Montpeller

Montpeller

Montpellier

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43°36′43″N 3°52′38″E / 43.61194, 3.87722

Montpellier

La place de la Comédie.
La place de la Comédie.

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon (préfecture)
Département Hérault (préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Montpellier (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de dix cantons
Code Insee abr. 34172
Code postal 34000, 34070, 34080, 34090
Maire
Mandat en cours
Hélène Mandroux
2008 - 2014
Intercommunalité Montpellier Agglomération
Site internet www.montpellier.fr
Démographie
Population 251 634 hab. (2006)
Densité 4 424 hab./km²
Aire urbaine 510 391 hab.
Gentilé Montpelliéraines, Montpelliérains
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 43″ Nord
       3° 52′ 38″ Est
/ 43.6119444444444, 3.87722222222222
Altitudes mini. environ 7[1] m — maxi. environ 110[2] m
Superficie 56,88 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Montpellier (Montpelhièr en occitan) est une ville du sud de la France, chef-lieu du département de l’Hérault et de la région Languedoc-Roussillon. Montpellier se situe entre Nîmes et Béziers, à proximité de la Mer Méditerranée. La commune, intra-muros, est peuplée de plus de 250 000 habitants, tandis que l'aire urbaine compte plus de 510 000 habitants en 2006. Montpellier se situe sur l'axe entre l'Espagne à l'ouest et l'Italie à l'est.

Sommaire

Géographie

Montpellier est la 8e commune de France par sa population "Intra-muros" et également la plus peuplée du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault.

Toponymie

Montpellier vient du nom occitan Montpelhièr [mumpeˈʎɛ] (en graphie classique).

Situation

L'opéra Comédie

La ville se situe à 10 km de la mer Méditerranée (Palavas-les-Flots) par voie express et à 75 km du point montagneux le plus proche (Mont Aigoual 1 567 m, situé dans le département du Gard) (station de ski de Prat Peyrot). Montpellier est à 52 km de Nîmes (Gard), 30 km de Sète, 65 km de Béziers 168 km de Marseille (Bouches-du-Rhône), 248 km de Toulouse (Haute-Garonne) ou encore 350 km environ de Barcelone. Elle est également à 750 km de Paris.

Aujourd'hui huitième ville de France par sa population intra-muros et troisième ville française de l'axe méditerranéen (derrière Marseille et Nice), elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue depuis une cinquantaine d'années. Elle a plus que doublé sur cette période pour atteindre 251 634 habitants au 1er janvier 2006 selon le recensement de l'INSEE.

Montpellier vu par le satellite Spot

Montpellier est très proche de la mer. Culminant à 57 m à la place du Peyrou (ancienne place royale où trône la statue de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpellieret, certaines rues sont à forte dénivellation. Elle est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant. Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, La Paillade et les Hauts-de-Massane au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[2].

Montpellier est située entre deux cours d'eau : le Lez à l'est et la Mosson à l'ouest. Son paysage est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 kilomètres au nord de la ville et visible depuis la promenade du Peyrou ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier "la façade maritime entre Gênes et Barcelone".

Le territoire communal s'étend sur une superficie de 5 688 hectares, urbanisée environ aux trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (Rives du Lez, Réserve zoologique Lunaret et Bois de Montmaur) et de zones agricoles. Environ 180 hectares de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en vignes. Ses principales localisation sont à l'Est (Montaubérou, Valédeau, Flaugergues), au Sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au Nord (Plan des 4 seigneurs), à l'extrême Sud (Petit Grès), et à l'Ouest (Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

Climat

La place de la Comédie vide, au matin.
La promenade du Peyrou.

Le climat de Montpellier est typiquement méditerranéen.

Il en découle des jours de précipitations peu nombreux mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre. Au contraire, l'été est souvent très sec, voire aride dans l'arrière pays des garrigues, avec seulement quelques précipitations en août liées aux orages.

Le taux d'ensoleillement journalier moyen est de 7 h 22, largement supérieur à la moyenne française de 4 h 46[3]. En outre, relativement "protégée" du Mistral et de la Tramontane par l'avancée des reliefs cévenols, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion. De plus, la proximité de la mer favorise l'installation de la brise marine qui tempère les excès thermiques en été.

La température annuelle moyenne est de 14,2 °C, supérieure à la moyenne nationale de 12,2 °C[4].

Températures mensuelles moyennes relevées sur une année (2005) :

  • Maximales[5]
    de janvier à mai : entre 9,9 °C et 21,6 °C
    de juin à septembre : entre 24,8 °C et 29,4 °C
    d'octobre à décembre : entre 9,7 °C et 20,0 °C
  • Minimales[6]
    de janvier à mai : entre 1,5 °C et 9,1 °C
    de juin à septembre : entre 15,7 °C et 19,6 °C
    d'octobre à décembre : entre 0,1 °C et 14,2 °C.

Histoire

Les débuts de la ville au Moyen Âge

C'est en 985, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier. Le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhem en échange de son dévouement l'ancien territoire situé entre l'antique Voie Domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

Bien plus jeune que ses voisines de la région comme Nîmes, Narbonne, Béziers ou Carcassonne, pour la plupart créées à l'époque romaine, la Seigneurie de Montpellier n'est créée qu'au XIe siècle. Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la Via Domitia et du port de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen.

L'agglomération médiévale était constituée par Montpellier sous la seigneurie des Guilhem et par Montpellieret sous la seigneurie des évêques de Maguelone. Une enceinte fortifiée unique (la Commune Clôture) protégeait les deux entités. Deux tours subsistent de cette fortification (la Tour de la Babote et la Tour des Pins).

Le Consulat - instauration d'une administration municipale par des « consuls » - marque la fin de la dynastie des Guilhem avec la mort de Guilhem VIII le 9 novembre 1202.

Au Moyen Âge, son église Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se retrouvent à l'École de Médecine de Montpellier, fondée en 1220 par la cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. La ville est en effet multiculturelle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le sud de la France, note que la ville est "fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venants notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël". De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque. [7]

La renommée d'une des plus anciennes faculté de médecine est déjà immense à la fin du XIIIe siècle.

Placée sous la tutelle des rois d'Aragon après le mariage de Pierre II d'Aragon (1176-1213), roi d'Aragon et comte de Barcelone, avec Marie de Montpellier, le 15 juin 1204, la ville connaît son apogée. Pierre II accorde aux habitants les franchises et libertés qu'ils réclament. Leur fils Jacques Ier, natif de Montpellier, y entretient une cour brillante.

Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la Seigneurie de Montpellier devient possession de Jacques II, Roi de Majorque et Comte de Roussillon, en 1276. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349.

En 1289, les Écoles de Médecine et de Droit de Montpellier, réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se voient accorder le statut officiel d'Universités par le pape Nicolas IV. Vendue au royaume de France en 1349, Montpellier est alors considérée comme la deuxième ville du royaume[réf. nécessaire]. Mais au cours de la seconde moitié du XIVe siècle, des épidémies successives déciment plus du tiers de sa population.

De la Renaissance aux guerres de religion

La Citadelle de Montpellier (actuel Lycée Joffre)
L'esplanade du Peyrou par Charles Auguste Daviler.

Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. La Faculté de Médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un Jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

Après que le siège épiscopal de Maguelone ait été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au XVIe siècle, la Réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme. Un des plus beaux temples de l'époque est construit. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de religion entraînent la destruction totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Il commence par raser la citadelle. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[8].

En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où les cultes protestants sont reconnus. S'en suivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une dernière guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. Le règne du roi est rétabli et le retour de la domination catholique est assuré par l'édit de Fontainebleau de 1685. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique.

Les XVIIe et XVIIIe siècles

Le Château d'eau du Peyrou de Giral.

Une fois achevée la pacification de Montpellier, la noblesse, fière de son nouveau statut, fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle Ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été sub-divisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier Grand Maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

La place de la Comédie et l’arc de triomphe-Esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Daviler). C’est aussi le cas de la place Jean Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre Dame des Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade royale du Peyrou, construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter les jardins de la ville, un aqueduc achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaborée au milieu du XVIIIe siècle par l’ingénieur Henri Pitot, il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (Giral architecte).

Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États du Languedoc.

Au XIXe siècle

Le Palais de Justice, actuel siège de la Cour d'Appel, de la Cour d'Assise et du Tribunal de Commerce

Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

L'édification du Palais de Justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grand magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. La ville se lance néanmoins dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900.

La Seconde Guerre mondiale

Le 13 février 1941, le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier.

La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois pendant la Seconde Guerre mondiale:

La préfecture de Montpellier où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serrés la main.
  • 27 janvier 1944 : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF.
  • 27 mai 1944 : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF.
  • 5 juillet 1944 : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF.
  • 17 août 1944 : bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.
  • 24 août 1944 : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[9].

Le développement de la ville au cours de l'après-guerre

Quelques éléments concernant l'histoire religieuse

L'église Sainte-Anne, devenue centre d'art contemporain

Le saint patron de Montpellier est saint Roch, fêté le 16 août. L'emblème de la ville est Notre-Dame-des-tables (cf. blasonnement plus bas). Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelonne.

  • 1536 : Le siège de l'évêché est transféré de Maguelonne à Montpellier.
  • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
  • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
  • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
  • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

La cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre est érigée en archidiocèse métropolitain le 8 décembre 2002 par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

Emblèmes

Blasons

Blason ville fr Montpellier.svg Montpellier
  • Description : D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules.
  • La vierge représentée est Notre-Dame des Tables, nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
  • Les lettres A et M signifient "Ave Maria".
  • L'écusson d'argent au tourteau de gueules Seigneurs de Montpellier.svg constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).


Logotype

Ville de Montpellier (logo).svg Montpellier
  • Description : Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule "M" en blanc, traversée par une ligne blanche.
  • Déclinaisons du logo :
    - SERM (Société d'Équipement de la Région Montpelliéraine)
    - Parc Euromédecine
    - Montpellier Cœur de ville
    - Office de Tourisme de Montpellier
    - Montpellier Hérault Sport Club


Devises

Devise ancienne

« VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA » (Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure)

« De temps immémorial, les armes de Montpellier étoient la Vierge, assise sur une chaise antique d'or, tenant le Petit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un Torteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avoient pris pour armes dans leurs expéditions à la Terre-Sainte. À la demande des catholiques, ces armoiries ont été rétablies, en 1627, par M. de Fossez, gouverneur de Montpellier. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on trouve sur d'anciens sceaux des consuls (XIIIe siècle) la légende ci-dessous : VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. On l'a quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. ». Note du baron de Tourtoulon, Aix-en-Provence, 1896..
Slogans récents
  • « Mille et une vies »
  • « La ville où le soleil ne se couche jamais »

Saints patrons

Démographie

Une croissance continue.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47% par an en moyenne. À la fin du XIXe et au debut du XXe siècle elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants... Par la suite, après la seconde guerre mondiale, avec notamment l'installation déterminante d'IBM et la restructuration des ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2% par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3% entre 1962 et 1968 [10], due en grande partie à l'arrivée des Pieds-Noirs d'Afrique du nord et à l'immigration du Maghreb et d'Espagne (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de Mauguio).

D'après le dernier recensement de l'INSEE, Montpellier compte 251 634 habitants en 2006, ce qui en fait la huitième ville française hors agglomération. Sa croissance annuelle est toujours très importante, oscillant entre 1 et 2% depuis 1999, soit la première croissance démographique française pour une ville de plus de 100 000 habitants[réf. nécessaire]. Le dernier recensement estime à 412 070 habitants la population de Montpellier Agglomération, soit le 19e rang français (531 000 dans l'aire urbaine).

Le recensement de 1999 précise que 20,9% de la population montpelliéraine a entre 0 et 19 ans, 60,7% entre 20 et 59 ans, et 18,4% plus de 60 ans. Avec 43% des montpelliérains âgés de moins de 30 ans, la ville est plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 25,1% de plus de 60 ans.

Évolution démographique
1806 1820 1876 1901 1911 1921 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
33 264 35 123 55 258 75 950 80 230 81 548 90 787 93 102 97 501 118 864 161 910 191 354 197 231 207 996 225 392 251 634
-** 0,39%** 0,81%** 1,28%** 0,55%** 0,16%** 0,72%** 0,25%** 0,58%** 2,51%** 5,29%** 2,42%** 0,43%** 0,67%** 0,90%** 1,59%**
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes
* Enquête annuelle (nouveau mode de calcul du recensement) **Croissance annuelle par rapport au précédent recensement

Administration

La mairie de Montpellier

Montpellier est la ville centre de la Communauté d'agglomération de Montpellier, qui compte 31 communes et 412 070 habitants.

Les maires de Montpellier

Liste des maires de Montpellier depuis la Libération
Période Identité Parti Qualité
1944 1945 Émile Martin Maire
1945 1953 Paul Boulet MRP Maire, Professeur d'Université
mars 1953 1959 Jean Zuccarelli PRV Maire, Avocat
mars 1959 1977 François Delmas UDF Maire, Avocat
mars 1977 2004 Georges Frêche PS Maire, Professeur d'Université
depuis avril 2004 Hélène Mandroux PS Maire, Médecin


Article détaillé : Liste des maires de Montpellier.

Organisation politique

Conseil municipal de Montpellier (2008-2014)

Groupe Président Effectif Statut
PS, PRG, MDC et Apparentés Max Lévita 31 majorité
Société Civile Jacques Touchon 6 majorité
PCF Michel Passet 5 majorité
MoDem Marc Dufour 5 majorité
UMP Jacques Domergue 9 opposition
Les Verts et LCR Jean-Louis Roumégas 5 opposition

Découpages administratifs

Les cantons

Le découpage des cantons

Montpellier est divisée en 10 cantons :

Les cantons de Montpellier
Canton de Montpellier-1 Canton de Montpellier-2 Canton de Montpellier-3 Canton de Montpellier-4
Canton de Montpellier-5 Canton de Montpellier-6 Canton de Montpellier-7 Canton de Montpellier-8
Canton de Montpellier-9 Canton de Montpellier-10
Autres cantons de l'Hérault


Les circonscriptions

Montpellier est divisée en quatre circonscriptions législatives :

Justice

Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville dont un conseil de prud'hommes situé place de la Canourgue.

Agglomération de Montpellier

La place de la Comédie illuminée pour Noël
  • Voir : Montpellier-Agglomération
  • 170 000 actifs soit 45% de la population active du département.
  • près de 65 000 étudiants.
  • plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'ativités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois.

Économie

Montpellier a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne, et son industrie est très spécialisée dans le tertiaire supérieur : TIC, multimédias, biotechnologies, pharmacie. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu et se situe au quart supérieur des villes européennes (étude sur les villes européennes 2004 DATAR) Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

Montpellier est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie du Languedoc-Roussillon.

Montpellier est classée, selon une étude de la DIACT, comme la métropole régionale intermédiaire la plus attractive.

Enseignement supérieur

Le Pôle universitaire de Montpellier et du Languedoc-Roussillon regroupe les établissements d'enseignement supérieur de la ville et de la Région Languedoc-Roussillon.

Population étudiante

Montpellier est le 7e pôle universitaire de France après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Marseille et Bordeaux. On estime à près de 60 000 le nombre d'étudiants présents dans les trois universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, École nationale supérieure d'agronomie, École Nationale Supérieure de Chimie (site officiel) , écoles privées...).

Son point fort est le nombre des étudiants par rapport à la population soit 30% (la seule ville européenne équivalente est Bologne, ce sont les deux plus vieilles universités d'Europe).

Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9% contre 47,8%) [11].

40% des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon, et 17% sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité viennent d'un pays hors de l'Union européenne et 47% sont Africains.

Classes préparatoires

Le lycée Joffre

Le lycée Joffre

Le lycée Joffre accueille environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales.

Les classes scientifiques (500 élèves taupins) de Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes prépas littéraires (khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

Le lycée Jean-Mermoz

Le lycée Mermoz propose des classes préparatoires techniques, ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).

Le lycée Jules-Guesde, anc. du Mas de Tesse

Le lycée Jules-Guesde propose des classes préparatoires commerciales.

Le lycée privé Notre-Dame de la Merci

Le lycée La Merci propose depuis 1991 des classes préparatoires scientifiques et commerciales.

Universités

La Faculté de Médecine de Montpellier (Université Montpellier 1)
L'Université Paul Valéry-Montpellier 3

Montpellier est dotée de trois universités :

  • L'université Montpellier 1 qui regroupe les disciplines diverses telles que le droit, la médecine, la pharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie et les STAPS.
  • L'université Montpellier 2 (université des sciences et techniques) qui regroupe les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), l'IUT (Institut universitaire de technologie) et l'IUFM.
  • L'université Montpellier III (université Paul-Valéry) qui regroupe les lettres, les sciences humaines, les arts et les langues.

La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

L'UFR de médecine de Montpellier (université Montpellier 1) est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Dès 1340, elle crée un cours d'anatomie qui fait rapidement sa renommée et, en 1556, elle est la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédés. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Bonaparte).

Les bibliothèques des universités font partie de la BIU. L'UFR de médecine abrite une importante bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables, et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

Grandes Écoles

  • ei.cesi - École d'ingénieurs du cesi (établissement secondaire).
  • IRC (ex-CNEARC) - Institut des régions chaudes.
  • COFAT - Commandement de la formation de l’armée de terre (établissement secondaire).
  • ENGREF - École nationale du génie rural des eaux et des forêts (établissement secondaire).
  • ENSC Montpellier - École Nationale Supérieure de Chimie (site officiel).
  • ESC Montpellier - École Supérieure de Commerce de Montpellier (Groupe Sup de Co).
  • Montpellier SupAgro - Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques.
  • Polytech' Montpellier - École polytechnique universitaire de Montpellier.
  • ENSAM École Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier.
  • ESBAMA École Supérieure des Beaux Arts de Montpellier Agglomération

Enseignement supérieur privé

  • Académie Mercure des affaires internationales.
  • ACFA Multimédia - École d'enseignement supérieur privé, métiers de l'audiovisuel et du multimédia.
  • ArtFx - École Supérieure d'enseignement technique privé - École de 3D, graphisme, effets spéciaux, cinéma, audiovisuel, trucage, jeux vidéo, game design, images de synthèse, arts appliqués.
  • Brousse - École d'enseignement technique privé - Formation générale en communication visuelle : arts graphiques, arts plastiques, PAO, infographie/3D, photographie numérique, multimédia, vidéo numérique.
  • EHF - École de Haute Finance - BTS Comptabilité Gestion des Organisations, DPECF, DECF, DESCF.
  • EIM - École Internationale de Montpellier (groupe Sup de Co)
  • EPITECH - École Internationale des Technologies de l'Information - École d'expertise en informatique Bac+5.
  • EPSI Montpellier - École privée des sciences informatiques.
  • ESCAIA - École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires.
  • ESICAD - École supérieure privée de Commerce et de Gestion Montpellier.
  • ESMA Aviation Academy - École Supérieure des Métiers de l'Aéronautique
  • École supérieure des métiers artistiques, MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation
  • ETEC Formatep - École technique privée de coiffure et d'esthétique.
  • IDRAC - Institut De Recherche en Action Commerciale - École Supérieure de Commerce et de Communication (SUP de COM).
  • ISCOM - Institut supérieur de communication (Publicité, Marketing, Relations presses)
  • RISE - Réseau des Instituts Supérieurs de l'Entreprise
  • Studio M - École Supérieure des Arts & Média.
  • SUP'EXUP - Écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce[12] : Immobilier (école de la FNAIM) Commerce (commerce international, management, ressources humaines)). Partage le campus de l'aéroport avec ESMA.
  • SUPINFO antenne régionale du Languedoc-Roussillon.

Transports

En voiture

Les embouteillages à Montpellier

Depuis l'été 2004, la quasi totalité du centre historique est piétonnier et n'est accessible aux riverains motorisés et aux livreurs qu'à des horaires fixes.

Circuler dans Montpellier peut être très éprouvant et les embouteillages ne sont pas rares. Enfin, il n'existe que peu de places de parking gratuites et il est interdit de stationner plus de vingt-quatre heures au même endroit.

Il est donc fortement recommandé aux touristes de laisser leur véhicule en dehors de la ville (il existe plusieurs parkings destinés à cela) ou, mieux, de venir en train. Les transports en commun au sein de la ville sont idéaux pour se déplacer l'esprit tranquille. On peut cependant déplorer un nombre de pistes cyclables insuffisant (en progression malgré tout), ce malgré les possibilités de location de bicyclettes.

Transports urbains

Tramway de Montpellier

La société Transports de l'agglomération de Montpellier (TAM) organise le réseau de transports publics de l'agglomération de Montpellier (bus, tramway, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TaM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur du département : Hérault-Transport.

La ville de Montpellier est desservie notamment par :

  • La ligne 1 du tramway, qui relie La Paillade au nord-ouest à la zone de loisirs Odysseum à l'est, en passant par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), et enfin par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle doit être prochainement prolongée vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum, puis au-delà vers le Zénith Sud et le cimetière Saint-Étienne. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie.
  • La ligne 2 du tramway, qui relie les communes péri-urbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. Son inauguration a eu lieu le 16 décembre 2006. Sa décoration extérieure évoque les "papiers peints à grosses fleurs" des années 1970.
  • Deux autres lignes de tramway sont en phase de construction ou de projet :
    • la ligne 3, qui partira de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en 2 branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-ouest. Sa livrée multicolore "fonds marins" est conçue par Christian Lacroix. Les travaux doivent commencer en mars 2009 pour une mise en service en 2012.
    • la ligne 4, décidée il y a peu par le maire de Montpellier et par le président de l'agglomération, reliera le stade de rugby Yves-du-Manoir à l'ouest de la ville, à Clapiers au nord, en desservant le nouveau campus universitaire "Montpellier - Sud de France" et agropolis. Le tracé est prévu pour passer par les boulevards Henri IV - Peyrou - Jeu de Paume.[13]
  • 29 lignes de bus TaM, complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault-Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de l'agglomération, dont 2 lignes nocturnes : la ligne 15 circulant jusqu'à 1H00 et l'"Amigo", qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de l'agglomération et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée.[14]
  • Le service de vélos en libre service Vélomagg' compte 50 stations et 1200 vélos dont 550 en location coure durée et 600 en location longue durée. Il est à noter que ce système, ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par l'agglomération.
  • Le service de voitures en libre service Modulauto compte 19 stations à Montpellier.

Chemin de fer

La gare voyageur de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en mars 2005. Elle permet d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare de Lyon par TGV en 3h15 depuis la dernière extension de la LGV Méditerranée en 2001.

Pour l'instant le tronçon Barcelone-Nimes (passant par Montpellier) de ligne de grande vitesse reste à l'état de projet à cause de décisions ministérielles successives. Il est en concurrence avec le tronçon Nimes-Narbonne-Toulouse-Bordeaux mais surtout avec le tronçon Bordeaux-San Sebastian.

De la gare de marchandises est issue la zone industrielle des Prés d'Arènes au sud de la ville.

Auparavant, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie de chemin de fer d'intérêt local du département de l'Hérault, gérée par le conseil général de l'Hérault, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

Urbanisme

Centre-ville historique

La tour de la Babote
L'arc de Triomphe

Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval. Il est limité par une série de boulevards qui suivent les anciennes murailles de la ville. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées sur ordre de Richelieu, il ne reste que 3 éléments notables:

  • La tour de la Babote fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille-ville, près des quartiers anciennement bourgeois.
  • La tour des Pins, ancienne prison pour femmes. Elle est aussi l'objet d'une des centuries de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage des dits pins. Ainsi, la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots.
  • La porte des Salinières, aux débouchés de la rue de l'Université. Elle servait de porte à un quartier comptant de nombreuses congrégations religieuses. Elle était aussi l'accès privilégié par les négociants de sel, d'où son nom.

Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de triomphe ouvrant la vieille ville sur les Jardins du Peyrou.

Au XIXe siècle, s'inspirant des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson. Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch, la rue de la Loge, la rue de la République et la rue Maguelone, principaux axes du centre-ville historique. La ville s'étend alors vers ses faubourgs (Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade» (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit Scel, Philippy,...)

Quartiers de la ville

Le quartier de la ZUP La Paillade qui regroupe près de 10% de la population de Montpellier

Depuis 2001, la commune de Montpellier est divisée en 7 quartiers "officiels", eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

  • Le quartier Montpellier-centre regroupe : le centre historique (Écusson), Comédie, Gares, Faubourg Boutonnet, Saint-Charles, Faubourg Saint-Jaume, Peyrou, Les Arceaux, Figuerolles, Faubourg du Courreau, Gambetta, Clemenceau, Méditerranée, boulevard de Strasbourg, Le Triangle, Polygone, Antigone, Nouveau-Monde, Parc à Ballons, Les Aubes, Les Beaux-Arts, Saint-Lazare.
  • Le quartier Croix-d'Argent regroupe : avenue de Toulouse, Croix d'Argent, Mas Drevon, Tastavin, Lemasson, Garosud, Mas de Bagnères, Mas Nouguier, les Sabines, Lepic, Pas du Loup, Estanove, Val-de-Crozes, Bagatelle.
  • Le quartier Les Cévennes regroupe : Les Cévennes, Alco, Le Petit Bard, Pergola, Saint-Clément, Clémentville, Las Rebès, La Chamberte, La Martelle, Montpellier-Village, Les Grisettes, Les Grèzes.
  • Le quartier Hôpitaux-Facultés regroupe : Malbosc, Saint-Priest, Euromédecine, Zolad, Plan des 4 Seigneurs, Hôpitaux, IUT, Père Soulas, Universités, Vert-Bois, Hauts de Boutonnet, Aiguelongue, Justice, Parc zoologique de Lunaret, Agropolis.
  • Le quartier Port-Marianne regroupe : La Pompignane, Richter, Millénaire, Jacques Cœur, Consuls de Mer, Grammont, Odysseum, Montaubérou, La Méjanelle, La Mogère.
  • Le quartier Prés d'Arènes regroupe : Les Prés d'Arènes, Avenue de Palavas, La Rauze, Tournezy, Saint-Martin, Les Aiguerelles, Pont-Trinquat, Cité Mion.

Nouveaux quartiers et ZAC

Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des ans. La mairie construit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée). À l'heure actuelle il n'y a pas moins d'une quinzaine de ZAC programmées et une grande partie sont déjà en construction.[15]

La ville dans sa politique de se développer vers la mer, un bon nombre de ces ZAC se trouve dans le quartier Port Marianne :

  • parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, jardins de la Lirondes, Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate ... à terme ce sont 20 000 logements qui seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la construction de la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, entrée stratégique de la ville, ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, avec planétarium, patinoire, aquarium, multiplexe, centre commercial géant...

On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche et République en projet et concertations, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.

  • le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Saint-Roch, qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1500 logements, des bureaux, un théâtre ...

Un nouveau projet a récemment vu le jour : en 2011 la nouvelle mairie à Port Marianne sera prête et il est prévu un renouvellement urbain sur le secteur de la mairie/polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin sur les abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements; le but du projet vise aussi à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare[16]

  • on peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, les Grisettes et Ovalie, celle-ci comprend le nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, ainsi qu'un nouveau quartier, Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault aux portes de la Paillade, destiné à accueillir le futur bâtiment très design et moderne des archives départementales.[17]
  • la requalification du quartier près d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur 20 ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier d'environ 8000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces.[18]
  • le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus "Montpellier-sud de France", qui va radicalement métamorphoser le quartier hôpitaux-facultés puisque cette fusion entraine des projets urbanistiques, tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, commerces... le recouvrement de la route de Mende et dernièrement la ligne 4 du tramway en projet, desservirait le campus[19].
  • à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes- Montpellier, il est envisagé de construire une nouvelle gare TGV au sud de la ville ; la ligne TGV Montpellier - Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un palais omnisports/ salle de spectacle de 14 000 places à Pérols et la construction d'un quartier d'affaires sont aussi évoquées.

Culture

Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.

Voir également Compétence culturelle de l'Agglo de Montpellier.

Musées

Châteaux et "Folies"

Article détaillé : Folie (Montpellier).
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Montpellier et les artistes

Le Couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier

Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir.

Montpellier est aussi une ville où se déroulent de nombreux festivals, dont certains de rayonnement international. Les artistes locaux aussi participent à ces événements culturels de qualité, que la ville accueille pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).

Festivals et manifestations culturelles

Vue sur le Carré Sainte-Anne
  • les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la comédie (fin avril, début mai)
  • le Festival Occitan Total Festum, le 21 octobre, place de la Comedie;
  • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre;
  • la Comédie du livre, en fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
  • le Festival de Radio France et de Montpellier ;
  • le Festival Montpellier Danse de danse contemporaine ;
  • le Festival du cinéma méditerranéen ;
  • le Printemps des Comédiens ;
  • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
  • le Festival à 100%, Espace Grammont, au mois d'octobre ;
  • le Festival des Fanfares, Quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
  • le Festival Quartiers libres (fête populaire entre les citoyens et les artistes), fin septembre début octobre ;
  • le Festival Café-théâtre du TAUST, à la faculté de Sciences, fin janvier début février ;
  • le Festival international des sports extrêmes (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de région, 5 jours en mai 2007
  • le Festival chrétien du cinéma ;
  • Le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages
  • le Festival Attitude ;
  • les Nuits des Equinoxes, à la faculté de Sciences, mi-mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
  • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
  • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip hop);
  • le festival Electromind (musiques éléctroniques) fin juillet espace Grammont ;
  • le Festival international de tango argentin ;
  • le Taustolitto, début juin, au Trioletto (festival de théâtre amateur du TAUST)

Équipements culturels

Le Corum
  • le musée Fabre
  • le réseau des 10 Médiathèques qui quadrille Montpellier Agglomération [1]
  • le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
  • l'opéra Comédie ;
  • le théâtre de Grammont, centre dramatique national de la région Languedoc-Roussillon (Théâtre des 13 Vents) ;
  • le Zénith Sud (Salle de concert de 6500 personnes)
  • La Grande Salle (Nom provisoire | Arena de 14 000 personnes)

Cinémas

  • Gaumont Comédie (7 salles)
  • Gaumont multiplexe (17 salles)
  • Le Royal (5 salles)
  • Diagonal Capitole, Celleneuve*, Centre* et Campus* (6 + 1 + 1 + 2 salles) [*fermés]
  • Cinéma Utopia (anc. Diagonal Campus)
  • Mega CGR (sur la commune de Lattes)

Académie des sciences et lettres de Montpellier

Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, elle a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires.

Gastronomie montpelliéraine

On connaît quelques friandises typiques de Montpellier, comme les grisettes (bonbons à l’anis) ou les oreillettes, mais on connait moins les plats traditionnels de la capitale du Languedoc-Roussillon qui sont pourtant nombreux et riches de saveurs. Parfumées d’aromates de garrigue et relevées d’épices, les recettes de Montpellier sont quasiment tombées dans l’oubli, parce qu’elles ne sont pas commercialisées dans les restaurants de la ville et que les Montpelliérains d'origine sont en proportion minoritaire dans leur propre cité. Ces recettes ont été transmises de génération en génération, souvent oralement, dans les familles installées depuis plusieurs siècles dans la ville. La tradition culinaire est restée vivace dans les familles montpelliéraines, qui aiment se retrouver le dimanche autour de plus de 30 plats typiques, dont les principaux sont :

  • Tatin de foie gras à la « Cambaceres »
  • Croquettes de Montpellier
  • Friture de jols au gingembre
  • La « Bouillargue »
  • Lièvre en sauce saupiquet
  • Anguille en sauce poulette
  • Les souliers vernis
  • Soupe de crabes de l'étang de l'Or
  • Escargots à la gourmande
  • Clafoutis aux framboises
  • Oreillettes
  • Croustade aux pommes du Vigan

Médias

l' Émetteur de Bionne, principal émetteur de télévision et de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres)

Presse écrite :

  • Chicxulub, magazine papier gratuit, généraliste et culturel à sensibilité écologiste
  • Direct Montpellier Plus, journal quotidien gratuit du groupe Midi Libre
  • L'Agglorieuse, hebdomadaire satirique
  • L'Hérault du jour, quotidien à sensibilité communiste
  • La Gazette de Montpellier, hebdomadaire
  • Midi libre, quotidien régional
  • Montpellier journal, média en ligne d'information indépendante, journalisme d'enquêtes

Médias audiovisuels :

  • 7L TV, chaîne télévisée locale du groupe NRJ,
  • Divergence FM, radio associative généraliste culturelle.
  • Eko des garrigues, radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977
  • France 3 Sud, chaîne télévisée locale du groupe France-Télévision, journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine
  • France Bleu Hérault, radio locale du groupe Radio France,
  • Radio Aviva, radio généraliste, Première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008.
  • Radio Clapas, première radio locale de Montpellier en audience cumulée en 2006 et 2007 (Médiamétrie)

Autres

  • les Barons de Caravètes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravettes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

Montpelliérains célèbres

Personnes nées à Montpellier

Voir : Catégorie:Naissance à Montpellier.

Personnalités vivant ou ayant vécu à Montpellier

François Rabelais

Sport

En Avril 2009, Montpellier a décidé d'organiser les Jeux Olympiques d'été de 2024, auprés de Nimes, Barcelone, Marseilles.

Principales installations sportives

Principaux clubs de sport

  • En handball masculin, le Montpellier Agglomération Handball (MAHB) est onze fois champion de France entre 1995 et 2009, a gagné 8 coupes de France et 5 coupes de la ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des Champions en 2003 et est arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006.
  • En football masculin, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) a été champion de division 2 et a gagné deux coupes de France. Le vendredi 29 mai 2009 après un match joué à guichet fermé, Le MHSC l'emporte 2-1 face à Strasbourg et remonte en Ligue 1 après cinq dures années passées au purgatoire en Ligue 2. Le club joue au stade de la Mosson. L'équipe féminine a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006. Le club est aussi un des grands centres de formation français.
  • En rugby, Montpellier possède deux grandes équipes :
  • Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en baseball (les Barracudas de Montpellier), hockey sur glace (Montpellier Agglomération Hockey Club, dits les « Vipers »), volley-ball masculins (le MUC), water-polo masculins (Montpellier Water-Polo), ainsi que l'équipe féminine de Montpellier-Lattes de basket-ball, sans oublier l'équipe Nicollin Pétanque aux très nombreux titres nationaux et européens.
  • En Free-Fight et en Body-Fighting, on trouve le Body-Fighting Club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009[réf. nécessaire].
  • En boxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de 100 licenciés.
  • En Kick-boxing et Muay thaï, le club Promosport coordonné par Abbas Benakila accueille les adhérents au centre méditerranéen des arts martiaux à Montpellier.
  • En karaté (Shotokan), le Club Occitan de Karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entrainé plusieurs champions de France, d'Europe et du monde.
  • En gymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par Eva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS).
  • En tennis de table, le MTT (Montpellier tennis de table) est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé 2 ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans).
  • En football australien, l'équipe des Montpellier Fire Sharks est une des premières équipes en France.
  • En canoë-kayak : Montpellier Université Club Canoë Kayak (MUC-Canoë Kayak)
  • En spéléologie : Section Spéléo du CLPA (Club Loisirs et Plein air), fondée en 1967. Découverte et exploration, initiaton, recherche spéléologiques et hydrogéologiques.

Vie Militaire

Unités militaires ayant tenu garnison à Montpellier:

Unités militaire actuellement stationnées à Montpellier:

Jumelages

Panneau visible près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'Esplanade Charles de Gaulle.

La ville de Montpellier est jumelée avec :

  • Drapeau des États-Unis Louisville (États-Unis) depuis 1955. En 1966, la ville offre à Louisville la statue de Louis XVI, qui trôna au centre de l'actuelle place du Marché-aux-Fleurs d'août 1829 à juillet 1830, avant d'être remisée à la Citadelle, au musée des moulages de la faculté de lettres et, enfin, aux archives départementales de l'Hérault (la main étant restée tout ce temps aux archives municipales).[20]
  • Drapeau de l'Allemagne Heidelberg (Allemagne) depuis 1961 (voir aussi : Maison de Heidelbergà Montpellier). Le jumelage a été signé le 13 mai 1961. Les relations se sont élargies à la Ville de Bautzen, parrainée par Heidelberg depuis 1990. Tous les ans, 500 jeunes se réunissent pour un forum transfrontalier et un concert commun des élèves des deux conservatoires. Les deux municipalités ont créé dans leurs villes une Maison de la ville jumelle, lieu d'animations culturelles. La qualité de ce jumelage a été couronnée par le prix De Gaulle-Adenauer en 1993.
  • Drapeau de l'Espagne Barcelone (Espagne) depuis 1963
  • République populaire de Chine Chengdu (Chine) depuis 1981 : considéré comme le premier jumelage franco-chinois, ce jumelage est un des plus dense qui soit. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et sur le plan médical.[21]
  • Israël Tibériade (Israël) depuis 1983
  • Maroc Fès (Maroc) depuis 2003 : Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
  • Algérie Tlemcen (Algérie) depuis 2009 : Hélène Mandroux a officialisé le jumelage entre Montpellier et la ville algérienne de Tlemcen le 17 mai 2009 en présence du consul de la République algérienne Khaled Mouaki Benani. Ce partenariat marque la volonté de développer un axe euroméditerranéen de coopération économique, universitaire et culturel sur le long terme. Tlemcen devient ainsi la septième ville jumelée avec Montpellier. Ce jumelage est le 1er effectué sous le mandat d'Hélène Mandroux.
  • Inde Jaipur (Inde) depuis 2009 : un projet de jumelage avec cette ville, capitale de l'État indien du Rajasthan, est à l'étude.

Notes

  1. Sur la carte topographique n°2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), l'altitude minimale à Montpellier correspondrait aux rives du Lez à la limite avec la commune de Lattes. La route départementale 21, passant à proximité, est cotée à 9 mètres d'altitude à un emplacement où le Lez est endigué.
  2. a  et b Sur la carte topographique n°2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des courbes de niveau donnerait une altitude maximale entre 110 et 115 mètres.
  3. La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier
  4. La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier
  5. Chapitre Espace extrait des tableaux de l economie du Languedoc Roussillon
  6. Chapitre Espace extrait des tableaux de l economie du Languedoc Roussillon
  7. Mohammed Arkoun, Histoire de l'Islam et des musulmans en France du Moyen-Age à nos jours, 2006, page 47
  8. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ), p 326
  9. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 32
  10. INSEE, 2002 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/doc_travail_atlas.pdf
  11. INSEE, 2003 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0302.pdf
  12. Supexup publie tous ses résultats aux examens : voir supexup.fr et sites "rectorat de montpellier" et "fédération européenne des écoles".
  13. gazette de montpellier, 2 octobre 2008
  14. site officiel de la TAM
  15. site de la ville de montpellier
  16. http://www.montpellier.fr/uploads/Document/WEB_CHEMIN_5720_1215181693.pdf
  17. site internet du département de l'Hérault
  18. http://www.explorimmoneuf.com/ib-neuf/ibn-080801-marche-midi-1.php
  19. http://www.campus-montpellier.fr/
  20. Sur l'histoire de la statue de Louis XVI à Montpellier : Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, 2003, ISBN 2951398433, pages 40-45.
  21. Montpellierplus, 18 décembre 2008, n° 608, p. 6.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Histoire de la ville

  • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, éd. fayard, 1995 et 2000.
  • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier, 1739.
  • Gérard Cholvy (dir.), Histoire de Montpellier, éd. Privat, 1984.
  • Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, Il était une fois Montpellier. Fécamp : Éd. des Falaises, juin 2006, 56 p. ISBN 2-84811-040-6
  • Fabre, Albert. Petite histoire de Montpellier : depuis son origine jusqu'à la fin de la Révolution. Monein : Ed. Princi Negue, 2006, 236 p. (Arremoludas, n° 153). ISBN 2-84618-337-6
  • Catinot-Crost, Laurence. Autrefois Montpellier : le fleuve gascon à la Belle Époque. Biarritz : Atlantica, 2006, 245 p. (Autrefois). ISBN 2-84394-949-1
  • Nougaret, Jean. Montpellier monumental. Paris : Monum, Ed. du Patrimoine, 2005, 2 vol. (500 p.). (Cahiers du patrimoine). ISBN 2-85822-809-4
  • Alzieu, Brigitte. Montpellier, années soixante. Saint-Cyr-sur-Loire : A. Sutton, 2005, 159 p. (Témoignages et récits). ISBN 2-84910-215-6
  • Montpellier pas à pas au fil des ans, au fil des rues. Liouc : le Plein des sens, 2004, 72 p. ISBN 87-90493-86-9
  • Smets, Josef, Quatre voyageurs allemands à Montpellier, XVIIe - XIXe siècles, dans: Bulletin historique de la ville de Montpellier, 1998, p. 51-65
  • Raymond Huard, "Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre", Éditions Inclinaison, 2009

Géographie

  • Raymond Dugrand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses Universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
  • Raymond Dugrand, La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage, P.U.F., Paris, 1964.
  • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
  • Robert Ferras, Ecusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, Montpellier, 1978.
  • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
  • Dumont Gérard-François, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, n° 5, La Documentation Française/DIACT, Paris, 88 pages.
  • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, Éditions Alcide, 2008.

Actualités

  • Presse locale et régionale : "La Gazette Économique et Culturelle" (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi libre (quotidien),
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