Montreuil (Pas-de-Calais)

Montreuil (Pas-de-Calais)
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50° 27′ 53″ N 1° 45′ 47″ E / 50.464826, 1.763005

Montreuil
La mairie
La mairie
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Montreuil-sur-Mer
(chef-lieu)
Canton Montreuil
(chef-lieu)
Code commune 62588
Code postal 62170
Maire
Mandat en cours
Bruno Béthouart
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Montreuillois
Site web montreuil62.free.fr
Démographie
Population 2 331 hab. (2006)
Densité 818 hab./km²
Gentilé Montreuillois
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 53″ Nord
       1° 45′ 47″ Est
/ 50.464826, 1.763005
Altitudes mini. 2 m — maxi. 43 m
Superficie 2,85 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Montreuil (usuellement appelée Montreuil-sur-Mer) est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais.

Sommaire

Géographie

Localisation

Installée sur un promontoire dominant la Canche, non loin d'Étaples, Montreuil jouit d'une position géographique privilégiée. La ville est isolée des plateaux voisins par les vallons d'Écuires et de La Madelaine. Cette position naturelle de commandement lui donne une vocation défensive inévitable.

Bien que situé à plus de 10 km de la mer, Montreuil fut pendant longtemps un port maritime de première importance. Les bateaux naviguaient jusqu'au port sur la Canche qui ne permet plus aujourd'hui que la navigation de barques de pêche et des kayaks. Cette particularité explique le nom usuel de Montreuil-sur-Mer. Ce fut même en 987 lors de l'accession au trône de France de Hugues Capet, le seul port de mer du domaine royal[1].

Géologie et relief

La Canche.

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Transports

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Le nom officiel de la commune est Montreuil[2], c'est ainsi que pour l'adresse postale, il faut écrire 62170 MONTREUIL[3]. Toutefois, le nom usuel, affiché sur les panneaux routiers en entrée et en sortie de l'agglomération et utilisé notamment par la sous-préfecture, la mairie, le tribunal, la SNCF et l'Université du Littoral Côte d'Opale est Montreuil-sur-Mer.

Histoire

Moyen Âge

Montreuil est cité pour la première fois en 898[4] dans les Annales de Saint-Bertin et de Saint-Vaast. La ville, déjà fortifiée, devrait son nom à un « petit monastère » (monasterolium). On sait que quelque temps plus tard, après 913, les moines de Landévennec (Finistère) y trouvèrent refuge après la destruction de leur monastère par les Vikings.

Le comte Helgaud semblait l'avoir déjà dotée d'une enceinte et d'un château comtal. C'est à cette époque que commence alors la carrière militaire de la ville qui verra se succéder au cours de six siècles de guerres médiévales de nombreuses constructions.

En 980, Montreuil est rattaché au domaine royal.

En 988, Hugues Capet fait de Montreuil le seul port de mer de la monarchie française, héritier de l'opulent et mystérieux Quentovic[5].

Deux tours du château royal élevé par Philippe Auguste

En 1188, Philippe Auguste accorde une charte communale.

Au début du XIIIe siècle, Philippe Auguste afin de protéger cette façade maritime de premier plan édifie un puissant château royal dont il reste aujourd'hui des éléments significatifs.

Le 19 juin 1299 Accord de Montreuil-sur-mer entre Philippe IV de France et Édouard Ier d'Angleterre

Les nombreuses reliques, si pieusement vénérées au Moyen Âge et que détenaient ses nombreux lieux de cultes, attiraient les pèlerins et conféraient à la ville un caractère de sainteté. La population va dépasser les 10 000 habitants (pour moins de 3 000 en 1999).

La ville exportait alors ses draps dont la renommée rivalisait jusqu'en Italie avec ceux de Flandre ou d'Artois (on disait du montreuil comme on dit aujourd'hui du tulle).

En 1435, Montreuil passe dans les possessions des Bourguignons par le traité d'Arras.

En 1467, une catastrophe naturelle provoque l'effondrement d'au moins six édifices religieux. On ne sait pas aujourd'hui s'il s'agit d'un tremblement de terre ou un effondrement de couches souterraines.

À la fin du Moyen Âge, l'ensablement de la Canche entraîne le déclin de la ville. Le commerce maritime périclite, la ville se retranche sur elle-même.

Époque moderne

Entrée de la citadelle, débutée en 1567

En juin 1537, les troupes de Charles Quint et d'Henri VIII mettent le siège au pied de Montreuil. Contrainte de se rendre, la ville est en grande partie détruite.

La peste frappe la ville en 1596.

En 1567, Charles IX ordonne alors l'édification d'une citadelle sur l'emplacement de l'ancien château du XIIIe siècle. Vers 1670, Vauban perfectionna l'œuvre de ses prédécesseurs en remaniant la citadelle et en y ajoutant un magasin à poudre et un arsenal.

Au XVIIIe siècle, malgré l'ensablement de la Canche et le déclin du port, la prospérité de la ville lui permet de se parer de nombreux hôtels particuliers.

Époque contemporaine

Montreuil en 1792, d'après Brion de la Tour.

Montreuil changea de dénomination pendant un peu plus d'un an (de fin 1793 à début 1795), pour s'appeler Montagne-sur-Mer. La ville reprendra son ancien nom le 5 février 1795 suite à une pétition du conseil général à la Convention justifiée par les difficultés qui résultent de ce changement[6].

Le flanc droit du Camp de Boulogne est installé à Montreuil en 1803 et redonne à la ville un peu d'animation. Les maréchaux Soult et Ney y ont leur quartier général. Au XIXe siècle, la quête du progrès provoque la destruction d'une partie des bas-remparts[7] afin de permettre le passage de la ligne de chemin de fer Arras-Étaples mise en service le 5 août 1878[8].

Montreuil tombe alors pour plus d'un siècle dans une léthargie que seule devait troubler, pendant la Première Guerre mondiale, la présence dans ses murs, du grand quartier général britannique sous le commandement du maréchal Douglas Haig.

Montreuil est citée à deux reprise dans la littérature : Lawrence Sterne, qui a visité la ville en 1765, a raconté sa visite dans son roman Voyage sentimental à travers la France et l'Italie. Montreuil est également le théâtre d'une grande partie de la première partie du roman de Victor Hugo les Misérables. Le personnage principal du roman, Jean Valjean, y possède une grande usine qui a fait la prospérité de la ville dont il est devenu le maire. Montreuil est le théâtre de l’essentiel du conflit entre Valjean et Javert s’y déroule. C’est également ville natale de Fantine, la mère de Cosette.

Politique et administration

Montreuil dans son canton et dans l'arrondissement de Montreuil

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1972 Pierre Ledent    
1972 mars 2008 Bernard Pion UMP  
mars 2008 en cours Bruno Béthouart SE  

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Montreuil bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées depuis 2007 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[9].

Jumelages

Au 8 novembre 2011, Montreuil est jumelée avec[10] :

Par ailleurs, la commune de Montreuil a signé en 2004 un accord de coopération hospitalière avec la ville d'Ewo au Congo.

Population et société

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montreuil depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Montreuil compte 2 316 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 4 306e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 832e en 1999.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 3 216 3 529 3 853 4 144 4 083 3 867 4 215 3 953 3 939
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 3 578 3 686 3 655 3 649 3 473 3 352 3 297 3 603 3 567
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 564 3 535 3 404 3 182 2 823 2 847 3 037 2 728 3 253
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 2 920 2 944 2 840 2 753 2 450 2 425 2 331 2 316 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[11], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[12],[13]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 17,2 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 24 %) ;
  • 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 13,5 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 32,7 %).
Pyramide des âges à Montreuil en 2007 en pourcentage[14]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
3,7 
10,5 
75 à 89 ans
17,1 
13,2 
60 à 74 ans
11,9 
19,9 
45 à 59 ans
20,0 
17,2 
30 à 44 ans
15,8 
20,9 
15 à 29 ans
18,0 
18,0 
0 à 14 ans
13,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[15]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,1 
75 à 89 ans
9,1 
11,1 
60 à 74 ans
12,9 
21,0 
45 à 59 ans
20,1 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

Enseignement

Montreuil(-sur-Mer) est située dans l'académie de Lille.

Établissements scolaires

La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

Manifestations culturelles et festivités

Sons et lumières Les Misérables

600 costumes, musique originale, cavalerie, pyrotechnie. Imaginé et mis en scène d'après l'œuvre de Victor Hugo et présenté par les habitants de Montreuil et des alentours qui, il doit être souligné, sont tous des bénévoles qui participent pour le plaisir !...

Festival Les Malins Plaisirs

Festival d'opéra, théâtre et musique, les Malins Plaisirs[16] ont été fondés en 1989 par Vincent Tavernier avec pour axe artistique l’exploration du “goût français”, ce qui entraîne l’étude d’un répertoire très vaste, tant du point de vue chronologique que de celui des formes.

Le festival a lieu au mois d’août. Festival de création, il rassemble en résidence une cinquantaine de jeunes artistes professionnels - metteurs en scène, chefs d’orchestre, chanteurs, comédiens, musiciens, auteurs, décorateurs, costumiers - pour réaliser et accueillir plusieurs productions principales, mais aussi de nombreuses œuvres de salon ou de chambre. Puisque le goût français est au cœur du festival, d’autres manifestations invitent le spectateur à le découvrir dans la journée : les Muses Buissonnières marient les plaisirs dans les environs de Montreuil - promenades, visites spectacle et gastronomie s’y font écho - et l’École du goût propose à chacun de partir à la découverte par l’observation, la discussion ou la dégustation. Enfin lors de la Nuit des Malins Plaisirs, artistes, associations montreuilloises et spectateurs se retrouvent dans les rues de la cité, illuminée aux bougies...

Le festival a produit des auteurs aussi divers que Carmontelle, Chabrier, Rosenthal, Regnard, Offenbach, Musset, Labiche, Favart, Hanoteau, Anouilh, Crébillon, Aboulker, Françaix, Giraudoux et confié des commandes à Coralie Fayolle, Antoine Bonne, Guillaume de Calan, Thierry Machuel ou Bernard Thomas.

Santé

Sports

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 933 €, ce qui plaçait Montreuil au 22 532e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[17].

Emploi

Entreprises et commerces

À peu près tous les types de commerce existent à Montreuil dans les années 2000 : alimentaire, décoration, habillement, bijouterie, banque, assurance, pharmacie, hôtellerie, restaurant, souvenir, librairie, bricolage, motoculture, automobile, déménagement, pompes funèbres.

L'artisanat est également développé.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Publics

Les remparts
  • Mairie
  • Musée d'art et d'histoire Roger-Rodière
  • Place Darnétal
  • Théâtre
  • Place du général de Gaulle
  • Cavée Saint-Firmin
  • La rue du Clape-en-Bas ou vous trouverez de petites maisons typiques du dix-huitième siècle occupées aujourd'hui par des artisans d'art, et bien sûr la créperie et ses Concerts les Jeudis soir et Dimanches aprés midi dans la rue coupée à la circulation automobile !...
  • Porte de Boulogne
  • Gare de Montreuil-sur-Mer
  • Statue équestre du Maréchal Douglas Haig, œuvre du sculpteur Paul Landowski

Privés

Hôtels particuliers

On dénombre une quarantaine d'hôtels particuliers construits entre 1730 et la fin du XIXe. Certains quartiers étaient privilégiés par les bâtisseurs, au point d'être comparés par Victor Hugo à un « petit faubourg Saint-Germain »[18].

  • Ancien hôtel du Maréchal d'Acary-de-la-Rivière sur le parvis Saint-Firmin, numéro 1
  • La maison dite « Farmer » ou hôtel de la fontaine Solare, située au 98 rue Pierre Ledent, au bord du parvis Saint-Firmin
  • Hôtel Guéroult de Boisrobert, située au 6 parvis Saint-Firmin
  • Hôtel de la fontaine d'Hémencourt, située au 119 parvis Saint-Firmin
  • Hôtel de Jacquemin de Châteaurenault et de Rougeat, située au 101 parvis Saint-Firmin
  • Hôtel d'Hurtrel d'Arboval situé au numéros 84-46 du parvis Saint-Firmin
  • Hôtel Loysel le Gaucher, situé rue Victor Dubourg
Autres
  • Maison à pans de bois au 21, 23 de la rue Pierre-Ledent
  • Maisons adossées aux anciens remparts

Militaires

Religieux

Église abbatiale Saint-Saulve
Abbatiale Saint-Saulve en 1817

Construite au XIIe siècle, l'abbatiale Saint-Saulve occupe l'emplacement d'un monastère plus ancien dédié à saint Walloy, fondé par les moines bretons de Landévennec au Xe siècle.

Dans ses dispositions initiales, l'édifice présentait un plan caractéristique des églises de pèlerinage avec chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes.

Reconstruite après la catastrophe naturelle de 1467, l'église est incendiée lors du siège de 1537 et perd définitivement son chœur, son transept et l'étage de ses fenêtres hautes.

Dernier vestige de l'édifice du XIIe siècle, le bloc de façade est constitué d'une tour massive coiffée d'un clocher à lanternon au XVIIIe siècle.

Son portail sculpté a été exécuté après 1467.

Chapelle de l'Hôtel-Dieu
Chapelle de l'Hôtel-Dieu

L'Hôtel Dieu fut fondé vers 1200 par le sire Gauthier de Maintenay avec pour mission d'accueillir les pèlerins et les malades. Un premier lieu de culte est érigé vers 1370 puis réédifié vers 1428. En 1467, une catastrophe naturelle provoque l'effondrement de la chapelle. Elle sera réédifiée en 1472[19].

En 1537, la toiture est refaite suite aux dégâts réalisés par les troupes des Impériaux qui annexent la ville.

Les bâtiments se dégradent et la chapelle est reconstruite intégralement entre 1871 et 1874 par l'architecte hesdinois Clovis Normand, qui lui donne ce style gothique flamboyant qu'on lui connaît aujourd'hui.

La chapelle de l'Hôtel-Dieu est dotée de superbes vitraux du XIXe ainsi que de belles boiseries du XVIIIe siècle. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2000.

Église Notre-Dame en Darnétal

Cette église est aujourd'hui disparue. Elle était cependant la principale paroisse de la ville avant 1789. En 1467, une catastrophe naturelle cause son effondrement. C'est l'abbé de Saint-Saulve, Guillaume de la Pasture, qui pose la première pierre du nouvel édifice le 3 juillet 1486. La Révolution et la diminution de la population montreuilloise sonnent le glas de cette église paroissiale. Notre-Dame-en-Darnétal est désaffectée avant d'être rasée en 1806.

Chapelle Sainte-Austreberthe

Chapelle Sainte-Austreberthe

Ancienne abbaye de religieuses, fondée en 1035 par un marchand de Montreuil qui avait rapporté de Pavilly en Normandie les reliques de la Sainte. Les bâtiments furent occupés par le collège et l'école d'infanterie[20]

L'église Saint-Josse-au-Val

Église de Saint-Josse au Val, Médaille pour commémorer la restitution au culte, 15 juin 1854

La plus ancienne mention de l'église Saint-Josse-au-Val date de 1042. On ignore la date de construction de cet édifice. Dédiée à saint Josse, l'église s'est dotée en 1899 d'un très beau maître-autel en marbre de Carrare, sculpté par Louis Noël, sur lequel sont reproduites deux scènes de la légende de ce saint ermite.

Tourisme

Patrimoine culturel

Théâtre

Personnalités liées à la commune

La cavée Saint-Firmin

Natifs de Montreuil-sur-Mer

  • Gerbert de Montreuil (début du XIIIe siècle) - Poète, on lui doit une Continuation de Perceval et le roman de la Violette.
  • Denis Lambin (° 1516 – † 1572) - Érudit de la Renaissance
  • Jean-Baptiste de Caux de Blacquetot (° 1723 – † 1793) - Lieutenant-général du génie
  • Eugène Woillez (° 1811 – † 1882) - Médecin, il a donné son nom au lycée de Montreuil
  • Hippolyte Castille (° 1820 – † 1880) - Publiciste
  • Henri Potez (° 1863 – † ???) - Professeur de langues et de lettres à la Faculté de Lille (en 1941). Il a publié, traduit ou préfacé plus d'une vingtaine d'œuvres littéraires telles que : Jours d'autrefois, poésies (1896), L'Élégie en France avant le romantisme (1858), Éloge à Théophile Gautier, etc.
  • Cédric Mionnet (° 1974) - Ancien footballeur professionnel

De passage

Morts à Montreuil

  • Berthe de Hollande (° 1058 – † 1093) - Reine de France, elle fut enfermée dans une des tours du château de Montreuil qui porte aujourd'hui encore le nom de tour de la reine Berthe.
  • Ferry de Beauvoir (° 14?? – † 1473) - Évêque d'Amiens, réfugié à Montreuil après la prise par Louis XI de la quasi totalité de son diocèse.
  • Alexis-Paul Pachot d'Arzac (° 1844 – † 1906) - Peintre, a travaillé à Montreuil.

Héraldique, logotype et devise

Armes de Montreuil

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

d'or aux deux fasces d'azur, au chef du même chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

La devise de Montreuil est fidelissima picardorum natio qui signifie « La plus fidèle nation des Picards » et aurait été attribuée à la ville par Henri IV en 1606 lors de sa visite de la ville[23]. Montreuil-sur-mer fut une commune de la Picardie dite "historique", qui s'étendait jusqu'à Calais.

Compléments

Bibliographie

  • Florentin Lefils, Petite Histoire de Montreuil-sur-Mer, 1860 ; rééd. Ed. PyréMonde, Cressé, 2011.
  • Georges de Lhomel, La Vicomté de Montreuil-sur-Mer, 1904 ; rééd. Ed. PyréMonde, Cressé, 2011.

Articles connexes

Lien externe

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Notes et références

Notes

Références

  1. Anthony Bernard, La citadelle de Montreuil-sur-Mer  p. 6
  2. Code officiel géographique de l'INSEE
  3. http://www.laposte.fr/Particulier/Utilisez-nos-outils-pratiques/Outils-et-documents/Trouvez-un-code-postal
  4. Les origines de Montreuil-sur-Mer, dans La Violette n°3, 1er semestre 1999, p. 9-18
  5. Jean Leroy, Quand Montreuil était sur mer - Quentovic [détail de l’édition] 
  6. Montagne-sur-Mer, dans La Violette n°12, 2e semestre 2007, p. 54-61
  7. Le chemin de fer à Achicourt
  8. Les Chemins de fer du Nord, Paris, Éd. Rimage, 1979.
  9. Ballade dans les villes et villages fleuris sur le site du Conseil national des villes et villages fleuris, édité par le ministère de l'Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Consulté le 28 décembre 2010
  10. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 8 novembre 2011
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 26 août 2010
  12. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 26 août 2010
  13. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 26 août 2010
  14. Évolution et structure de la population à Montreuil en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2010
  15. Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 26 août 2010
  16. Site Les Malins Plaisirs
  17. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  18. Les Misérables, Victor Hugo
  19. La Violette, Publication semestrielle des « Compagnons de la Violette » (ISSN 1287-7670).
  20. Source : La Grande Encyclopédie, Volume 24 (vers 1900)
  21. plusbeauxdetours.com
  22. Sculptée par Paul Landowski
  23. Les monnaies médiévales du pays de Montreuil, dans les Dossiers Archéologiques Historiques et Culturels du Nord-Pas de Calais, n° 13, 1982, (A.M.P.B.B.E., Berck).

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