Nanoparticule

Nanoparticule

Une nanoparticule (ou particule ultra-fine) est définie par la norme ISO TS/27687 comme étant un nano-objet dont les trois dimensions sont à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire une particule dont le diamètre nominal est inférieur à 100 nm environ[1]. Une autre définition, plus large, qualifie de « nanoparticule » un assemblage d'atomes dont au moins une des dimensions se situe à l'échelle nanométrique ; ceci correspond à la définition de « nano-objet » selon la norme ISO précitée.

Certaines nanoparticules (naturelles ou artificielles), difusées dans l’environnent, notamment par l'air ou via les eaux usées[2], sont fortement suspectées d'avoir des effets négatifs sur l'environnement [3], et sur la santé quand elles sont inhalées ou qu'elles pénètrent le corps via la peau, l'eau ou l'alimentation ; « Les études toxicologiques démontrent clairement que la très petite taille des nanoparticules est un élément-clé au niveau de la toxicité, surtout au niveau des particules non ou peu solubles (...) les propriétés de surface, la capacité à induire des radicaux libres ou à libérer certains ions peuvent également influer substantiellement sur la toxicité. Plusieurs effets pulmonaires ont été documentés dont la capacité de certaines nanoparticules à induire des granulomes pulmonaires. Les données actuellement disponibles semblent indiquer par ailleurs que l’absorption cutanée serait relativement limitée » (Source : Ostiguy et al., février 2006 [4]).

vue en microscopie électronique à transmission (TEM) de nanoparticules de silice mésoporeuse, avec des diamètres de 20nm (a), 45nm (b), et 80nm(c). la photo d présente une vue en microscopie électronique à balayage correspondant à (b). The insets are a high magnification of mesoporous silica particle[5].
Types d'exposition et de maladies associées, telles que suspectées suite aux les études épidémiologiques et études in vitro disponibles [4]
Nanocristaux (étoilés) d'Oxyde de vanadium(IV)

Sommaire

Éléments de définition

Une nanoparticule est également définie comme ayant « un diamètre suffisamment petit pour que les propriétés physiques et chimiques diffèrent de façon mesurable de celles des matériaux en vrac  » [6].

Pour la Royal Academy of Engineering (2004), « la nanoscience est l’étude des phénomènes et la manipulation de matériaux aux échelles atomique, moléculaire et macromoléculaire où les propriétés diffèrent significativement de celles à plus grande échelle  »[7].

On peut également classer les nanoparticules/nano-objets selon leur taille dans chacune des trois dimensions :

  • les fullerènes, particules, etc. ont leur trois dimensions dans le domaine nanométrique (point) ;
  • les nanotubes, dendrimères, nanofils, fibres et fibrilles ont deux dimensions nanométriques (ligne) ;
  • les films minces n'ont qu'une dimension nanométrique (plan).

Échelles de taille

Du point de vue dimensionnel, les nanoparticules/nano-objets se situent entre la matière dite macroscopique et l'échelle atomique ou moléculaire. Leur taille est donc bien inférieure à celle d'une cellule humaine.

Enjeux économiques et éthiques, risques sanitaires et environnementaux

La diffusion rapide et la commercialisation des nanoparticules soulèvent de grands espoirs économiques et techniques, mais aussi des questions nouvelles sur les risques émergeant pour la sécurité, la santé et l'environnement, dans un contexte de connaissances scientifiques encore très lacunaires[8],[4].

En tant qu'altéragènes physiques ou chimiques, ce sont des polluants potentiels de tous les milieux (air[9] et eau, mais aussi sol[10] et réseau trophique, via la bioaccumulation), que ce soit seuls, en groupe ou en synergie avec d'autres polluants. De plus, ces nanoparticules sont souvent plus toxiques et écotoxiques que leurs homologues de taille supérieure. Et elles pénètrent facilement les organismes fongiques, animaux, végétaux ou microbiens. Certaines nanoparticules, en contact avec l'air, sont en outre une source de risques d’incendie ou d'explosion. En raison de caractéristiques nouvelles (caractères physico-chimique liés à leur taille, surface spécifique, point de charge nulle, potentiel zeta..)[11], les modèles utilisés pour les particules et micro-particules ne fonctionnement plus.

Or, en 2009, selon le NanoTech Project [12] 1 015 produits de consommation courante contenaient déjà des nanoparticules, contre 54 en 2005 (+ 1 000 % en 4 ans), avec une production mondiale de plusieurs millions de tonnes de nanoparticules ref name=Afsset2010/>,[13], et une écotoxicité encore presque connue. On les trouve déjà dans les eaux usées[14].
L'utilisation de nanoparticules (ex d'oxyde de cérium chez l'homme ou l'animal comme moyen de limiter la perméabilité de l'intestin à certains radionucléides[15], ou la « nanoremédiation [16],[17],[18] » elle-même, qui se développe en Amérique du Nord, utilise de fortes doses de NP pour dépolluer les sols.
Dans certains cas, elles sont volontairement introduites dans l'organisme humain (produit de contraste, avec par l'exemple de l'oxyde de fer nanoparticulaire (Ultrasmall superparamagnetic iron oxide), approuvé par la FDA[19]).

Plusieurs travaux de recherche commencent à aborder ces questions.

  • Gottschalk et al. (2009) ont modélisé la contamination potentielle des eaux et sols européens (jusqu'à 0,003 ng/L pour les fullerènes et21 ng/l pour les NP-TiO2 dans les eaux de surface). Le sol, de manière préoccupante peut aussi accumuler des NP (89 μg/kg en NP-TiO2 par an vers 2008/2009, sachant que ce modèle ne tient compte que de l'usure et du recyclage classique des nanoproduits, et non des disséminations accidentelles ou volontaires de NP dans l'environnement).
  • Dans les eaux douces, et in vitro, au gré de processus physicochimiques complexes, des nanoparticules peuvent s'aggréger et se déposer[20].
    Les nanoparticules d'argent s'avèrent toxique pour l'embryon du poisson-zèbre [21] et on a montré que le titane nanoparticulaire peut interférer avec les algues en augmentant leur capacité à absorber le cadmium toxique [22]. On a démontré des effets génotoxiques et cytotoxiques de nanoparticules d'argent pour les cellules d'une espèce-modèle de poisson (jugée représentative des risques génotoxiques pour de nombreuses espèces, dont de grand mammifères tel que les baleines[23]), sur la base d'études in vitro sur des lignées cellulaires de poisson (Oryzias latipes)[24] exposées à des nanosphères d'argent de 30nm de diamètre (qui ont notamment induit des aberrations chromosomiques et des aneuploïdies.
  • Les impacts sur l'écosystème sol (dont sur la biomasse en bactéries et ver de terre) et l'utilisation possible de cette microfaune pour la remédiation de sol est évoquée par le CEA et l'adème en 2010 [25] qui font état des avancées permises par Cornelis et son équipe qui ont mis au point une méthode de détermination de la rétention/mobilité de nanoparticules d’argent (NP-Ag[26]) et d’oxyde de cérium (NP-CeO2, additif toxique commun des carburants diesel) dans les sols [27], ce qui permettra de mieux évaluer les risques de recontamination de l'air et de contamination de l'eau, et de mieux évaluer leur biodisponibilité pour les organismes vivants (microbes, champignons, végétaux et animaux).
    Dans le sol, on a aussi montré que des nanoparticules pouvaient interférer avec la mycrorhyzation[28], en facilitant la bioaccumulation de Césium radioactif, ce qui pourrait être intéressant pour dépolluer un sol, avec le risque - dans un milieu non contrôlé - de faciliter des transferts de toxique dans la chaine alimentaire.
    Des effets sur le microbiote sont mis en évidence pour l'argent nanoparticulaire[29] dans le sol.
  • Étant présent dans les eaux usées, des nanoparticules peuvent être accumulées dans les sédiments, où l'on a montré qu'ils pouvaient affecter des animaux fouisseurs et filtreurs vivant dans la vase (un polychète en l'occurrence [30])
  • Fang X a étudié la toxicité de trois nanoparticules (ZnO, CeO2 et TiO2 )sur une bactérie Nitrosomonas europeae [31], communément présente dans le sol, montrant que toutes les bactéries exposées ont une taille inférieure à la normale, et que cette diminution de taille varie (non linéairement) avec la taille et la forme des nanoparticules. Les bactéries exposées aux NP-TiO2 deviennent distordues et présentent des cavités anormales en leur sein bien que les NP semblent très peu absorbées à l'intérieur de leur organisme, et que très peu de NP soient adsorbées à leur surface. Les nanoparticules de ZnO déforment moins les bactéries, mais endommagent plus leur enveloppe. Le CeO2 nanoparticulaire quant à lui ne semblait pas endommager les tissus externes, mais provoquaient l'apparition de vides intracellulaires quand il était adsorbé sur des parois. Le NP-ZnO est absorbé par les Nitrosomonas europeae|Nitrosomonas europeae et la dissolution des du ZnO nanoparticulaire en Zn2+ pourrait expliquer la toxicité de ces nanoparticules.
  • Des données sont parues en 2010 sur le bioaccumulation et les impacts de différentes tailles (10 à 20 nm de diamètre) de nanoparticules pour deux molécules (TiO2 et ZnO, très utilisés dans les crèmes solaires et des produits autonettoyants) sur un ver de terre (Eisenia fetida)[32], à relativement « forte » dose (exposition à 5 g de nanoparticules par kg de terre, durant 7 jours, taux possibles en cas d'accident ou d'apports volontaires). Les NP-ZnO se sont montrés plus toxiques et bioaccumulables pour le ver de terre que les NP-TiO2, et leur toxicité n'a été étudiée qu'à des doses élevée qui seront a priori rares dans la nature. D'autres études[33] ont porté sur ce même vers.
    Des nanoparticules peuvent être bioaccumulées par le poisson zèbre après qu'elles l'aient été par des proies telles que les daphnies[34].
  • Des nanoparticules de fer (fer à la valence zéro (ZVI), sulfure de fer (FeS) et magnétite (Fe3O4)) peuvent faciliter l'inertage de l'arsenic dans les sols[35], mais la toxicité de ces particules pour l'écosystème et l'homme n'a pas été étudiée[10], et l'efficacité des nanoparticules n'a pas été comparée avec celle de microparticules[10].

Génotoxicité

Sans surprise, des molécules toxiques et génotoxique à doses "macro" peuvent se montrer aussi génotoxiques si ce n'est beaucoup plus sous forme nanomoléculaire (ex: Chrome VI [36]), mais la génotoxicité de la plupart des nanoparticules doit être spécifiquement réétudiée.
Elle est testée in vitro[37],[38] ou sur le modèle animal (rat[39]...), et aussi chez des plantes[40] et parfois chez l'homme[41], mais difficile à évaluer avec les tests classiques[42], et des résultats contradictoires sont données pour les courtes expositions[43]. Certaines nanoparticules (Or<refOrOxyd>Li JJ, Zou L, Hartono D, et al. Gold nanoparticles induce oxidative damage in lung fibroblasts in vitro. Adv Mater. 2008 ; 20 : 138-142.</ref>, ou TiO2 par exemple) sont suspectées de pouvoir endommager l'ADN, sans que l'on sache encore si cet effet est dû à un stress oxydant ou à d'autres causes. La localisation nucléaire de nanoparticules d'or a été démontré au microscope électronique à transmission[44]; Des liens avec certains cancers seraient possibles[45].
La question des effets synergique commence aussi à être explorée, par exemple pour une exposition simultanée au DDT et à du titane nanoparticulaire[46], ou une exposition à des UV simultanément à des nanoparticules présents dans l'eau [47].

Recherches et utilisations


En recherche fondamentale et/ou appliquée, les nanoparticules sont objets d'étude depuis toujours (voir le questionnement sur la taille minimale des objets des grecs anciens qui a conduit au mot moderne d'atome). Aujourd'hui physiciens et chimistes poursuivent la recherche et découvrent, synthétisent et étudient les nanoparticules afin de comprendre et maitriser leurs structures et leurs propriétés.
Les biologistes ou biochimistes les utilisent comme marqueurs cellulaires, particules vaccinales, support pour marqueurs fluorescentsetc.

De par leurs propriétés, les nanoparticules sont intéressantes pour l'industrie (nanotechnologies), elles sont de plus en plus étudiées, surtout depuis les années 1990. Les nanoparticules entrent déjà dans la composition de divers produits pour la santé (crèmes solaires et cosmétiques), l'industrie du bâtiment (enduits extérieurs, peintures et vernis d’ameublement) ; mais aussi d'autres secteurs comme catalyseurs de carburant, pellicules et films pour l'image, l’électronique et l’informatique, etc.

Propriétés nouvelles

Les propriétés de la matière changent fortement quand la taille des objets se rapproche du nanomètre[48],[4]. Ceci est dû en partie au fait que la surface d'un matériau joue un rôle de plus en plus grand dans ses propriétés physiques lorsque sa taille décroît, alors que le nombre d'atomes appartenant à la surface est négligeable dans le cas d'un matériau macroscopique. Par contre, pour un objet nanométrique, la fraction des atomes appartenant à la surface est loin d'être négligeable. Entre autres, on peut noter que :

  • la température de fusion d'un corps pur de taille macroscopique est identique à sa température de solidification (0 °C pour l'eau par exemple). Pour une nanoparticule, cela n'est plus vrai et le matériau présente une hystérésis centrée autour de la température de transition de phase du corps pur macroscopique, cette hystérésis dépend de la taille de la nanoparticule[49] ;
  • la dureté et durabilité d'un matériau macroscopique n'est pas la même que celle du matériau nanométrique. Elle est généralement bien plus élevée ;
  • la dynamique de l'interaction entre les électrons d'une nanoparticule et les modes de vibration de son réseau cristallin (phonons) dépend drastiquement de la taille de la nanoparticule[50].

Toxicologie, écotoxicologie

Les impacts sanitaires (toxicologiques et écotoxicologiques) des nanoparticules, qu'elles soient d'origine naturelle ou anthropique, sont encore très mal connus.
Ils sont supposés importants car si ces particules n'ont presque pas de masse, leur surface de réaction est proportionnellement la plus grande (par unité de poids). Leur impact varie probablement selon leur taille, leur caractère hygrophile, lipophile, leur charge électrique, leur tendance à s'agglutiner ou non qui peuvent favoriser ou non leur passage des barrières biologiques (cellulaire, peau, muqueuses, poumon, intestin, barrière hématoencéphalique, placentaireetc.)[4]. Par exemple, chez l'homme expérimentalement exposé à du technétium radioactif (facile à suivre), on a retrouvé ce technétium rapidement dispersé dans le sang, le tissu cardiaque et le foie, avec une élimination rénale rapide[51], mais les résultats diffèrent selon les études, et ce domaine reste très mal exploré.

Des expériences animales, et d'exposition in vitro de cultures de cellules humaines, ont montré que les nanoparticules étaient facilement phagocytées par des cellules (bronchiques notamment). Pour échapper aux biais du modèle animal, des études ont même été faites sur l'homme, y compris en exposant des personnes en chambre fermée à des fumées de diesel (USA, Royaume-Uni, Suède)[52]. Les données sont encore limitées et ne permettent pas encore de suivi épidémiologique ou écoépidémiologique fin.
Des nanoparticules phagocytées par une cellule peuvent interagir avec les membranes plasmiques et les organites cellulaires, d'autant que certaines de ces particules sont des catalyseurs. Elles peuvent initier la production d'espèces réactives de l'oxygène (= > stress oxydant impliquant des radicaux libres et leurs « effets en cascade »).

Diverses études ont montré des effets à court-terme (ex : asthme et réponses inflammatoires pulmonaires, éventuellement chronique) des PUF, mais on soupçonne fortement aussi des effets à long terme.

L'Homme et d'autres espèces vivantes sont notamment exposés à des nanoparticules ayant comme source des phénomènes d'usure mécanique (freins et pneus par exemple), et de combustion (incinération, pots d'échappement y compris pots catalytiques, centrales thermiques, certaines productions industrielles...).
Des études, y compris chez l'Homme, ont mis en évidence qu'une importante part des nanoparticules inhalées atteignaient directement les alvéoles pulmonaires, d'où elles peuvent passer dans les cellules ou dans le sang. La pilosité nasale, le mucus et le transport mucociliaire n'éliminent que les grosses particules, les PUF (particules ultrafines) ne pouvant être éliminées que par des macrophages alvéolaires.
En particulier, des particules ultrafines associées « à une hausse de la mortalité due à leur dépôt dans les poumons, cerveau et système circulatoire » sont produites par la combustion du bois ou autres combustibles et carburants (fuel, essence, moteurs Diesel), etc.[53], et même par la combustion du gaz naturel (si ce dernier ne produit pas de suies de 10 et 100 nm, une étude[54] de l’université Federico II de Naples (Italie) un brûleur de chauffe-eau au gaz ou de gazinière produit des particules de 1 à 10 nanomètres (nm) de diamètre se forment). Dans une chaudière à condensation leur taux est bas (0,1 milligramme par normo-mètre cube ou mg/Nm3) suite à leur oxydation optimisée dans la zone de la flamme, mais un brûleur de gazinière engendre des taux particulaires bien plus élevés (5 mg/Nm3) ainsi d'ailleurs qu'une « quantité significative » d’hydrocarbures aromatiques polycycliques qui pourraient peut-être interagir avec ces nanoparticules.

Article détaillé : Nanotoxicologie.

Seuils et législation

La plupart des pays n'ont pas pris le temps d'éditer de normes en matière d'exposition aux nanoparticules, bien que leur production industrielle soit déjà lancée (et que la pollution automobile en reste une source importante).
En 2009, les États se limitent généralement - au mieux - au suivi des PM 2,5 (dont en Europe conformément aux recommandations d'une directive), alors que les PM 1 sont celles qui sont susceptibles d'être le mieux absorbées par les organismes vivants.
Mi-2008, suite à une première évaluation du Plan d'action européen en matière d'environnement et de santé 2004-2010 - le parlement européen a déploré que les nanoparticules échappent au règlement européen Reach (car ce dernier a inclus des seuils de tonnages annuels de production que n'atteignent pas les laboratoires et industries produisant des nanoparticules) et que la commission européenne ait trop tardé à évaluer les risques et réglementer le marché des nanoparticules. Dans une résolution le parlement se dit «  préoccupé par l'absence de dispositions juridiques spécifiques pour garantir la sécurité des produits de consommation contenant des nanoparticules et l'attitude désinvolte de la Commission face à la nécessité de revoir le cadre réglementaire relatif à l'utilisation des nanoparticules dans les produits de consommation, eu égard au nombre croissant de produits de consommation contenant des nanoparticules qui sont mis sur le marché »[55].

En France, le seuil préjudiciable est actuellement (2008) de 40 µg/m³ pour les PM 10. Une directive européenne devrait le faire passer à 25 µg/m³. Le groupe santé du Grenelle de l'environnement a demandé en 2007 qu'il soit aligné sur la recommandation de l'OMS qui est de 10 µg/m³.

Modes de production

Les nanoparticules de synthèses sont actuellement produites par des méthodes diverses[4] (en agglutinant des atomes (bottum-up) ou en dégradant des matériaux), dont :

Synthèse chimique :

  • en phase vapeur (carbures, nitrures, oxydes, alliages métalliques, etc.) ;
  • en phase liquide (la plupart des métaux et oxydes) ;
  • en milieu solide (la plupart des métaux et oxydes) ;
  • en milieu mixte (sol-gel, pour la plupart des oxydes) ;
  • dans un fluide supercritique, mais sans réaction chimique (matériaux destinés à vectoriser des principes actifs) ;
  • réaction chimique dans un fluide supercritique avec (pour la plupart des métaux, des oxydes et quelques nitrures) ;
  • réaction de co-précipitation chimique  ;
  • hydrolyse.

Synthèse par des méthodes physico-chimiques

  • par évaporation/condensation (sous pression partielle inerte ou réactive) pour Fe, Ni, Co, Cu, Al, Pd, Pt, oxydes) ;
  • par pyrolyse laser (Si, SiC, SiCN, SiCO, Si3N4, TiC, TiO2, fullerènes, suies carbonées, etc.) ;
  • par flammes de combustion, les particules étant récupérées dans les vapeurs et fumées ;
  • sous micro-ondes (Ni, Ag) ;
  • par irradiation (ionique ou électronique), par exemple pour produire des nanopores dans un matériau de dimensions macroscopiques ou pour produire une nanostructure intégrée dans une matrice) ;
  • par recuit à basse température (alliages métalliques et intermétalliques complexes avec trois à cinq éléments à base de Al, Zr, Fe.) ;
  • en plasma thermique (pour les nanopoudres céramiques tels que poudre de carbures (TiC, TaC, SiC), siliciures (MoSi2), oxydes dopés (TiO2) ou complexes (pérovskites)) ;
  • Le dépôt physique en phase vapeur (des dépôts de TiN, CrN, (Ti, Al)N, notamment).

Synthèse par méthodes mécaniques

  • mécanosynthèse et activation mécanique dans le domaine de la métallurgie des poudres (ex : broyage à haute énergie pour tout type de matériaux (métalliques, céramiques, polymères, semi-conducteurs)) ;
  • consolidation et densification ;
  • déformation par torsion, laminage ou friction .

Synthèse par méthodes biologiques

  • production expérimentale de molécules organiques par des OGM (organismes génétiquement modifiés).

Bonnes pratiques, plateforme interactive...

Selon les informations disponibles au milieu des années 1990, Ostiguy et ses ollègues ont conclu « que ces produits puissent être toxiques et que les moyens actuels de protection puissent ne pas être aussi efficaces qu’on le croit ». (source : voir page 8/90 de la version PDF de l'étude Les nanoparticules : connaissances actuelles sur les risques et les mesures de prévention en santé et en sécurité du travail de Les nanoparticules : connaissances actuelles sur les risques et les mesures de prévention en santé et en sécurité du travail Ostiguy & al. déjà citée [4] (Publication IRSST / Québec)), consulté 2010/12/01.

  • Des guides de bonnes pratiques sont apparus, fondés sur les connaissances scientifiques (au fur et à mesure de leur disponibilité, une grande partie de la recherche restant confidentielle) et l’identification des dangers et ainsi que sur une évaluation et des propositions de gestion des risques (spécifiques ou non aux NP).


L'un de ces guides, québécois, reconnait le besoin de trouver « un équilibre entre la recherche d’opportunité de gains et l’atténuation des pertes ». Il promeut une gestion du risque comme « procédé itératif à effectuer dans une certaine séquence logique et qui permet des améliorations continues dans la prise de décisions tout en facilitant l’accroissement constant de la performance » :

1. Évaluation du risque - est le procédé par lequel on estime ou on calcule le risque. Dans des conditions idéales, cela suppose une bonne connaissance de l’identité du danger et des niveaux d’exposition ou d’empoussièrement aux divers postes de travail, par exemple ;
1.1 Analyse du risques relatifs aux NP nécessite de documenter le type de NP manipulées et leur toxicité, les niveaux potentiels d’exposition ainsi que des risques pour la sécurité aux différents postes de travail et pour toutes les tâches. Une démarche structurée est proposée dans un guide de bonnes pratiques favorisant la gestion des risques reliés aux nanoparticules de synthèse publié par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail.
  • Une plateforme interactive sur les nanotechnologies, nommée GoodNanoGuide, est également proposée aux chercheurs et aux travailleurs et employeurs du secteur. Alimentée par des experts, son contenu est disponible sur l’Internet[56].

Notes et références

  1. Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Les nanomatériaux, Paris, juin 2008.
  2. Grazyna Bystrzejewska-Piotrowska, Jerzy Golimowski, Pawel L. Urban, Nanoparticles: Their potential toxicity, waste and environmental management (Review Article) ; Waste Management, Volume 29, Issue 9, September 2009, Pages 2587-2595 ; doi:10.1016/j.wasman.2009.04.001 (Résumé)
  3. B. Nowack, The behavior and effects of nanoparticles in the environment ; Environmental Pollution, Volume 157, Issue 4, April 2009, Pages 1063-1064 ; (Résumé)
  4. a, b, c, d, e, f et g Claude Ostiguy (IRSST), Brigitte Roberge (IRSST), Luc Ménard (CSST), Charles-Anica Endo (Nano-Québec) ; Guide de bonnes pratiques favorisant la gestion des risques reliés aux nanoparticules de synthèse, Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), Québec, Canada, 2008, ISBN:978-2-89631-317-4 (version imprimée) ; ISBN:978-2-89631-318-1 (PDF de 73 pages) ; ISSN:0820-8395. Publication évaluée par des pairs.
  5. A.B.D. Nandiyanto; S.-G Kim; F. Iskandar; and K. Okuyama 2009 447–453
  6. ISO, 2004. Occupational ultrafine aerosol exposure characterization and assessment. Draft technical report number 6. ISO/TC146/SC2?WG1 Particle size selective sampling and analysis (workplace air quality)
  7. http://www.irsst.qc.ca/files/documents/PubIRSST/R-455.pdf (page 5)
  8. Afsset. Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et pour l’environnement. Rapport d’expertise collective. Saisine no 2008/005. 2010
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Voir aussi

Bibliographie

  • Ostiguy C, G Lapointe, L Ménard, Y Cloutier, M Trottier, M Boutin, M Antoun, C Normand (de NanoQuébec), 2006. « Les nanoparticules : connaissances actuelles sur les risques et les mesures de prévention en santé et sécurité du travail », Études et recherches IRSST, R-455, mars 2006, 77 pages (90 pour la [version PDF]).

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