Murato

Murato

42° 34′ 41″ N 9° 19′ 36″ E / 42.5780555556, 9.32666666667

Murato
Panorama de Murato
Panorama de Murato
Administration
Pays France
Région Corse
Département Haute-Corse
Arrondissement Bastia
Canton Haut-Nebbio
Code commune 2B172
Code postal 20239
Maire
Mandat en cours
Ferdinand Ugolini
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Nebbiu
Démographie
Population 592 hab. (2007)
Densité 29 hab./km²
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 41″ Nord
       9° 19′ 36″ Est
/ 42.5780555556, 9.32666666667
Altitudes mini. 239 m — maxi. 1112 m
Superficie 20,38 km2

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Murato (Muratu en langue Corse) est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et la région Corse.

Sommaire

Géographie

Murato est située à l'extrême Sud du Nebbio. C'est l'une des 10 communes composant le Canton du Haut-Nebbio.

Relief

La superficie de la commune est de 2 038 ha, toute en zone montagneuse. Le point le plus bas (234 m) se situe au lieu-dit Sant Anastasia au Nord de la commune, et le plus haut (1 112 m) à Pinzelli, sur la même ligne de crête que Cima-a-u-Spazzolu (1 234 m - Scolca) au Sud.

La commune est traversée par la rivière Bevinco. Sur le versant le plus ensoleillé de sa vallée a été construit le village. L'ubac est vert, boisé. Face au village se situe la forêt d'Avillani sur le flanc nord du Battagliole (941 m). Le bas de la vallée est occcupé par une grande châtaigneraie. Celle-ci est entretenue et exploitée (la farine de châtaigne de Murato est réputée). Plus haut et à l'Est, la forêt de Galghete « à cheval » sur Murato et Rutali. Une partie de celle-ci est englobée dans la forêt territoriale de Stella couvrant les hauteurs du massif de Stella.

Habitat

Vue du village

Le village est construit à une altitude moyenne de 500 mètres (504 m à l’Incrucciata, carrefour central jonction des routes D5, D305 et rue menant au haut du village), sur l'adret de la rivière Bevinco. Le bâti se compose de maisons anciennes encore nombreuses aux murs de pierres apparentes et aux toits de lauzes mais aussi de maisons rénovées et de constructions nouvelles aux toits de tuiles rouges.

Il est constitué de plusieurs quartiers anciens et lieudits : Muratu Sopranu, Muratu Sottanu, Padulaccio, Cucinaja, Albarelle, Couvento, Milelli, Peru, San Giovanne, Costa di a Fornu, Campatile, Castagne, U Mucale, Poggiola, et du hameau de Patronale.

De l'église pisane du XIIe siècle aux 3 ponts génois, les églises et chapelles, en passant par les nombreux paghlaghji dans la campagne ainsi que les vieux édifices encore debouts, les fours, les lavoirs et les fontaines, l'Histoire de Murato est retracée dans les différentes époques traversées.

De nos jours, Murato est un gros bourg qui possède une école primaire publique, une brigade de la Gendarmerie nationale et un bureau de poste, où l'on trouve des commerces d'alimentation (boucherie, épicerie, boulangerie pâtisserie), des débits de boissons et de restauration ainsi qu'une entreprise d'autocars - taxi.

Le fait que le village soit seulement distant de 23 km de Bastia la métropole départementale et qu'il soit relié à la RN 193 (2x2 voies) par la récente D82 dite route d'Ortale, a amené plusieurs autochtones travaillant dans l'agglomération bastiaise à résider au village. Sa population était en 2006 de 586 en hiver. Elle double en été.

Accès

L'accès routier principal est la route D5 qui démarre au carrefour stratégique du col de Santo Stephano (San Stefanu) à 368 m d'altitude. La D5 traverse le village pour rejoindre la vallée du Golo à Ponte-Novo (Castello-di-Rostino) via le col de Bigorno (885 m).

La D305 permet également d'accéder au cœur de Murato via le village de Rutali distant de 6 5 km. C'est une étroite route sinueuse dont la jonction avec la D82 (route reliant le rond-point dit du pont de fer à Saint-Florent au rond-point d'Ortale de Biguglia sur la RN 193), est située près du col de la Vierge (451 m - Olmeta-di-Tuda) sur la rive droite du Bevinco.

Enfin, depuis le Nord-est de la commune traversé par la D62, route reliant la RN 193 depuis le rond-point de Casatorra à Biguglia à la route D81 (entrée orientale des Agriates) et qui passe au col de Santo Stephano, une bretelle permet d'arriver à Murato au lieu-dit San Michele.

Communes limitrophes

Histoire

Article détaillé : Pieve San Quilicu.

Antiquité

Du temps des Romains, d'après Ptolémée, la Corse était habitée par douze nations. Les Cilebenses, que l'historien Xavier Poli préfère lire les Nibolensii[1], occupaient l'ancien pays du Nebbio. Cersunum et Ostricon étaient leurs principales civitates. Un des cinq évêques de la Corse[2] avait sa résidence à Cersunum, /Cathédrale de Nebbio[3].

Moyen Âge

Au commencement du XIe siècle les Sarrasins, fortement éprouvés par les échecs subis en France et en Italie, avaient perdu du terrain en Corse. Pietro Cirneo écrira au XVe siècle : « les Pisans, dont la République était alors florissante, envoyèrent en Corse une flotte commandée par Lucio Aliata... Comme personne dans la noblesse n'osait plus affronter les Maures, un plébéien Alessio, se chargea, dit-on, de les combattre. Ayant débarqué à Saint-Florent, il coula, sous les yeux de son armée, sa flotte tout entière, afin de se rendre tout retour impossible et de donner à ses soldats plus de courage en face du danger. Il fallait, disait-il, vaincre ou mourir. Il attaqua les Maures, les vainquit dans une grande bataille et les chassa de l'île. C'est ainsi que les Corses furent soumis aux Pisans »[1]. L'église San Michele de Murato fut construite au XIIe siècle par les Pisans.

Dans Voyage en Corse, Mérimée situait à Murato l'église Saint-Césaire du XIIIe siècle, considérée comme la jumelle de l'église San Michele, qui se trouve aujourd'hui sur la commune voisine de Rapale.

Remarque : quoique reprise sur Murato dans la base Palissy du Ministère de la Culture[4], l'église Saint-Césaire est repris sur la commune de Rapale sur un autre site du Ministère de la Culture[5].

Renaissance

Au XVIe siècle siècle existait la pieve de Santo Quilico, peuplée d'environ 2 000 habitants vers 1520. Les lieux habités étaient : Soriu, la Pieve, Zigliani, Rapalle, la Juncha, la Carasincha, Morato Sottano, Morato Soprano, Loreto, Petra di Loreto. Devenue la pieve du Bevincu au XVIIIee siècle, elle sera en 1789 le canton de Murato.

Temps modernes

Église A Nunziata et l'ancien couvent

1600-1769 : les de Marchetti étaient les seigneurs de Murato.

An 1600 : L’Aretta se dépeuple et Murato Supranu et Murato Suttanu se développent. Pour des raisons de commodité l'église St Jean l’Evangéliste devient co-paroissiale avec l'église San Michele (Saint Michel), jugée désormais trop distante du gros de la population, d’autant plus qu’un nouveau quartier va naître autour du nouveau couvent construit par les moines récollets en 1615. L’église conventuelle dédiée à Saint Michel et à l’Annonciation (A Nunziata) verra le jour le siècle suivant.

Couvent de Murato, Pascal Paoli et la frappe de la monnaie Corse

Le couvent aura une vie mouvementée au cours des révolutions de Corse.

En 1754, le père supérieur du couvent Fra Giovanni reçoit un billet signé de Giuseppe Doria, le tout nouveau gouverneur génois de Bastia qui le remercie pour son dévouement à la cause génoise.

En 1755, Pascal Paoli débarque en Corse et expulse les moines, il transformera le couvent en quartier général jusqu’en 1767.

Pourquoi Pascal Paoli choisit-il Murato ? Cette position à un tiers de route de Bastia permettait le verrouillage du Golo par A Custera, des descentes rapides sur la citadelle de Saint-Florent et une surveillance aisée des abords de Bastia. En outre c’était le village de son lieutenant Achille Murati et de Giuseppe Barbaggi.

Pour échapper définitivement aux anciennes servitudes et aussi pour un tirer le profit qu’en tirent d’autres Etats, il convient de frapper dès que possible, aux armes du royaume, une monnaie de cuivre et d’argent, en quantité suffisante pour couvrir les besoins de la vie courante à l’intérieur du pays. La frappe de la monnaie a lieu au Palais de la Monnaie Corse, dans la maison de son neveu Giuseppe Barbaggi, époux en seconde noce de Dionisa, la fille de Clément Paoli, lequel se vit confier le grand dessein de la consulte de Vescovato du 24 mai 1761.

A Zecca : après d’immenses difficultés pratiques, réserves métalliques, création d’un atelier monétaire autonome avec fours, lamineur, presse, découpoir, bains de blanchissement, et le recrutement de personnels spécialisés, la difficulté suprême étant de faire graver des jeux de coins de qualité et qui s’usaient vite !

On grava donc les jeux pour les pièces de :

20 soldi (argent) = u Ventinu = 1 livre

10 soldi (agent) = u Decinu = ½ livre

4 soldi (billon) = u Quatrinu

2 soldi (billon) = u Duppione

8 denari (billon) = u Baioccu

Le 1 soldo ne sera émis qu’en 1768 à Corte.

Toutes ces pièces furent émises en 1763, millésimées avec les coins de 1762. En effet l’entrée en activité de l’hôtel des monnaies de la Corse fut le 26 février 1763. Un mois plus tard, succès total, on disposait assez d’argent pour verser la solde de la troupe et « tout le monde (dit-on) voudrait en détenir ». Ce qui n’est pas du goût du commissaire général de Gènes à Bastia qui annonce des sanctions contre les utilisateurs de « fausse monnaie » qualifiées de « falsifiées et adultérines »… Il faudra inventer de nouveaux impôts et des collectes diverses pour approvisionner en matériaux précieux A Zecca de Murato, dont le fameux « tabernacle » (ostensoir) en argent, de Torino, ainsi qu’un impôt spécial sur le clergé.

La consulte de mai 1761 ayant décidé de frapper les monnaies « aux armes du royaume de Corse », les types de monnaies porteront au droit une « tête de maure, tournée à dextre, animée (avec yeux), perlée (à pendant d’oreille), colletée (collier de perles), portant tortil (bandeau sur la nuque).

Le premier Maître Monnayeurs fut Pierre Ortosani, payé 4 000 livres par mois. On y décrit un contremaître (Suzzoni), six ouvriers, quatre auxiliaires et un attaché aux écritures.

On a pu compter 22 types de monnaie, mais nous ne connaissons pas l’importance de chaque émission, parfois fort rare comme le 20 soldi de 1762 retrouvé en un seul exemplaire au cabinet impérial de Saint-Petersbourg.

L’expédition de 1767, la conquête de Capraia par Achille Murati entraînera de lourdes dépenses, aggravées encore au lendemain du succès militaire (4 000 livres par mois). En septembre 1767 prendra fin la production de la monnaie corse à Murato. Les dernières fontes auront lieu les 8 premiers jours du mois courant octobre 1767, le transport de la Zecca sur Corte nécessitera 36 convois muletiers conduits par des hommes d’Orezza. Pourquoi ce déménagement ? L’étau se resserre autour de Murato, les armées françaises s’y installeront dès 1768, le Couvent étant transformé en hôpital militaire par les troupes royales.

C’est désormais aux environs de Murato que tout se joue : Oletta, Chjesa Negra, A Custera. Ponte novu le 9 mai 1769. Barbaggi s’exilera avec Paoli à Londres.

Époque contemporaine

Monument aux morts

1789 : la pieve du Bevinco est remplacée par le canton de Murato. Celui-ci est composé des communes de Murato, Piève, Rapale et Rutali.

1839 : Prosper Mérimée visite le Nebbio le 1er et 2 octobre. Le premier jour il se rend à Murato avec le sous-préfet de Bastia, Morati, et son épouse. A cette occasion il signale s'être délecté « d'admirables jambons ».

Depuis 1870, toutes les guerres ont fait payer un lourd tribut à la commune . Sur le monument aux morts sont gravés les noms de ses enfants morts : 1870 : 8, 1896 : 1 (Madagascar), 1914 : 13, 1915 : 22, 1916 : 7, 1917 : 7, 1918 : 11, 1919 : 3 et 1939-1945 : 13, soit au total 85.

1971-1973 : Le nouveau canton de Haut-Nebbio est créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Lama, Murato et Santo-Pietro-di-Tenda.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Ferdinand Ugolini . .
mars 2008 . Ferdinand Ugolini . .
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Murato comptait 1012 habitants en 1954[6].

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
534 538 538 533 565 555 586 592
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Patrimoine sacré

Église San Michele
Clocher de San Michele

L'église San Michele

San Michele est une petite église d'architecture romane, l'une des plus belles de Corse.
Datée du milieu du XIIe siècle sans doute vers 1140, elle a été consacrée vers 1280,. Elle fut édifiée alors que la Corse était gouvernée par Pise. Son style typiquement pisan, polychrome (bicolore), reconnaissable par l'alternance de pierres de couleurs verte (serpentine) et blanche (calcaire), assemblées en dessinant irrégulièrement des damiers et des zébrures, est semblable aux prestigieux édifices de Pise (Tour, cathédrale et battistère) et à de nombreuses églises de Toscane. L'église est également remarquable par les divers motifs naïfs que l'on retrouve sur ses murs et qui sont étonnants par leur fantaisie et leur variété : les modillons représentent des personnages (homme et femme) ainsi que divers animaux. L'édifice est ceinturé d'une frise formée de petites arcades aux bases sculptées de motifs divers : gerbes de blé, pièces, main coupée, ciseaux. Présentes sur chaque façade, les fenêtres meutrières sont ornées de remarquables linteaux, frises et entrelacs de serpents. Le clocher-porche carré soutenu par de lourdes colonnes a été surélevé au XIXe siècle.

A l'intérieur un autel avec des vestiges de fresques murales, la statue et les reliques de Saint-Flor martyrisé au IIIe siècle. Les peintures monumentales sur enduit L'Annonciation datées du XIVe siècle sont à l'état de restes. Elles sont classées[7] (Notices PM2B000376 à PM2B000378) depuis le 30 juin 1908.

L'église San Michele est située au lieu-dit San Michele, à l'entrée de la commune par la D5 à un kilomètre du village. Point fort de la commune, elle est très visitée. Une messe y est célébrée le 8 mai pour la fête communale. A la saison estivale, on peut la trouver ouverte au public. Hors saison, il faut demander la clé à la mairie.

L'édifice religieux propriété de la commune est classé MH depuis 1840[8].

Autres

A Nunziata
Église San Giovanni Evangelista
  • Église de l'Annonciation (A Nunziata) située quartier Couvento, elle a été récemment restaurée. L'église édifiée au XVIIIe siècle, est accolée à l’ancien couvent construit en 1615 par des franciscains récollets. Pour faire du couvent son quartier général entre 1755 et 1767, Pascal Paoli en chassa les occupants car les moines étaient proches des Génois et étaient peu sensibles à ses idées.
  • Chapelle Saint-Jean l'Évangéliste (San Giovanni Evangelista) au quartier éponyme. (XVIe siècle ?). Au début du XVIIe siècle, elle était co-paroisse avec l'église San Michele. Elle a la particularité d'avoir un clocher triangulaire. Elle est située sur le sentier patrimonial qui fait la boucle du village et de ses alentours.
  • Chapelle Saint-Roch (San Roccu) à l'ouest du village. Elle est également située sur le sentier patrimonial qui fait la boucle du village et de ses alentours.

Patrimoine civil

Le Palais de la Monnaie Corse

Le Palais de la Monnaie Corse est une demeure en pierres et lauzes édifiée à partir de 1437 par la famille Morati. Il a été occupé non seulement par Giuseppe Barbaggi, mais également le sous-préfet de Bastia, Tiburzio Morati, qui y a accueilli Prosper Mérimée le 1er octobre 1839. Mérimée signalera pour l'anecdote s'y être délecté d'admirables jambons. Le petit-fils de Tiburzio Morati, François de Morati-Gentile, était lui-même par sa mère, petit-neveu de Colomba Carabelli, veuve Bartoli de Fozzano, qui a inspiré le récit de Colomba.

Par une tradition de famille, François de Morati-Gentile tenait de sa grande-tante Colomba et de son aventure l'anecdote suivante : Les Durazzo, ennemis des Bartoli-Carabelli, faisaient construire une tour crénelée devant la maison de leur adversaire. Colomba, sachant le but de cette construction, somma le maçon qui y travaillait de n'avoir pas à continuer. L'ouvrier passa outre. Colomba descendit alors dans son jardin attenant à la tour et se mit à allaiter son enfant après avoir caché un fusil sous une meule de foin. Elle répéta son injonction au maçon et finalement lui lâcha son coup. Elle replaça tranquillement l'arme sous le foin et continua à allaiter le bébé. On accourut au bruit de la détonation ; le maçon blessé fut chevaleresque et la gendarmerie intervenue ne comprit goutte à l'affaire. Colomba Carabelli eut connaissance vers 1854 du livre qui avait inspiré son nom et n'en fut nullement choquée.

Les ponts génois

Pont de Torreno

Murato a le privilège de posséder 3 ponts génois :

  • le pont de Torreno, pont à trois arches à une cinquantaine de mètres en amont du pont de la route D82 sur le Bevincu à 317 m d'altitude. Cet ouvrage a la particularité d'avoir ses trois piles construites sur une commune différente : Olmeta-di-Tuda, Murato et Rutali.
  • Toujours sur le Bevinco, en amont du village à 493 m d'altitude, le 1er pont de Santa-Lucia se trouvant à 150m sous la D5 à la sortie Ouest du village, et
  • Plus en amont à 527 m d'altitude, le 2e pont de Santa-Lucia à moins de 50 m et en contrebas de la D5. Il est appelé pont de la Croix des 4 vents car il est situé au pied de la croix aux 4 vents.

Autres

  • Le monument aux morts, érigé sur le parvis de l'église de l'Annonciation. Le monument porte le nom des enfants de Murato morts pour la patrie depuis la guerre de 1870. Le tribut est lourd : 85 noms y sont gravés !
  • Fontaines et lavoirs anciens. Ils font partie des ouvrages à découvrir en parcourant le sentier patrimonial (boucle du village et de ses alentours).

Fêtes et loisirs

Sentier "Histoire de pierres et d'eau à Muratu"
  • San Michele, fête patronale le 29 septembre.
  • Fête communale le 8 mai.
  • Le sentier patrimonial "Histoire de pierres et d'eau à Muratu". Point de départ situé au lieu-dit San Michele.
  • San Michele est le point de départ d'un petit train touristique. Ce train sur pneus permet de découvrir le village qui s'étend de part et d'autre de la route D5 et longe le Bevinco.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Canavaggio : Biographe et spécialiste de Cervantès
  • Joseph Fieschi : Anarchiste
  • Raúl Leoni : Président de la République du Venezuela de 1964 à 1969. Son adversaire aux présidentielles de 1963 était Pietri, originaire du Cap Corse.
  • Tiburzio Morati : Sous-Préfet de Bastia
  • Sixte Ugolini : Bâtonnier de Marseille
  • Marcel Bianchi : Guitariste

Notes et références

  1. a et b La Corse dans l'Antiquité et le haut Moyen Âge X. Poli p. 61
  2. « Vers l'an 400 la Corse comptait une quinzaine de diocèses » Alérius Tardy in Fascinant Cap Corse, Bastia-Toga 1994
  3. R. Cagnat, Étude sur les cités romaines de la Tunisie, dans le Journal des Savants, année 1896, p. 406
  4. Palissy Murato
  5. http://www.culture.fr/recherche/?typeSearch=collection&SearchableText=Rapale&portal_type=CLT_Site_Note
  6. Base Infcor
  7. [1]
  8. Notice no PA00099217, sur la base Mérimée, ministère de la Culture]

Voir aussi

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Liens externes


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