Nouvelle danse francaise

Nouvelle danse française

La Nouvelle danse française également appelée Jeune danse française est un courant de danse contemporaine, né en France à la fin des années 1970, sous l'impulsion de quelques jeunes danseurs et chorégraphes (pas tous Français) voulant développer un langage chorégraphique se détachant de la danse moderne et de l'institution de l'Opéra de Paris^[1].

On peut citer parmi les figures les plus influentes de cette période Carolyn Carlson, Dominique Bagouet, Daniel Larrieu, Maguy Marin, Jean-Claude Gallotta, Karine Saporta, Odile Duboc...

Ce mouvement sera soutenu en France à partir de 1981 par le Ministère de la Culture, qui créera notamment les Centres chorégraphiques nationaux, mais amplifiera également par une manifestation annuelle de première importance pour les jeunes créateurs, le concours de danse de Bagnolet. Ce concours consacrera la plupart des chorégraphes notoires des deux décennies qui suivront, tels que Dominique Bagouet, Claude Brumachon, Philippe Decouflé, Jean-Claude Gallotta, Daniel Larrieu, Angelin Preljocaj... Enfin le Théâtre de la Ville, à la même époque et sous l'impulsion de Gérard Violette, permettra de révéler au grand public ces nouveaux chorégraphes français sur la scène nationale et internationale, en raison de la qualité et l'influence de sa programmation.

Bio-bibliographies

• Martha Bremser, Fifty Contemporary Choreographers, Routledge, Abingdon, 1999 (ISBN 0-415-10363-0). De Richard Alston à Twyla Tharp.
• Rosita Boisseau, Panorama de la danse contemporaine. 90 chorégraphes, Paris, Textuel, 2006 (ISBN 2-84597-188-5). D'Ushio Amagatsu à Sasha Waltz.

Voir aussi

Liste de chorégraphes contemporains

Notes et références

1. ↑ (en) Fifty contemporary choreographers, Martha Bremser, éditions Routledge, Abingdon, 1999, (ISBN 0-415-10363-0), pp-115-118

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