Nogent-le-Rotrou

Nogent-le-Rotrou
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48° 19′ 21″ N 0° 49′ 21″ E / 48.3225, 0.8225

Nogent-le-Rotrou
Le Château Saint-Jean.
Le Château Saint-Jean.
Armoiries
Administration
Pays France
Région Centre
Département Eure-et-Loir (sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Nogent-le-Rotrou (chef-lieu)
Canton Canton de Nogent-le-Rotrou (chef-lieu)
Code commune 28280
Code postal 28400
Maire
Mandat en cours
François Huwart
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Perche
Site web http://www.ville-nogent-le-rotrou.fr/
Démographie
Population 11 124 hab. (2008)
Densité 474 hab./km²
Gentilé Nogentais, Nogentaises
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 21″ Nord
       0° 49′ 21″ Est
/ 48.3225, 0.8225
Altitudes mini. 97 m — maxi. 213 m
Superficie 23,49 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Nogent-le-Rotrou est une commune française, située dans le département d'Eure-et-Loir et la région Centre.

Sommaire

Géographie

Localisation

Nogent-le-Rotrou est située dans le Perche, région naturelle[note 1] s'étendant sur une partie des départements de l'Eure-et-Loir, de l'Orne, du Loir-et-Cher, de la Sarthe et de l'Eure (département)[b 1]. Elle se situe à l'extrémité orientale de la vallée de l'Huisne, axe de communication naturel qui la relie au Mans.

Nogent-le-Rotrou se trouve à 127 km au sud-ouest-ouest de Paris à vol d'oiseau[1]. Elle est par ailleurs située à 52 km à l'ouest de Chartres[2], préfecture de l'Eure-et-Loir, à 93 km au nord-ouest d'Orléans[3], préfecture de la région Centre, et à 58 km au nord-est du Mans[4], préfecture du département voisin de la Sarthe. La commune de Nogent-le-Rotrou est frontalière du département de l'Orne, et se trouve à une dizaine de kilomètres de celui de la Sarthe.

Nogent-le-Rotrou est entourée des communes suivantes :

Parmi ces communes, celles de Condeau, Saint-Pierre-la-Bruyère, Dancé, Berd'huis, Saint-Hilaire-sur-Erre et Mâle font partie du département de l'Orne.

Géologie et relief

Climat

En raison de sa localisation, Nogent-le-Rotrou est soumise à un climat intermédiaire entre le climat océanique de la Normandie et du Maine et le climat océanique dégradé de la Beauce. Les précipitations y sont légèrement moins importantes que la moyenne nationale et l'amplitude thermique y est faible.

Les données suivantes proviennent de la station Météo-France du Mans, située à 58 km au sud-ouest mais dont le climat est assez semblable :

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Le Mans[5] 1728 678 10 16 51
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Voies de communications et transports

Voies routières

Nogent-le-Rotrou était situé jusqu'en 1972 sur la route nationale 155, reliant Orléans à Saint-Malo via Alençon et Fougères, et jusqu'en 2006 sur la route nationale 23, reliant Chartres (Paris) à Nantes via Le Mans et Angers. Ces routes ont respectivement été déclassées en route départementale 955 en 1972, et en route départementale 923 par un décret du 5 décembre 2005[6]. La RN 23 a en effet été supplantée par l'autoroute A11 depuis son ouverture le 19 décembre 1975[7]. Une rocade permet aux véhicules en transit de ne pas traverser le centre-ville.

Vu l'éloignement des échangeurs no 4 et no 5 de cette autoroute — situés respectivement à 22 km et 25 km du centre-ville de Nogent-le-Rotrou[8] — cette autoroute n'a pas permis d'améliorer considérablement les temps de parcours vers les villes proches de Nogent-le-Rotrou ; elle a en revanche eu un effet important sur les temps de parcours vers des destinations plus lointaines. Les temps de trajet théoriques par la route sont ainsi de 53 minutes vers Chartres, 66 minutes vers Le Mans et 106 minutes vers Paris[8]. Il faut par ailleurs 43 minutes pour atteindre Mortagne-au-Perche, 57 minutes pour Châteaudun, 70 minutes pour Alençon et 111 minutes pour Orléans par des routes départementales[8].

Transports en commun interurbains

Nogent-le-Rotrou dispose d'une gare ferroviaire, la gare de Nogent-le-Rotrou, située sur la ligne Paris - Chartres - Le Mans. Depuis l'ouverture de la LGV Atlantique le 24 septembre 1989 et le détournement du trafic Grandes Lignes par cette ligne, Nogent-le-Rotrou n'est plus traversé que par des trains TER et des trains de fret. En janvier 2011, Nogent-le-Rotrou est desservi en semaine par 17 trains quotidiens vers Paris et 15 vers Le Mans ; les temps de parcours varient de une heure 30 à deux heures pour Paris et de 35 à 50 minutes pour Le Mans[9]. Une autre ligne reliait Nogent-le-Rotrou à Arrou, et au-delà à Châteaudun et Orléans, mais la dernière section de cette ligne a été déclassée en 1995[10].

Nogent-le-Rotrou est reliée à d'autres villes et villages d'Eure-et-Loir et du Loiret par le réseau de bus Transbeauce. Trois lignes de bus relient Nogent-le-Rotrou à Châteaudun, Orléans, La Bazoche-Gouet et Happonvilliers[11]. Deux lignes du réseau de bus Cap'Orne permettent par ailleurs aux voyageurs en provenance de Mortagne-au-Perche, Bellême, Mamers et Alençon de bénéficier des correspondances ferroviaires vers Paris en gare de Nogent-le-Rotrou[12].

Transports en commun urbains

Nogent-le-Rotrou s'est doté d'un réseau de bus urbain dès 1983[13]. Le réseau Nobus, dont l'exploitation est déléguée à l'entreprise Transports d’Eure-et-Loir, compte deux véhicules[13] et une ligne, exploitée du lundi au samedi[14]. La fréquence est d'environ un bus par demie-heure en pointe, mais de nombreux arrêts ne sont desservis qu'à certaines heures de la journée[14].

Transports aériens

Nogent-le-Rotrou ne possède pas d'aéroport ou d'aérodrome. Les aéroports les plus proches ouverts au trafic voyageurs régulier sont ceux d'Orléans — Saint-Denis-de-l'Hôtel (129 km), d'Angers — Loire (142 km), et surtout les aéroports franciliens de Paris — Orly (146 km) et Paris — Charles de Gaulle (177 km)[8].

Modes doux

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagement

Toponymie

La ville fut d'abord appelée Nogionum (« terre nouvellement défrichée »), puis Novigentum et Nogentum (« nouveau peuple », « nouvelle ville ») à l'époque gallo-romaine[b 2]. Du fait de l'apparition d'un château, elle fut appelée Castrum Nogenti (« château de Nogent ») au XIe siècle, avant que le toponyme Nogent-le-Rotrou n'apparaissent au XIIe siècle, du nom des seigneurs de la ville et comtes du Perche[note 2],[b 2]. Malgré les tentatives de renommage de la ville (Louis de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, fit appeler la ville Enghien-le-François en 1560 ; Sully la rebaptisa Nogent-le-Béthune en 1632 ; la ville fut aussi brièvement appelée Nogent-le-Républicain durant la Révolution française, de 1794 à 1795), le nom Nogent-le-Rotrou resta d'usage à partir du XIIe siècle[b 2].

Histoire

Avant le Xe siècle

Des vestiges préhistoriques, dont des monuments mégalithiques, ont été découverts à Nogent-le-Rotrou et dans les communes voisines[b 1]. Nogent appartenait au territoire du peuple gaulois des Carnutes[b 1]. Nogent était déjà habitée à l'époque gallo-romaine : en témoignent des fours romains découverts dans la ville, ainsi que des restes de fondations à la base des murs d'enceinte du château Saint-Jean[b 3].

Jusqu'au XVIe siècle, une immense forêt couvrait l'essentiel de ce que l'on a plus tard appelé le Perche (Pays de bois)[b 1] et rendait la région de Nogent difficilement accessible[b 3]. C'est seulement au VIe siècle que Saint Avit, Saint-Bomer, Saint Lomer et Saint Ulphace évangélisèrent Nogent et sa région[b 3]. Durant le Haut Moyen Âge, la forêt du Perche servit plusieurs fois de refuge aux armées[b 3]. Au Xe siècle, le Perche était partagé entre les seigneurs de Chartres, de Châteaudun, de Châteauneuf, du Corbonnais et de Vendôme[b 4].

Pendant ce temps, la ville, appelée Nogentum (« nouveau peuple »), se développait lentement[b 4]. Elle était protégée par un castel, plusieurs fois détruit et à chaque fois reconstruit[b 4].

Les Rotrou et le rattachement de Nogent au domaine royal

Article connexe : Famille de Rotrou.

En 955, Thibaut le Tricheur, comte de Chartres, confia Nogent à son fidèle vassal Rotrou, premier du nom[b 4]. La seigneurie de Nogent fut érigée en comté du Perche à la fin du XIe siècle[b 5]. Nogent connut une croissance urbaine forte à cette époque, grâce à l'établissement de plusieurs bourgs autour du château[b 6], à la construction d'un donjon au début du XIe siècle[b 4] et à la fondation par Geoffroy III en 1029 de l'abbaye bénédictine de Saint-Denis[b 5].

Rotrou III le Grand (1100-1144) étendit son autorité sur plus de 500 fiefs grâce à une administration efficace et au prestige que lui procurèrent ses performances militaires, face à son rival Robert de Bellême ou lors de la première croisade[b 7]. C'est grâce à sa renommée que la ville fut ensuite appelée Nogent-le-Rotrou[b 8]. En 1134 et 1135, Nogent-le-Rotrou fut successivement détruite par des inondations puis par un incendie[b 9]. Les Rotrou étaient très pieux : Rotrou III et son fils Rotrou IV, beau-frère du roi de France Louis VII, enrichirent l'abbaye de Saint-Denis et lui octroyèrent des privilèges sans cesse plus étendus[b 9], Rotrou IV fonda la Maison-Dieu (ou Hôtel-Dieu) en 1182[b 8], et son fils Geoffroy V établit la collégiale Saint-Jean en 1194[b 10].

Un portrait de Louis Ier de Bourbon (1530-1569), prince de Condé, seigneur de Nogent-le-Rotrou et chef du parti protestant au début des Guerres de religion.
Louis Ier de Bourbon (1530-1569), prince de Condé, seigneur de Nogent-le-Rotrou et chef du parti protestant au début des Guerres de religion.

Le château fut complété d'une enceinte au XIIe siècle, tandis que l'on commençait à fixer par écrit les coutumes du Perche[b 10]. La mort du dernier comte du Perche de la famille des Rotrou, Guillaume, en 1226, entraîna le rattachement au domaine royal du Perche[b 11], qui fut gouverné pendant 200 ans par une branche cadette de la famille royale[15]. Un bailli fut alors établi dans le Perche[b 12], dont la capitale se déplaça progressivement vers Mortagne et Bellême[b 13].

Nogent-le-Rotrou fut fortement affectée par les désordres qui touchèrent le Royaume de France au XIVe et au début du XVe siècle. Le monastère de Saint-Denis fut dévasté vers 1302 par les habitants de Nogent, pour une raison inconnue[b 14]. Les Anglais s'emparèrent de la ville en 1359 après un violent combat sur le pont Saint-Hilaire, avant de rendre la ville l'année suivante à la paix de Brétigny[b 14]. En 1427, Salisbury reprit la ville et incendia le château[b 14], qui ne fut réparé qu'à la fin du siècle[b 15].

Développement et déclin de l'industrie textile (XVIeXVIIIe siècle)

Le XVIe siècle vit le développement rapide de la production et du commerce des serges et étamines de Nogent-le-Rotrou, exportées dans toute l'Europe et vers le Nouveau Monde[b 16]. On produisait également du vin et du cidre dans les campagnes entourant la ville[note 3],[b 17]. Nogent-le-Rotrou connut un essor intellectuel et artistique important à la Renaissance, et vit la naissance du poète de la Pléiade Rémy Belleau[b 18]. L'Hôtel de Ville et les Halles furent bâtis en 1533, et le pavement des rues de Nogent commença en 1556[b 19].

La Coutume du Perche fut révisée en 1558, dans la grande salle du chapitre de Saint-Denis[b 19]. Mais les guerres de religion frappèrent Nogent, après que Louis de Bourbon, seigneur de Nogent, a pris la tête du parti protestant[b 20]. La collégiale fut incendiée en 1568, et un chef catholique normand fit pendre la garnison protestante du château quelques mois plus tard[b 20].

Plusieurs couvents et un collège furent fondés au cours du XVIIe siècle à Nogent[b 21], tandis que la prospérité du Perche était assurée par une proto-industrie textile et métallurgique en plein essor[15]. Maximilien de Sully, ministre protestant d'Henri IV, acquit en 1624 la seigneurie de Nogent, mais n'y résida pas en raison de l'opposition des moines de Saint-Denis ; il y fut néanmoins enterré à sa mort en 1641[b 22].

Une reproduction de lettres patentes du Roi Louis XV, en date du 14 janvier 1738, visant à combattre la fraude qui dépréciait les textiles fabriqués dans le Perche.
Des lettres patentes du Roi Louis XV, en date du 14 janvier 1738, visant à combattre la fraude qui dépréciait les textiles fabriqués dans le Perche. Exposées au Musée municipal de Nogent-le-Rotrou.

La révocation de l'édit de Nantes (1685) entraîna l'émigration de nombreux fabricants de tissus et le début du déclin de cette industrie[b 23]. À partir de 1723, la monarchie publia plusieurs arrêts visant à combattre la fraude qui aggravait encore les difficultés de ce secteur[b 24]. De 25 000 pièces en 1693, la production des étamines chuta à 7 000 pièces en 1787 et 3 500 en 1802[b 25]. Cette crise fut néanmoins compensée par l'essor de l'élevage des chevaux percherons, recherchés pour leur vigueur et leur endurance[b 24].

On commença au milieu du XVIIIe siècle à assécher les marais du centre de la ville[b 26]. La ville, durement affectée par les difficultés économiques, fut le théâtre d'événements précurseurs de la Révolution : la population se révolta contre les corvées en 1780, et les Capucins se plaignirent en 1784 qu'ils étaient insultés par les « gens du peuple »[b 27].

La Révolution française et le XIXe siècle

Les violences liées à la Révolution française touchèrent peu Nogent-le-Rotrou[b 27], rebaptisée Nogent-le-Républicain[b 2] et promue chef-lieu de district, puis sous-préfecture[16]. Les tombes de Sully et de sa femme[b 27], ainsi que celles des Rotrou[b 28], furent néanmoins violées. Après la dissolution de la communauté de Saint-Denis en 1788, les différents couvents que comptait la ville furent fermés en 1790, la collégiale Saint-Jean en 1793, l'église des Capucins en 1794 et l'église Notre-Dame-des-Marais en 1798[b 28]. Aucun de ces édifices religieux, dont plusieurs étaient en mauvais état, ne rouvrit par la suite. La commune acheta en 1806 les bâtiments de l'abbaye de Saint-Denis pour en faire un collège, un tribunal et une prison[b 28].

Le centre-ville fut transformé dans les années 1810 et 1820, par la création de nouvelles rues, le nivellement de places, la construction de fontaines et la plantation d'allées[b 29]. Une inondation toucha durement la ville en 1841[b 29], et l'épidémie de choléra tua 117 personnes à Nogent en 1849[b 30]. Le chemin de fer arriva en 1854 à Nogent-le-Rotrou, qui devint bientôt une étape sur les axes Paris-Nantes et Paris-Rennes-Brest de la Compagnie de l'Ouest[b 30].

Carte postale ancienne de la caserne Sully, construite en 1875.
La caserne Sully, construite en 1875.

Les environs de Nogent-le-Rotrou furent le théâtre d'une bataille opposant les armées française et prussienne durant la guerre de 1870-1871, et le duc de Mecklembourg envisagea un temps de bombarder le château Saint-Jean[b 30]. La guerre terminée, la caserne Sully fut construite en 1875 et le 115e régiment d'infanterie de ligne s'y installa en 1880[j 1]. La fin du XIXe siècle constitua une période de modernisation et d'embellissement sans précédent de la ville : la ville fut éclairée au gaz en 1865, elle fut équipée d'un réseau d'adduction d'eau dans les années 1880 et de trottoirs dans les années 1890, et de nouvelles places, rues et boulevards furent percés au tournant du siècle[b 31].

Nogent-le-Rotrou au XXe siècle

Nogent-le-Rotrou ne fut pas directement touché par la Première Guerre mondiale, les combats se déroulant dans le nord-est de la France, mais des nogentais furent envoyés et pour certains tués au front[15]. La modernisation de la ville se poursuivit au début du XXe siècle : l'électrification de la ville commença juste avant le premier conflit mondial, et Nogent-le-Rotrou s'équipa d'une salle des fêtes en 1922 et d'un stade en 1924[17]. Nogent-le-Rotrou perdit son statut de sous-préfecture en 1926, aux côtés de 105 autres villes françaises, dans un but d'économie budgétaire ; elle redevint néanmoins sous-préfecture en 1943[18].

L'armée allemande bombarda Nogent-le-Rotrou les 15 et 16 juin 1940, et entra dans la ville le 17 juin[17]. Les statues de Rémy Belleau, de Sully et du général de Saint-Pol, personnalités illustres de la ville, furent déboulonnées en 1943[17]. L'action de la Résistance, entamée en 1941, s'accentua à partir du débarquement du 6 juin 1944, à moins de 200 kilomètres de là[15]. La ville fut libérée le 11 août 1944 par le maquis de Plainville[15], et le général de Gaulle entra dans la ville le 20 août[17].

À l'instar de ce qui se déroulait dans beaucoup de villes françaises à cette époque, les Trente Glorieuses furent pour Nogent-le-Rotrou une période d'extension urbaine par la création de nouveaux quartiers, en 1955 aux Gauchetières (à l'ouest de la ville) et en 1971 sur le plateau Saint-Jean (à l'est), et de grands équipements[17]. L'installation de la première unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC 1) à Nogent-le-Rotrou en 1981 permit la création de plusieurs centaines d'emplois dans une ville qui voyait disparaître sa petite industrie[17]. L'ouverture de l'autoroute A11 en 1975 et de la rocade à partir des années 1980 contribuèrent à réduire le trafic routier dans le centre, devenu considérable[17]. La municipalité s'est concentrée sur le développement du tourisme à partir des années 1990, avec la création d'une base de loisirs à Margon et la restauration du château Saint-Jean[17].

Politique et administration

Découpage administratif

Nogent-le-Rotrou est le chef-lieu d'un canton qui comptait en 2007 15 713 habitants (population sans double compte) pour une superficie de 141,44 km²[19]. En plus de Nogent-le-Rotrou, ce canton comprend les communes d'Argenvilliers, Brunelles, Champrond-en-Perchet, La Gaudaine, Margon, Saint-Jean-Pierre-Fixte, Souancé-au-Perche, Trizay-Coutretot-Saint-Serge et Vichères. Le conseiller général du canton est en 2011 Philippe Ruhlmann, maire de Margon, apparenté à la gauche.

Nogent-le-Rotrou est depuis 1800 — avec une interruption entre 1926 et 1943[16] — l'une des trois sous-préfectures d'Eure-et-Loir. Son arrondissement est de taille assez réduite — 811 km² — et correspond à peu près à la partie eurélienne du Perche. La commune est située dans la région Centre, mais est frontalière de la Basse-Normandie (département de l'Orne).

La commune de Nogent-le-Rotrou a absorbé entre 1790 et 1801 la commune voisine de Saint-Hilaire[16].

Intercommunalité

Article détaillé : Communauté de communes du Perche.

Nogent-le-Rotrou est le siège de la communauté de communes du Perche, structure intercommunale à fiscalité propre créée le 26 décembre 2006[20]. Nogent-le-Rotrou représente plus de la moitié des habitants de cette communauté de communes, qui rassemble l'ensemble des communes du canton de Nogent-le-Rotrou et neuf des quinze communes du canton voisin d'Authon-du-Perche. Le président de la communauté de communes du Perche est en 2010 Marc Lhuillery, maire de Coudray-au-Perche.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Les institutions municipales d'Aire-sur-la-Lys sont installées dans l'Hôtel de Ville, édifice imposant situé Place Saint-Pol et construit entre 1853 et 1860[j 2]. Celui-ci s'est aggrandi au cours du XXe siècle lors de l'achat par la ville du bâtiment qu'occupait le Grand Café de la Comédie, et auquel le bâtiment principal est maintenant relié par une passerelle[j 3]. Cette extension accueille également l'office de tourisme.

La gauche est nettement majoritaire au sein du conseil municipal issu des élections municipales du 16 mars 2008. L'ancien secrétaire d'État au commerce extérieur et ancien député François Huwart (Parti radical de gauche) a en effet été reconduit pour son quatrième mandat de maire avec 52,17 % des voix au premier tour[21], et la liste qu'il dirigeait a obtenu 25 sièges contre huit pour l'opposition[22]. Le conseil municipal de Nogent-le-Rotrou compte quatorze femmes et neuf adjoints au maire[22].

Liste des maires

Depuis 1958, quatre personnes ont exercé la fonction de maire de Nogent-le-Rotrou[23] :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1958 1965 Michel Hoguet Apparenté UNR Député (1958-1973)
1965 1987 Robert Huwart PS puis MRG Président du conseil général d'Eure-et-Loir (1979-1986)
1987 1989 Jean Cotinet PS Élu suite au décès de Robert Huwart
1989 François Huwart PRG Fils de Robert Huwart. Haut fonctionnaire, député (1997-1999, 2003-2007),
secrétaire d'État au commerce extérieur (1999-2002)

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[24].

Jumelages

La ville de Nogent-le-Rotrou est jumelée avec :

Vie militaire

Population et société

Démographie

Évolution démographique de Nogent-le-Rotrou
Années XIIIe s. 1738 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
Population 1250 5250 6 850 6 514 6 634 6 599 6 825 6 861 6 929
Années 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
Population 7 057 6 983 6 770 7 105 7 006 7 056 7 638 7 778 8 372
Années 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
Population 8 668 8 489 8 415 8 406 8 279 7 475 7 218 7 206 7 326
Années 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
Population 7 798 8 765 9 428 11 578 12 806 12 464 11 591 11 524 11 358
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes à partir de 1962, puis population municipale en 2007.
Sources : Pierre Bruyant[b 12],[b 32], Cassini[16] et INSEE[25],[26]
Évolution démographique comparée de Nogent-le-Rotrou, du département d'Eure-et-Loir, de la région Centre et de la France métropolitaine entre 1800 et 2007, base 100 en 1800 pour Aire-sur-la-Lys, en 1801 pour les autres.

Pyramide des âges

La population de Nogent-le-Rotrou est une population relativement âgée. La proportion de personnes âgées de 90 ans et plus y est presque le double des moyennes départementale et nationale, et la proportion de personnes âgées de 75 à 89 ans dépasse de moitié environ ces moyennes. À l'inverse, les enfants de moins de 15 ans sont un cinquième moins nombreux que la moyenne nationale, alors que cette tranche d'âge est surreprésentée dans le département. La tranche d'âge supérieure, celle des 15-29 ans, est en revanche nombreuse, surtout lorsqu'on la compare à la moyenne départementale : cela s'explique en partie par l'offre d'enseignement secondaire et supérieur de la ville.

À l'instar de l'ensemble du pays, Nogent-le-Rotrou est touché par le vieillissement démographique. La proportion de la population âgée de 75 et plus a augmenté de 19 % à 27 % entre 1990 et 2007.


Comparaison des pyramides des âges entre 1990 et 2007 
Pyramide des âges de la commune de Nogent-le-Rotrou en 2007[27] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,9 
90 ans et plus
1,9 
9,5 
75 à 89 ans
14,6 
14,6 
60 à 74 ans
18 
18,7 
45 à 59 ans
19,2 
17,1 
30 à 44 ans
15,5 
22,7 
15 à 29 ans
17,5 
16,5 
0 à 14 ans
13,3 
Pyramide des âges de la commune de Nogent-le-Rotrou en 1990[28] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
95 ans et plus
0,2 
7,1 
75 à 94 ans
11,4 
12,7 
60 à 74 ans
15,7 
15,5 
45 à 59 ans
14,6 
21,2 
30 à 44 ans
20,2 
24,9 
15 à 29 ans
21,7 
18,5 
0 à 14 ans
16,2 



Comparaison des pyramides des âges avec le département d'Eure-et-Loir et la France métropolitaine 
Pyramide des âges du département d'Eure-et-Loir en 2007[29] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90 ans et plus
1,2 
6,3 
75 à 89 ans
9,1 
12,4 
60 à 74 ans
13,1 
21,1 
45 à 59 ans
20,7 
21,1 
30 à 44 ans
20,3 
18,2 
15 à 29 ans
17,0 
20,4 
0 à 14 ans
18,6 
Pyramide des âges de la France métropolitaine en 2007[30] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90 ans et plus
1,1 
6,1 
75 à 89 ans
9,4 
12,7 
60 à 74 ans
13,6 
20,6 
45 à 59 ans
20,1 
21,2 
30 à 44 ans
20,3 
19,7 
15 à 29 ans
18,2 
19,4 
0 à 14 ans
17,3 

Enseignement

Nogent-le-Rotrou est située dans l'académie d'Orléans-Tours.

La ville administre quatre écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales[31].

Le département gère deux collèges, le collège Arsène Meunier et le collège Pierre Brossolette, et la région gère deux lycées, le lycée Rémi Belleau et le lycée des métiers Sully[31]. Le lycée Rémi Belleau accueille environ 1 000 élèves, étudiants et enseignants[32] dans ses filières générale, technologique et professionnelles[33], tandis que le lycée Sully ne possède que des filières professionnelles[31]. À ces établissements publics s'ajoutent une école primaire, un collège et un lycée agricole privés, ainsi que plusieurs établissements spécialisés[31].

L'offre d'enseignement supérieur de la ville est constituée des trois BTS proposés par le lycée Rémi Belleau[34].

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Nogent-le-Rotrou possède un centre hospitalier public de 257 places[35], réparties en quatre sites : l'ancien hôpital ou Hôtel-Dieu, en plein centre-ville, le nouvel hôpital, à la sortie orientale de la ville, et les deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de La Roseraie et La Charmille. Plusieurs services de l'hôpital ont fermé depuis le début des années 2000, parmi lesquels la maternité et le bloc opératoire[36],[37].

La ville accueille un corps médical important en raison de sa taille et de son rôle de centre urbain pour les habitants de l'ensemble du Perche. On y compte ainsi en 2011 une trentaine de médecins[38] — toutes spécialités confondues — et une demi-douzaine de pharmacies[39].

Sports

Médias

Au lendemain de la Libération, existait le journal La Liberté du Perche. Aujourd'hui l'hebdomadaire L'Action républicaine. Le quotidien départemental est L'Echo Republicain, basé à Chartres, avec des correspondants locaux pour Nogent le Rotrou. L'autre hebdomadaire du département est L'Echo de Brou, basé à Brou.

Cultes

Nogent-le-Rotrou fait partie du diocèse catholique de Chartres et du doyenné du Perche[40]. La paroisse Saint-Lubin du Perche regroupe Nogent-le-Rotrou et les églises voisines de Beaumont-les-Autels, La Bazoche-Gouët, Thiron-Gardais, Authon-du-Perche et Marolles-les-Buis ; elle a pour curé l'abbé Daniel Rambure[40]. Des messes hebdomadaires sont célébrées dans les trois églises Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Laurent[40] ; l'église Saint-Hilaire, en revanche, n'est plus ouverte au culte.

Nogent-le-Rotrou ne possède aucun édifice cultuel appartenant à une autre religion que le catholicisme romain[41]. Les Nogentais pratiquant les religions protestante ou mormone doivent se rendre à Chartres, ceux pratiquant la religion musulmane au Mans et ceux pratiquant le judaïsme à Tours ou en Île-de-France.

Économie

Hôtel de ville, Nogent-le-Rotrou.

La ville dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Agriculture

Industrie

Commerce

Tourisme

Secteur public

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine culturel

Gastronomie

Personnalités liées à la commune

Naissance

Sont nées à Nogent-le-Rotrou les personnalités suivantes :

Décès

Sont décédées à Nogent-le-Rotrou les personnalités suivantes :

Autres

Une carte postale représentant la statue du général Jules de Saint-Pol (° 1810 – † 1855), vers 1860.
Une carte postale représentant la statue du général Jules de Saint-Pol (° 1810 – † 1855), vers 1860.

Héraldique

Armes de Nogent-le-Rotrou

Les armes de la commune de Nogent-le-Rotrou se blasonnent ainsi :
d'azur au lion d'argent accosté de deux fleurs de lys d'or

Compléments

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Pierre Bruyant, Nogent-le-Rotrou et ses environs, Paris, Res Universis, coll. « Monographies des villes & villages de France », 1993 (1re éd. 1904), 127 p. (ISBN 978-2-87760-839-8)(ISSN 0993-7129) (OCLC 489866182) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Aristide Gouverneur, Essais historiques sur le Perche, 1882 .
  • Bruno Jousselin et Gérard Pigray, Nogent-le-Rotrou, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2009, poche, 128 p. (ISBN 978-2-84910-977-9) (OCLC 466660872) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Josiane Séguret-Fourcroy, Rues et maisons de Nogent-le-Rotrou, t. 1 & 2, Paris, Livre Histoire, coll. « MH », 2006 (ISBN 978-2-84373-971-2) 
  • Guillier de Souancé, Nogent-le-Rotrou, Paris, Lorisse, 2001 (1re éd. 1916) (ISBN 978-2-84373-063-4) (OCLC 47971210) 

Nogent au temps de l'époque contemporaine

  • Claude Hamelin et Gwénaëlle Hamelin, Les industries percheronnes, éditions des Amis du Perche, 2003 (ISBN 978-2-900122-36-5) 


Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le comté du Perche ne comprenait qu'une partie de la région naturelle du Perche, appelée Grand-Perche ou Haut-Perche.
  2. En ancien français, « le » pouvait signifier « de ». Nogent-le-Rotrou signifie donc « Nogent de Rotrou », ou « Nogent appartenant à Rotrou ».
  3. La vigne se maintint dans le Perche jusqu'au début du XVIIIe siècle.

Références

  1. a, b, c et d p.10-11.
  2. a, b, c et d p.7.
  3. a, b, c et d p.13.
  4. a, b, c, d et e p.14.
  5. a et b p.15.
  6. p.16.
  7. p.19-20.
  8. a et b p.21.
  9. a et b p.17-18.
  10. a et b p.22.
  11. p.23.
  12. a et b p.24.
  13. p.12.
  14. a, b et c p.25.
  15. p.26-27.
  16. p.27.
  17. p.31 et 34.
  18. p.28.
  19. a et b p.29.
  20. a et b p.30.
  21. p.31-33.
  22. p.32.
  23. p.33-34.
  24. a et b p.36.
  25. p.34 et 36.
  26. p.35.
  27. a, b et c p.37.
  28. a, b et c p.38.
  29. a et b p.39.
  30. a, b et c p.40.
  31. p.40-41.
  32. p.34.
  33. a, b, c, d, e, f, g et h « Hommes remarquables nés à Nogent », p.42-43.


  • Bruno Jousselin et Gérard Pigray, Nogent-le-Rotrou, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2009, poche, 128 p. (ISBN 978-2-84910-977-9) (OCLC 466660872) 
  1. p.17-18.
  2. p.44.
  3. p.43.


  • Autres
  1. Orthodromie entre "Paris" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
  2. Orthodromie entre "Chartres" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
  3. Orthodromie entre "Orléans" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
  4. Orthodromie entre "Mans" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
  5. L'encyclopédie des villes de France : Le Mans - Sarthe sur linternaute.com, L'Internaute, 2010. Consulté le 28 janvier 2011
  6. Décret 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national
  7. Autoroute française A11 (Historique) sur WikiSara. Consulté le 2 février 2011
  8. a, b, c et d Données calculées grâce au calculateur d'itinéraire de Google Maps, depuis le centre-ville de Nogent-le-Rotrou.
  9. [PDF] Fiche horaire Paris - Chartres - Le Mans sur ter-sncf.com. Consulté le 2 février 2011
  10. [PDF] [www.lignes-oubliees.com/fichiers/declassements.pdf Retranchements et déclassements de lignes ou sections de lignes des chemins de fer français] sur lignes-oubliees.com. Consulté le 2 février 2011
  11. Plan du réseau sur transbeauce.fr. Consulté le 2 février 2011
  12. [PDF] Guide 2008-2009 Cap'Orne sur orne.fr. Consulté le 2 février 2011
  13. a et b Déplacements en commun sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 14 février 2011
  14. a et b [PDF] Guide Nobus 2010-2011 sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 14 février 2011
  15. a, b, c, d et e Histoire sur amis-du-perche.com. Consulté le 2 février 2011
  16. a, b, c et d Nogent-le-Rotrou - Notice communale sur cassini.ehess.fr. Consulté le 30 janvier 2011
  17. a, b, c, d, e, f, g et h Nogent au XXème et XXIème siècle sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 2 février 2011
  18. La réforme de 1926 sur splaf.free.fr. Consulté le 2 février 2011
  19. [PDF] Dossier local - Canton ou ville - Nogent-le-Rotrou sur statistiques-locales.insee.fr. Consulté le 30 janvier 2011
  20. [PDF] Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Eure-et-Loir - Bulletin d'information - Décembre 2006 sur eure-et-loir.pref.gouv.fr, p. 87. Consulté le 4 février 2011
  21. Résultat Élections Municipales 2008 sur leparisien.fr. Consulté le 4 février 2011
  22. a et b Les élus du conseil municipal sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 4 février 2011
  23. Les maires de Nogent-le-Rotrou sur francegenweb.org. Consulté le 28 janvier 2011
  24. Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir
  25. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  26. Recensement de 2006 des communes d'Eure-et-Loir
  27. [PDF] Dossier local - Commune - Nogent-le-Rotrou sur statistiques-locales.insee.fr. Consulté le 11 février 2011
  28. Pyramides des âges de Nogent-le-Rotrou en 1999 et en 1990 sur recensement-1999.insee.fr. Consulté le 11 février 2011
  29. [PDF] Dossier local - Département - Eure-et-Loir sur statistiques-locales.insee.fr. Consulté le 11 février 2011
  30. [PDF] Dossier local - France métropolitaine / DOM - France métropolitaine sur statistiques-locales.insee.fr. Consulté le 11 février 2011
  31. a, b, c et d Les établissements scolaires sur ville-nogent-le-rotrou.fr, 18 janvier 2011. Consulté le 30 janvier 2011
  32. Présentation de l'établissement sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
  33. Nos filières de formation sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
  34. Les brevets de techniciens supérieurs sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
  35. Centre hospitalier (Nogent-le-Rotrou) sur fhf.fr. Consulté le 13 février 2011
  36. Laure de la Raudière, « L'hopital de Nogent-le-Rotrou à l'Assemblée » sur la-raudiere.com. Consulté le 13 février 2011
  37. Les hôpitaux sur vivre-dans-le-perche.fr. Consulté le 13 février 2011
  38. Médecins et spécialistes Nogent-le-Rotrou sur 118000.fr. Consulté le 13 février 2011
  39. Pharmacie Nogent-le-Rotrou sur 118000.fr. Consulté le 13 février 2011
  40. a, b et c Paroisse Saint-Lubin du Perche sur diocese-chartres.com. Consulté le 10 février 2011
  41. Les cultes sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 10 février 2011
  42. Christian Foreau, "Françoise-Marie Jacquelin, une nogentaise héroïne de l'Acadie au XVIIe siècle", paru dans les Cahiers Percherons, bulletin trimestriel des Amis du Perche, n°180, 2009-4, p. 27.


Communes de la communauté de communes du Perche

Argenvilliers | Authon-du-Perche | Beaumont-les-Autels | Béthonvilliers | Brunelles | Champrond-en-Perchet | Charbonnières | Coudray-au-Perche | Les Étilleux | La Gaudaine | Margon | Miermaigne | Nogent-le-Rotrou | Saint-Bomer | Saint-Jean-Pierre-Fixte | Soizé | Souancé-au-Perche | Trizay-Coutretot-Saint-Serge | Vichères


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