Nimes

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Nîmes

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Nîmes

Nîmes, Centre ville.jpg

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard (préfecture)
Arrondissement Nîmes (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de six cantons
Canton de La Vistrenque
Code Insee abr. 30189
Code postal 30000 et 30900
Maire
Mandat en cours
Jean-Paul Fournier
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Site internet http://www.nimes.fr/
Démographie
Population 144 092 hab. (2006)
Densité 890 hab./km²
Gentilé Nîmoise, Nîmois
Géographie
Coordonnées 43° 50′ 16″ Nord
       4° 21′ 39″ Est
/ 43.8377777778, 4.36083333333
Altitudes mini. 21 m — maxi. 215 m
Superficie 161,85 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Nîmes (Nimes en occitan provençal) est une ville du sud-est de la France, préfecture du département du Gard qui fait partie de la région administrative du Languedoc-Roussillon.

Située entre la mer Méditerranée et la montagne des Cévennes, sur l'axe très fréquenté Avignon/Arles/Marseille - Montpellier/Perpignan, peuplée de 144 092 habitants en 2006 (la barre des 150 000 doit être franchie en 2009-2010), la ville de Nîmes voit en période estivale sa population s'accroître de très nombreux touristes qui viennent visiter ses célèbres monuments romains.

Ses habitants sont appelés Nîmois, Nîmoises[1]. Son nom dérive du celtique Nemausus qui devint en occitan médiéval Nimes ou Nemze.

La fondation de Nîmes remonte à l'Antiquité. Ville à la fois romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, provençale et languedocienne, fief protestant historique, elle s'enorgueillit d'une culture et d'une histoire particulièrement riches et reste une ville à forte identité. Ses antiques racines et la pluralité des cultures ont inspiré l'écrivain Christian Liger, né à Nîmes, qui a écrit de la ville qu'elle est « Posée au carrefour de l'Histoire et des relations humaines ».

L'engouement de la population de l'hexagone pour le sud-est de la France et la desserte de la ville par des relations ferroviaires assurées par les TGV lui donnent un dynamisme nouveau et contribuent à ses récents essors démographique et économique.

Son riche patrimoine historique et culturel ainsi que la valorisation du patrimoine et de l'architecture a permis à la ville d'obtenir le label de Ville d'Art et d'Histoire.

Sommaire

Géographie

Situation géographique

Paysage de garrigue

Préfecture du département du Gard, la ville de Nîmes se trouve dans l’étroite plaine du bas Languedoc qui s’étire du Rhône à l’Aude. Sa position avantageuse sur l’arc méditerranéen la met en proximité de villes importantes. À l’est, 27 kilomètres la séparent d'Arles, 95 kilomètres d’Aix-en-Provence et au sud-est, la métropole de Marseille n’est qu’à 110 kilomètres. Au nord-est, elle est distante de 40 kilomètres d'Avignon, de 65 kilomètres d’Orange et au nord, Lyon est à 250 kilomètres par le couloir rhôdanien. Au nord-ouest Alès n'est qu'a 40 kilomètres. Au sud-ouest, une distance de 50 kilomètres la sépare de Montpellier ; 84 kilomètres de Sète. Barcelone est distante de 380 km.


Ses coordonnées géographiques sont les suivantes : 43°49′59″N 4°21′00″E / 43.83306, 4.35 (Voir les plans et vues par satellite de Nîmes).

Assise au pied de collines formant des plateaux couverts de garrigue, l'altitude maximale sur celles au nord de la ville atteint 215 mètres (116 mètres en zone urbaine) et l'altitude minimale est de 21 mètres dans la plaine du Vistre (30 mètres en zone urbaine). Depuis sa position dominante sur la large vallée du Vistre et la plateau de la Costière, notamment au niveau de la fameuse Tour Magne, Nîmes embrasse le paysage sur un rayon de plus de 100 kilomètres.

En direction du midi, s’étalent tout d’abord la vallée fertile de la Vistrenque où coule le Vistre, ce petit cours d’eau qui descend des collines de Cabrières, puis le bas plateau des Costières : deux éléments géographiques qui constituent à la fois un grand couloir de circulation et un riche espace agricole grâce aux vignobles réputés où l'irrigation a permis de développer aussi vergers et maraîchages. Ce secteur comporte des villages importants qui soutiennent des densités de population assez élevées. Au-delà du bourrelet des Costières arrive le pays de l’eau, du sable et du sel, nature grandiose et sauvage de la petite Camargue qui s’achève par les salines. Le paysage s’ouvre alors sur le cordon littoral sablonneux baigné par les eaux de la mer Méditerranée où s’est développé l'ensemble touristique comprenant les villes d'Aigues-Mortes, du Grau-du-Roi et de Port Camargue.

Vers le Nord, en direction d’Alès (ville distante seulement de 45 kilomètres de la cité nîmoise) s’étagent successivement les paysages arides et calcaires des garrigues nîmoises, puis de la large plaine de la Gardonnenque où le Gard serpente et parfois perd ses eaux avant de croiser le pont qui porte son nom, prestigieux monument romain ( pont du Gard ). Au pied de la ville d’Alès, la chaîne montagneuse des Cévennes dresse ses premiers contreforts.

Au levant, le mont Ventoux du haut de ses 1912 mètres découpe la ligne d'horizon de sa masse imposante. Au-delà du Rhône, qui trace les limites entre les départements du Gard et de Vaucluse et des régions Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, la ville côtoie les cités d’Avignon (40 km au nord-est) et d’Arles (27 km au sud-est).

À l'ouest, sur la ligne d'horizon, le regard s'accroche en terre héraultaise, précédée de la Vaunage, sur la silhouette pitorresque du pic Saint Loup qui culmine du haut de ses 658 mètres d'altitude à vingt-cinq kilomètres au nord de Montpellier. Plus près, à environ vingt-cinq kilomètres, peu avant Lunel, notamment au niveau de Sommières, le Vidourle (petit cours d’eau dont la longueur ne dépasse pas 100 kilomètres mais sujet à des crues automnales violentes appelées Vidourlade) chevauche la limite entre les départements du Gard et de l’Hérault.

Les communes de Milhaud (continuité urbaine à l'ouest), La Calmette, La Rouvière, Gajan, Parignargues, Caveirac, Générac, Saint-Gilles, Caissargues (continuité urbaine au sud), Bouillargues, Rodilhan, Marguerittes ( continuité urbaine à l'est ) et Poulx sont limitrophes à la commune de Nîmes.

Nîmes est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard, elle en est la ville centre. Elle est également l'une des 41 communes du Pays Garrigues Costières par la Communauté d'agglomération de Nîmes Métropole.

Climat

Vue du jardin de la Fontaine

La cité gardoise bénéficie d'un climat très doux. Cependant, la ville reste soumise à l'influence du Mistral dont les rafales peuvent dépasser les 100 kilomètres/heure et qui souffle une centaine de jours par an en moyenne dans la vallée du Rhône. Ce vent tend à relativiser les hivers doux.

L'influence méditerranéenne limite les précipitations et donne un été chaud ainsi qu'une aridité très marquée de la période estivale car sa peau reflète le soleil . Au contraire, l'automne est généralement la saison des perturbations orageuses méditerranéennes pouvant déverser des quantités d'eau remarquables en quelques heures.

Sa position topographique, au creux des collines de garrigues, retient parfois de fortes chaleurs (Les sept collines de Nîmes - qui topographiquement n'en constituent que trois - ont pour toponyme : Puech du Teil, Montaury, Mont Duplan, Mont Cavalier, Canteduc, La Croix de Fer, Mont Margarot). Cette situation explique les importantes chaleurs estivales et les fréquentes inondations (les plus dramatiques furent celles du 3 octobre 1988, deverssant en moyenne 250 à plus de 420 mm sur les hauteurs de la ville et entrainant la mort de 10 personnes...)[2].

Données et comparaisons climatologiques

Le tableau suivant donne la comparaison du climat nîmois avec la moyenne nationale et quelques villes représentatives[3]:

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Nîmes 2 669 h/an 762 mm/an 3 j/an 24 j/an 11 j/an
Toulon 2 899 h / an 665 mm / an 1 j / an 23 j / an 3 j / an
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Besançon 1 872 h/an 1 108 mm/an 29 j/an 28 j/an 22 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Températures et précipitations

La moyenne des températures les plus basses de l'ensemble de l'année 2007 est de 10,4 °C. La moyenne des températures les plus élevées de cette même année 2007 est de 19,9°C. Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre, toujours de l'année 2007 donnent une moyenne de 28,5°C. En été des pics réguliers à plus de 35°C ne sont pas exceptionnels. Météo France a relevé la température là plus élevée à 40,6 °C le 1er août 1947 (Sur la période 1971 - 2000).

Mois J F M A M J J A S O N D Année
Températures moyennes (année 2007) °C

Source : Météo msn

5,7 6,8 10,1 13 16,8 20,8 23,6 22,9 19,7 14,6 9,8 6,5 14,2
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1971-2000) -
Source: Météo France
78 59 53 64 61 48 28 57 78 139 64 65 794

Transports et infrastructures de communication

Déjà à l'époque romaine, Nemausus[4] était une étape sur la Via Domitia, cette ancienne voie de communication qui reliait l'Est de la Provincia romana, (la Provence d'aujourd'hui), à la Septimanie, devenue ensuite (pour la plus grande partie) le Languedoc. Aujourd’hui la ville tire profit pour son développement des excellentes infrastructures de communications, tant autoroutières que routières, ferroviaires ou aériennes qui irriguent le sud de la France.

Voies routières et autoroutières

L’autoroute A9, dite aussi « la Languedocienne » est un des axes majeurs qui assurent la liaison entre l'Europe du Nord et l'Espagne via la vallée du Rhône. Dans sa traversée du Languedoc elle borde la ville de Nîmes sur sa façade sud. Ses deux accès est et ouest favorisent les liaisons rapides avec les villes importantes ; au nord en direction de Lyon et les villes au-delà, et à l’ouest vers Montpellier, et les prolongements vers l’Espagne, ou Toulouse et Bordeaux.

La liaison autoroutière avec les villes du sud de la France comme Arles, Aix-en-Provence, Marseille et au-delà vers Nice puis l’Italie sont établies par l'autoroute A54.

Une route à deux fois deux voies, assure les importantes relations vers le nord du département du Gard, vers la cité gardoise d'Alès et les sites touristiques des Cévennes. La proche rive droite du Rhône et les villes et les sites touristiques de Vaucluse sont accessibles par route N 86, mais on regrettera l'absence d'une liaison autoroutière avec la cité des papes (section de 20 km sur route classique très encombrée entre Remoulins et Les Angles- Villeneuve les Avignon). De Nîmes, vers les sites touristiques du littoral, la cité d'Aigues-Mortes et du Grau du Roi, les plages du littoral méditerranéen, le lien routier a été largement dimensionné pour répondre à la demande de la forte densité de circulation de la période estivale.

Transport ferroviaire

Gare de Nîmes - Croisement d'un TGV et d'un TER (AGC) aux couleurs de la Région Languedoc-Roussillon.

Le réseau ferroviaire nîmois est également de première importance, constituant un nœud stratégique depuis 1845. La ville bénéficie des relations directes assurées par des trains à grande vitesse de la Ligne à grande vitesse Méditerranée. Le TGV met la gare de Nîmes à environ 1 heure de Marseille, 1 heure 20 de Lyon-Part-Dieu, 2 heures 52 de Paris, 3 heures 10 de Genève ou même à 4 heures 40 de Lille.

Le prolongement de la ligne LGV vers l'Espagne, initialement prévu pour 2013 mais hélas à prévoir à l'horizon des années 2020, facilitera les relations avec la ville de Barcelone, la capitale de la Catalogne. D'ailleurs, à ce jour, Nîmes est loin d'être assurée de disposer d'une gare TGV , faute d'un projet urbanistique ambitieux , contrairement à ses voisines Avignon et Montpellier qui ont largement anticipé ce grand évènement par la création de nouveaux quartiers dans la périphérie immédiate de leurs centres...

Le réseau ferroviaire classique, par la ligne de Tarascon à Narbonne assure les liaisons par trains TER ou Corail Téoz de, ou vers, Avignon, Lyon ou Marseille, Montpellier, Perpignan ou Bordeaux. En direction du nord, la ligne des Cévennes[5] à fort intérêt touristique, met en relation Nîmes et Paris via Alès et Clermont-Ferrand[6]. Vers les plages du littoral, la ligne Nîmes - Le Grau du Roi assure, avec du matériel TER la desserte des stations touristiques d'Aigues-Mortes et du Grau du Roi, son terminus.

Transport aérien

L'Aéroport Nîmes Alès Camargue Cévennes assure la desserte aérienne de la ville. Situé à environ 10 kilomètres au sud de l'agglomération nîmoise et à 15 kilomètres d'Arles sur les communes de Garons et Saint-Gilles, il possède une piste longue de 2 440 mètres. Il reçoit les vols réguliers qui relient Nîmes à Londres (Luton), Liverpool, East Midlands, Bruxelles-Charleroi et Madrid. Des vols saisonniers de fréquence hebdomadaire sont assurés vers Copenhague-Odense. Les liaisons vers Séville, Marrakech ou les Baléares en cours d’étude en 2007 pourront être concrétisées fin 2008 sous réserve d’obtenir une fréquentation suffisante. La gestion de l'aéroport a été confiée en janvier 2007 à Véolia Transport pour une durée de cinq ans. Sa fréquentation a enregistré une hausse de 75 000 passagers entre les années 2004 et 2005, passant ainsi de 135 000 à 210 000 passagers. Toutefois, une trop grande proximité avec l'aéroport de Montpellier-Méditerranée (éloigné seulement de 55 kilomètres) semble nuire au développement naturel des deux infrastructures aéroportuaires. Par ailleurs, Nîmes dispose encore, à l’est de la ville de l'ancien aérodrome de tourisme et loisirs de Nîmes-Courbessac, doté d’une piste non revêtue.

Transports en commun

Les transports urbains sont assurés par les Transports de l'Agglomération Nimoise. Le terme "Go" emprunté à langue anglaise a été ajouté pour symboliser le mouvement, le déplacement, voire le dynamisme.

Urbanisme

La ville s’est développée à partir de l’Écusson, son centre historique contenu à l’intérieur d’une enceinte constituée par de larges boulevards ombragés tracés sur le pourtour de l’enceinte médiévale.

L'espace s’est urbanisé d’une façon dissymétrique. Le centre urbain posé au pied des reliefs s’est moins développé au nord, en s’adossant aux petites collines qui montent en gradin sur les garrigues, tandis qu’il s’étalait plus facilement vers l’ouest débordant les collines de Valdegour et de Pissevin et au sud sur la plaine du Vistre en délaissant quelque peu le secteur est.

L’Écusson, secteur protégé, dense et saturé avec ses places et placettes, son dédale de rues étroites, commerçantes et ombragées, propices à la flânerie, recèle de trésors architecturaux, hôtels particuliers érigés entre le XVIe et le XIXe siècle, Hôtel de Ville du XVIIIe siècle, cathédrale, chapelles, façades, tous remis récemment en valeur.

Au nord-ouest de l'Écusson, les visiteurs constateront une audacieuse confrontation : l’antique pose son regard sur le moderne. La Maison Carrée, vieille dame romaine deux fois millénaire côtoie le jeune Carré d'art. Cette œuvre de verre de Norman Foster abrite le musée d'Art contemporain.


La pointe méridionale de l'Écusson s’ouvre sur le monument le plus emblématique de la ville, l'amphithéâtre romain ou " arènes " posé sur l'écrin de la grande esplanade rénovée, ornée en son centre de la fontaine Pradier et prolongée jusqu’à la gare ferroviaire par l’avenue Feuchère. Dans ces quartiers du XIXe siècle siècle, se localisent le Palais de Justice de style néoclassique, l'eglise Ste Perpétue et sa haute flèche, l'Hôtel de la Préfecture, l'hôtel Silhol qui accueille le tribunal administratif. Ce bel ordonnancement architectural est fermé par la façade monumentale de la gare qui lui fait face. Ce secteur fait l'objet d'aménagements dans le cadre du projet "Arènes-Esplanade-Feuchères". L'achèvement de ce projet concernera les aménagements de l'avenue Feuchère de façon à réunir les trois espaces distincts Arènes-Esplanade-Feuchères et comprendra, à terme, l'aménagement de la rue de la République. La voie ferrée posée en hauteur sur un viaduc long de 2 km, dont la plupart des grandes arcades sont hélas

Le Colisée
Ensemble de bureaux et logements dû au Japonais Kisho Kurokawa - (1991).

bouchées, traverse en son centre la ville d'est en ouest.

En se développant vers l'ouest, la ville a ouvert de larges et longues artères. L'avenue Jean Jaurès, la plus longue (1,8 km), orientée nord-sud, s'étire au sud, des immeubles du Forum-Camargue jusqu'aux grilles des Jardins de la Fontaine au nord avec en ligne de mire la tour Magne.

Certaines rues et quartiers du centre-ville ou de sa périphérie immédiate portent encore les stigmates des périodes économiques difficiles. Sous différents mandats, la ville a réhabilité et continue à transformer des rues, places et quartiers. Citons dernièrement la place du Chapitre, la place Montcalm, la place du Griffe à Saint-Cézaire, la percée Clérisseau, l'îlot Corcomaire, le Square Antonin.

Dans l'important projet Hoche-Sernam qui voit le jour autour de l'ancien hôpital Gaston Doumergue, la ville entend permettre la construction du nouveau site universitaire ainsi que plusieurs centaines de logements étudiants.


Nîmes - Un quartier rénové

À l'est, ce sont les zones du Chemin Bas d'Avignon, et à l'ouest sur les collines de Valdegour et de Pissevin, devenues des îlots de précarité comportant des immeubles vieillissants qui ne répondent plus aux normes de vie. L'agglomération Nîmes-Métropole doit lancer un vaste programme de modernisation, de désenclavement et de réhabilitation dans l'espoir d'y faciliter une dynamisation économique.

Pour faire face à la poussée démographique, la ville autorise ou lance de nombreuses opérations immobilières, résidences ou zones d'Aménagement concertées (ZAC), et accepte même l'ajout d'un étage aux immeubles dans certains quartiers.

Nîmes s'embellit, se modernise. En cherchant à séduire, elle voudrait convaincre les investisseurs à venir s'y installer afin de trouver une réponse définitive à son endémique problème de chômage.


Démographie

Nîmes est la deuxième ville de la région Languedoc-Roussillon. La ville qui fut, au cours du XXe siècle, un centre de l'immigration espagnole, italienne, portugaise et maghrébine est devenue la vingtième ville de France par sa population intra-muros : elle devrait dépasser en 2010 la barre des 150 000 habitants. La communauté d'agglomération Nîmes Métropole qui comprend 27 communes depuis 2009 totalise 230 000 habitants selon son site officiel. D'après les prévisions, la population de l'agglomération pourrait atteindre 300 000 habitants dans les années 2030 (220 000 habitants en 2000).

Évolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[7] et INSEE[8])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
40 000 39 594 41 195 37 908 41 266 43 036 44 697 53 497 53 619
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
54 293 57 129 60 151 62 394 63 001 63 552 69 898 71 623 74 601
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
80 605 80 184 80 437 82 774 84 667 89 213 93 758 91 667 89 130
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
99 802 123 292 127 933 124 220 128 471 133 424 144 092 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Le tableau ci-dessus met en évidence la variation de l'accélération du rythme d'accroissement de la population entre les recensements des années 1990 et 1999 et ceux de 1999 à 2004. Dans les neuf années qui séparent les années 1990 et 1999 la population s'est accrue de 5 000 habitants, entre les cinq années qui séparent 1999 de 2004 la progression a dépassé les 11 000 habitants et si on porte la comparaison entre les années 1999 à 2007 c'est un accroissement de 12 594 habitants qu'a connu la ville. En pourcentage, l'accroissement qui était d'environ 3,8 % sur neuf ans entre 1990 et 1999, pour un taux moyen annuel de 0,4 %, a atteint les 8 % sur les cinq années comprises entre 1999 et 2004, soit un taux moyen annuel positif de d'environ 1,6 %. Cet accroissement s'explique non seulement par le solde naturel, mais aussi par la forte attractivité de tout l'est de la région Languedoc-Roussillon (Nîmes se situant dans le triangle Montpellier-Avignon-Marseille) qui enregistre les plus forts taux migratoires et par l'attractivité propre de la ville dopée par l'arrivée du TGV en 2001. La création et l'indépendance de l'université des lettres et sciences humaines, déplacée, pour partie, prochainement, dans les locaux de l'ancien hôpital Hoche, constitue également un atout supplémentaire à moyen et long terme (8000 étudiants inscrits en 2007-2008).

Graphe de l'évolution démographique entre 1921 et 2006

Finances de la ville et fiscalité

Nîmes est une des villes les plus endettées de France :

  • 1998 : 270 M€

La ville affiche un taux d'endettement deux fois supérieur à la moyenne des autres villes françaises.

L'accroissement de la dette correspond à l'ère des grands travaux de Bousquet. À la fin de son mandat en 1995, avec une dette de 2,4 milliards de francs, Nîmes se classe parmi les dix villes françaises les plus endettées et a failli être mise sous tutelle préfectorale...

Cette situation pèse sur la fiscalité locale, Nîmes se classe dans le palmarès des Villes ou les taxes foncières et d'habitation sont les plus élevées.

Administration

Les Maires de Nîmes de 1790 à nos jours

Liste des maires successifs depuis 1790
Période Identité Parti Qualité
2001 en cours
Jean-Paul Fournier
UMP  SénateurJe triche pour avoir la bonne largeur
1995 2001
Alain Clary
PCF  Député, Conseiller Général
1983 1995
Jean Bousquet
UDF  Député
1965 1983
Émile Jourdan
PCF  Député, Conseiller Général
1947 1965
Edgar Tailhades
SFIO  Sénateur
1945 1947
Léon Vergnoles
PCF  Sénateur, Conseiller général


Organisation politique

Conseil municipal de Nîmes (2008-2014)

Groupe Président Effectif Statut
UMP et apparentés Richard Tiberino 31 majorité
Nouveau Centre Thierry Procida 12 majorité
PS et PRG Bernard Casaurang 5 opposition
PCF Alain Clary 4 opposition
Les socialistes pour l'union Alain Fabre-Pujol 3 opposition

Divisions administratives

Les cantons

Nîmes est divisée en sept cantons.

Six d'entre eux ont Nîmes pour chef-lieu et sont formés d'une partie de la commune
 

Les sept cantons de Nîmes
Canton de Nîmes-1

32 947 habitants
Conseiller général
Marie-Chantal Barbusse
Canton de Nîmes-2

29 961 habitants
Conseiller général
Thierry Procida
Canton de Nîmes-3

26 460 habitants
Conseiller général
Alain Clary
Canton de Nîmes-4

17 867 habitants
Conseiller général
Bernard Casaurang
Cantons de Nîmes.png
Canton de Nîmes-5

15 387 habitants
Conseiller général
Franck Proust
Canton de Nîmes-6

21 004 habitants
Conseiller général
Bernard Auzon-Cape
Canton de La Vistrenque
(7ème canton de Nîmes)
22 005 habitants au total (dont Nîmes : 466 habitants)
Conseiller général
Jean Yannicopoulos

Les circonscriptions

Nîmes est divisée en deux circonscriptions législatives :

Nîmes Métropole

La Communauté d'Agglomération Nîmoise, Nîmes Métropole, compte vingt-sept communes depuis 2009.


Justice

Nîmes est le siège de la Cour d'Appel du Gard, de l'Ardèche, du Vaucluse et de la Lozère.

Nîmes est également le siège du Tribunal Administratif du Gard, du Vaucluse et de la Lozère.

Économie

La Chambre de commerce et d'industrie

Après avoir traversé des années de sérieuses difficultés, la ville semble avoir retrouvé depuis l’an 2000 le chemin de l’essor et du dynamisme économique. L’environnement nîmois devenu attractif est un gage de succès pour les entreprises qui s’installent dans les zones d’activité créées et leurs capacités d’accueil sont dépassées. Ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier que la résorption du chômage demandera de persévérer dans les efforts.

Les chiffres communiqués par l’INSEE l’attestent. Ils fournissent pour 2006 l’indice d’un taux de chômage qui reste préoccupant puisque voisin de 14 % et supérieur au taux de chômage qui affecte le département du Gard et le territoire national. Les données particulières(1999) concernant les Zones Urbaines Sensibles de Valdegour et Pissevin[9] sont encore plus préoccupantes et méritent une attention particulière. Dans ces îlots de précarité, sur une population de 16 030 habitants représentant une population active de 5 665, 2 502 chômeurs ont été recensés, soit 44, 2 % de cette population ; et sur les jeunes de 15 – 24 ans de ces quartiers le taux s’élève à 54,7 %.

Malgré un accroissement marqué de sa population de plus de 7 000 personnes entre les années 2000 et 2005, le taux de sa population active n’atteint que les 42,5 % environ, soit en valeur absolue environ 67 000 actifs à comparer au taux de 45,5 % de la moyenne nationale. La comparaison des données concernant le taux d'activité des travailleurs dont l’âge se situe entre 20 et 59 ans se fait encore en défaveur de la cité nîmoise ; il n’atteint que les 78 % alors que la moyenne nationale s'élève à 82,5 % et sa population de retraités est supérieure d'un demi point à celle de la moyenne nationale qui n'est qu'à 18,5 %.

Concernant les revenus[10], celui moyen par ménage est d'environ 16 500 €/an quand il est d'environ 21 000 € au niveau national. Le nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) s'élève à 20 995 personnes, soit 14 % de la population totale, contre 4 % au niveau régional et 2 % au niveau national)[11].

La population active nîmoise se compose pour 36,4 % d’employés, pour 22,4 % de professions dites intermédiaires, pour 21,6 % d’ouvriers, pour 12,5 % de cadres et autres professions intellectuelles, pour 6,6 % d’artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Les actifs des professions du secteur agricole ne comptent que pour 0,5 % de la population active.

Le parc scientifique et technique Georges-Besse

Pour maintenir le rythme du nouvel essor économique, la ville avec l'aide de la communauté d'agglomération « Nîmes Métropole », et la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan, dont la ville est le siège, cherche à valoriser ses atouts. Les efforts déployés pour améliorer la situation économique portent en particulier sur l’extension des zones d’activités économiques. La zone d’activité de Grézan avec ses 90 entreprises[12] procure quelques 1720 emplois principalement dans la logistique. La zone du parc scientifique et technique Georges Besse spécialisée dans les hautes technologies et les nouvelles technologies de l’information (NTIC), compte 70 entreprises[12] et apporte environ 320 emplois. La Zone Franche Urbaine (ZFU) de Pissevin-Valdegour avec l'attractivité de ses avantages fiscaux temporaires pour les entreprises a prospéré de façon assez significative. Son attractivité a favorisé, mais sans doute pas dans de suffisantes proportions, l’emploi dans les quartiers classés en Zones Urbaines Sensibles (ZUS) qui reste encore à un niveau trop élevé. Toutes ces zones ont fait l’objet d’extensions et les nombreuses demandes d'installations venant d'entreprises souhaitant s'y installer créent une situation encourageante.

Enseignement

Nîmes devient une vraie ville universitaire autour des sites de Vauban, des Carmes et du nouveau site Hoche, où 10 000 à 12 000 étudiants sont prévus d'ici 2010.

Derrière la fidélisation des jeunes à Nîmes, l'objectif avoué était d'y obtenir la création d'une véritable université de plein exercice. Ce qui a été obtenu en 2006, pour la rentrée universitaire 2007.

Enseignement supérieur (liste non exhaustive)

L'enseignement supérieur à Nîmes tend à se développer rapidement, suite à une forte volonté politique (de toutes tendances) et à une demande croissante de la part d'une population locale qui ne cesse d'augmenter. À l'heure actuelle, la population étudiante de Nîmes est d'environ 8 000 étudiants, dont près de 4 000 à l'Université de Nîmes. Nîmes a, par ailleurs, la particularité de posséder un Centre Hospitalier Universitaire (Carémeau) autonome et indépendant alors que l'UFR de médecine n'est qu'une antenne de celle de Montpellier.

L'antenne de l'UFR Médecine à Nîmes
Le site des Carmes, pôle "Sciences"
Le collège Feuchères

Enseignement supérieur public

Enseignement supérieur privé

  • Airways Formation - École de formation de Pilote de ligne
  • Institut Vatel
  • IFCE Nîmes (baccalauréat professionnel, BTS et formations supérieures)
  • IFAG Nîmes (École supérieure de commerce)
  • IFSI Croix rouge
  • BTS (Lycée Saint Vincent de Paul pour le secteur du tourisme)
  • Management industrielle QSE
  • IPESUD
  • Pigier (formation initiale/formation en alternance)
  • Soforma (BTS)
  • Maison des Compagnons
  • École de l'ADN
  • Formatic Santé
  • Lycée St-Stanislas, composé d'un enseignement primaire, secondaire et d'une classe préparatoire.

Enseignement primaire et secondaire

L'école René Char

Le département du Gard compte 564 écoles publiques : 200 écoles maternelles, 182 écoles primaires (regroupant à la fois des classes maternelles et élémentaires) et 182 écoles élémentaires (ayant des classes pouvant aller du CP au CM2).

Les quelques 44 écoles maternelles que compte la ville de Nîmes, dont 14 situées en ZEP, accueillent et scolarisent de l'ordre de 4 000 à 5 000 enfants chaque année. Le cycle élémentaire, écoles primaires et élémentaires, accueille chaque année entre 7 000 et 7 500 enfants dans une quarantaine d’écoles, dont une dizaine situées en ZEP.

Sur les 49 collèges publics du département du Gard, la ville de Nîmes comporte les 12 collèges suivants : Antoine Bigot, Capouchiné, Condorcet, Diderot, Feuchères, Jean Rostand, Mont Duplan, Les Oliviers, Révolution, Romain Rolland, Jules Vallès et Jules Verne.

Les lycées publics sont au nombre de 5 : Alphonse Daudet, Philippe-Lamour et Albert-Camus (ex Montaury), établissements d'enseignement général et technologique, Ernest Hemingway (ex Camargue), établissement d'enseignement polyvalent et le lycée Dhuoda, établissement d'enseignement technologique. Les lycées professionnels publics au nombre de 4 : Jules Raimu, Gaston Darboux, Frédéric Mistral, et le lycée Voltaire à vocation hôtelière (ex L'Étincelle), auxquels il faut ajouter le Lycée Agricole "Marie Durand" à Rodilhan (Formations générales et dans le domaine de l'agriculture, de l'environnement et de l'aménagement Paysager), et 5 lycées et collèges privés : Institut Emmanuel d'Alzon, St-Stanislas, St-Vincent-de-Paul, St-Jean-Baptiste de La Salle et le Lycée privé de la CCI de Nîmes.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Nîmes.

La Colonia Nemausa

Les Arènes en habit de lumière

L’origine de la ville se perd dans une certaine obscurité. La légende veut que l’origine de la ville soit attribuée à Nemausus, un des fils d’Hercule héros éponyme de Nîmes. Étymologiquement Nemausus[13] pourrait trouver son origine dans le mot celtique nem[14], qui signifie lieu consacré à la Religion et que l'on retrouve dans nemeto(n), enclos sacré, temple, suivi du suffixe gaulois -ausu[15]. Strabon et Pline rapportent qu’une peuplade celte se serait établie dans cette région et aurait fondé l’antique capitale des Volques Arécomiques, qui devint maîtresse de vingt-quatre bourgs considérables.

La victoire remportée sur les Arvernes par Gnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus, en 121 av. J.-C., décida du sort de la ville ; l’inquiétude que lui causaient ses voisins turbulents l'engagea à s'offrir d'elle-même aux Romains et à se mettre sous leur protection sans pour autant lui permettre d’échapper aux dévastations causées par l’irruption des Cimbres et des Teutons. La colonie fondée par Octave Auguste sous la direction de Marcus Vipsanius Agrippa ne fut définitivement organisée qu’en l’an 27 av. J.-C..

Vers la fin du IIIe siècle le christianisme ouvrit ses premières pages en 287 à Nîmes (saint Baudile). Au début du Ve siècle (407-408) une invasion des Vandales avec Crocus à leur tête, attirés en Italie par Stilicon, apporta son lot dévastations dans la colonie qui vit disparaître, entre autres, la basilique élevée en l’honneur de Plotine.

La période médiévale

En 472, aux Vandales succédèrent les Wisigoths, aux Wisigoths, en 720 succédèrent les Sarrasins, nouveaux vainqueurs dont on dit qu’ils firent peu de ruines dans la ville. En 738, ce fut le tour des Francs de Charles Martel qui brûlèrent et rasèrent largement la cité. Ce fut certainement pendant ces temps obscurs que l’amphithéâtre fut converti en citadelle.

Reprise par les Sarrasins, la ville, en association avec plusieurs villes voisines, réussit en 752 à prendre son indépendance et en profita pour s’ériger en république. Elle mit à sa tête un seigneur goth du nom d’Ansemond qui se plaça sous la protection de Pépin le Bref. Ce dernier donna en 758 le gouvernement de Nîmes au comte Radulfe.

En 892, le comté de Nîmes passa dans la maison des comtes de Toulouse[16], puis aux Trencavels[17], vicomtes d'Albi, qui restèrent néanmoins soumis à la suzeraineté des comtes de Toulouse, avant de revenir en 1181 sous l’autorité directe des comtes de Toulouse. En 925 elle eut à subir de nouvelles désolations : les Normands et les Hongrois la traversèrent et en emportèrent quelques lambeaux.

Au XIIe siècle la ville avait déjà perdu son unité matérielle et formait[18], avec l’amphithéâtre romain devenu forteresse (le castrum arenarum, occupé par la noblesse qui en avait la garde sous le titre de Chevaliers des arènes) et le reste de la cité occupée par la population, deux quartiers indépendants[19]. En 1378, le consulat sortait presque tout entier des rangs de la bourgeoisie. Les arènes, dépeuplées de chevaliers, avaient forcément abandonné aux bourgeois une partie de leurs privilèges municipaux. En 1390, la population entière des arènes avait disparu, et avec elle son consulat.

En 1226, les Nîmois effrayés par l’approche de Louis VIII en croisade contre les Albigeois se soumirent volontairement. Le roi en profita pour réunir la ville à la couronne. Le traité fut passé le 12 avril 1229.

La fin du XIVe siècle voit une ville qui, si elle est délivrée du danger des Anglais et des routiers, n’en est pas moins épuisée par les tailles et les pestes. Elle eut à disputer le peu de substance qui lui restait à l’avidité fiscale d’abord du duc d’Anjou, puis du duc de Berry, frère du duc d’Anjou nommé gouverneur du Languedoc. La résistance que la ville opposa à la rapacité du duc donna naissance en 1382 à une jacquerie locale désignée le Tuchinat.

L'histoire de Nîmes pendant la première moitié du XVe siècle s'inscrit comme une triste continuation de celle du XIVe siècle, sans compter les calamités climatiques qui dévastèrent la ville. La peste qui trouvait une proie facile sur une population déjà malade, faible et mal nourrie y sévit trois fois en dix ans (1448-1455-1459).

Guerres de religions

Le Grand Temple

Au XVIe siècle la situation de la ville s’améliora insensiblement. En 1533 elle fit un accueil magnifique au roi François Ier et mérita l’établissement de son université. Très vite, Nîmes devint un foyer des plus actifs du calvinisme et les désaccords entre catholiques et protestants furent courants, se partageant le pouvoir soit de manière consensuelle, soit de manière forcée et violente.

Si l’Édit de Nantes apporta une relative tranquillité, sa révocation en octobre 1685 fut suivie de nouvelles persécutions à l'encontre des protestants, ainsi que de nouvelles restrictions. Les réformés ne pouvaient éduquer leurs enfants dans la religion calviniste, leurs inhumations étaient interdites dans les cimetières, leurs cultes encadrés et limités, et ils se voyaient refuser toute fonction publique. C'est logiquement qu'en 1702, suite à l'assassinat de l'abbé du Chayla (un persécuteur des réformés), commença la guerre des Cévennes (par la suite dénommée la Guerre des Camisards) où de simples paysans et artisans protestants, excédés par l'intolérance subis par eux et leurs coreligionnaires, parvenaient à tenir tête aux Dragons du roi. Le Gard dans son ensemble fut touché par ce conflit et Nîmes vit se reproduire, le 1er avril 1703, des tueries comme celui du massacre du moulin de l’Agau où les troupes catholiques du maréchal de Montrevel firent preuve d'une cruauté certaine contre des protestants.

La première moitié du XVIIIe siècle ne voyait pas encore l'avènement d'une véritable tolérance. Celle-ci fut véritablement acquise en 1789 avec la Révolution française et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, dont l'un des auteurs, Rabaut Saint-Étienne, est un pasteur nîmois. Cependant, la Révolution provoqua de derniers affrontements. Catholiques, proches des royalistes, et protestants, proches des idées révolutionnaires, se livrèrent, du 13 au 16 juin 1790, à des combats meurtriers désignés sous le nom de bagarre de Nîmes.

Essor économique

Dans le domaine économique, c'est à la Renaissance, puis aux XVIIIe siècle et XIXe siècle que Nîmes connaît un essor impressionnant, lorsque de grandes manufactures de tissus se développent.

Dès 1552, le conseil municipal installe un grand marché de la viande, et subventionne l'installation d'une usine de douilles, puis en 1557 il fait venir à Nîmes des soyeux italiens qui vont développer l'industrie de la soie, au moment où Olivier de Serres et le jardier François Traucat, développent la culture du ver à soie. La ville finance un an plus tard la création d'une manufacture de soie par Pierre Dupont [20].

Plus tard, les premiers jeans furent réalisés à Nîmes avec une toile résistante, qui a donné son nom au Denim, d'abord conçue pour les voiles de caravelles, les marins Génois, les bergers cévenols, et ensuite pour les colons de l'ouest américain, chercheurs d'or et « cow-boys ».

Nîmes, cité manufacturière vouée au textile et place commerciale importante, devient une plaque tournante ferroviaire essentielle lors de la mise en place du réseau de chemin de fer dès les années 1830-1840. Mais la concurrence lyonnaise est rude durant la deuxième moitié du XIXe siècle et la bourgeoisie nîmoise réinvestit les capitaux du textile dans la banque ou la vini-viticulture. La culture de la vigne est facilitée par la construction du Canal du Midi (dès le 17e) et surtout sa liaison avec le Rhône, par Sète (19ème). Le transport du vin est aussi grandement favorisé par l'apparition du chemin de fer à Nîmes dès 1839. On notera cependant le coup rude porté aux activités vinicoles par la terrible crise liée au phylloxéra à partir de 1872…

Héraldique

Le logo de Nîmes
Médaille du Docte collège des Consuls de Nîmes en 2006

L´emblème de la ville d´aujourd´hui s´inspire de l'iconographie de l'As, monnaie frappée à Nîmes dans les débuts de notre ère, au revers de laquelle figure un crocodile enchaîné à un palmier qui symbolise la soumission de l'Égypte à Rome et où sont frappés les mots : COL NEM. Ces mots ayant la signification de colonia Nemausus, ou Nemausum, ou Nemausensis, ou encore colonie nîmoise.

Le logo actuel de la ville, conçu en 1985 par Philippe Starck a gardé la symbolique romaine, tout en modernisant le trait de manière plus lisible.

Pendant le Moyen-Âge, la ville dut perdre entièrement le souvenir de ce symbole, car le sceau de la ville, scellant un acte de 1226 qui était propre à la Communauté de Nîmes représentait les quatre consuls de la ville, debout en habits civils[21]. Le blason de Nîmes, vers la même époque, était, dit-on, de gueules plein, armes qui appartenaient à la maison des vicomtes de Narbonne.

Les armes successives de la ville de Nîmes
Au moyen-âge En 1516 Au XVIe siècle, les consuls de cette vieille cité voulurent orner ce Champ de Gueules vide d'emblème qui composait le blason du Moyen-Âge en y plaçant un « Taureau d'Or passant », pour rappeler sans doute l'attachement de la ville à la culture taurine. Ce souhait fut exaucé par François Ier en avril 1516.
Les armes actuelles de la ville de Nîmes
La découverte en 1517 de la médaille portant au revers un crocodile attaché à une palme motiva une nouvelle requête des consuls auprès de François Ier. En 1535 le roi concéda ces nouvelles armoiries à la ville de Nîmes.
Elles se blasonnent ainsi :
« De gueules au palmier de sinople posé sur une terrasse du même. Au crocodile passant et contourné, aussi de sinople, attaché avec une chaîne d'or au tronc du palmier. À la couronne florale d'or, liée d'un ruban du même, accrochée à une palme, en chef de l'écu à dextre. À l'inscription d'or en lettres latines COL à la dextre du tronc et NEM à senestre. »
Depuis 1535

« Un simple champ de gueules »

« De gueules, à un taureau d'or passant à dextre »
Blason ville fr Nîmes (Gard).svg

Patrimoine monumental et culture

Nîmes est classée ville d'art et d'histoire.

Connue sous le nom de Colonia Nemausa à l'époque romaine, Nîmes conserve de nombreux témoignages de la splendeur romaine et des largesses de l'empereur Auguste : comme les « Maison Carrée » et amphithéâtre pour citer les plus célèbres mais aussi portes, temples, tours et remparts ; sans oublier, à proximité, l'aqueduc et le pont du Gard - inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco - construit au premier siècle de l'ère chrétienne qui conduisait les eaux de la Fontaine d'Eure près d'Uzès au castellum (château d'eau) situé rue de la Lampèze. La ville possède également des édifices religieux, hôtels particuliers, places et musées prestigieux.

Monuments romains

L'amphithéâtre romain : « Les Arènes »
Construit à la fin du premier siècle après J-C, l’amphithéâtre de Nîmes, l'un des mieux conservés au monde, mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. À l’intérieur, près de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs. Aujourd’hui, les arènes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où des corridas réunissent des milliers de spectateurs venus du monde entier.

Il peut légitimement être considéré comme le mieux conservé au monde.

Une légende affirme qu'un tunnel relierait les arènes de Nîmes à celles d'Arles (à 25 km). Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égouts romains.
La Maison Carrée
Construite entre l'an 4 et 5 apr J.-C., ce temple romain, exceptionnel et inégalé par son état de conservation incroyable, dominait le forum de la ville antique. Dédié à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est le seul temple du monde antique entièrement conservé (ses façades sont en cours de restauration).
La Tour Magne
La Maison Carrée est entourée d'une colonnade, élevée sur un podium et marquée dans son architecture classique par une influence grecque. Elle appartenait autrefois à un important ensemble immobilier : le Forum romain.
La tour Magne (Années 16 -15 av. J.-C.)
La tour Magne domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier. Octogonale, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine Augustéenne se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus de son écrin de verdure. Par beau temps, elle constitue un point de vue permettant d’apercevoir le mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le mont Aigoual, le pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, sans oublier la garrigue avoisinante.
Le Temple de Diane, situé dans la partie basse des Jardins de la Fontaine
Le Temple de Diane
Ce "temple" date du 2ème apr J.C. Il se dresse dans la partie basse des Jardins de la Fontaine à proximité de la source. Il était encore entier au milieu du 16ème siècle, transformé en église. Les frères en furent chassés au moment des guerres de religions et le bâtiment servit alors d'entrepôt à bois et foins... Mais, rapidement, un différend apparaît entre deux personnages quant à l'attribution de la propriété du lieu qui est alors incendié. C'est ainsi que sa superbe voute s'effondre... Il constitue néanmoins le seul monument conservé (en partie) en élévation de l'ensemble du sanctuaire romain dédié au culte impérial et aux loisirs autour de la source sacrée (possibilité d'être en présence d'un sebasteion comme on en trouve en Asie Mineure). Sa fonction originelle exacte reste encore partiellement inconnue même si l'on penche de plus en plus vers un édifice à vocation culturelle, de type bibliothèque. Un ancien théâtre lui fait d'ailleurs face, à flanc de colline, aujourd'hui malheureusement recouvert par une pelouse. Le nymphée, théâtralisant les eaux, était entouré de portiques à colonnades dans des proportions bien plus importantes que la reconstitution quelque peu "romantique" de Mareschal au 18ème siècle. Les jardins de La Fontaine n'en sont pas moins un lieu d'une grande beauté ayant constitué l'une des premières promenades de ville de province créée et destinée au public.
Le Castellum divisorium (Ier siècle)
Situé rue de la Lampèze, dans le quartier du boulevard Gambetta, au pied de l'ancien "Fort Vauban" du 17ème siècle, devenu université, ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le Pont du Gard est un témoin unique et exceptionnel du génie des ingénieurs romains. Il est le seul du monde antique à avoir conservé l'intégralité de son socle percé de bouches. De ce bassin circulaire de 5,50 mètres de diamètre et de 1,40 mètre de profondeur, taillé dans le roc, partaient des canalisations en plomb qui acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.
La Porte d'Auguste (Années 16 -15 av. J.-C.)
Dite également « porte d'Arles », la Porte Auguste est une des portes principales de l'époque romaine de la ville. Elle s'ouvrait sur la Voie Domitienne et faisait partie des remparts. D'après certains érudits, une borne milliaire y fixait le point de départ de la Via Domitia de Nîmes à Beaucaire. Elle fut redécouverte au moment de la démolition du château royal durant la période révolutionnaire et échappa de peu aux coups de pioches. Elle était flanquée à l'origine de deux puissantes tours.
La Porte de France (Années 16 -15 av. J.-C.)
Autrefois porte d'Espagne, elle compte une seule arcade en plein cintre surmontée d'une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l'Antiquité, elle était, elle aussi, flanquée de deux tours semi-circulaires. Visible de loin, elle signalait la présence de la Cité et du sanctuaire impérial située au pied de la colline autour de la Source.

On notera cependant que, contrairement à Arles ou le pont du Gard, les monuments romains exceptionnels de Nîmes ne sont hélas toujours pas inscrits au patrimoine mondial de l' UNESCO...

Galerie de monuments romains

XVII, XVIIIe et XIXe siècles

La chapelle des Jésuites
Datant du XVIIe siècle et classée au titre des monuments historiques son architecture se distingue par l'emprunt de nombreux éléments de décoration aux monuments romains de la ville. Elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles au sein de l'ancien collège des jésuites transformé depuis 1886 en musée archéologique et des sciences naturelles. Le maître autel et son retable du 17ème sont malheureusement invisibles au public, stockés depuis fort longtemps dans les réserves du musée des Beaux-Arts.
La Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes
Cathédrale Notre Dame-et-Saint-Castor
Cet édifice roman du XIIe siècle flanqué d'une tour massive a subi les assauts des guerres de religion. Seules la tour nord et les six premières scènes de la frise sculptée sur le large fronton de la façade appartiennent à l'édifice d'origine. L'église a été reconstruite à deux reprises au XVIIe siècle. L'intérieur a été entièrement remanié à la fin du XIXe siècle par l'architecte diocésain Henri-Antoine Révoil qui restaura également, entre autres, l'amphithéâtre romain ou encore la cathédrale de Montpellier. On remarquera cependant la chapelle du Rosaire, très bel exemple d'architecture religieuse baroque du XVIIe, un sarcophage paléochrétien intégré dans l'autel d'une chapelle latérale et, bien sûr, la frise du grand fronton de la façade extérieure, chef-d'œuvre de sculpture de l'art roman, en partie restaurée au XVIIe, inspirée elle aussi des représentations antiques.
Les Jardins de la Fontaine
Aménagés au XVIIIe siècle, les Jardins de la Fontaine constituent l’un des premiers jardins publics d’Europe. Respectant en partie le plan du sanctuaire antique autour de la source fondatrice de la ville (Nemausus), J-Ph. Mareschal et Gabriel Dardailhon ont dessiné (sous l'influence de Le Nôtre) un jardin à la française mais aussi dans l'esprit " romantique " où sont actuellement rassemblées de nombreuses espèces végétales méditerranéennes.
La fontaine de Pradier et l'Esplanade. ( fontaine Pradier nimes )
La fontaine Pradier
Monumentale fontaine en marbre inaugurée en 1851 au centre de l'Esplanade, œuvre du sculpteur James Pradier et de l'architecte Charles Questel (auteur de l'église Saint Paul). La figure féminine monumentale représente la ville de Nîmes (une des toutes premières représentations allégoriques de ce type en France) couronnée des arènes et des colonnades de la Maison Carrée, du palais de justice et de l'ancien théâtre. Elle est entourée de personnages symbolisant les rivières importantes pour la ville ; le Gardon, le Rhône, la fontaine d'Eure (source d'Uzès point de départ de l'ancien aqueduc romain) et la Fontaine de Nîmes. L'esplanade est dominée à l'est par la haute flèche de l'église Sainte-Perpétue ( église Sainte Perpétue et Sainte Félicité de Nimes ), au nord-ouest par le palais de justice ( palais de justice de Nimes )avec sa puissante colonnade puis, en arrière, par les imposantes arènes. Au sud, le départ de la très large avenue Feuchères bordée de façades monumentales telle la préfecture (construite par l'architecte Léon Feuchère en 1855) vers la grande gare (1842-1844) confère au site un aspect très monumental.

XXe siècle

Carré d'Art
Face à la Maison Carrée, en lieu et place de l'ancien grand et renonmé théâtre néoclassique (1798) détruit par les flammes en 1952, se trouve Carré d'Art conçu par l'architecte lord Foster. Carré d'Art regroupe la bibliothèque municipale classée, conservant un riche fonds ancien et proposant tous les services d'une médiathèque moderne, ainsi que le musée d'art contemporain, complété par une audiothèque et une petite médiathèque. La collection du musée comprend près de 370 œuvres et offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours[22].
La place d'Assas
La Place d'Assas, imaginée par Martial Raysse
Place du centre-ville avec une importante fontaine. Elle fut imaginée par l'artiste Martial Raysseau milieu des années 1980.
La place du Marché
Le crocodile de la Place du Marché par Martial Raysse
Place au palmier magistral, animée par la fontaine au crocodile, créée par les artistes Martial Raysse, Silvio et Vito Tongiani. Le crocodile qui se rafraîchit dans l'eau du bassin en marbre et le palmier rappellent les armoiries de la ville. Il s'agit du seul endroit de Nîmes où figure une plaquette de nom écrite en occitan (Plan dau mercat)
L'avenue Carnot
Philippe Starck y a aménagé en 1987 un abribus, monumental en cubes de marbre vert foncé, qui représente la figure emblématique du crocodile nîmois.

Hôtels particuliers notoires

Le Petit Temple (offert aux réformés par la famille Valz)
  • Hôtel de la Baume
  • Hôtel de l'Académie
  • Hôtel Boudon
  • Hôtel Colomb de Daunant, anciennement Hôtel Foulc et son jardin d'hiver, datant de 1855, réaménagé selon un plan inspiré d'Édouard André, puis transformé en véritable serre par la construction, vers 1907, d'une double verrière.
  • Hôtel Fontfroide (XVIIe siècle, remarquable escalier)
  • Hôtel Meynier de Salinelles
  • Hôtel Novy de Caveirac, dit Chouleur
  • Hôtel Rivet (XVIIIe siècle - actuelle École des Beaux Arts)
  • Hôtel Régis
  • Hôtel de Bernis
  • Hôtel de Rozel
  • Hôtel d'Aubais

Édifices religieux notoires

  • Le Petit Temple (ancien couvent offert par la famille Valz aux Réformés)
  • Le Grand Temple (ancienne église du XVIIIe siècle, façade de style baroque)
  • Le Temple de l’Oratoire (1866)
  • La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor MH de style néo-roman remaniée à la fin du XIXe. La façade principale est surmontée d'un vaste fronton triangulaire avec bas-reliefs remarquables en partie d'époque romane représentants des scènes de l'Ancien Testament. Le clocher, très massif, possède un décor à arcatures gothiques au dernier étage. Admirer également à l'intérieur un sarcophage paléochrétien et la superbe chapelle baroque dite du Rosaire à l'arrière du chœur.
  • La chapelle Sainte-Eugénie (la plus ancienne église de Nîmes). Sa façade est un trompe-l'œil de style néo-roman. L'intérieur présente un plan très irrégulier et conserve une partie de son voutement gothique , nombreux tombeaux à même le sol .
  • L'église Saint-Paul ( église saint Paul de Nimes ), de style néo-roman, exceptionnelle par la qualité de sa réalisation par Charles-Auguste Questel (1835-1849), classée MH dés le début du XXe siècle. Possède un puissant clocher s'élevant à 62 mètres à la croisée du transept.
  • L'église Saint-Charles (XVIIIe et XIXe siècles) dont la façade sévère donnant sur le boulevard Gambetta est surmontée d'un vaste fronton triangulaire de style néo-classique avec sculpture d'une coquille St Jacques.
  • L'église Sainte-Perpétue-et-Félicité (1854-1865) typique de l'éclectisme à tendance néo-gothique en règne sous le Second Empire sur les plans de l'architecte Léon Feuchères sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins. Hauteur des voûtes intérieures sur croisées d'ogives : 20 mètres. L'église renferme une très belle pietà en marbre du XVIIe siècle.
    • Ste Perpétue et Ste Félicité sont deux martyres suppliciées dans l’arène en 203 à Carthage. Nîmes est la seule ville de France qui possède une église où sont honorées les deux saintes. On ne sait pas vraiment par quel cheminement le culte de ces martyres nord-africaines est arrivé jusqu’à Nîmes. Son clocher s'élance à 70 mètres au-dessus de l'Esplanade.
  • L'église Saint-Baudile (1867-1877), pâle imitation des cathédrales gothiques du nord, possède deux flèches sur les plans de l'architecte bordelais Mondet au détriment du projet d’Henri-Jacques Espérandieu. L'intérieur est bien mieux réussi, mosaïques des fonts baptismaux et vitraux de belle qualité. Elle est la plus spacieuse église de Nîmes. Longueur de la nef: 65 m ; largeur au transept: 30 m ; hauteur sous voûtes, 20 mètres , hauteur des flèches , environ 55 à 60 mètres .
  • La Synagogue (XVIIe siècle, remaniée au XIXe)
  • L'ancienne chapelle du collège des Jésuites (XVIIe siècle) MH

Édifices civils notoires

( Liste non exhaustive )

  • Ancien évêché, fin XVIIe siècle, abritant depuis 1920 le musée du Vieux Nimes
  • Hôtel de ville à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles ; son escalier d'honneur, remanié

sous le Second Empire, abrite 4 crocodiles naturalisés.

  • Nombreux hôtels particuliers des 17ème au 19ème siècles .
  • Tour de l'horloge, réédifiée à l'emplacement de l’ancien beffroi en 1752, dans le goût de l’époque. Cette tour de 30 mètres de haut est surmontée d'un campanile en fer forgé formant une sorte de couronne abritant une cloche .
  • Ancien hôpital Ruffi ; situé avenue de la République, réédifié dans les années 1820 dans le style néoclassique par Durand avec frontons triangulaires et arcades. Il abrite la CCI de Nimes et du Gard depuis 1937 ; belles peintures art déco régionalistes dans la salle d’honneur et cheminée renaissance.
  • Préfecture : sorte de "grand château" monumental typique de l'architecture éclectique sous le Second Empire donnant alors sur la nouvelle avenue Feuchères
  • Lycée Daudet : D'abord hopital, sa remarquable façade néoclassique donnant sur le boulevard Victor Hugo, édifiée au tout début du XIXe siècle avec arcades au rez de chaussée, possède, dans sa partie supérieure, une frise à l'antique sur le thème de la médecine. L'intérieur, dont l'aménagement fut un temps envisagé pour accueuilir le palais des arts de la ville, est richement décoré. Le bâtiment est finalement affecté au lycée de garçons après que ce dernier avait quitté ses locaux du cloitre des jésuites en 1883. Face aux arènes, se dresse une originale rotonde d'angle avec horloge et carillon. De la même époque datent les différentes adjonctions de bâtiments en pierres et briques avec cours protégées de portiques en fonte de fer, typiques de l'architecture sous la IIIe République.
  • La gallerie Jules Sales au sein du complexe urbanistique de l'ancien cloitre des jésuites , edifiée par Max Raphel en 1894 elle vient de retrouver ses décors d'origines au cours d'une remarquable restauration . Architecture et décors typiques de la fin du 19ème siècle , impressionnante verrière de la vaste salle .
  • L’ancien hospice d’humanité, route d'Uzès, à côté des casernes : édifié au milieu des années 1870, il a malheureusement perdu le grand dôme qui surmontait sa chapelle au centre du bâtiment. Des constructions lui ont été adjointes des années 1920 à 1930 pour servir de nouvel hôpital à Nimes avant son déménagement définitif vers grand et moderne hopital Carremeau au milieu des années 1990. Abandonné depuis 10 ans, il doit faire l’objet d’une vaste campagne de réhabilitation en vue d’accueillir le nouveau campus universitaire de Nîmes (seuls les bâtiments XIXe avec leurs gracieuses cours à portiques seront conservés). Remarquer, côté route d'Uzès, l’ancienne superbe grille d’entrée en fer forgé encadrée de deux petit pavillons.
  • Lycée Duhodat : édifié dans les années 1930 , possède un interessant programmee icônographique de style art déco ; colonnade en façades et bas reliefs ; décors peints de de la salle des fêtes , etc .

Patrimoine ferroviaire

  • L'ensemble formé par les bâtiments de la gare de marchandise (pavillon néoclassique à colonnes, donnant sur la route d'Uzès, date de 1839 et constituait, avec son jumeau disparu, la première gare de Nîmes), les anciennes rotondes de garage des locomotives, hélas détruites durant la Seconde Guerre mondiale, les emplacements ont été en partie rénovés et quelques anciennes colonnes en fonte subsistent. En revanche, la grande et magnifique halle métallique de ce dépôt existe toujours et abrite une partie du musée du chemin de fer. Notons aussi le viaduc à arceaux long de 2 km qui dessert l'actuelle gare à la façade monumentale (1842-44) ainsi que le viaduc dit des "neuf arcades" surplombant route et cadereau d'Alès (1839).

Lieux de culture

Nîmes propose une offre culturelle correcte. Les théâtres sont également nombreux. Cette liste tend à énumérer les lieux culturels fréquemment visités, importants et/ou ayant une certaine influence sur les résidents et/ou les « élites » de la ville :

Musées

  • Muséum d’Histoire naturelle
Installé dans l'enceinte du collège des Jésuites ( 17ème, ce musée fut aménagé en 1892 et n'a guère changé depuis...). Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature et des sciences de l’homme (il se classe au septième rang national pour la richesse de ses collections relevant de tous les domaines des sciences de la nature et de certains secteurs des sciences de l'Homme. [3]. Il possède notamment le fabuleux herbier de l'érudit nimois Jean-François Séguier. Le bâtiment se trouve dans un état de conservation alarmant et mériterait une rénovation complète . De nombreuses salles ont dû être fermées au public pour des raisons de sécurité.
  • Musée Archéologique
C'est un des plus importants de France avec une très riche collection d'antiques. Installé bien à l'étroit dans une partie l'ancien collège des Jésuites (17e) qui possède une remarquable chapelle, il présente des collections de l’âge du fer à l’époque gallo-romaine des céramiques sigillées, des vaisselles en bronze, des parures, des objets artisanaux, des verreries romaines, des monnaies et une des plus riches collections d’inscriptions latines (épigraphie). [4]

Même chose que pour le muséum , le bâtiment est totalement obsolète , dégradé et inadapté à la présentation des tres riches collections ...

  • Musée d'Art Contemporain du Carré d'Art : panorama de la création des années 1960 à nos jours [5]
Construit en 1907 sur les plans de l'architecte nîmois Maximilien Raphel, il a été réaménagé en 1986-1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le musée abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe siècle et XVIIe siècles, et une collection de peintures françaises des XVIIIe siècle et XIXe siècles.
[6]
  • Musée des Cultures taurines
Inauguré en mai 2002 dans l'ancien bâtiment du Crédit municipal (anciennement « Le Mont de Piété »), ce lieu unique en France permet de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau et offre un véritable panel des traditions régionales (très présentes) et internationales.
À Nîmes, la culture taurine et plus spécifiquement la tauromachie est extrêmement marquée. On peut constater l'ancienneté de ce rite en observant attentivement l'amphithéâtre romain : deux avant-corps de taureaux, émergeant d’un frontispice, rappellent l’univers des jeux taurins de l'époque. Leur présence s’expliquerait par le goût de l’empereur Auguste pour cet animal, car ses ancêtres venaient de la ville qui l’honorait, Thurium. Aujourd'hui, si la corrida est le spectacle le plus prisé des arènes et le plus présent, il en est d’autres très appréciés : outre certains combats sans « mise à mort », les courses à la cocarde, ou courses camarguaises, connaissent un grand succès. Ce jeu réunit dans l’arène taureau ou vachette d’une part, et razetteurs d’autre part ; il s’agit pour ces derniers de décrocher, à l’aide d’un peigne, la cocarde fixée entre les cordes de l’animal. Ce jeu demande beaucoup de souplesse et de vivacité pour les razetteurs qui doivent éviter les charges et les cornes de l’adversaire en sautant sur les barricades qui entourent la piste. [7]
  • Musée du Vieux Nîmes : présente la vie, la culture, l'économie et l'artisanat nîmois depuis la fin du Moyen-Âge. Il est installé depuis 1921 dans l'ancien évêché de la fin du 17e siècle, jouxtant la cathédrale :[8]
  • Musée des Antiques : à l'intérieur de la Maison Carrée, archéologie gallo-romaine sous forme de représentations inter-actives.
  • Musée du Chemin de fer : exposition d'ancien matériel, histoire, documentation, modélisme :[9]

Théâtres et salles de spectacles

  • Théâtre ATP
  • Théâtre de Nîmes [10]
  • L'Odéon
  • Théâtre Christian Ligier
  • Théâtre Mobile Homme
  • Théâtre Beau Parleur
  • Théâtre l'Armature
  • Théâtre Télémac
  • Théâtre du Périscope
  • Comédia 7 : salle de spectacle

Cinémas

  • Cinéma complexe Forum (appartient au groupe Kinépolis)
  • Cinéma d'Art et d'Essai Le Sémaphore
  • Cinéma multiplexe Forum Kinépolis

Religion

  • Églises protestantes de la fédération française [23]
  1. temple de l'oratoire, maison carrée ERF
  2. Petit temple rue du Couvent ERF
  3. temple du quartier Saint-Cézaire ERF
  4. Grand temple centre-ville ERF
  5. Fraternité, rue Delon ERF
  6. Chapelle de Garon ERF
  7. Centre Martin Luther King, Carremaux Église évangélique Baptiste FEEBF
  8. Armée du Salut bd V.Hugo ADS
  9. Église rue de Fort Églises évangéliques libres UEEL
  10. temple rue Adrien Église réformée évangélique indépendante EREI
  11. Église Adventiste fédération adventiste de France UFA
  • Église catholique
  • Églises protestantes autre
  1. Église baptiste de langue française AEEB
  • Églises chrétiennes autre
  1. L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Chemin du Mas de Vignolles
  • Culte musulman
  1. Association Culturelle des Musulmans de Nîmes, rue des Greffes.
  2. Association Culturelle et Cultuelle du Mas De Mingue, Chemin du Mas De Mingue.
  3. Association Culturelle Musulmane de Nîmes, Route de Nîmes.
  4. Association Culturelle Musulmane Mosaïque de Nîmes, rue Galilée.
  5. Association Franco-Musulmane de la ZUP Sud, place Fragonard.
  6. Association Union Culturelle Musulmane Imano-Paix, Quai Megisserie.
  7. Mosquée Lumière et Piété, rue Jacques Monod.

Vivre à Nîmes

Sociétés savantes, culturelles, religieuses

  • Académie de Nîmes (société savante) : une des plus anciennes de France. Officiellement reconnue par Louis XIV, l'Académie royale de Nîmes s'est vue conférer, par lettres patentes d'août 1682 « les honneurs, privilèges, facultés, franchises et libertés » dont jouissait depuis 1635 l'Académie française. Fidèle à ses traditions, elle travaille à l'enrichissement du patrimoine culturel, local (Nîmes, Gard), régional (Languedoc-Provence) et national. Sans jamais oublier la devise inscrite au fronton de son hôtel du 16 de la rue Dorée : Ne Quid Nimis (Rien de trop). [11]
La Maison du Protestantisme
  • Maison du Protestantisme : Centre de rencontres, d’accueil et d’échanges, la Maison du Protestantisme se veut la vitrine nîmoise des Réformés et de leur histoire, très liée à la cité. Située à deux pas de la Maison Carrée et du Carré d’Art, elle a vocation à recevoir les visiteurs en organisant des circuits touristiques protestants. Quelques vitrines donnent un aperçu des collections du patrimoine réformé, qui manquent d’un espace permanent d’exposition au Musée du Vieux-Nîmes. La Maison du Protestantisme (qui n’est pas un temple) est selon ses responsables, une « expérience de médiation entre une confession religieuse et son environnement urbain ». À l’échelle du département, elle met en place des itinéraires : « Sur les traces des huguenots, des Cévennes à la Méditerranée ». [12]

Bibliothèques et médiathèques

Galeries, salles d'expositions

  • Chapelle des Jésuites : expositions temporaires [24]
  • Galerie 4 : galerie d'Art
  • Galerie Anne Paulin : Galerie d'Art
  • Galerie Jules Salles : Galerie d'Art
  • Galerie des Arènes : Galerie d'Art

Loisirs et communication

Manifestations culturelles et festives

La ville, depuis quelques années, entreprend la création de nouvelles animations et festivités. En effet, Nîmes a depuis longtemps le surnom de « belle endormie ». Cependant, il est manifeste que les fonds alloués aux associations, autrefois très importants pour une ville de cette taille, sont depuis 2002 en forte baisse ; il est vrai que les finances communales sont en mauvais état depuis le passage de Jean Bousquet dans le fauteuil du maire[25].

  • La ville est connue pour ses feria (qui existent officiellement depuis 1952) :
    • la feria de Pentecôte, dite Feria de Nîmes, du mardi au lundi qui suit (fin mai - juin)
    • la feria des Vendanges en septembre (second week-end, trois jours)
    • la feria de Primavera, en février (deux jours). Celle-ci n'existe plus aujourd'hui car une toile appelée « la bulle » par les nîmois recouvrait les arènes et protégeait ainsi les spectacles de l'hiver, cette bâche n'est plus installée d'où la suppression de la feria de primavera.

À cette occasion, des corridas, qui se pratiquent officiellement à Nîmes depuis 1853 (il y avait des courses de taureaux depuis bien plus longtemps) sont organisées, avec ou sans mises à mort, dans les arènes romaines. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d'origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires) ouvrent au centre-ville en caves ou en extérieurs.

La feria de Pentecôte constitue la première fête populaire d'Europe (en termes de fréquentation : entre 700 000 et 1 200 000 personnes) sur trois jours. [16]

Le 21 avril 2006, a eu lieu le le 16e Concours des Vins des Vignerons Indépendants qui est un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons[26]. Lors de cette manifestation, 353 médailles d'or, 436 médailles d'argent et 226 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.

Agenda annuel des principales manifestations culturelles et festives :

  • Festival de la biographie : chaque année en janvier. [17]
  • Tournoi européen de tir à l'arc : chaque année en fin janvier. [18]
  • Épreuves de la Coupe du monde d'escrime : chaque année. [19]
  • Différentes épreuves sportives nationales ou internationales : chaque année en février.
  • Festival des auteurs psy : chaque année en mars. [20]
  • Salon européen de la BD : chaque année en mai. [21]
  • Les journées méditerranéennes de l'olivier en mai (dates et le programme ici)
  • Les journées de l'environnement et du développement durable : chaque année en mai.
  • Le Temps des Jardins : festival culturel et musical chaque année en juin.
  • Salon du livre d'artiste : chaque année en juin.
  • Les jeudis de Nîmes : tout l'été de chaque année, marchés ouverts en plein air durant la soirée. [22]
  • L'Université Occitane d'Été : chaque année au mois de juillet, les associations M.A.R.P.OC. (Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire OCcitane) et I.E.O. 30 (Institut d'Estudis Occitans) organisent une semaine de conférences, de colloques et de spectacles dont le thème central est l'Occitanie. [23]
  • Festival de Nîmes : festival de musique où se retrouvent de nombreux groupes et artistes d'envergure internationale, en juillet de chaque année. [24]
  • Festival Flamenco : organisé par le Théâtre de Nîmes chaque année en janvier. [25]
  • Festival de Jazz : organisé par Jazz70 en octobre. [26]
  • L'Expérience Japonaise - Biennale : Tous les deux ans depuis 2007, états de la création contemporaine au Japon, organisé par le Théâtre de Nîmes [27]
  • L'exposition annuelle du musée archéologique de Nîmes. [28]
  • ARTéNIM : Foire d'Art contemporain, chaque année en fin septembre. [29]
  • Nimagine : salon de l'artisanat, pendant huit jours à la mi-novembre de chaque année.
  • Salon des Antiquaires : première quinzaine de décembre, chaque année. [30]
  • Théâtre : riche programmation tout au long de l'année. [31]
  • Le Carré d'Art : musée d'art contemporain ayant une des plus importantes collections de France. [32]
  • De nombreuses autres manifestations et festivals ponctuels, se renseigner auprès de l'office de tourisme

Principaux médias locaux

  • Le Midi Libre : journal quotidien le plus distribué
  • La Marseillaise : édition gardoise du quotidien provençal
  • Nimes-actu - L'actualité de Nimes sur internet : Actualité de Nimes et de sa région, Agenda, Communiqués, Clips vidéo, présent sur le web, depuis 2005.
  • Nimes-Entreprises.com - Web Magazine Économique et Annuaire Multimédia et multilangues (Français, Anglais, Allemand et Espagnol) des entreprises de Nimes et du Gard, agenda des sorties professionnelles, articles économiques et juridiques, recherche et offres d'emplois ciblées sur le département du Gard.
  • La Gazette de Nîmes : hebdomadaire
  • Sortir A Nîmes : Agenda des sorties et loisirs sur Nîmes et le Gard.
  • Télé Miroir : télévision locale, accessible depuis peu sur internet, dont l'audience et l'activité ne cessent d'augmenter
  • Découvrir Nîmes : Découverte de Nîmes et les bons plans de sorties.
  • France Bleu Gard Lozère : du réseau Radio France
  • Radio Alliance (fréquence 103,1) : radio protestante locale
  • RAJE (fréquence 102,5) : radio jeune axée sur les musiques actuelles, l'information locale et la culture.
  • RTS fm (fréquence 106,6)
  • RFN (Radio Fréquence Nîmes) Radio associative locale : Défense de la chanson française

Divers

  • Centre culturel et sportif Pablo Neruda
  • Planétarium du Mont Duplan : reproduction et simulation de phénomènes astronomiques
  • Palais des Expositions [33]

Sport

Infrastructures sportives

Nîmes a construit d'assez importantes infrastructures. En voici la liste :

La piscine olympique Nemausa
  • 32 complexes, stades ou gymnases
  • 3 salles omnisports et spécialisées (dont un boulodrome couvert ultra moderne)
  • 5 piscines couvertes (dont le Stade Nautique "Némausa", inaugurée en septembre 2007 ; piscine non-olympique (car quelques centimètres manquants pour obtenir la conformité) comprenant une fosse à plongée d'une profondeur de 13 mètres)
  • 1 hippodrome (Hippodrome des Courbiers)
  • 1 circuit automobile de courses (Circuit de Lédenon)
  • 1 aérodrome (aérodrome de Courbessac)

Principaux clubs sportifs (liste non exhaustive)

Il existe de très nombreux clubs sportifs, ci-dessous sont énumérés ceux ayant le plus d'adhérents (ou de supporters) dans chaque discipline et étant assez présents sur la scène locale :

  • USAM [34] (handball) Plusieurs fois champions de France
  • Nîmes Olympique (football)
  • Handball Cercle Nîmes [35]
  • RCN (Rugby Club de Nîmes) [36]
  • Club Alpin Français section Nîmes Cévennes [37]
  • Arc Club de Nîmes [38]
  • Sun omnisports de Nîmes (Club universitaire de sports) [39]
  • Société d'escrime du Stade des Costières [40]
  • Rythmique Club de Nîmes (Gymnastique rythmique) [41]
  • École taurine de Nîmes [42]
  • Basket Club Perrier Nîmes (National Féminine 3)
  • JSCBA (Basket)
  • Fédération française de pétanque et jeu provençal
  • Joutes du Gard
  • Fédération française de courses camarguaises
  • FFJDA (Judo)
  • Centre Karaté Nîmois [43]
  • Club nîmois de water-polo
  • Club nîmois de bowling
  • Club de rollers de Nîmes
  • Nautic Club Nîmois (Natation)
  • Canoë Kayak Club Nîmes (CKCN)
  • CPAL (Parachutisme)
  • ASN (Club de spéléologie)
  • 3 Golfs Clubs (Club de Nîmes Campagne, Golf Club de Nîmes Vacquerolles, Ligue du Languedoc-Roussillon de Golf)
  • Fédération Gardoise de Pêche
  • Ski Club de Nîmes
  • Boxing Club Nîmois
  • Association de chasse
  • Aéro Club de Nîmes Courbessac
  • Squash Club des Arènes
  • 5 Tennis Clubs (Club des Hauts de Nîmes, Club du Mas de Galoffre, Club de la Cigale, Club du Bas Rhône, Tennis Club de Nîmes)
  • Tennis de table gardois
  • Amicale Nîmes Volley Club
  • Club Tour Magno Gardiano, équitation
  • Club d'Athlétisme du CACG30
  • SSN (Soleil Sport Nature, canyoning)
  • Club Nîmois de Hockey sur glace
  • Nîmes Métropole Sports de glace
  • Black Bunny Scuba Dive (Plongée)
  • SPB (Snooker, Pool et Billards)
  • Comité Départementale de Randonnée pédestre
  • Sport Moteur Association (sport auto)
  • Moto Club des Costières
  • Centurions Nîmes (football américain)
  • SNT (Société nîmoise de tir)
  • 2 clubs de badminton (OBC [44], unanim'bad [45])
  • Groupe Cyclotouriste Nîmois (GCN, membre de la Fédération Française de Cyclotourisme - FFCT)
  • Accueille la Fédération de Wing Tsun Kung-Fu et d'Escrima dés 1996 (www.wingtsun.fr)
  • Il est à noter que Nîmes n'est pas membre de l'Union des Villes Taurines Françaises.

Événements Sportifs

Les superstars présentes étaient : Triple H, John Cena, Randy Orton, The Miz, The Big Show, MVP, Matt Hardy, Kofi Kingston, Maryse Ouellet, Kelly Kelly, Carlito, Primo, Cody Rhodes, Ted DiBiase Jr., Goldust et William Regal

Spécialités culinaires

Il existe pour certains produits locaux l'appellation d'origine contrôlée « de Nîmes ». La plupart des spécialités du département du Gard sont fabriquées et/ou vendues à Nîmes. La liste suivante en rappelle les principales.

Avolas
les Dragées Amande 
accompagnant plusieurs générations de Gardois, la Maison BEZ ouvra sa première boutique en 1860 au 16 bis rue Nationale (à Nîmes). Elle y demeurera jusqu'en 2008 date de son déménagement temporaire au centre commercial des 7 Collines (ancien Géant Casino).
La brandade de Nîmes 
plat typiquement nîmois ( depuis le Moyen-Âge, la morue était échangée contre le sel de Camargue, d'où sa présence en abondance ), la recette de la brandade de morue est signalée dès 1786. Ce mets a acquis son titre de noblesse en 1830, grâce au célèbre cuisinier Durand. La brandade de Nîmes est faite de morue dessalée que l'on monte avec de l'huile d'olive et un peu de lait. Servie de préférence chaude, la brandade se mange également en feuilleté ou tout simplement mélangée à la purée de pommes de terre.
Olives de Nîmes
L'olive et l’huile d’olive de Nîmes 
l'olive de Nîmes est une picholine. Sa chair abondante, ferme et douce se croque verte. Son huile au goût très fruité provient de fruits murs récoltés en décembre et janvier.
La tapenade 
c'est une pâte d'olives noires ou vertes que l'on pile avec des anchois, des herbes de Provence et de l'huile d'olive. On la déguste froide, tartinée sur du pain grillé.
L'agneau de Nîmes 
l'agneau de Nîmes est élevé sous la mère. Son âge ne doit pas dépasser trois mois. Ainsi, sa viande très blanche reste particulièrement goûteuse et appréciée des gourmets.
Le croquant Villaret 
sa recette tenue secrète par la famille Villaret et ses successeurs n'a pas changé depuis 1775. C'est un biscuit mince et doré fait à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d'éclats d'amandes, et particulièrement dur.
Le petit pâté nîmois 
c'est une croûte blonde, petite boîte ronde qui cache sous son couvercle un pâté réputé. On le trouve aux halles de Nîmes, dans quelques charcuteries et pâtisseries et on le déguste chaud.
Gariguettes
La fraise de Nîmes 
disponible dès le 15 mars, la « fraise de Nîmes » est la première fraise printanière de France. De forme allongée et élégante, les deux variétés « Gariguette » (qui n'est pas strictement une spécialité nîmoise) et « Ciflorette » sont précoces, cultivées en pleine terre, et particulièrement parfumées.
Les Costières de Nîmes et les Coteaux du Languedoc 
le vignoble des Costières de Nîmes s'étend au sud de la Ville sur 12 000 hectares. Celui des Coteaux du Languedoc s’étend plus à l’ouest de la ville. Rouge rosé ou blanc, la qualité de ces vins AOC n'ont cessé de s'améliorer ces vingt dernières années, permettant à certains Costières de Nîmes et Coteaux du Languedoc de figurer parmi les meilleurs vins français (Les producteurs). Les vins de Nîmes, plus particulièrement de Langlade (village en bordure ouest de Nîmes dans la vallée de la Vaunage), sont loués par des chants provençaux. (Le Langlade fut un vin fort apprécié par Louis XIV.)
La zarzuela 
spécialité espagnole adaptée à Nîmes, la zarzuela est une sorte de ragoût espagnol importé par les immigrants ibériques venus s’installer en masse dans la ville, fuyant le franquisme ou la misère. La colonie espagnole est importante à Nîmes et a amené avec elle de nombreuses traditions et coutumes adoptées et adaptées par une ville que les traditions taurines rapprochent de ce qui vient de la péninsule.
La gardianne de Taureau 
en Camargue, la viande de taureau, viande corsée, se déguste en « gardianne », c’est-à-dire, marinée dans du vin. Elle peut également se déguster en grillade, notamment lors des ferrades et fêtes champêtres en Camargue.
La minerve 
cette spécialité n'est pas strictement de Nîmes mais plutôt du (Gard et de l'Hérault essentiellement). C'est une pâtisserie qui serait née à l’occasion de l’Épiphanie. Les gâteaux des rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranches et recouverts d’une "croûte" sucrée ( meringue aromatisée à la fleur d'oranger ) donnant ainsi la minerve.
L'oreillette 
fameux beignet gardois, l’oreillette demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval.
La fougasse d'Aigues-Mortes 
fougasse de la cité médiévale d'Aigues-Mortes, non loin de Nîmes et que l'on peut également trouver dans cette ville. Une brioche glacée au sucre et levée à la fleur d'oranger. La recette reste secrète car cette fougasse est unique dans la région. De nombreuses boulangeries en préparent dans le Gard.
La rouille d'Aigues-Mortes 
rouille de la même cité gardoise avec du poulpe, de la pomme de terre et de l'aïoli, et que l'on retrouve également dans les restaurants nîmois.

Le Gard est également un important producteur d'asperges "blanches" ou "vertes". L'asperge des sables, quant à elle, est produite en Petite Camargue, dans la vallée du Rhône et dans la plaine de Beaucaire, près de Nîmes.

Marchés

Les marchés de Nîmes participent incontestablement à l'animation de la ville. Lieu de vie, lieu de rencontre, lieu d'échange, le marché est considéré ici comme étant indispensable à la cohésion sociale et au développement économique des quartiers.

Ainsi, chaque jour un marché est installé dans un quartier différent de la ville. Marché à thème (fleurs, puces, arts...) ou tout simplement marché pour profiter des produits de saison.

Le principal marché, celui du vieux Nîmes, reste celui des Halles. Ouvert 7 jours sur 7 et 364 jours par an, ses étals exposent effectivement les meilleurs produits régionaux.

Voici donc une liste de ces importants marchés :

  • Les Halles de Nîmes : Marché alimentaire couvert (poisson, volaille, fromage, olives, charcuterie, fruits et légumes, pain...) avec de nombreuses spécialités nîmoises et provençales, sans doute un des meilleurs marchés de tout le sud de la France
  • Stade des Costières : Articles de marché, habillement, bonbons, textiles, fleurs ; pépiniéristes, arboriculture ; Marché aux puces et aux véhicules d'occasion
  • Boulevard Jean-Jaurès Sud : Brocante, expo-vente matériel agricole, loisirs, aménagements de la maison ; producteurs agricoles.
  • Chemin Bas d'Avignon : producteurs agricoles, articles de marché, démonstration, postiches
  • Place Pierre de Fermat : tous commerces
  • Debussy : tous commerces
  • Mas de Mingue - Jean Paulhan : tous commerces
  • Place du Griffe - Saint-Cézaire : alimentaire (coquillages, poisson, volaille, fromage, huile, olives, fruits secs, vins, charcuterie, fruits et légumes, miel, pain)
  • Esplanade : livres et disques
  • Boulevard Gambetta : marché de la création, Artisanat d'Art.

Environnement

La ville a été récompensée par trois fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[27].

Nîmes dans la littérature

Nîmes au cinéma

Principales personnalités

Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes, ou d'origine nîmoise, ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.

Portrait de Charles-Joseph Natoire, attribué à Gustaf Lundberg. Paris, musée du Louvre.

Autres personnalités (par catégorie)

Artistes divers

Écrivains

Entrepreneurs

  • Famille André, grands industriels du textile et de la soie puis banquiers
  • Jean Bousquet, fondateur de la marque de vêtements de prêt-à-porter Cacharel, couturier
  • Famille Colomb de Daunant, grands industriels de la soie
  • Edmond Foulc, entrepreneur textile, collectionneur et mécène
  • Louis Perrier, docteur nîmois, c'est lui qui créa la Société des Eaux Minérales, Boissons et Produits Hygiéniques de Vergèze, futur eau de Perrier
  • Paulin Talabot, créateur de la société « PLM » (Société des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée)

Juristes

Militaires

Musiciens, chanteurs

Peintres

Personnalités politiques

Elie Scipion Peyron 1857-1941

Poètes

Scientifiques et philosophes

Théologiens et religieux

Sportifs

Jumelages

Une convention de parrainage lie la municipalité à la frégate anti-sous-marine Montcalm de la Marine nationale française.

Notes

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
  2. Cd Météo France - Pluies Extrêmes Sur Le Sud De La France
  3. Données sur le climat de Nîmes, site de l'Internaute
  4. Nemausus est le nom d'une divinité celtique de la source nîmoise qui a donné le nom actuel de la ville de Nîmes. Nemausus est donc le nom antique de Nîmes.
  5. La ligne fut construite en grande partie par les Nîmois Paulin Talabot et Charles Dombre. Sur cette ligne circule le train appelé Le Cévenol. Ce train permet au voyageur de s'offrir un voyage touristique pittoresque à travers les paysages sauvages des Cévennes, de la haute Lozère et des gorges de l' Allier. Cette ligne réalise au passage la desserte TER des villes d'Alès, La Grand'Combe, Chamborigaud, Génolhac, Villefort, La Bastide-Puylaurent/Saint-Laurent-les-Bains (point culminant de la ligne à 1 050 mètres et correspondance pour Mende) et enfin Langogne. D'Alès, il y a la possibilité de rejoindre Saint-Ambroix et Bessèges dans la haute vallée de la Cèze
  6. Avec la particularité que ces circulations sont astreintes à un rebroussement au niveau du Poste 3 de Nîmes-Courbessac (en attendant le futur viaduc), pour rejoindre leur ligne
  7. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  8. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  9. Fournies par l’INSEE
  10. [1] Insee - Revenus
  11. CNAF cnaf.fr
  12. a  et b Donnée 2006
  13. Voir également Nemours (Nemausus vers 843)
  14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968
  15. Histoire abrégée de la ville de Nîmes, avec la description de ses antiquités, Jean François D. Maucomble - 1767
  16. Raymond II fils d’Eudes 918-924 fut le premier. Abrégé de l’histoire de Nismes de Ménard t. 1 p. 77, 1831
  17. Surnom donné à Raymond Bernard († 1074), père de Bernard Aton (1074-1129)
  18. Division matérielle qui devait remonter au temps des invasions
  19. Les deux factions qui s’étaient formées jouissaient d’une organisation municipale distincte : quatre consuls bourgeois administraient la cité, quatre consuls nobles, le château. La communauté nîmoise demanda à Raimond V, comte de Toulouse, et obtint de lui, en 1194, la confirmation de toutes ses franchises. Ils veillaient séparément ceux-là aux intérêts de la noblesse, ceux-ci de la bourgeoisie, et ne se réunissaient que dans les affaires d'administration d’un intérêt général
  20. (fr) Google Books
  21. Actuellement ce sceau fait partie des ornements vestimentaires du « Docte Collège des Consuls de Nîmes ».
  22. La liste des œuvres est disponible sur un site externe : [2]
  23. emmanuel espanol
  24. Chapelle des Jésuites : expositions temporaires
  25. (fr) Humanité.fr
  26. (fr) vigneron-independant.com
  27. Source : Villes et Villages Fleuris

Voir aussi

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Articles connexes


  • Nîmes Olympique, club de football évoluant en L2
  • USAM Nîmes, club de handball masculin évoluant en championnat de France de 1re Division.
  • HBC Nîmes, club de handball féminin évoluant en Championnat de France de handball féminin
  • Rugby club Nîmes Gard, club de rugby jouant en 2009 en Fédérale 1
  • Centurions de Nîmes, club de football américain, évoluant en Casque d'or (Division 2).



Liens externes

Bibliographie

Extrait du culte de Diane : diana silvis et aquis praeest.

  • Nouvelle histoire de Nîmes, Roland Andreani, Collectif, Privat (fin 2005)
  • Nîmes Antique, Dominique Darde, Patrimoine (2005)
  • Il était une fois...Nîmes, Dominique Balaÿ, Livre Jeunesse, Éditions des Falaises(2005)[46]
  • La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe ‑ IIe siècles av. J.-C., Dominique Garcia, éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2877722864).
  • Nîmes, Pays Gardois, Collectif, Déclic (2002)
  • Nîmes sans visa, portrait d’une ville, Christian Liger, Robert Laffont (1987 - 2001)
  • Nîmes et le rail, de la « bricole » au TGV, Mazier et Pignède, Du cabri (2001)
  • Nîmes, le choc de la modernité, Bernie-Boissard, L’Harmattan (2000)
  • L’enceinte gallo-romaine de Nîmes : les murs et les tours, Pierre Varène, CNRS Éditions (1999)
  • La rumeur de Nîmes, dix ans après l’inondation, Domergue, Edisud (1998)
  • Recherches sur Nîmes préromaine : habitats et sépultures, Py, CNRS Éditions (1998)
  • Journées révolutionnaires à Nîmes, Anne-Marie Duport, Chambon (1998)
  • Nîmes, Jean-Luc Fiches, Académie des belles lettres (1997)
  • L’Arène de Nîmes, Fraigneau, (1997)
  • Le guide de Nîmes, Christian Liger et Claudette Déom, La Manufacture (1989)
  • Nîmes, Arles et la Camargue, Benoît, Alpina (1946)
  • Nîmes, vingt siècles d’histoire, Jean Vieilleville (1941)
  • Nîmes, son histoire, ses monuments, Igolen, Louis Salles (1939)
  • Frédéric Mistral et l'Académie de Nîmes, Charles Terrin, (1930)
  • Smets, Josef, Quatre voyageurs allemands à Nîmes, XVIIe - XIXe siècles, dans: Annales du Midi, tome 110, no 221, janvier-mars 1998, p. 71-87.
  • Portail de Nîmes Portail de Nîmes
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