Métro de Rennes

Métro de Rennes
Métro de Rennes
Image illustrative de l'article Métro de Rennes

Situation Drapeau de la France Rennes (Bretagne)
Type Métro
Entrée en service 15 mars 2002
Longueur du réseau 9,4 km
Lignes 1
Ligne b en projet
Début des travaux en 2013
Stations 15
Rames VAL 208
Fréquentation 115 000 passagers par jour (2009)
Propriétaire Rennes Métropole
Exploitant Keolis Rennes
Vitesse moyenne 32 km/h[1]
Lignes du réseau Ligne A

Image illustrative de l'article Métro de Rennes

Inauguré le 15 mars 2002, le métro de Rennes est un métro automatique de type VAL construit par Siemens Mobility France (anciennement Matra Transport puis Siemens Transportation Systems). Il ne comporte actuellement qu'une seule ligne, dénommée ligne A, mais une deuxième est en projet et est prévue pour 2018. Cette deuxième ligne fait appel à la technologie Neoval.

Sommaire

Ligne a - de J.F. Kennedy à La Poterie

Le métro de Rennes ne comporte qu'une seule ligne d’orientation générale nord-ouest - sud-est. Longue d'environ 9,4 km en incluant les voies menant au garage-atelier à Chantepie et dénommée ligne a, elle comprend 15 stations et va de J.F. Kennedy à La Poterie en passant par la gare SNCF et la place de la République. Le métro a transporté en 2007 un peu plus de 25 millions de passagers.

Historique

L'autorité publique organisatrice du métro est la Communauté d'agglomération de Rennes Métropole qui a la charge de l'organisation et de la gestion des transports collectifs sur son territoire. À ce titre, le métro est totalement intégré au réseau STAR qui dessert Rennes et les communes de Rennes Métropole.

La construction et la réception de la ligne ont été assurées par la SEMTCAR (Société d'Économie Mixte des Transports Collectifs de l'Agglomération Rennaise, groupe Transdev - Caisse des dépôts et consignations) qui était le maître d'ouvrage délégué au nom et pour le compte de Rennes Métropole[2].

Le coût global du projet s'est élevé à 2,942 milliards de francs (valeur 1995), soit environ 449 millions d'euros. Le projet a bénéficié d'une subvention de l'État de 385 millions de francs et d'un prêt d'un milliard de francs de la BEI (Banque européenne d'investissements).

Le tracé initial devait être essentiellement aérien, mais de nombreuses difficultés d'insertion dans un tissu urbain très dense ont conduit à enterrer la plus grande partie de la ligne, ce qui a fait prendre plusieurs années de retard au projet, et fait monter la facture d'études et de réalisation de plus d'un milliard de francs. Les usagers ont critiqué l'augmentation progressive mais très importante du prix du billet (le ticket est vendu 1,20€ à l’unité en 2008 sur tout le réseau quels que soient le parcours et les correspondances pendant une heure).

Cependant la mise en service du métro a permis de dégager le centre-ville de très nombreuses lignes de bus qui arrivaient à saturation et souffraient de nombreux retards, et de réaménager la plupart des lignes urbaines ou périurbaines : pour nombre de lignes suburbaines desservant le nord-ouest et le sud de l'agglomération, les anciens terminus rennais situés en centre-ville rennais ont été déplacés à proximité des stations de métro situées en périphérie. Cinq lignes majeures ont été constituées, assurant une desserte désormais plus rapide, plus ponctuelle, moins polluante, avec des fréquences accrues, y compris en soirée ou les dimanches et jours de fêtes. Ces modifications se sont accompagnées de l'ouverture de nouvelles lignes permettant de densifier le réseau dans toute l'agglomération rennaise, mais aussi de suppression de lignes parallèles au métro (8 et 14). Ainsi, le nombre d'utilisations quotidiennes pour un jour de semaine sur l'ensemble du réseau est passé de 160 000 en 2001 à 250 000 en 2007, soit une hausse de plus de 12 % par an.

Enfin, la construction du métro a été accompagnée de la réhabilitation urbaine de certaines parties de la ville. De nombreux projets urbains ont été réalisés dans le cadre de la mise en service de la ligne a, et d’autres sont à l’étude pour la ligne b.

Travaux

Les travaux, commencés le 8 janvier 1997, ont duré cinq ans.

Le tunnelier, pesant au total 573 tonnes avec le disque de coupe, est acheminé en 4 convois exceptionnels au cours de l'automne 1997. Le disque de coupe a un diamètre de 7,73 mètres[3], servant à creuser 500 m³ de terre par jour et nécessite l'attention continue de 17 personnes[4] . Finalement baptisé Perceval le 19 décembre 1997, le tunnelier démarre son périple de 3,8 kilomètres dès le 12 janvier 1998, depuis la station Clemenceau. Il arrive à Jacques Cartier le 7 avril 1998.

Le 24 juillet 1998, Perceval provoque un fontis profond d'un mètre au niveau de la voie 5 de la gare de Rennes. Le 29 août, soit onze jours après son départ de la station Gares, un deuxième affaissement est signalé sur le boulevard Magenta. Le tunnelier entre en effet dans le centre ville, dont le sous-sol est de nature hétéroclite, du fait de la présence de cavités et de la proximité de l'ancien lit de la Vilaine. Plusieurs incidents sont ainsi à signaler, rue Jules Simon le 21 janvier 1999 puis le 15 mars, les plus notables puisqu'ils ont ralenti l'évolution du tunnelier pendant plusieurs semaines, consacrés à la consolidation du sous-sol. Perceval arrive à République le 26 juillet. Un arrêté de péril frappe plusieurs immeubles de la rue Pont aux Foulons, entraînant le 28 septembre[5] l'évacuation de commerçants et d'une quarantaine d'habitants, jusqu'au 9 octobre. Finalement, le 12 novembre, Perceval aborde la station Sainte-Anne, puis Anatole France le 10 février 2000.

La mission de Perceval arrive à son terme le 15 mars 2000, au puits Tumoine.

Caractéristiques

La ligne

La ligne a une longueur totale de 9,4 km, dont 840 mètres de liaison entre le garage-atelier et la station La Poterie. 8,56 km sont ouverts au public : sur cette longueur, 1 km environ est en viaduc, 3,7 km en souterrain peu profond et 3,765 km en souterrain profond (creusé par le tunnelier Perceval). La distance moyenne entre les stations est de 611 mètres[6]. L'interstation la plus longue se situe entre Gares et Jacques Cartier (870 mètres), tandis que la plus courte est entre Gares et Charles de Gaulle, pour 356 mètres. Dans les parties souterraines, les 2 voies sont dans le même tunnel. La liaison entre le terminus La Poterie et le garage-atelier représente environ 840 mètres supplémentaires mais non ouverts au public. Cependant ces dernières centaines de mètres seront très probablement utilisés lors du prolongement de la ligne a.

Stations et accessibilité

Dans chaque station, des portes palières sont installées sur les quais et ne s'ouvrent que lorsque la rame est à l'arrêt. La fermeture est automatique et précédée d'un signal sonore et lumineux.

Le métro est accessible aux personnes à mobilité réduite : toutes les stations sont équipées d'ascenseurs avec écritures en braille et l'accès à la rame est à niveau avec un écartement entre le quai et la rame inférieur à 3 cm[7].

De 2002 à 2008, la plus petite ville du monde avec un métro

Rennes, dont la population est d'environ 210 000 habitants (et 600 000 pour l'aire urbaine), fut en 2002 la plus petite ville au monde à s'être dotée d'un métro[Note 1]. Ce n'est désormais plus le cas depuis la mise en service du Métro de Lausanne en 2008 qui relègue Rennes en 2e position.

Tracé et stations

L'implantation des stations réplique le tracé de l'ancienne ligne de bus 8 (Villejean ↔ Hautes Ourmes), la plus fréquentée du réseau avant la mise en service du métro.

Signalétique des stations desservies
      Stations Lat./Long. Accès Correspondances
  o   J.F. Kennedy 48° 07′ 17″ N 1° 42′ 41″ W / 48.12129722, -1.711291667 (J.F. Kennedy)
  o   Villejean-Université 48° 07′ 16″ N 1° 42′ 14″ W / 48.121225, -1.703952778 (Villejean-Université) Campus de Villejean 4, 30, 45, 52, 65, 68, 76, 77, 78
  o   Pontchaillou 48° 07′ 18″ N 1° 41′ 36″ W / 48.12156389, -1.693416667 (Pontchaillou) CHU et Centre Régional de Lutte
contre le Cancer Eugène Marquis
  o   Anatole France 48° 07′ 05″ N 1° 41′ 15″ W / 48.11811944, -1.687597222 (Anatole France) 2, 31
Gare de Rennes-Pontchaillou
  o   Sainte-Anne 48° 06′ 52″ N 1° 40′ 49″ W / 48.11441111, -1.680361111 (Sainte-Anne) Place Sainte-Anne, place Hoche
Centre ville nord, centre historique
1, 5, 8, 9, 51, 70, 71
  o   République 48° 06′ 35″ N 1° 40′ 45″ W / 48.10970278, -1.679188889 (République) Place de la République, Opéra
Mairie, Parlement de Bretagne
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 40, 44
50, 53, 54, 55, 56, 57, 64, 67
150, 154, 155, 157, 164, KL
  o   Charles de Gaulle 48° 06′ 20″ N 1° 40′ 38″ W / 48.10546111, -1.677152778 (Charles de Gaulle) Esplanade Charles de Gaulle, Les Champs Libres
Le Liberté, Quartier Colombier
3, 8, 54, 55
  o   Gares 48° 06′ 14″ N 1° 40′ 21″ W / 48.103775, -1.672475 (Gares) Centre ville sud 2, 7, 11, 41, 42, 43, 63
Illenoo Ligne 1 - Illenoo.gif à Ligne 12 - Illenoo.gif et Ligne 14a - Illenoo.gif, Ligne 15 - Illenoo.gif

Gare de Rennes

  o   Jacques Cartier 48° 05′ 51″ N 1° 40′ 32″ W / 48.09746944, -1.675433333 (Jacques Cartier) 3, 8
  o   Clemenceau 48° 05′ 36″ N 1° 40′ 28″ W / 48.09335, -1.674408333 (Clemenceau) Hôtel de Rennes Métropole 31
  o   Henri Fréville 48° 05′ 18″ N 1° 40′ 28″ W / 48.08825833, -1.674444444 (Henri Fréville) Centre commercial Alma
33, 59, 60, 61, 72, 74, 100, 159, 161
  o   Italie 48° 05′ 12″ N 1° 40′ 04″ W / 48.08653889, -1.667836111 (Italie)
  o   Triangle 48° 05′ 11″ N 1° 39′ 38″ W / 48.08641389, -1.660586111 (Triangle) Centre culturel le Triangle, Écomusée 32, 33, 61, 161
  o   Le Blosne 48° 05′ 16″ N 1° 39′ 15″ W / 48.08770833, -1.654302778 (Le Blosne) Hôpital Sud 8, 33
  o   La Poterie 48° 05′ 15″ N 1° 38′ 41″ W / 48.08747222, -1.644586111 (La Poterie) 2, 8, 33, 34, 59, 73, 75

Gare de Rennes-La Poterie


Exploitation

Rame changeant de voie au terminus de la Poterie.

Par délégation de service public, l'exploitation du réseau STAR a été confiée pour la période 2006-2012 à la société Keolis Rennes (anciennement STUR Société des transports urbains rennais), filiale du groupe Keolis. L'exploitation et la maintenance de la ligne font partie intégrante des missions de l'exploitant. L'effectif du personnel spécifiquement affecté au métro est d'une centaine de personnes environ.

Le fonctionnement des rames est totalement automatique. Une supervision est effectuée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 depuis un poste de commande centralisé (PCC), situé dans le garage-atelier de Chantepie. Quatre personnes[8] surveillent en permanence le système et interviennent à distance en cas de besoin. Il n'y aucun personnel permanent affecté en station, ni à bord des rames. Pour compléter le dispositif, environ 120 caméras ont été installées dans les stations et à leurs abords.

Matériel roulant

Article détaillé : VAL 208.
Signalisation en gallo, langue d'oïl traditionnelle du nord-ouest de la France parlé dans la région de Rennes.

Le parc de rames est constitué de 24 rames de type VAL 208. Chaque rame est composé de deux voitures non séparables et dans lesquelles l'inter circulation n'est pas possible. Chaque train a un poids unitaire de 28 tonnes, une longueur totale de 26 mètres et une largeur de 2,08 mètres.

À l'ouverture de la ligne en 2002 le parc était constitué de 16 rames. La fréquentation de la ligne a ayant très vite dépassé les prévisions, Rennes Métropole a commandé dès la fin 2003 8 rames VAL 208 NG (Nouvelle Génération) qui ont été livrées à l'été 2006. Ces rames supplémentaires se différencient visuellement des premières grâce aux barres de maintien situées au centre de la rame : verticales, s'étirant du sol au plafond dans les nouvelles rames, ou en forme de lyre, s'arrêtant mi-hauteur dans les anciennes[9],[10].

Le Conseil de Rennes Métropole a voté le 20 mai 2010 la commande de 6 rames supplémentaires pour porter le parc à 30 rames dont 27 en ligne. L'objectif est de faire face à l'augmentation de la fréquentation en diminuant les intervalles aux heures de pointe (de 100 à 82 secondes). Ces nouvelles rames seront livrées fin 2012[11].

Comme tout métro VAL, les trains sont équipés de pneus qui roulent sur une piste de roulement spécifique[7]. La traction est assurée par des moteurs présents sur les 8 roues et nécessitant 500 kW au total. L'alimentation en courant continu 750 volts est assurée via des barres de guidage situées le long de la piste de roulement. L'alimentation générale de la ligne est assurée par deux stations électriques de 20 kV situées au nord et au sud de la ligne. En cas de coupure générale, les rames disposeraient d'une autonomie d'une heure environ[12].

Chaque train comporte 6 portes d'accès (3 par voiture) et offre au maximum 158 places, soit 108 debout et 50 assises. L'agencement intérieur des rames pourrait être revu pour en augmenter la capacité. La vitesse commerciale du métro est de 32 km/h, arrêts inclus. Entre deux stations, la vitesse atteint 60 km/h.

Architecture

La station La Poterie et les viaducs de la ligne a ont notamment été conçus par Norman Foster.

Signalétique

Intégralement réalisée dans la police de caractères Avenir, la signalétique utilise des codes couleurs : fond jaune pour les directions, fond vert pour les sorties, fond blanc pour les correspondances, et fond bleu pour identifier les stations sur les quais.

La signalétique est bilingue français-gallo à la station Charles de Gaulle et français-breton à la station Gares.

Le service offert

Horaires d'ouverture et fréquences

Le métro est ouvert tous les jours de l'année de 5h15 à 0h30 (sauf les dimanches et jours de fêtes : ouverture à 7h20), à l'exception du 1er mai où il est totalement fermé.

Dans chaque station, il passe en moyenne un métro toutes les 2 à 4 minutes, avec des fréquences atteignant les 99 secondes aux heures de pointe, contre 150 secondes au lancement du métro en 2002[13]. Le parcours total de J.F. Kennedy à La Poterie dure 16 minutes.

L'intervalle minimal qu'il est possible d'atteindre avec un métro de type VAL est de 60 secondes. Cependant l'absence d'un terminus en arrière-gare à la station J.F. Kennedy limite la fréquence du métro de Rennes à 90 secondes. Il faudrait engager des travaux de prolongement des voies sur une centaine de mètres supplémentaires pour envisager de diminuer la fréquence à moins de 90 secondes. Il est prévu de réaliser cet aménagement (coût 65 millions d'euros) entre 2015 et 2021 lorsque le trafic justifiera une fréquence encore plus importante[14].

Fréquentation

À l'origine du projet, la fréquentation moyenne prévue était de 77 300 utilisations par jour. Dès 2003, elle atteignait 91 500 utilisations quotidiennes. En 2009, elle s'élevait à 115 000 utilisations par jour, avec des pointes à 130 000[15].

Le corridor choisi pour le tracé de la ligne concentrait, en 1994, 86 000 habitants et 49 000 emplois[16].

Correspondances avec les autres modes de transport

À bord d'une rame VAL 208 NG (Nouvelle Génération) au terminus J.F. Kennedy.

La plupart des stations de métro permettent des correspondances avec différentes lignes de bus du réseau STAR. Les pôles d'échange les plus importants sont situés à Villejean-Université, Sainte Anne, République, Gares, Henri Fréville et La Poterie.

Des correspondances avec les trains de la SNCF sont possibles aux stations Gares (TGV, Corail, TER) et Anatole France (gare de Pontchaillou).

Plusieurs possibilités de correspondances sont offertes à différentes stations de métro avec les lignes départementales du réseau Illenoo, en particulier à la station Gares, située à proximité immédiate de la gare routière de Rennes.

Tarification et titres de transport

La tarification appliquée au métro est identique à celle du réseau STAR. Les différents titres de transport (tickets sous forme papier ou carte à puce KorriGo) sont valables indifféremment dans le métro ou dans les bus. Des valideurs sont placés aux entrées des stations ; pour valider, il suffit d’approcher la carte à moins de quinze centimètres des bornes, même dans un sac ou une poche.

Parcs-relais

Quatre parcs-relais gardiennés sont en service aux stations J.F. Kennedy, Villjean-Université, Henri Fréville et La Poterie. Un cinquième parc-relais existe à la station Triangle mais il n'est pas gardienné. Au total, ces aires de stationnement offrent environ 1 650 places proches des stations, toutes situées à proximité de la rocade de Rennes. L'utilisation d'un parc-relais est gratuite pour les possesseurs d’un titre de transport valide, la vérification se faisant à la sortie du parc-relais. Il n'est pas autorisé d'y laisser son véhicule la nuit, au-delà des heures de fonctionnement du métro, sous peine d'amende.

Bus relais

En cas de panne prolongée de la ligne a, des navettes de substitution peuvent assurer un service le long de la ligne de métro. Les arrêts desservis sont Churchill/Kennedy, Villejean Université, Pontchaillou, Les Lices, République, Colombier, Beaumont-Gare, Jacques Cartier (ou Gare Sud), Clemenceau, Henri Fréville, Italie, Triangle, Le Blosne, La Poterie.

Le dernier recours aux bus relais remonte au 30 juin 2009[17] où de fortes précipitations ont paralysé le réseau de métro.

Projets d'extension

Deux projets d'extension sont aujourd'hui à l'étude :

Création de la ligne b - de Mermoz à Champs Blancs

Station Gares qui serait en correspondance avec la future ligne b

La création d'une deuxième ligne dite ligne b d'environ 12,7 km de longueur est étudiée. Elle serait d’orientation générale nord-est - sud-ouest, reprenant un trajet à mi-chemin entre les lignes de bus 1 et 9. Elle relierait les quartiers de La Courrouze , Cleunay, Mabilais, le centre ville, la gare, Maurepas, Beaulieu, Longs Champs avec terminus aux Champs Blancs. La ligne b serait en correspondance avec la ligne a aux stations Gares et Sainte Anne.

L'étude de faisabilité s'est achevée fin 2007 et a permis de figer l'intégralité du tracé, sauf à Beaulieu et aux Longs Champs où divers scénarios ont été étudiés. La ligne comprendra 15 stations ; la distance moyenne entre stations sera donc plus longue que sur la ligne a. Le tracé définitif a été arrêté le 24 avril 2009[18].

Le coût de cette seconde ligne est estimé à un peu plus d'un milliard d'euros (valeur 2005)[19]. À noter que, pour répartir le montant de l'investissement, la mise en service pourrait être effectuée en plusieurs phases.

En novembre 2010, la variante CityVal du Neoval est retenue pour la ligne b[20]. Ce devrait être la première ligne Neoval au monde. Cela permettra de débuter les travaux en 2013 pour une mise en service prévue 5 ans plus tard, soit en 2018.

Une deuxième campagne de sondages géologiques sur l'ensemble du tracé de la future ligne a débuté le 15 avril 2010 et doit se poursuivre jusqu'en juillet de cette même année.

Le nom de 7 stations ont été modifiés suite à la décision du conseil d'agglomération de Rennes Métropole le 17 février 2011[21].

Ligne a et projets d'extension
  • Mermoz est devenue St Jacques-Gaîté
  • Puits Mauger est devenue Colombier
  • St Germain-Pasteur est devenue St Germain
  • Emmanuelle Mounier-Gros Chêne est devenue Gros Chêne
  • Chateaubriand est devenue Irène Joliot Curie
  • Belle Fontaine est devenue Atalante
  • Champs Blancs est devenue Cesson-Viasilva

L'enquête publique aura lieu du 12 décembre 2011 au 20 janvier 2012.

      Stations Accès Correspondances
  o   Saint-Jacques-Gaîté Parking Relais
  o   La Courrouze Nouveau quartier
  o   Cleunay
  o   Mabilais
  o   Colombier
  o   Gares A
  o   Saint-Germain
  o   Sainte-Anne A
  o   Jules-Ferry
  o   Gros Chêne
  o   Les Gayeulles Parking Relais
  o   Irène Joliot-Curie
  o   Beaulieu Université Campus de Beaulieu
  o   Atalante Zone d'entreprises Rennes Atalante Beaulieu
  o   Cesson-Viasilva Parking Relais


Prolongement de la ligne a

Deux prolongements de la ligne a vers des communes environnantes sont également à l'étude :

  • Prolongement depuis La Poterie vers Chantepie[22] sur 3,4 km pour un coût estimé à 206 millions d'euros. La réalisation de cette extension est toutefois jugée moins prioritaire que la création de la ligne b[14]. Les études et décisions actuelles s'orientent vers un Bus à Haut Niveau de Service[23].
  • À plus long terme, la ligne a pourrait également être prolongée depuis J.F. Kennedy jusqu'à Pacé à la faveur de la création d'une possible ZAC à la Lande du Breil, entre les deux communes, à l'extérieur de la rocade[24]. Cependant l'avenir de cette zone non urbanisée, la plus vaste du territoire de la ville de Rennes (les deux autres étant situées au sud de la ZI Ouest et entre la Base de Loisirs des Gayeulles et Betton) n'a pas encore été clairement définis. Elle pourrait être aussi prolongée du côté de la zone commerciale de St Grégoire.

Prolongements de la ligne b

Deux prolongements de la ligne b sont envisagés après sa mise en service:

  • Prolongement vers le quadrant nord-est à Cesson-Sévigné, la dernière grande réserve d'urbanisation intra-rocade de 500 hectares située sur la commune de Cesson-Sévigné. Les études d'urbanisme prévoyant l'installation sur le site de 80 000 habitants et emplois prennent en compte l'extension de la ligne b du métro sur trois stations[25],[26].
  • Prolongement sud, vers Saint-Jacques-de-la-Lande et son quartier de la Morinais, au delà de la station St Jacques-Gaîté[27].

Le métro au quotidien

Accès et contrôles

L'accès à la ligne a ne nécessite pas de franchir de portillons. Cependant, des contrôles sont effectués fréquemment dans le métro, sur les quais ou à la sortie des stations, mais également avant les bornes de validation.

Vie dans le métro

On ne trouve pas de boutiques dans les stations de métro ou sur les quais. Cependant, des magazines tels que Metro, Direct Soir, Le Rennais ou Sport free attitude sont distribués gratuitement à proximité des accès.

Diverses animations organisées par le STAR prennent régulièrement place dans les stations à l'occasion de rendez-vous particuliers (Fête de la Musique, Meeting aérien...). On rencontre aussi diverses expositions.

Sources

Notes

  1. Il est parfois indiqué que le funiculaire souterrain de la ville de Serfaus (Autriche), le Dorfbahn Serfaus, est la plus petite ligne de métro du monde avec une longueur de 1 280 mètres seulement pour quatre stations et une rame, ce qui, en rapport à la taille de la ville, fait de Serfaus la plus petite ville du monde possédant un métro.

Références

  1. Métro de Rennes sur Le portail ferroviaire
  2. [1] SEMTCAR Qui fait quoi?
  3. Ouest-France, 25 septembre 1997
  4. Métro de Rennes métropole : chronique d'un chantier, Philippe Chapleau, Éditions Ouest-France, 2002
  5. [2] La saga du tunnelier
  6. [3] Site SEMTCAR
  7. a et b [4] Site SEMTCAR
  8. L'Info Métropole, N°107, page 15, 15 février 2002
  9. Ouest-France du vendredi 2 juin 2006 : "Les rames de métro tant attendues arrivent"
  10. Rennes Métropole, actualités du site internet, juin 2006. Consulté le 05 Juin 2006
  11. Conseil du jeudi 20 mai 2010, Actualités Rennes Métropole, Voir en ligne
  12. L'Info Métropole, N°107, 15 février 2002
  13. L'Info Métropole, n°176, janvier 2009
  14. a et b Revue Villes et Transports n°436 du 28/11/2007
  15. "Le salut passe par une deuxième ligne de métro", in La Vie du Rail Magazine, n°3220, 6 janvier 2010, p.28
  16. Bilan LOTI sur le site de Rennes Métropole
  17. Ville de Rennes
  18. Décision du conseil de Rennes Métropole sur le site maville.com
  19. [5] Synthèse étude faisabilité]
  20. Le CityVal de Siemens pour la seconde ligne de métro de Rennes - Ouest-France - 4 novembre 2010
  21. Ligne B du métro : les quinze stations ont des noms - 17 février 2011
  22. L'info Rennes Métropole, N°158, Mars 2007, p.6-9
  23. Information Ouest-France/Maville.com du 20 janvier 2009
  24. Poinr sur l'étude de prolongement de la ligne a sur le site de Rennes métropole, consulté le 21 juillet 2010
  25. "A plus long terme, l'avenir est au nord-est", in La Vie du Rail Magazine, n°3220, 6 janvier 2010, p.38
  26. Illustration faite sur le site de présentation du projet d eligne B, www.metro-rennes-metropole.fr, consulté le 9 juin 2010.
  27. "Le salut passe par une deuxième ligne de métro", in La Vie du Rail Magazine, n°3220, 6 janvier 2010, p.33

Bibliographie

  • VAL de Rennes : le dernier métro, in Revue La vie du rail et des transports N° 223 du 13 mars 2002

Annexes

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Liens externes



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