et services) représente 78,6 % du total à Montluçon, contre plus de 75 % en France métropolitaine.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2007)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Montluçon 0,3 % 15,1 % 6,0 % 41,0 % 37,6 %
Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
Sources des données : INSEE[99]

Population active

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 24 833 personnes (25 585 en 1999), parmi lesquelles on comptait 68,3 % d'actifs dont 58,0 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs[99]. En 2007, 72,5 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Montluçon, 22,5 % dans une autre commune du département de l'Allier et 0,1 % à l'étranger[100].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Montluçon[note 2] fait apparaître une sous-représentation des « agriculteurs, exploitants » et une sur-représentation des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Montluçon 0,3 % 4,9 % 10,1 % 24,9 % 35,9 % 24,0 %
Moyenne nationale 2,10 % 5,90 % 15,80 % 24,80 % 28,50 % 22,90 %
Sources des données : INSEE[99]

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine religieux

Montluçon possède un patrimoine religieux dont certains monuments sont classés monument historique.

Monuments classés
L’église Notre-Dame de Montluçon.
Article détaillé : Église Notre-Dame de Montluçon.

L'église Notre-Dame de Montluçon du XVe siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1987[M 1]. Cette église gothique a été reconstruite par le duc Louis II de Bourbon dès la fin du XIVe siècle à l'emplacement de l'ancienne église romane dont elle reprit la même orientation est-ouest. La plupart de l'édifice date du XVe siècle et XVIe siècle même si certaines parties sont plus anciennes comme l'absidiole nord datant de la fin du XIIe siècle et d'autres plus récentes comme la porte de la façade occidentale (XVIIe siècle)[M 1].

Le clocher de l'église Saint-Pierre de Montluçon vu depuis la Place de la Poterie.
Article détaillé : Église Saint-Pierre de Montluçon.

L'église Saint-Pierre de Montluçon du XIIe siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1978[M 2]. Le début de la construction de l'édifice date du XIIe siècle siècle et elle se termine au XVIIe siècle. Le clocher actuel date du XVIIIe siècle et les piliers qui le soutiennent dans la croisée du transept ont été renforcés au XIIIe siècle[M 2].

L'église Saint-Paul de Montluçon du XIXe siècle, a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1987[M 3]. La construction de cette église remonte au XIXe siècle entre 1863 et 1869. Elle a été construite par l'architecte Louis-Auguste Boileau dans le nouveau quartier près des usines Saint-Jacques. Elle a principalement été construite avec les nouvelles méthodes de l'époque et en particulier avec le métal[M 3].

L'ancienne chapelle Saint-Louis du XIIIe siècle ; église primitive des chanoines du chapitre de Saint-Nicolas, datée de 1260 a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926[M 4].

Monuments non classés

Le Temple de l'Église réformée de France à Montluçon, de style néo-gothique, a été construit en 1888 par Maître Hartmann. Elle a été bâtie à partir de calcaires provenant de régions différentes. La dernière restauration du monument remonte à 1951[101].

La chapelle de la Croix Verte, où repose le corps de Louise-Thérèse de Montaignac. Cette religieuse, qui a contribué à l'entretien de cette chapelle, est morte en 1885 et a été béatifiée par le pape Jean-Paul II[102].

D'autres monuments font également partie du patrimoine religieux : les églises Sainte-Thérèse de Montluçon, Saint-Martin de Montluçon, Sainte-Jeanne d'Arc de Montluçon.

Patrimoine civil

Le château des Ducs de Bourbon.

Le Château des ducs de Bourbon, qui est propriété de la commune depuis 1913, est l'emblème de la ville. Le site était déjà occupé dès l'époque Magdalénienne. Le château actuel date du XVe siècle et a été construit par le duc Louis II de Bourbon. Ce château a été restauré pendant l'entre-deux-guerres. Il accueille actuellement le musée des musiques populaires[103].

Le château de Bien-Assis est une demeure féodale du XVe siècle qui a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926[M 5]. Ce château a conservé des portes à panneaux et des ferrures de l'époque.

Le Château jaune est une ancienne demeure du XVe siècle qui a été détruite en 1965.

Le château des Étourneaux datant du XVe siècle a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1974[M 6]. Ce château a été construit au XVe siècle par le duc Jean II de Bourbon et en a fait don à un de ses enfants en 1484.

Plusieurs maisons du vieux Montluçon ont reçu la distinction « Monument historique » : l'ancienne maison du doyen du chapitre de Saint-Nicolas comportant une fenêtre du XIIIe siècle a été classé en 1926[M 7], la maison des Condé classée en 2003[M 8] et plusieurs maisons à pans de bois situées rue des Serruriers, 1[M 9] et 14[M 10], rue des Cinq-Piliers, 5 place Saint-Pierre[M 11], 25[M 12], 40[M 13] et 56[M 14] Grand'Rue, 2 rue Porte Saint Pierre[M 15], 1 rue Porte Bretonnie[M 16], 1 rue Porte des Forges[M 17] ainsi que sa tour qui est un reste d'une des portes de la ville, datant du XVe siècle et XVIe siècle.

Le passage du doyenné est une voûte croisée d'ogive datant du XIIIe siècle qui a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1926[M 18].

Un édifice civil de la ville moderne est inscrit à l'inventaire des monuments historiques autant pour son intérêt historique que pour sa valeur architecturale : la Maison communale, voulue par le maire Jean Dormoy pour être la maison du peuple et construite (entre 1897 et 1899) en face de l'église Saint-Paul par l'architecte Gilbert Talbourdeau, dans le quartier de la Ville-Gozet, urbanisé au moment du développement industriel rapide de la ville[104]. De la veille de la Première Guerre mondiale à 1940, l'architecte Pierre Diot construit plusieurs centaines de bâtiments publics et de villas et immeubles privés qui marquent fortement le paysage urbain de la ville moderne.

Patrimoine environnemental

Le Jardin Wilson

Montluçon possède une multitude d'espaces verts :

Patrimoine culturel

Montluçon est classée ville d'art et d'histoire. (Voir la société savante Les Amis de Montluçon)

Musées

  • La villa de la Louvière un pastiche de Folie du XVIIIe siècle légué à la ville et devenu musée ainsi que son jardin lieu d'exposition de hauts-reliefs. la villa et le parc ont été inscrits monument historique le 7 février 1994.
  • Musée des Musiques Populaires

Les principaux lieux de spectacles à Montluçon

Le théâtre municipal
  • Théâtre municipal, Gabrielle Robinne
  • Centre Athanor de Montluçon
  • Le Guingois
  • Théâtre les Fédérés
  • Théâtre Le Festin
  • La Maison des Jeunes et de la Culture de Montluçon située à Fontbouillant

Autres lieux de spectacles proches

Personnalités liées à la commune

Monument à Marx Dormoy
André Messager

Nés à Montluçon

Décédés à Montluçon

Autres

Vie militaire

Listes des unités militaires :

Anecdotes

  • Du temps où le canal de Berry fonctionnait et avait un grand port à Montluçon, les bateaux de type berrichon qui y étaient fabriqués étaient nommés "molussons" par les mariniers, selon une habitude de la profession qui baptise facilement un type de bateau du nom de la ville ou de la région, éventuellement un peu déformé, dont il est originaire.
  • Le groupe Mickey 3D a composé en 2009 une musique sur la ville, parue dans l'album La Grande Évasion.
  • Les quatre pieds de la Tour Eiffel ont été conçus dans l'actuel centre commercial Saint-Jacques de Montluçon.
  • Dans l'émission Les Grosses Têtes de février 1982, Jacques Martin et Jean Yanne ont ébauché un portrait humoristique de Montluçon citant notamment : sa base militaire américaine, son pont des soupirs, ses porte-containers, ses champagnes, ses derricks, et n'oublient pas de préciser que « Tokyo n'est pas autre chose qu'un grand Montluçon »[105].

Compléments

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Ce logo indique que la source a été utilisée pour l'élaboration de l'article.
  • Alain Auclair et Pierre Couderc, La sidérurgie en Bourbonnais. Essor industriel et croissance urbaine de 1840 à 1990, Aurillac, 2000 (ISBN 2-85579-019-0)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Marcel Bonin, Les noms de lieux en Bourbonnais, Éditions de Borée, 2006, 283 p. (ISBN 2-844-94400-0) [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • René Bourgougnon et Michel Desnoyers, Montluçon au siècle de l'industrie. Le temps du canal, du fer et du charbon, Éditions du Koala (Aubière), 1986 (2e éd.)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Société d'Émulation du Département de l'Allier, Bulletin de la Société d'Émulation du Département de l'Allier (Sciences, Arts et Belles-Lettres), vol. 9, 1864, 516 p. [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charles d'Hozier, Armorial général de France, vol. 4 : Bourbonnais, 1700, 432 p. [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Allier, Petit Futé, 2005, 6e éd., 336 p. (ISBN 2-746-91323-2) [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Andrée Méténier-Esbelin, Si Désertines nous était conté, Art et Culture, 1989, 1re éd., 201 p. (ISBN 2-95035-220-0)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, Librairie Droz, 1998, 1852 p. (ISBN 2-600-02883-8) [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique : de la source de ce fleuve a son embouchure dans l'océan, vol. 2, Adolphe Delahays, 1858, 707 p. [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • André Touret, Montluçon après la tourmente : 1944-1977, Créer, 2003, 350 p. (ISBN 2-848-19008-6) [lire en ligne (page consultée le 6 juin 2010)]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Charles Varennes, Au cœur de la vallée du Haut-Cher Montluçon, Clermont-Ferrand, Editions Volcans, 1974, 1re éd., 273 p. (ISBN 2-85260-034-3)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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Notes

  1. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE
  2. Y compris les actifs sans emploi

Références

  1. Recensement 2007 : Aire urbaine 1999 : Montluçon (100) sur site de l'INSEE. Consulté le 30 août 2010
  2. Composition communale de l'agglomération : 03502-Montluçon sur site de l'INSEE. Consulté le 22 décembre 2009
  3. Distance orthodromique entre Montluçon et ... sur www.lion1906.com. Consulté le 22 décembre 2009
  4. a et b Communes limitrophes de Montluçon sur Géoportail.
  5. Andrée Ménetier-Esbelin 1989, p. 12-13
  6. Le Cher à Montluçon (Synthèse) sur la « banque Hydro » du ministère de l'écologie et du développement durable. Consulté le 19 février 2011
  7. Conditions climatiques de la ville de Vichy dans l'Allier sur site www.linternaute.com reprenant les données de l'INSEE et du site www.lameteo.org. Consulté le 24 décembre 2009
  8. Données mensuelles de janvier 2008 pour Guéret sur www.meteociel.fr. Consulté le 24 décembre 2009
  9. Conditions climatiques de la ville de Vichy dans l'Allier sur site de Météo France. Consulté le 11 janvier 2010
  10. Relevés climatiques de Vichy 1961-1990 sur infoclimat. Consulté le 13 mars 2010
  11. Distance orthodromique de Lépaud sur www.lion1906.com. Consulté le 24 décembre 2009
  12. Site de l'aéroclub des Ailes Montluçonnaises sur pagesperso-orange.fr. Consulté le 24 décembre 2009
  13. L'actualité de l'ARECABE et du Canal de Berry sur site de l'association pour la réouverture du canal de Berry, 24 septembre 2009. Consulté le 24 décembre 2009
  14. Plan des pistes cyclables de Montluçon sur www.electro-lease.fr. Consulté le 25 décembre 2009
  15. Plan du réseau par ligne sur site de Maelis, 2009. Consulté le 25 décembre 2009
  16. Découpage des quartiers et permanence des élus sur site de la mairie de Montluçon. Consulté le 28 décembre 2009
  17. Logements de Montluçon sur site de l'Insee, 2009. Consulté le 26 décembre 2009
  18. Logements de l'Allier sur site de l'Insee, 2009. Consulté le 26 décembre 2009
  19. Ménages de Montluçon sur site de l'Insee, 2009. Consulté le 26 décembre 2009
  20. Comparaison ménages de Montluçon par rapport à la moyenne nationale sur site de l'Internaute, 2009. Consulté le 26 décembre 2009
  21. L'occitan, qu'es aquò ? sur Institut d'études occitanes. Consulté le 2 juin 2010
  22. Louis Péroux-Beaulaton, Les parlers populaires en le Centre de la France. Pays de Combrailles, voisinages du Berry, du Limousin et de l'Auvergne, Montluçon, 1940 
  23. Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, p. 150
  24. Marcel Bonin 2006, p. 38
  25. Ernest Nègre 1998, p. 688
  26. Société d'Émulation du Département de l'Allier 1864, p. 486
  27. Georges Touchard-Lafosse 1858, p. 112
  28. Notice communale de Montluçon sur Cassini Ehess. Consulté le 6 juin 2010
  29. Alain Auclair et Pierre Couderc 2000, p. 273-386 : chapitre II, « Un nouvel ensemble industriel au bord du canal du Berry. Châtillon-Commentry à Montluçon : Usine Saint-Jacques ».
  30. André Touret, Montluçon après la tourmente : 1944-1977, Créer, 2003 (ISBN 2-84819-008-6) [présentation en ligne] 
  31. Charles d'Hozier 1700, p. 410
  32. Résultats de l’élection présidentielle 2002 à Montluçon sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  33. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur Ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  34. Résultats de l’élection présidentielle 2007 à Montluçon sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  35. Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur Ministère de l'Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  36. Résultats de l’élection législative 2002 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  37. Résultats de l’élection législative 2007 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  38. Résultats de l’élection européenne 2004 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  39. Résultats de l’élection européenne 2009 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  40. Résultats de l’élection régionale 2004 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  41. Résultats de l’élection régionale 2010 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  42. Résultats du référendum 2000 sur politiquemania.com. Consulté le 3 octobre 2010
  43. Résultats du référendum 2005 sur Ministère de l’Intérieur. Consulté le 3 octobre 2010
  44. Le conseil municipal sur site de la mairie de Montluçon. Consulté le 27 décembre 2009
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  46. MairesGenWeb - La base de données des maires de France sur FranceGenWeb.org. Consulté le 12 octobre 2010
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  51. a et b Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 19 janvier 2010
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  53. Antsirabe... Sous le signe de la féminité ... sur madagate.com, 6 août 2008. Consulté le 28 octobre 2010
  54. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  55. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 juillet 2011
  57. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 26 juillet 2011
  58. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 26 juillet 2011
  59. Évolution et structure de la population à Montluçon en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  60. Pyramides des âges de Montluçon en 1999 et en 1990 sur site de l'INSEE. Consulté le 26 décembre 2009
  61. Résultats du recensement de la population de l'Allier en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 25 octobre 2010
  62. Pyramides des âges du département de l'Allier sur site de l'INSEE. Consulté le 26 décembre 2009
  63. Population immigrée de Montluçon sur site de l'INSEE. Consulté le 27 décembre 2009
  64. Vie scolaire (les écoles maternelles) sur site de la ville de Montluçon. Consulté le 24 décembre 2009
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  66. Page d'accueil du lycée Madale-de-Staël sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 24 décembre 2009
  67. Sections et filières du lycée sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 2 mai 2010
  68. Page d'accueil du lycée Paul-Constans sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 24 décembre 2009
  69. Les formations initiales assurées au lycée Paul Constans sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 2 mai 2010
  70. GRETA - BOURBONNAIS COMBRAILLES sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 2 mai 2010
  71. Page d'accueil du lycée professionnel Maurice-Guyot sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 24 décembre 2009
  72. Page d'accueil du lycée professionnel Albert-Einstein sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 24 décembre 2009
  73. Formations du lycée Albert Einstein sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 2 mai 2010
  74. Page d'accueil du lycée et collège Saint-Joseph sur site de l'académie de Clermont-Ferrand. Consulté le 24 décembre 2009
  75. Page d'accueil du site sur site de l'IUT de Montluçon. Consulté le 24 décembre 2009
  76. Page d'accueil du site sur site de l'IFAG de Montluçon. Consulté le 24 décembre 2009
  77. Page d'accueil du site sur site de l'ACI de Montluçon. Consulté le 24 décembre 2009
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  83. Doyenné de Montluçon sur Diocèse de Moulins. Consulté le 26 décembre 2009
  84. PAROISSE DE LA TRINITE (Montluçon Rive-gauche) sur Diocèse de Moulins. Consulté le 26 décembre 2009
  85. PAROISSE SAINTE-MARIE (Montluçon Rive-droite) sur Diocèse de Moulins. Consulté le 26 décembre 2009
  86. Annuaire des paroisses d'Auvergne sur Site de la fédération protestante de France. Consulté le 26 décembre 2009
  87. Page d'accueil sur Site de l’église protestante réformée de Vichy. Consulté le 26 décembre 2009
  88. liste des églises de France-Mission sur Annuaire des églises évangéliques. Consulté le 26 décembre 2009
  89. Mission évangélique des tziganes de France « Vie et Lumière » sur Annuaire des églises évangéliques. Consulté le 26 décembre 2009
  90. Montluçon - 3 mosquées sur Guide des Mosquées de France. Consulté le 26 décembre 2009
  91. Auvergne sur ANNUAIRE DU BOUDDHISME. Consulté le 26 décembre 2009
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  95. Impôt de solidarité sur la fortune 2004 sur site de la direction des impôts. Consulté le 17 janvier 2010
  96. Impôt de solidarité sur la fortune 2008 sur quotidien Les Échos. Consulté le 17 janvier 2010
  97. France, le trésor des régions sur sur le site personnel du géographe Roger Brunet. Consulté le 28 février 2011
  98. La zone d'emploi de Montluçon sur Insee. Consulté le 17 janvier 2010
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  100. Résultats du recensement de la population - 2007 sur site de l'Insee. Consulté le 27 octobre 2010
  101. Le Temple de l'Église réformée de Montluçon sur Les temples protestants de France. Consulté le 20 janvier 2010
  102. La Chapelle de la Croix Verte sur site de la mairie de Montluçon. Consulté le 21 janvier 2010
  103. Le Château des Ducs de Bourbon sur site de la mairie de Montluçon. Consulté le 21 janvier 2010
  104. René Bourgougnon et Michel Desnoyers 1986, p. 201-206.
  105. Les Grosses Têtes - 25ème Anniversaire sur OZAP.com. Consulté le 11 avril 2011
  • Base Mérimée
  1. a et b Notice no PA00093169, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  2. a et b Notice no PA00093171, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  3. a et b Notice no PA00093170, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  4. Notice no PA00093165, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  5. Notice no PA00093167, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  6. Notice no PA00093168, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  7. Notice no PA00093173, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  8. Notice no PA00093172, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  9. Notice no PA00093174, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Notice no PA00093175, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. Notice no PA00093181, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Notice no PA00093176, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Notice no PA00093177, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Notice no PA00093178, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Notice no PA00093182, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Notice no PA00093179, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  17. Notice no PA00093180, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Notice no PA00093184, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  • Jean-Charles Varennes, Au cœur de la vallée du Haut-Cher Montluçon, Clermont-Ferrand, Volcans, 1974, 273 p. (ISBN 2-85260-034-3) 



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Montluçon de Wikipédia en français (auteurs)

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