Norma Jean Baker

Norma Jean Baker

Marilyn Monroe

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Marilyn Monroe
Marilyn Monroe dans le film Le Prince et la Danseuse (1957)
Marilyn Monroe dans le film Le Prince et la Danseuse (1957)

Nom de naissance Norma Jeane Mortenson
Naissance 1er juin 1926
Los Angeles, États-Unis États-Unis
Nationalité(s) Drapeau des États-Unis Américaine
Décès 5 août 1962 (à 36 ans)
Los Angeles, États-Unis États-Unis
Profession(s) Actrice, Chanteuse
Mannequin
Film(s) notable(s) Niagara (1953)
Les hommes préfèrent les blondes (1953)
Sept ans de réflexion (1955)
Arrêt d'autobus (1956)
Certains l'aiment chaud (1959)
Les Désaxés (1961)
Conjoint(e) James Dougherty (1942-1946)
Joe DiMaggio (1954-1954)
Arthur Miller (1956-1961)
Site officiel marilynmonroe.com
Distinction(s) Henrietta Award (1954 et 1962)
Golden Globe (1960)

Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jeane Mortenson, est une actrice et chanteuse américaine née le 1er juin 1926 à Los Angeles (Californie) et morte le 5 août 1962 dans la même ville.

Elle se destine initialement au mannequinat avant d'être repérée par Howard Hughes et de signer son premier contrat avec la 20th Century Fox en 1947. Au début des années 1950 elle accède au statut de star hollywoodienne et à celui de sex-symbol. Ses grands succès incluent Les hommes préfèrent les blondes, Sept ans de réflexion ou encore Certains l'aiment chaud qui lui vaut le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie en 1960.

En dépit de son immense notoriété, sa vie privée est un échec et sa carrière la laissera insatisfaite. Les causes de sa mort demeurent l'objet de vives spéculations : surdosage de somnifères ou assassinat politique.

En 1999, l’American Film Institute l’a distinguée comme la sixième plus grande actrice américaine de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.

Sommaire

Biographie

Enfance et adolescence

Marilyn Monroe en 1945.

Marilyn Monroe[1] naît le 1er juin 1926 à l'hôpital général de Los Angeles en Californie[2], sous le nom de Norma Jeane Mortenson[3]. Elle est cependant baptisée sous le nom de Norma Jeane Baker[4]. Son prénom est choisi par sa mère Gladys Pearl Baker[5] en référence à l'actrice Norma Talmadge. Plus tard, Marilyn Monroe supprimera le « e » final de « Jeane ». Sur le certificat de naissance[3] apparaissent les noms de sa mère, Gladys Monroe, et du mari de celle-ci à l'époque, le norvégien Martin Edward Mortenson[6], séparés au moment de sa naissance. Ils divorceront en août 1928.

Gladys Pearl Monroe, née le 24 mai 1900 au Mexique de parents américains, travaille comme monteuse dans l'industrie cinématographique et a déjà eu deux enfants (un garçon et une fille) d'un premier mariage avec Jack Baker, dont Marilyn adoptera le patronyme en 1938. Elle connaît autant de liaisons sentimentales sans lendemain que de problèmes psychologiques et de santé. Pendant une très longue période, elle ne peut pas s'occuper de sa fille qui est confiée, entre autres, à des familles d'accueil, ainsi que de ses deux autres enfants[7]. Marilyn préfère prétendre longtemps que sa mère est morte, plutôt que d'avouer qu'elle vit dans un institut spécialisé[8].

Bien qu'elle soit une enfant légitime[9],[10], Marilyn a toute sa vie nié le fait que Mortenson soit son père[6]. Lorsqu'elle était enfant, sa mère lui aurait montré une photographie d'un homme qui aurait été son père. Elle se souvient qu'il a une fine moustache et une certaine ressemblance avec Clark Gable[6],[11].

Norma Jeane vit chez Albert et Ida Bolender à Hawthorne (Californie), ses parents adoptifs, pendant les sept premières années de sa vie. Dans son autobiographie (cf. Bibliographie), Marilyn mentionne qu'elle ne savait pas qui était « cette dame rousse » (sa mère) qui lui rendait visite de temps en temps pendant cette période[12]. En 1933, elle peut vivre quelque temps avec elle à Hollywood mais en 1934, Gladys endure une nouvelle dépression et Norma Jean est placée successivement dans des foyers puis dans un orphelinat. Grace McKee, la meilleure amie de Gladys, demande en 1936 à devenir la tutrice de Marilyn, ce qui sera officialisé en 1937. Norma Jeane va vivre les années suivantes avec Grace et son mari, Ervin Goddard, à Van Nuys (Californie) mais également dans un nouvel orphelinat.

En 1941, elle retourne chez Grace et fréquente James « Jim » Dougherty, un voisin de cinq ans son aîné, ouvrier dans la première usine de drones radio-commandés, la Radioplane Company créée par l'acteur Reginald Denny. Grace, qui arrange le mariage, organise les noces qui ont lieu le 19 juin 1942, soit quelques jours après son seizième anniversaire. Un an plus tard, Jim rejoint les marines et Norma Jeane travaille à l'ignifugation des ailes d'avions et à l'inspection des parachutes dans l'usine de son mari.

Ce qu'a relaté Marilyn de sa vie de femme mariée ne correspond en rien aux affirmations que Jim a faites beaucoup plus tard[13]. Alors qu'elle raconte que la sexualité ne l'intéressait pas à cet âge et qu'elle considérait Jim plutôt comme un grand frère, lui s'étend sur l'initiation dont il a fait profiter sa jeune épouse[13].

Carrière de mannequin et premier pas au cinéma

En 1944, elle rencontre pour la première fois sa demi-sœur, Bernice Baker, dans le Tennessee, son demi-frère, Hermitt Jack, étant mort plus tôt. La première photo quasi professionnelle de Norma Jeane est prise à l'automne 1944 par le photographe David Conover dans le cadre d'une campagne de l'armée américaine pour illustrer l'implication des femmes dans l'effort de guerre. En quelques mois, elle fait la couverture d'une trentaine de magazines de pin-ups et commence à se faire connaître comme la Mmmmm girl[14]. Elle éclaircit la couleur de sa chevelure et abandonne son travail pour se consacrer à sa carrière de mannequin, notamment auprès de l'agence Blue Book Model. En décembre 1945, elle tourne son premier film test pour l'agence, afin de promouvoir des maillots de bain. Elle divorce de Jim, avec lequel elle n'a que peu de contacts en raison de leur éloignement, le 2 octobre 1946[15].

Marilyn et Keith Andes dans Le démon s'éveille la nuit (1952)

Norma Jean attire l'attention d'un cadre de la 20th Century Fox, Ben Lyon, qui lui fait passer un essai. Impressionné ce dernier déclare : « Voici la nouvelle Jean Harlow[16]. » Elle signe avec la Fox un premier contrat de six mois le 26 juillet 1946, pour un salaire de 125 US$ par semaine. Elle convient alors avec le studio de changer son nom en Marilyn Monroe, le prénom Marilyn étant inspiré par l'actrice Marilyn Miller et le nom Monroe venant de sa mère[17]. Elle apparaît alors dans Bagarre pour une blonde et Dangerous Years.

En 1948, elle signe un nouveau contrat avec Columbia d'une durée de six mois[18] et tourne dans le film musical à petit budget Les Reines du music-hall. Le film étant un échec, son contrat n'est pas renouvelé[19]. Son apparition dans La Pêche au trésor des Marx Brothers impressionne les producteurs qui l'envoient à New York faire la promotion du film[20]. Elle attire également l'attention de Johnny Hyde, agent à la William Morris Agency, qui accepte de la représenter et devient son amant[21]. Il lui obtient un rôle pour Quand la ville dort de John Huston. Les critiques soulignent alors la qualité de sa performance[20]. Elle manque néanmoins d'argent, ce qui l'amène, sous le nom de Mana Monroe, à poser nue pour le photographe Tom Kelly, photos de calendrier qui font le tour du monde quelques années plus tard lorsqu'elle devient célèbre (cf. Nudité dans sa carrière).

Remarquée par Joseph L. Mankiewicz, qui distingue en elle un grand talent[22], elle est engagée par ce dernier dans Ève (1950) aux côtés de Bette Davis. Compte tenu du succès de ses derniers films, Marilyn négocie un contrat de sept ans avec la 20th Century Fox en décembre 1950[23]. En septembre, Photoplay Magazine fait paraître le premier article de fond sur elle : How a star is born? (« Comment naît une vedette ? »), faisant allusion au film A Star Is Born de William A. Wellman (1937).

L'année suivante, Marilyn s'inscrit à l'Université de Californie à Los Angeles où elle étudie la littérature et l'art[24] et apparaît dans des films mineurs avec pour partenaires des acteurs comme Mickey Rooney, Constance Bennett, June Allyson, Dick Powell et Claudette Colbert[25]. Jamais nommée aux Oscars, elle y fait sa première et unique apparition le 29 mars 1951 pour remettre celui du meilleur son à Thomas T. Moulton pour Ève[26]. Une soirée de cauchemar qu'elle termine en larmes en découvrant sa robe déchirée[26]. Elle auditionne pour l'adaptation du comic strip Li'l Abner pour la télévision mais le projet ne se concrétise pas[27].

Consécration

En mars 1952, elle fait scandale pour avoir posé nue sur un calendrier. Cet épisode de sa vie, loin de ternir sa carrière, ajoute à sa notoriété (cf. "Nudité dans sa carrière"). Elle déclare aux journalistes avoir posé pour payer son loyer[28]. Le 7 avril 1952, elle fait pour la première fois la une du magazine Life où elle est décrite comme « The Talk of Hollywood »[29]. C'est à ce moment qu'elle commence sa romance avec Joe DiMaggio[30], légende vivante du baseball, qui vient de prendre sa retraite.

Elle tourne dans les mois suivants quatre films. Pour RKO Pictures, elle tient un second rôle dans Le démon s'éveille la nuit de Fritz Lang avec Barbara Stanwyck[31]. Sortie en juin 1952, le film est un succès critique et public[32]. Elle participe ensuite à la comédie Cinq mariages à l'essai et le drame Troublez-moi ce soir dans lequel elle tient le rôle principal[33], celui d'une nourrice qui menace de s'en prendre à l'enfant dont elle a la charge. La critique ne suit pas, et Variety qualifie le film de « léger[34]. » Dans Chérie, je me sens rajeunir, elle joue aux côtés de Cary Grant et de Ginger Rogers sous la direction de Howard Hawks. Le film réalise un bon score au box-office malgré certaines critiques négatives[35].

Darryl F. Zanuck voit en elle un fort potentiel commercial et l'engage pour Niagara dans lequel elle interprète une femme fatale qui souhaite faire assassiner son mari que joue Joseph Cotten[36]. Les critiques apprécient le film et considèrent sa performance comme « ouvertement sexuelle »[36]. Après l'avoir vu, Constance Bennett aurait affirmé que Marilyn « avait un grand avenir devant elle[37]. » Zanuck l'a cependant toujours méprisée en tant que comédienne et ne s'est pas privé de le lui faire savoir[38]. Ce dernier est suivi par l'actrice Joan Crawford qui décrit Marilyn comme « vulgaire »[39].

La jeune femme devient amie avec Jane Russell sur le tournage de Les hommes préfèrent les blondes réalisé par Howard Hawks. Russell, qui a décrit sa partenaire comme « très timide, très douce et très intelligente »[40], reçoit 400 000 US$[41] alors que Marilyn est payée 18 000 US$ par semaine[42]. À Los Angeles, lors de la sortie du film le 26 juin 1953, les deux actrices laissent leurs empreintes dans le ciment du Grauman's Chinese Theatre, juste à côté du trottoir du Walk of Fame d'Hollywood Boulevard[43].

Elle a pour partenaires Betty Grable et Lauren Bacall dans son film suivant Comment épouser un millionnaire (1953) de Jean Negulesco. Écrit par Nunnally Johnson, l'histoire est celle de trois mannequins new-yorkais qui mettent tout en œuvre afin d'épouser chacune un millionnaire. Les films qu'elle tourne à cette période contribuent à accentuer sa popularité[44].

Marilyn évoque au New York Times son désir de jouer des rôles dramatiques[45]. Elle exprime son désir à la 20th Century Fox de faire partie du casting du film L'Égyptien. Darryl F. Zanuck s'y oppose sans même lui faire passer un essai[46].

Elle signe alors pour La Rivière sans retour. Elle ne s'entend pas avec le réalisateur Otto Preminger à qui elle refuse de parler pendant le tournage. Robert Mitchum, son partenaire principal, doit jouer les médiateurs[47]. Elle dira plus tard qu'elle aurait « mérité mieux qu'un film de série Z de cow-boy[48]. » Fin 1953, Marilyn doit commencer le tournage The Girl in Pink Tights avec Frank Sinatra. Quand elle exprime son refus de tourner, elle est suspendue par la 20th Century Fox[49].

Le 14 janvier 1954, elle épouse Joe DiMaggio et déclare à la presse : « Ma principale ambition est, maintenant, de me consacrer à mon mariage[50]. » Le mois suivant, elle se rend pour trois jours en Corée et chante devant les soldats américains. Cette expérience lui a permis de surmonter la peur qu'elle avait face à la foule[51].

De retour à Hollywood en mars 1954, elle règle son différent avec la Fox et tourne dans La Joyeuse Parade. Ce film musical de Walter Lang est un échec[48]. Le film est également mal reçu par les critiques qui décrivent la performance de Marilyn comme « désastreuse »[52] et « embarrassante »[53]. L'actrice révèle n'avoir accepté le rôle qu'à la condition de faire ensuite Sept ans de réflexion[54]. Elle commence les prises de vues de ce dernier en septembre avec Tom Ewell. C'est à New York qu'elle joue la plus célèbre scène de toute sa carrière, celle de la grille de métro où sa robe blanche se soulève. Le réalisateur Billy Wilder exigea de nombreuses prises ce qui irrita Joe DiMaggio[55]. Après plusieurs disputes, Marilyn annonce leur séparation[56]. Ils divorcent en novembre 1954[57] après huit mois de mariage.

Marilyn Monroe, le 17 février 1954.

En 1955, elle prend des cours de comédie avec l'actrice britannique Constance Collier grâce à Truman Capote. Collier estime que Marilyn possède un « beau talent fragile et subtil.[58]. » Après quelques semaines de travail, celle qui s'est illustrée entre autres dans La Corde d'Alfred Hitchcock meurt le 21 mai 1955[59]. Lors d'une réunion avec la Fox, Marilyn demande à travailler avec Hitchcock. Mais le réalisateur rétorque ne pas aimer les femmes qui ont « le sexe affiché sur la figure » et préfère des blondes froides comme Grace KellyTippi Hedren[60].

Lors du tournage de La Joyeuse Parade, Marilyn rencontre Paula Strasberg et sa fille Susan. Elle leur demande alors d'étudier à l'Actors Studio avec Lee Strasberg. En mars 1955, Monroe rencontre Cheryl Crawford, l'un des fondateurs de l'Actors Studio, qui lui présente Lee Strasberg qui l'accepte comme élève après l'avoir rencontrée[61].

En mai, elle commence à fréquenter le dramaturge Arthur Miller qu'elle a rencontré cinq ans plus tôt[62]. Le 1er Juin, jour de son anniversaire, Joe DiMaggio l'accompagne à la première de Sept ans de réflexion à New York, et organise une petite fête en son honneur. Cette soirée se termine par une dispute en public avant le départ précipité de Marilyn. Ils ne se virent plus pendant un long moment[63],[64].

Elle continue à suivre des cours à l'Actors Studio et se lie d'amitié avec les acteurs Kevin McCarthy et Eli Wallach, qui la décrivent comme studieuse et sincère dans son approche[65]. Elle joue dans la pièce Anna Christie avec Maureen Stapleton d'après l'œuvre de Eugene O'Neill sans oublier son texte lors des représentations ce qui n'avait pas été le cas aux répétions où elle échouait à chaque reprise[66]. Anna Christie connaît un grand succès et le public applaudit Marilyn[66]. Bien qu'elle ne soit qu'étudiante, elle est l'élève dont Lee Strasberg est le plus fier. « J'ai travaillé avec des centaines d'acteurs et actrices, et il n'y a que deux qui sont bien meilleurs que les autres. Le premier est Marlon Brando, et le deuxième Marilyn Monroe[66]. »

Pendant ce temps, Sept ans de réflexion devient un très grand succès avec environ 8 000 000 dollars US de recettes au box-office[67]. La critique salue la performance de Marilyn. Grâce à ce succès, elle négocie un nouveau contrat avec la 20th Century Fox[67] qui lui donne plus de pouvoir : 100 000 dollars US par film, 500 dollars US en plus par semaine pour frais divers, un droit de regard sur le scénario ainsi que sur le metteur en scène et sur le directeur de la photographie et pouvoir jouer pour d'autres studios que la Fox[68],[69].

Le premier film à être réalisé dans le cadre de ce nouveau contrat est Arrêt d'autobus de Joshua Logan, qui approuve les méthodes de travail de la star[70]. Paula Strasberg devient sa conseillère personnelle sur tous ses films[71]. La femme de Lee use les nerfs des réalisateurs Logan, Laurence Olivier, Billy Wilder, George Cukor et John Huston, qui en ont pourtant vu d'autres[72]. Après chaque scène, c'est vers elle que se tourne Marilyn pour savoir si sa performance a été à la hauteur de ses aspirations[73]. Un signe de tête de Paula et Marilyn exige de refaire une nouvelle prise, même si la précédente semble parfaite aux yeux de tous. Détestée de tous, Paula s'attire les surnoms de « Champignon noir » ou « Sorcière » de la part des techniciens à qui elle n'adresse pas la parole[73]. Elle rassure néanmoins Marilyn bien que sa présence soit une ineptie pour beaucoup[73].

Dans Arrêt d'autobus, elle joue « Chérie » une chanteuse de cabaret qui tombe amoureuse d'un cow-boy. Très satisfait de son interprétation, Logan essaya de lui faire obtenir une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice[74],[75]. Elle est néanmoins nominée au Golden Globe.

Elle passe plus de temps avec Arthur Miller avec qui elle entretient une liaison depuis plus d'un an. C'est à ce moment que la presse commence à écrire sur eux[76], les surnommant souvent : « The egghead and the hourglass »[77],[78]. Ils se marient le 2 juin 1956.

Arrêt d'autobus est suivi du Prince et la Danseuse également interprété et réalisé par Laurence Olivier. Ce dernier déteste Marilyn en raison de ses caprices sur le plateau[79]. Plus tard, il la décrira comme « merveilleuse, la meilleure de toutes[80]. » Le film est un échec cuisant. Néanmoins, elle est saluée par la critique, en particulier en Europe, où elle remporte le David di Donatello, ainsi que le Crystal Star Award en France. Elle est également nominée pour un BAFTA.

Laurence Olivier et Marilyn Monroe dans Le Prince et la Danseuse (1957)

Absente des écrans en 1958, elle vit désormais avec Arthur Miller à Long Island et subit une fausse couche le 1er août 1957[81],[82]. Il l'encourage néanmoins à retourner à Hollywood pour filmer Certains l'aiment chaud. Le réalisateur sait pourtant qu'elle est souvent en retard, qu'elle a le trac, et qu'elle a des difficultés à apprendre son texte lorsqu'il la dirige dans Sept ans de réflexion[83]. Cette fois-ci, Marilyn est hostile et refuse de tourner certaines scènes[83],[84]. Ses retards incessants ont raison de son amitié avec Tony Curtis qui déclare par la suite que l'embrasser était « comme embrasser Hitler[85]. » L'acteur dira plus tard que ce n'était qu'une farce[86]. Enceinte au moment du tournage, elle a une nouvelle fausse couche en décembre 1958, une fois le film achevé[87].

Certains l'aiment chaud connait un succès retentissant, et est nominé pour cinq oscars. Marilyn obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour sa performance. Billy Wilder déclare que le film a été leur plus grand succès[88] bien que Marilyn a toujours détesté le film[89]. Il évoque aussi les problèmes qu'il a rencontré pendant le tournage du film « Marilyn était très difficile parce qu'elle était totalement imprévisible. Je ne savais pas quel journée nous allions passer (…) serait-elle être coopérative ou obstructive? » dira-t-il[90]. Cependant, il aime Marilyn et la définit comme une actrice comique et de génie[90]. Il a également évoqué d'autres projets avec elle y compris Irma la douce avec Shirley MacLaine[91].

Dans les années 1960, sa popularité est à son comble. Elle accepte de tourner Le Milliardaire de George Cukor. Insatisfaite du scénario, elle le fait réécrire par Arthur Miller[92]. Gregory Peck doit y tenir le premier rôle masculin mais il a finalement refusé suite à la nouvelle version écrite tout comme Cary Grant, Charlton Heston, Yul Brynner ainsi que Rock Hudson avant qu'il ne soit attribué à Yves Montand[93]. Le tournage est difficile pour l'actrice qui ne s'est pas entendue avec le réalisateur. Ce dernier, ouvertement homosexuel, avait un faible pour l'acteur français avec qui la star entretient une liaison terminée lorsque Montand refuse de quitter sa femme Simone Signoret[94]. Le film est un échec critique et commercial[95].

C'est à cette période que débutent ses problèmes de santé. Elle commence à consulter un psychiatre de Los Angeles, le docteur Ralph Greenson qu'elle voit quasiment tous les jours[96]. Ce dernier exerce une influence déterminante sur sa patiente[96]. Selon lui, son mariage était tendu depuis quelque temps bien que Miller fasse tout pour s'occuper d'elle[97]. Greenson a déclaré que son objectif principal était alors de réduire les prises de drogue de Marilyn[98].

Elle joue ensuite dans Les Désaxés de John Huston. Le film, écrit pour elle par Arthur Miller, met également en scène Clark Gable, Montgomery Clift et Eli Wallach. Le tournage a débuté en juillet 1960. Souvent malade, Marilyn ne peut jouer. Elle est même hospitalisée pendant dix jours[99]. Sans l'aide du docteur Greenson, elle se remet à prendre des somnifères et de l'alcool[98]. Le 16 novembre 1960, Gable meurt d'une crise cardiaque à Los Angeles à l'âge de 59 ans[100]. Les journalistes accusent Marilyn de sa mort en raison de ses nombreux retards sur le plateau[89],[101]. Le film n'est pas un succès commercial et les critiques sont en majorité négatives, bien que certains saluent les performances de Monroe et Gable[101].

Durant les mois suivants, elle devient de plus en plus dépendante à l'alcool et aux médicaments[102]. Elle divorce d'avec Arthur Miller en janvier 1961[102] et est volontairement internée dans la clinique psychiatrique Payne Whitney. Elle a plus tard décrit l'expérience comme un « cauchemar[103]. » Après trois semaines de soins, elle sort de l'hôpital, harcelée par une foule de reporters à sa sortie[104]. Incapable de jouer, elle retourne en Californie se reposer.

L'année 1962

Marilyn doit encore un dernier film à la Fox, selon les termes de son contrat de 1956[89]. Les dirigeants du studio confient alors à l'un de leurs scénaristes, Arnold Schulman, le remake d'une comédie de 1940, Mon épouse favorite avec Irene Dunne et Cary Grant[89]. L'histoire d'une femme disparue, supposée morte, qui rentre chez elle et retrouve son mari remarié. Frank Tashlin, réalisateur des comédies de Jerry Lewis est contacté pour diriger le film. Marilyn Monroe, qui souhaite revenir à l'écran avec un film événement, refuse le projet dans un premier temps le jugeant « insipide »[89]. Bénéficiant d'un droit de regard sur le script et le réalisateur, elle consent à réexaminer le projet[89]. Nunnally Johnson, qui a travaillé avec elle sur Comment épouser un millionnaire, est alors engagé pour signer une nouvelle version. George Cukor, qui doit lui aussi un film pour la Fox, commence par refuser le projet en raison du souvenir cauchemardesque du tournage du Milliardaire. Menacé de poursuites s'il n'honore pas ses engagements, il se résigne donc à accepter la proposition du studio (pour 300 000 US$) et à retrouver ainsi Marilyn qu'il méprise profondément[89]. Malgré un scénario inachevé, Marilyn signe son engagement pour Something's Got to Give[105]. Selon les termes du contrat qui la lie de manière non exclusive à la Fox, elle gagne toujours 100 000 US$ par film, soit sept fois moins que la norme alors en vigueur à Hollywood pour une star de son rang[105].

Marilyn dans Les Désaxés (1960)

À trente-cinq ans, elle achète sa première maison par prêt immobilier, pour la somme de 35 000 US$. C'est Eunice Murray, sa nouvelle gouvernante et ancienne infirmière psychiatrique, qui lui a trouvé la maison du 12305, Fifth Helena Drive, à Brentwood dans les environs de Los Angeles[105].

Le 5 mars 1962, lors de la cérémonie des Golden Globe Awards, la presse étrangère lui décerne, pour la seconde fois, le prix de la star mondiale de cinéma. Accompagnée du scénariste José Bolanos, elle est ivre et reçoit son prix des mains de Rock Hudson en titubant et peinant à bafouiller quelques remerciements devant la salle atterrée[106]. Afin de ne pas l'embarrasser, la cérémonie ne sera pas diffusée[106].

Pendant ce temps, Nunnally Johnson livre le scénario terminé de Something's Got to Give qu'approuve Marilyn. Mécontent, George Cukor engage son ami Walter Bernstein pour réécrire les dialogues qu'il juge « trop fades »[106]. Ses partenaires Dean Martin et Cyd Charisse sont engagés. À la veille du début de tournage qui doit avoir lieu le 23 avril, Marilyn souffre de fièvre et prévient le studio qu'elle sera absente[73]. George Cukor commence le tournage par toutes les scènes dans lesquelles elle ne figure pas[73]. Cette dernière consulte son médecin, le docteur Engelberg, le jour même. Celui-ci diagnostique une sinusite chronique et Lee Siegel, médecin officiel du studio recommande de décaler le tournage d'un mois ce que le studio refuse [73]. Le 30 avril, Marilyn se rend pour la première fois sur le plateau et tourne 90 minutes de rushes contre l'avis du docteur Siegel. Elle est prise d'un malaise et est évacuée du studio[73]. Elle retrouve l'équipe et tourne pendant trois jours au début du mois de mai des scènes autour d'une piscine[73].

Profitant d'une pause déjeuner elle quitte une nouvelle fois le tournage, malgré l'interdiction des studios, pour assister à l'anniversaire de John F. Kennedy[107] à New York au cours duquel elle interprète le célèbre Happy Birthday, Mister Président[108],[109]. Jacqueline Kennedy s'oppose à sa venue à la fête privée de son mari et préfère se retirer en Virginie en compagnie de ses enfants[107].

L'actrice retourne à Hollywood tourner ses scènes qui « enchantent » les patrons de la Fox[110]. Malgré plusieurs jours de prises sans difficultés, elle montre des signes de nervosité et n'arrive pas à apprendre son texte ce qui irrite Cukor qui finit par s'emporter violemment contre elle[110]. Le 1er juin, jour de son 36e anniversaire, elle est de retour sur le plateau où une fête est organisée en fin de journée en son honneur : ce sera sa dernière apparition professionnelle[111]. Le 7, la Fox organise des fuites à destination de la presse, indiquant que Marilyn est renvoyée et que « Kim Novak et toutes les autres actrices, d'Hollywood et d'ailleurs », ont été contactées pour la remplacer[38]. Le studio attaque Marilyn et lui réclame 500 000 US$. Peter Levathes, qui dirige la production à la Fox, déclare à l'attention de la star : « Le star-system a perdu tout contrôle. Nous avons laissé les fous diriger l'asile et ils l'ont quasiment détruit[38]. »

Marilyn dans Niagara (1953)

Cependant, Novak et Shirley MacLaine déclinent l'offre de reprendre son rôle[38]. Le studio annonce officiellement que Lee Remick est finalement choisie. Dean Martin s'y oppose et refuse de reprendre le tournage sans Marilyn. La Fox lui intente alors un procès et lui réclame également 500 000 US$ pour rupture de contrat[38]. L'équipe du film est peu de temps après suspendue. Cyd Charisse attaque alors Dean Martin en justice à son tour et lui réclame 14 000 US$ de dommages et intérêts pour manque à gagner. De leur côté, les dirigeants de la Fox augmentent les charges dans leur procès contre Marilyn et lui réclament dorénavant 750 000 US$[38]. Le 19 juin, le studio se retourne à nouveau contre Dean Martin, les avocats de la Fox lui réclamant 3 339 000 US$[38]. L'acteur contre-attaque et intente en retour un procès à la Fox pour 6 885 000 US$ de dommages et intérêts. L'affaire fait la une des journaux, certains titres reprennent même les propos de l'acteur : « No Marilyn, no picture! »[38]. Un an après, les poursuites sont abandonnées.

Des négociations sont immédiatement engagées : le 20, la Fox annonce la reprise du tournage sous peu. Marilyn, dans le cadre d'une campagne de relations publiques pour restaurer son image auprès du grand public, participe à des séances photos avec plusieurs photographes de premier plan et des interviews avec de grands magazines[112]. DiMaggio et elle évoquent un remariage et une date est même arrêtée : le 8 août 1962. D'autres projets de films sont discutés comme I Love Louisa et The Jean Harlow Story[113]. Son différend avec la Fox est résolu et son contrat est renouvelé. Something's Got to Give devait reprendre au début de l'automne. Peter Levathes se rend chez elle pour une réunion de conciliation[114]. À l'issue de l'entrevue, Marilyn obtient l'assurance d'un nouveau scénario, l'abandon des poursuites à son égard, le renvoi officiel de George Cukor et son remplacement par Jean Negulesco qui avait réalisé Comment épouser un millionnaire ainsi qu'un nouveau contrat d'un million de dollars portant sur deux films : 250 000 US$ pour terminer Something's Got to Give et 750 000 US$ pour un autre film a déterminer[114],[115].

Fin juillet, déprimée, elle confie à sa coiffeuse qu'elle vient de subir un avortement[116]. Au moins deux médecins lui ont prescrit de nombreuses ordonnances pour des somnifères la dernière semaine de sa vie[116].

Le vendredi 3 août est consacré à de nombreux appels téléphoniques professionnels et privés, et des rencontres avec son psychiatre et avec son amie Pat Newcomb[116]. Le samedi est identique : appels téléphoniques, travail dans le jardin avec le docteur Greenson et balade sur la plage avec l'acteur Peter Lawford, beau-frère des Kennedy[116]. Certains témoignages la décrivent sous l'influence de tranquillisants. À 19h45, elle a encore une conversation téléphonique avec Lawford, où elle semble déprimée et confuse[116]. Il rappelle un peu plus tard mais la ligne est en dérangement. Il passe plusieurs appels à des proches pour la joindre tout de même. Finalement jointe, Eunice Murray, la gouvernante engagée à la demande du docteur Greenson, indique que tout va bien : il est alors 20h30[116]. Selon Donald Spoto auteur d'une biographie de Marylin, à ce moment elle est déjà morte ou en train de mourir de surdosage.

Marilyn Monroe meurt dans la nuit du 4 au 5 août 1962. Près de cinq heures se sont écoulées entre l'heure estimée du décès et le coup de téléphone des Greenson, aux côtés de Mrs. Murray et du docteur Engelberg, à la police. Après enquête, le médecin légiste de Los Angeles notera sur son dossier : « Suicide probable »[117]. Sa mort ne sera jamais élucidée[116].

Marilyn est inhumée le 8 août 1962 au Westwood Memorial Cemetery de Los Angeles. C'est sa demi-sœur, Bernice Miracle, avec l'aide de Joe DiMaggio, qui organise les funérailles auquelles ne sont pas présents, malgré leurs protestations, ses amis stars tel que Dean Martin ou encore Frank Sinatra[116]. Bouleversé, son ex-mari se penche sur son cercueil et murmure à trois reprises « Je t'aime[116]. » La cérémonie prend fin avec l'un des airs préférés de Marilyn Over the Rainbow interprété par Judy Garland[116].

Marilyn Monroe, qui a tourné dans trente films, a alors trente-six ans.

Autour de Marilyn

Vie privée

Joe DiMaggio, Marilyn Monroe et Tstsuzo Inumaru

Marilyn fut mariée trois fois au cours de sa vie.

Àgée de seize ans, elle épouse en 1942 James Dougherty, surnommé Jim le Veinard pour l'avoir épousée[13]. Elle le surnomme « Daddy » et se fait appeler « Bébé »[13]. Dans son enfance, Marilyn a manqué de tout et, lorsque James s'engage dans la Marine, elle s'effondre et se sent une nouvelle fois abandonnée. Elle dira plus tard que « ce mariage n'avait été ni heureux, ni malheureux[13]. » Cette première séparation n'est pour elle qu'une simple formalité[13].

D'origine sicilienne, le champion de base-ball Joe DiMaggio le plus populaire des années 1950 tombe sous son charme et divorce pour l'épouser en 1954[118]. Leur histoire passionne l'Amérique entière[118]. Mais, l'amour qu'elle voue à son travail et à son public fait exploser le couple quelques neuf mois plus tard[118]. Même s'ils s'aiment encore, le tribunal l'accuse officiellement de cruauté mentale[13].

Pour aimer, Marilyn a aussi besoin d'admirer[119]. C'est le cas devant l'écrivain Arthur Miller qui lui, est fasciné par elle[119]. Après leur mariage en 1956, ce dernier change d'avis et n'hésite pas à raconter sur elle les pires horreurs[119] : « C'est un monstre narcissique et méchant qui a pris mon énergie et vidé de mon talent[119]. » Marilyn pense avoir trouvé le bonheur et l'équilibre auprès de lui[119], mais malgré tous ses efforts dont sa conversion au judaïsme[120],[121],[122], le couple se sépare en 1961.

Elle a également des relations avec John Fitzgerald Kennedy et son frère Robert Kennedy. La femme du président, Jackie Kennedy, surnomme son mari, Bunny (« lapin ») du fait des forts besoins sexuels de celui-ci. Pourtant très blessée par les rumeurs circulant sur John et la star, elle a le cœur de déclarer lors de la mort de celle-ci : « Marilyn Monroe vivra éternellement[118]. » Sur le tournage du Milliardaire, elle montre des sentiments envers Yves Montand. Sa femme Simone Signoret déclare : « Si Marilyn est amoureuse de mon mari, c'est la preuve qu'elle a bon goût[118]. » Montand fait preuve de cynisme face aux sentiments pourtant sincères de la star, il s'en amuse même avant d'en être excédé[118]. Quant à Clark Gable, il symbolise longtemps l'homme idéal pour Marilyn. Elle aime imaginer que son père lui ressemble. Durant le tournage des Désaxés, on raconte qu'elle lui aurait fait quelques avances sans équivoque que Gable ignora courtoisement et gentiment[118]. Marilyn essaie de séduire Rock Hudson bien qu'il soit homosexuel[119] et a une liaison avec l'actrice Joan Crawford[15],[123] ainsi qu'avec Marlon Brando.

Les Kennedy

Le 19 mai 1962, Monroe fait sa dernière apparition publique importante, en chantant Happy Birthday, Mr. President à l'occasion de l'anniversaire du président John Fitzgerald Kennedy au Madison Square Garden. La robe qu'elle porte à cette occasion est vendue pour 1,3 million de dollars aux enchères en 1999[124]. Cette robe fourreau en gaze de soie rose parsemée de strass est devenue la robe la plus chère au monde, devançant celle que la princesse Diana portait pour danser avec John Travolta, vendue pour 222 500 dollars en juin 1997[124].

Depuis les années 1960, ses relations avec JFK et son frère Robert Kennedy ont fait l'objet de plusieurs rumeurs[125]. Bien que ses liaisons aient été préservées jusqu'en 1970, l'auteur Frank Cappell a enquêté sur ces liaisons préservées jusqu'en 1970 avant la sortie de son livre The Strange Death of Marilyn Monroe[125]. La maîtresse de JFK, Judith Exner, a également écrit sur le sujet dans une autobiographie de 1977[125].

Nudité dans sa carrière

En mai 1949, Marilyn pose nue pour Tom Kelley dans un calendrier mural (connu sous le nom de calendrier Golden dreams)[126]. En 1952, alors qu'elle bénéficie déjà d'une notoriété certaine, elle est victime d'un maître chanteur qui menace de tout révéler. Finalement, Marilyn l'annoncera elle même en prétextant avoir été dans le besoin financier. En décembre 1953, quelques-unes de ces photos apparaissent dans le premier numéro du magazine Playboy, son éditeur Hugh Hefner ayant racheté les clichés pour 500 $.

La rumeur attribuait à Marilyn dans des films érotiques ou pornographiques, dont un blue movie intitulé Apple Knockers and the Coke Bottle (littéralement Les Pommes amortisseurs et la Bouteille de coca). Des photos sont présentées dans des magazines érotiques dans le monde entier. En 1982, Playboy a infirmé cette rumeur en précisant que l'actrice de ce film était une ancienne playmate de 1954, Arlene Hunter (aussi orthographiée Arline), une blonde qui partage des traits de ressemblance avec Marilyn. En 2008, le New York Post dévoile qu'une copie d'une vidéo pornographique de la star, qu'elle aurait réalisée en noir et blanc dans les années 50, aurait été achetée par un homme d'affaires new-yorkais pour 1 500 000 $. L'information a cependant été démentie.

En juin 1962, peu de temps avant sa mort, Marilyn Monroe participe à sa dernière séance de tournage[112], plus tard dénommée The Last Sitting, qui comprend des clichés où elle apparaît nue.

Incertitudes autour de sa mort

Sépulture murale de Marilyn Monroe au cimetière Westwood Memorial Park

Le 5 août 1962, le sergent Jack Clemmons de la Los Angeles Police Department reçoit un appel téléphonique à 4h25 du Dr. Ralph Greenson. Ce dernier l'informe de la mort de Marilyn. Clemmons est le premier agent de police à arriver au domicile de la star à Brentwood[127].

Le rapport du médecin légiste Thomas Noguchi parle de « suicide probable » dû à un surdosage accidentel de barbituriques[117].

En raison d'un manque de preuves, les enquêteurs n'ont pas classé le dossier et dit s'il s'agissait d'un suicide ou d'un homicide. Selon certaines rumeurs, Marilyn aurait été victime d'un complot ourdi par le F.B.I. et la C.I.A. dans le but d'accumuler des preuves contre les Kennedy[128].

D'après Don Wolfe, Marilyn Monroe a été assassinée. Cette version impliquerait Robert Kennedy et tout un ensemble de proches de l'actrice qui se seraient tus pendant des années[127].

Selon Donald Spoto, Marilyn est décédée à la suite d'une erreur médicale[129]. On lui aurait administré un lavement à l'hydrate de chloral (le chloral lui permettait de dormir) alors qu'elle a absorbé, préalablement, du Nembutal[129]. Le mélange de ces deux substances peut s'avérer fatal[129].

Les funérailles ont lieu le 8 août 1962 au Westwood Memorial Cemetery de Los Angeles.

En 2005, le Los Angeles Times publie des extraits d'entretiens de Marilyn à son psychiatre, tels que rapportés par un enquêteur sur sa mort, dans lesquels la star s'interrogerait sur sa carrière, son physique, ses mariages, et révèlerait avoir eu une liaison avec Joan Crawford. Après sa mort, le procureur chargé de l'enquête, John Miner, aurait obtenu du psychiatre de la star, le Dr. Ralph Greenson, qu'il lui passe les enregistrements faits des séances de Marilyn sur son divan, et en aurait pris des notes très complètes. Dans ces notes, Marilyn se montrerait obsédée par les oscars et se posant des questions sur sa carrière; envisageant notamment de jouer du William Shakespeare pour être enfin considérée comme une actrice sérieuse. Elle aurait également raconté à son psychiatre comment elle s'examinait dans le miroir, nue, pour observer l'effet de l'âge sur son corps, et trouvant que « ma poitrine commence à s'affaisser un peu, (mais) ma taille est encore bien, et mes fesses sont encore ce qui se fait de mieux. » Elle parlerait également de Clark Gable, chez qui elle chercherait un amour paternel, et de ses mariages et divorces avec le joueur de base-ball Joe DiMaggio et le dramaturge Arthur Miller. Elle y révèlerait enfin avoir eu une aventure lesbienne d'une nuit avec l'actrice Joan Crawford. « La fois suivante que j'ai vu Crawford, elle voulait recommencer, mais je lui ai dit franchement que je n'avais pas tellement aimé faire ça avec une femme. Après ça, elle m'en a voulu. » Le psychiatre aurait permis à John Miner d'écouter ces bandes à condition qu'il n'en révèle jamais le contenu. Celui-ci n'a rompu cette promesse de secret que des années après la mort du psychiatre, lorsque certains biographes de l'actrice ont suggéré que celui-ci pouvait être considéré comme suspect dans la mort de la star. Selon le procureur, à écouter ces bandes, il serait évident « qu'il n'était absolument pas possible que cette femme se soit suicidée. Elle a des projets bien précis pour son avenir, elle sait exactement ce qu'elle veut faire. Lee Strasberg lui a dit qu'elle doit jouer du Shakespeare, et elle est fascinée par cette idée. » Le procureur estime que l'actrice a été assassinée : après l'avoir endormie par quelque chose dans son verre, on lui aurait administré du Nembutal dissous dans de l'eau, à forte dose, sous forme de lavement[130],[131]. Cependant, les affirmations du procureur Miner sont remis en doute par de nombreux biographes et contredits par plusieurs témoins dont l'ancien subsitut du procureur et la veuve du psychiatre Ralph Greenson qui a affirmé au Los Angeles Times que son mari n'avait jamais évoqué l'existence de ces bandes[130].

Popularité

Plus de quarante ans après sa mort, Marilyn Monroe reste une actrice des plus connues et il existe de nombreuses références à l'actrice ou aux rôles qu'elle incarna. Depuis 1966, dix-huit documentaires ont été réalisés sur elle[14]. Ainsi plusieurs téléfilms ont retracé sa vie avec des comédiennes comme Ashley Judd[132] ou Poppy Montgomery[133] l'ont interprétée. Elle a également fait la couverture de 137 magazines[14] et 49 biographies[14] sur elle ont été rédigées.

Son image est encore largement utilisée dans des films ou dans des publicités. Dans les films Pulp Fiction[14] ou encore dans L.A. Confidential[14] ainsi que dans la série Les Simpson, où on peut apercevoir la scène du métro de Sept ans de réflexion. En 2006, Nicole Kidman prête sa voix au personnage de Norma Jean du dessin-animé Happy Feet. Elle est également présente dans plusieurs chansons comme Candle in the Wind et Goodbye Yellow Brick Road de Elton John ou Vogue de Madonna.

Marilyn Monroe affiche, plus de quarante-cinq ans après sa mort, un revenu annuel estimé par le magazine Forbes à 9 millions de dollars. Elle est de ce fait considérée comme l'icône féminine la plus lucrative au monde.[réf. nécessaire]

Pour l'anecdote, les quelque 576 lots vendus aux enchères par la maison Christie's les mercredi 27 et jeudi 28 octobre 1999 à New York avaient été légués par Marilyn à Lee Strasberg dans l'idée qu'il les remettrait à leur cercle d'amis, ce qu'il n'a pas fait : les biens ont été thésaurisés et, à la mort de Lee, transmis à sa deuxième épouse, Anna Strasberg, qui a finalement décidé de les vendre. Le montant total des enchères, estimé entre 10 et 15 millions de dollars, s'est élevé à 13,4 millions de dollars.

L'actrice a également été le sujet d'une célèbre série de sérigraphies réalisée par le « pape » du Pop art, Andy Warhol en 1964[134]. C'est l'une des œuvres de l'artiste les plus reproduites à ce jour. En 1967, l'exposition Hommage to Marilyn Monroe rassemble de nombreux artistes de la tendance « Pop » à la galerie Sydney Janis de New York.

Ses salaires

Année Film Salaire[126]
1948 Bagarre pour une blonde 75 $ par semaine
1950 Quand la ville dort 1 050 $
Ève 500 $ par semaine
1952 Cinq mariages à l'essai 750 $ par semaine
1953 Les hommes préfèrent les blondes 1 250 $ par semaine
1954 La Joyeuse Parade 1 000 $ par semaine
1955 Sept ans de réflexion 1 500 $ par semaine
1959 Certains l'aiment chaud 200 000 $ + 10 % des bénéfices
1961 Les Désaxés 250 000 $
1962 Something's Got to Give 100 000 $

Filmographie

Année Titre du film Rôle Réalisateur
1947 The Shocking Miss Pilgrim Telephone Operator (non créditée[135]) George Seaton
Dangerous Years Evie Arthur Pierson
1948 You Were Meant for Me Flapper (non créditée[136]) Lloyd Bacon
Bagarre pour une blonde (Scudda Hoo! Scudda Hay!) Betty (non créditée[137]) Hugh Herbert
Green Grass of Wyoming Square Dancer (non créditée[138]) Louis King
Les Reines du music-hall (Ladies of the Chorus) Peggy Martin Phil Karfson
1949 La Pêche au trésor (Love Happy) Grunion's Client David Miller
1950 Le Petit Train du far-west (A Ticket to Tomahawk) Clara (non créditée[139]) Richard Sale
Tourment (Right Cross) Dusky Ledoux (non créditée[140]) John Sturges
Les Rois de la piste (The Fireball) Polly Tay Garnett
Quand la ville dort (The Asphalt Jungle) Angela Phinlay John Huston
Ève (All About Eve) Miss Claudia Caswell Joseph L. Mankiewicz
1951 Chéri, divorçons (Let's Make It Legal) Joyce Mannering Richard Sale
Home Town Story Iris Martin Arthur Pierson
Rendez-moi ma femme (As Young as You Feel) Harriet Harman Jones
1952 La Sarabande des pantins (O. Henry's Full House) Streetwalker Henry Koster
Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) Lois Laurel Howard Hawks
Le démon s'éveille la nuit (Clash by Night) Peggy Fritz Lang
Cinq mariages à l'essai (We're Not Married!) Anabel Norris Edmund Goulding
Troublez-moi ce soir (Don't Bother to Knock) Nell Forbes Roy Ward Baker
1953 Niagara Rose Loomis Henry Hathaway
Les hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes) Lorelei Lee Howard Hawks
Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire) Pola Debevoise Jean Negulesco
1954 Rivière sans retour (River of No Return) Kay Weston Otto Preminger
La Joyeuse Parade (There's No Business Like Show Business) Vicky Walter Lang
1955 Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch) La fille Billy Wilder
1956 Arrêt d'autobus (Bus Stop) Cherie Joshua Logan
1957 Le Prince et la Danseuse (The Prince and the Showgirl) Elsie Marina Laurence Olivier
1959 Certains l'aiment chaud (Some Like It Hot) Sugar Kane Kowalczyk Billy Wilder
1960 Le Milliardaire (Let's Make Love) Amanda Dell George Cukor
1961 Les Désaxés (The Misfits) Roslyn Taber John Huston
1962 Something's Got to Give (inachevé) Ellen Wagstaff Arden George Cukor

Distinctions

  • En 1999 l’American Film Institute l’a classée sixième des plus grandes actrices américaines de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars[141].

Récompenses

Année Cérémonie Récompense Film
1952 Photoplay Prix spécial
1953 Photoplay Star Féminine la plus populaire
1954 Golden Globes Henrietta Award[143]
1958 Prix David di Donatello Meilleure Actrice Étrangère Le Prince et la Danseuse
1959 Crystal Star Award Meilleure Actrice Étrangère Le Prince et la Danseuse
1960 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film musical ou une comédie[143] Certains l'aiment chaud
1962 Golden Globes Henrietta Award[143]

Nominations

Année Cérémonie Récompense Film
1956 BAFTA Awards Meilleure Actrice Étrangère[144] Sept ans de réflexion
1956 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film musical ou une comédie[143] Arrêt d'autobus
1958 BAFTA Awards Meilleure Actrice Étrangère[144] Le Prince et la Danseuse

Voix françaises

C'est la comédienne Claire Guibert qui a prêté sa voix à Marilyn dans la plupart des versions françaises de ses films mais elle a également été doublée par Mony Dalmès (Les hommes préfèrent les blondes, Comment épouser un millionnaire) et Claude Daltys (Quand la ville dort).

Chansons enregistrées

Voir aussi

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Bibliographie

En français

  • Anthony Summers, Les Vies secrètes de Marilyn Monroe, J'ai lu, 1987, 568 p. 
  • James Spada et Georges Zeno, Marilyn Monroe, J'ai lu, 1988, 143 p. (ISBN 2-277-37003-7) 
  • Maurice Zolotow, Marilyn Monroe, Gallimard, 1992, 534 p. 
  • Donald Spoto, Marilyn Monroe : La Biographie, Pocket, 1995, 768 p. 
  • Don Wolfe, Marilyn Monroe : Enquête sur un assassinat, Albin Michel, 1998, 560 p. 
  • Silvain Reiner, Marilyn Monroe : Les Signes du destin, Le Castor Astra, 1998, 247 p. 
  • Théo Delibes, Moi, je, Marilyn Monroe, 1926-1962, Tzp, 1999, 261 p. 
  • Victor Adam, Marilyn Monroe, Könemann, 2001, 352 p. 
  • Matthew Smith, Victime : Les Dernières Révélations de Marilyn Monroe, Plon, 2003, 322 p. 
  • Bertrand Meyer-Stabley, La Véritable Marilyn Monroe, Pygmalion, 2003, 287 p. 
  • Marie-Magdeleine Lessana, Marilyn : Portrait d'une apparition, Bayard Centurion, 2005, 251 p. 
  • Bert Stern, La Dernière Séance, Gallimard, 2006, 125 p. 
  • Olivier Stauffer, Marilyn Monroe : Derrière le miroir, Favre Sa, 2006, 386 p. 
  • Anne Plantagenet, Marilyn Monroe, Gallimard, 2007, 305 p. 
  • Anne Verlhac, Marilyn Monroe : Les Images d'une vie, Verlhac Editions, 2007, 192 p. 
  • François Forestier, Marilyn et JFK, Albin Michel, 2008 
  • Jenna Glatzer, Les Trésors de Marilyn Monroe, Editions de la Martinière, 2008, 175 p. (ISBN 2732438340) 
  • William Reymond, Marilyn, le dernier secret, Flammarion, 2008, 489 p. (ISBN 2080690612) 
  • Nathalie Elkine, Marilyn Monroe, Aparis, 2008 
  • Ward Calhoun, Benjamin De Walt, Marilyn Monroe : Un hommage photographique, Hors Collection, 2008, 538 p. (ISBN 2258077567) 

En anglais

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  • (en) Clark Kidder, Marilyn Monroe: Cover to Cover 
  • (en) Diana Karanikis, Marilyn: A Life in Pictures, Metro Books 
  • (en) Gloria Pall, The Marilyn Monroe Party, North Hollywood, CA: Showgirl Press 
  • (en) Gloria Steinem et G. Barris, Marilyn, MJF Publishers 
  • (en) Yona Zeldis McDonough, Marilyn Monroe - All the Available Light: A Marilyn Monroe Reader 

Liens externes

(fr+en) Marilyn Monroe sur l’Internet Movie Database.


Notes et références

  1. (en) Marilyn Monroe's Official Web site: Fast Facts
  2. Churchwell 2005, p. 150-151
  3. a  et b Certificat de naissance
  4. Churchwell 2005, p. 144 : « The name on her birth certificate is Norma Jeane Mortenson; the name on her baptismal certificate is Norma Jeane Baker »
  5. Riese et Hitchen 1988, p. 33
  6. a , b  et c Summers 1987, p. 5.
  7. Spada et Zeno 1988, p. 11
    Les parents et le frère de Gladys Baker ont tous souffert de troubles mentaux. Ajoutés à cela, ses déboires sentimentaux et la fatigue nerveuse consécutive à la naissance de Norma Jean la font craquer. Des crises d'hystérie provoquent son internement en 1934.
  8. Les Légendes d'Hollywood, « Marilyn Monroe dans Chérie, je me sens rajeunir », p.6 [réf. nécessaire]
  9. L.A. County Hall of Records Case No. D-53720, 5 mars 1927[réf. nécessaire]
  10. (en) Mortensen's Death and documents
  11. Churchwell 2005, p. 154
  12. Florice Whyte Kovan, A Ghost Materialized - Ben Hecht Finally Credited on Marilyn Monroe's Memoir, Snickersnee Press, 2001.
  13. a , b , c , d , e , f  et g Les Légendes d'Hollywood, « Marilyn Monroe dans Les hommes préfèrent les blondes », p.15
  14. a , b , c , d , e  et f (en) Publicités sur IMDb.
  15. a , b , c , d  et e (en) Biographie sur NNDB.
  16. Riese et Hitchen 1988, p. 288
  17. Summers 1987, p. 27
  18. Summers 1987, p. 38
  19. Summers 1987, p. 43
  20. a  et b Summers 1987, p. 45
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