Nuremberg

Nuremberg
Nuremberg
Image illustrative de l'article Nuremberg
La vieille ville
Blason de Nuremberg
Germany location map.svg
Nuremberg
Administration
Toponyme officiel Nürnberg
Pays Drapeau d'Allemagne Allemagne
Land Bavière Bavière
District
(Regierungsbezirk)
Moyenne-Franconie
Arrondissement
(Landkreis)
Nuremberg (ville-arrondissement)
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
09 5 64 000
Code postal 90001–90491
Indicatif téléphonique +49-911
Immatriculation N
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
7
Site web www.nuernberg.de
Politique (2002-2007)
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Ulrich Maly SPD
Partis au pouvoir CSU (32 siège), SPD (29), Verts (4), Die Freien (les libres et FDP) (2), Die Republikaner (1), Die Guten (les bons) (1), Bürgerinitative Ausländerstopp (initiative des citoyens pour le stop des étrangers) (1)
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 00″ N 11° 05′ 00″ E / 49.45, 11.08333349° 27′ 00″ Nord
       11° 05′ 00″ Est
/ 49.45, 11.083333
  
Altitude (NN) 302 m
Superficie 186,38 km2
Démographie
Population 503 638 hab. (décembre 2008)
Densité 2 675 hab./km2

Nuremberg (Nürnberg en allemand) est une ville allemande, de Bavière. Avec 503 638 habitants en décembre 2008, c'est la deuxième ville de Bavière en importance, après Munich. De plus, elle demeure le centre économique de la Moyenne-Franconie. Nuremberg est aujourd'hui l'un des principaux centres industriels d'Allemagne du sud. La rivière Pegnitz sépare la vieille ville en deux quartiers, celui de Sébald et celui de Lorenz, nommés d'après les deux principales églises de Nuremberg.

Son charme de ville pittoresque et médiévale, malgré sa modernité sur les plans économique, industriel et technologique, en fait une métropole culturelle majeure d'Allemagne.

Sommaire

Histoire

Origines de Nuremberg

Le premier document mentionnant la ville de Nuremberg, connu sous le nom de Norenberc[1] est dû à l’empereur Henri III (1017-1056) et daté de 1050 (le document est rédigé à l’occasion de l’affranchissement d’une femme de basse condition nommée Sigena[2]). Dans l'état actuel des connaissances, Nuremberg semble être une création politico-militaire de l’empereur Henri III (1039-1056) servant au ravitaillement de ses armées lors de ses campagnes contre le duc de Bohème. La ville occupant à l'époque une position centrale entre les évêchés de Bamberg, Wurtzbourg, Eichstätt

[réf. nécessaire].

Moyen Âge

Référence nécessaire|Les premières constructions de la forteresse remontent à 1050. La ville s'étend alors autour de la falaise sur laquelle le château est construit. Ce dernier est agrandi de 1140 à 1180 sous le règne de Frédéric Barberousse. En 1191, le comte Frédéric III de Hohenzollern devient par alliance le Burgrave Frédéric Ier de Nuremberg. Nuremberg fait ainsi rapidement partie des villes impériales préférées et en 1219, le futur empereur Frédéric II remet à Nuremberg, qui n’était encore qu'une ville royale sans autonomie, sa fameuse Große Freiheitsbrief (grande lettre de liberté). C’est en 1256 qu’il est fait pour la première fois mention d’un conseil à Nuremberg qui entre, la même année, dans la ligue des Villes Rhénanes. En 1273, le comté des Hohenzollern devient héréditaire. En 1332, l'empereur Louis le Bavarois confirme la liberté douanière des habitants de Nuremberg. Il séjournera 74 fois dans la ville. En 1348/1349 éclate une grande révolte des artisans. Les patriciens remportent la contre-révolution. 1349 restera une année tristement célèbre. L'empereur Charles IV autorise la destruction du quartier juif pour édifier une grande place du marché : plus de 560 habitants sont assassinés. En 1356 se déroule une étape majeure dans l'histoire de Nuremberg : Charles IV signe la loi impériale de la Bulle d'Or. Désormais, les 7 princes-électeurs élisent le nouveau roi qui doit tenir son premier Reichstag à Nuremberg. Charles IV séjournera plus de 50 fois dans sa ville préférée. Vers 1400, le dernier rempart est enfin achevé. Quant à l'élargissement des fossés, il ne sera terminé qu'en 1452. En 1420, Christoph Laiminger, mandataire des ducs de Bavière, donne l'ordre d'incendier le château des Burgraves. En 1424, l’importance de la ville est à nouveau renforcée lorsque l’empereur Sigismond décide que Nuremberg sera à jamais le lieu de garde des fabuleux joyaux de la couronne impériale. Ces derniers y resteront jusqu'en 1796|date=septembre 2010.

Époque moderne

Monstration des régalia à Nuremberg (bois gravé de 1487).

Après l'exécution de Jan Hus sur le bûcher à Constance en 1415, les Hussites cherchèrent à s'emparer des regalia impériales, alors conservées au château fort de Karlstein. Conscient du danger, le roi Sigismond décida de mettre son trésor en lieu sûr : Nuremberg étant alors le plus sûr appui de l'empereur, c’est tout naturellement qu'il choisit la capitale de Franconie pour conserver les joyaux de la couronne. À cette fin, il octroya le 29 septembre 1423 à la ville le privilège de la conservation de la Couronne de l'Empire. La ville avait en outre le privilège de présenter les joyaux chaque année aux citadins, le 14e jour suivant le Vendredi saint, lors d'une cérémonie de monstration (Heiltumsweisungen). Enfin, Nuremberg bénéficiait du droit de tenir une foire de deux semaines, commençant le jour de la présentation des joyaux de la couronne impériale[3].

Cet acte inaugurait pour la ville un âge d'or : du XVe au XVIe siècle, la ville s'imposa comme une vraie cité artistique, et même le berceau de l’humanisme allemand. En effet, de grands artistes tels que le peintre Albrecht Dürer, qui se fera connaître comme peintre et graveur de même que Michael Wolgemut, le sculpteur sur bois Veit Stoss, et le tailleur de pierre Adam Kraft créent à Nuremberg des œuvres d’une grande notoriété. Hans Sachs et les Meistersinger (maîtres-chanteurs) donnent dès le XIIIe siècle un nouvel essor à la poésie allemande. Ils inspireront à Richard Wagner son opéra de 1868, Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg).

Dans les domaines de l'astronomie et de la géographie, c'est à Nuremberg que Martin Behaim réalise vers 1492 le premier globe terrestre parvenu jusqu'à notre époque, toujours conservé au musée historique de la ville, et Hartmann Schedel publie en 1493 les Chroniques de Nuremberg. C'est aussi dans cette ville que Nicolas Copernic publie en 1543 De Revolutionibus Orbium Coelestium (De la révolution des sphères célestes).

Nuremberg en 1493, par Hartmann Schedel

Dans la seconde moitié du XVe siècle, Nuremberg profite tout particulièrement de l'essor économique des villes allemandes et accroît au siècle suivant très largement son territoire aux dépens des pays du Haut-Palatinat en prenant part, contre Robert du Palatinat, à la guerre de succession de Landshut aux côtés des vainqueurs, le Duc Albert IV de Bavière-Munich et l'empereur Maximilien Ier. Nuremberg reçoit en partage six villes et surtout quelques marchés, en plus de nombreuses terres de moindre importance. La disposition de nouveaux monopoles se révèle capitale pour la ville qui, comme Lunebourg, est une cité commerciale importante, au carrefour de grandes voies de communication : la route des Balkans à Anvers par Vienne, celle de Venise à Hambourg par le col du Brenner, celle de la France vers Prague par Strasbourg et enfin celle qui relie la Suisse à la Saxe et à la Pologne. Au début du XVIe siècle, Nuremberg atteint sa plus grande prospérité. Comme pour Venise, la découverte du cap de Bonne-Espérance bouleverse les relations commerciales de l’Europe et l’Orient et contribue à la déchéance de la ville face aux ports de l’Europe occidentale. Les marchands nurembergeois choisissent d’investir dans le Nouveau Monde pour échapper à ce déclin mais les empereurs ne résident plus dans la ville à partir de 1571.

En 1525, la Réforme protestante est instaurée à Nuremberg. En 1533, une grave épidémie de peste ravage la ville. 14 enfants décèdent le même jour. D'autres vagues de peste auront lieu en 1562, faisant 5754 morts, en 1585, faisant 9186 morts. La ville est touchée au XVIIe siècle par la guerre de Trente Ans. Cette dernière provoque une triple épidémie de typhus, de dysenterie et de peste, doublée d'une famine. Entre 1632 et 1634, on compte plus de 35 000 victimes.

En 1623, l'université de la ville est inaugurée à Altdorf. En 1643, un gigantesque festin, le « Festin de la paix scelle la fin de la guerre de Trente Ans.

L’arrivée du chemin de fer va cependant faciliter son industrialisation.

Marché de Noël de la ville au XIXe siècle

Époque contemporaine

En 1835, la première voie ferrée d'Allemagne est construite et relie Nuremberg à Fürth.

Dès 1933, le régime national-socialiste exploitera le prestigieux passé de l’ancienne ville impériale au profit des gigantesques manifestations et rassemblements destinés à marquer l'opinion publique par leur importance et organisés dans le complexe du Reichsparteitagsgelände (une des réalisations majeures de l'architecte officiel du troisième reich Albert Speer), et cela, jusqu’en 1938. C'est probablement une des raisons qui motivèrent les Alliés, en plus de son importance industrielle, à bombarder massivement la ville, notamment le 2 janvier 1945. Ces bombardements détruisirent presque complètement le centre historique de Nuremberg.

C'est Nuremberg, promue par Hitler « capitale idéologique » du Troisième Reich et où avaient été promulguées en 1935 les lois antisémites, que les Alliés choisirent pour y juger, devant un tribunal militaire international, 24 hauts responsables et 8 organisations du régime nazi (dont la Gestapo et les SS). Ces hommes étaient accusés de crimes de guerre, de crimes contre la paix et contre l'humanité. C’est dans le palais de justice épargné par les bombes que se tiendra le célèbre procès de Nuremberg entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946.

Dans les années 1950, la reconstruction s'opère lentement. En 1950 se tient la première Foire internationale du Jouet. Aujourd'hui encore, Nuremberg est considérée comme l'une des capitales mondiales du jouet. En 1955 est inauguré l'aéroport à Kraftshofer Forst. En 1961, l'université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg est fondée. Elle compte actuellement plus de 22000 étudiants et est très renommée pour ses facultés de sciences, et plus particulièrement de médecine.

Si la majeure partie de la reconstruction est achevée en 1966, la ville continue de changer. Le métro est mis en service en 1972, avec un premier tronçon de 3,7 km. Dans le même temps, le réseau autoroutier qui ceinture l'agglomération est agrandi. L'année suivante, le Musée national germanique est inauguré. C'est le plus grand musée de la civilisation allemande au monde. En 1995, le Prix international des Droits de l'Homme de Nuremberg est créé. le premier est remis à Sergej Kowaljow. Ce prix est décerné tous les deux ans à des personnalités qui se sont illustrées dans le domaine de la défense des droits de l'Homme. En 1999, l'Académie de musique (Fachakademie für Musik) devient « École d'enseignement musical supérieur » (Hochsuchule für Musik Nürnberg-Augsburg). En 2000, le Nouveau Musée - Musée d'État pour l'Art et le Design est inauguré. Surface moderne et fonctionnelle, il compte parmi les musées d'art du design les plus importants d'Europe. En 2001 est créé le centre de documentation (Dokumentationszentrum Reichparteitagsgelände) dans une partie du bâtiment en fer-à-cheval du palais des Congrès. L'autre partie est affectée à l'Orchestre symphonique de Nuremberg. Enfin, ultime étape, le théâtre communal devient Théâtre national de Nuremberg (Staatstheater Nürnberg).

Aujourd’hui, l’économie de la ville est notamment tournée vers les nouvelles technologies.

Le 10 décembre 2000 à Paris, la ville de Nuremberg s'est vu attribuer le prix Unesco de l'éducation aux droits de l'homme en reconnaissance des initiatives extraordinaires prises pour encourager l'éducation aux droits de l'homme[4]. Face à son histoire nazie, Nuremberg s'est décidée à apporter une contribution active à la paix mondiale ainsi qu'à la défense des droits de l'homme. Tous les deux ans un Festival cinématographique est consacré aux droits de l'homme.

Nüremberg fut lauréate du Prix de l'Europe de 2007[réf. nécessaire].

Patrimoine

Nuremberg propose à ses visiteurs un patrimoine architectural exceptionnel :

  • Le château de Nuremberg
    Résidence royale et impériale durant près de cinq siècles, c'est un complexe médiéval comprenant le Kaiserburg (château impérial), le puits profond, la Tour Sinwell, le château des Burgraves et la Chapelle Walburgis.
  • La maison d'Albrecht Dürer, où le peintre a vu le jour
  • Les ruelles de la ville. Lieu symbolique qui montre l'ampleur des bombardements subis par la ville et permet ainsi de mieux mesurer les efforts de reconstruction entrepris par les habitants de Nuremberg.
  • L'Église Saint-Sébald (Sebalduskirche) a été construite au XIIIe siècle et agrandie au XIVe siècle en l'honneur d'un ecclésiastique de Nuremberg canonisé en 1425. Elle abrite le tombeau de saint Sébald, moulage en laiton de 4.74 m de haut, signé Peter Vischer l'aîné.
  • Hôtel de ville de Nuremberg
  • La Place du Marché
    Immense place créée selon le souhait de Charles IV, empereur, sur un ancien ghetto juif qui s'étendait là jusqu'en 1349. Son démantèlement coûta la vie à 562 de ses 1500 habitants. Au fond de cette place s'élève La Belle Fontaine, haute de 17.30 m de haut. Elle est ornée d'allégories de l'art, de personnages de la Bible et de figurines de Princes-Électeurs. Toucher l'anneau doré est censé porter bonheur, toucher l'anneau noir attirer le malheur. A l'autre extrémité se dresse l'Église Notre-Dame (Frauenkirche au Hauptmarkt) avec son autel Tucher de 1445.
  • L'église Saint-Laurent (Lorenzkirche)
    Sa construction débuta en 1260. Éternelle rivale de sa sœur, Saint-Sébald, l'Église Saint-Laurent créa les reliques de Saint-Deocarus, autrefois confesseur de Charlemagne. Ces dernières sont abritées dans une châsse d'argent semblable à celle du tombeau de Sébald. Fortement abîmée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle fut rapidement restaurée grâce à la générosité des fidèles et remise en service dès 1952. Le portail central retrace la vie de Jésus en bas, puis mène vers le Jugement dernier, en haut. On peut y voir les bienheureux à droite et les damnés à gauche. La rose mesure 10.28 m de diamètre extérieur, de 5.90 m de diamètre intérieur. La façade ouest de l'église gothique est ornée d'une magnifique rosace, qui couronne le tympan du portail retraçant la vie de Jésus. L'imposant chœur en « halle » fut ajouté au XVe siècle. Dans la nef, on peut admirer deux magnifiques œuvres d'art : le Crucifix de la poutre de gloire mais surtout le Salut de l'Ange et dans le chœur une sculpture sur bois de Veit Stoss : l'annonciation faite à Marie par l'archange Gabriel.
  • L'église Notre-Dame (Frauenkirche)
    Cette église gothique se dresse à l'emplacement d'une synagogue détruite ; don de Charles IV, elle fut reconstruite de 1350 à 1358.
  • Le Palais de justice
  • Les fortifications, terminées au milieu du XVe siècle, sont restées pratiquement intactes dont les soixante-sept tours de défense qui subsistent.
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Nurembergeois célèbres

Culture et Tourisme

Christkindlesmarkt: Le Marché de Noël de la ville
  • En 1888 le groupe volapükiste de Nuremberg conduit par Léopold Einstein, face à l'échec du mouvement volapükiste qui s'entre-déchire adopte l'espéranto (qui avait été publié seulement en 1887), fondant ainsi le premier club d'espéranto ayant jamais existé[réf. nécessaire].
  • Le Christkindlesmarkt (Marché de l'Enfant-Jésus) est le marché de Noël de la ville. Créé au XVIIe siècle, il a lieu chaque année du vendredi avant l'Avent jusqu'à la veille de Noël. Les commerçants proposent une multitude de décorations pour la maison et le sapin et surtout des spécialités locales, tels que les Lebkuchen, différentes sortes de pains d'épices, de pains aux fruits, de noix grillées et caramélisées, des chocolats, des sucreries.
  • Depuis 1951, a lieu chaque année, la ION(Internationale Orgelwoche Nürnberg), la semaine internationale de l'orgue, le plus grand et le plus vieux festival de musique religieuse en Europe.
  • Un grand festival de la musique rock Rock im Park. Ce festival dure trois jours.
  • Fin juillet a lieu le Bardentreffen, un festival gratuit de musique du monde entier, tenu en plein air et qui attire plus de 200 000 personnes durant tout un week-end[réf. nécessaire].
  • Au mois de septembre, il y a la fête de la vieille ville (Altstadtfest), avec des spécialités de la région et des activités sportives. Sur la Pegnitz est organisé un spectacle médiéval. Deux personnes, habillées comme les pêcheurs du Moyen Âge se trouvent dans une petite barque à rames en bois. L'un a la tâche de diriger le bateau tandis que l'autre, à l'aide d'une gaffe, essaie de pousser dans l'eau le pêcheur de la barque concurrente. Celui-ci est aussi armé d'une gaffe (Fischerstechen/les joutes nautiques).

Musées

Le musée national germanique
Le Centre de documentation
  • Le musée national germanique (Germanisches Nationalmuseum), fondé en 1852.
    Avec 25 000 pièces exposées parmi les millions qu'il possède, c'est le plus vaste musée consacré à la civilisation allemande au monde[5].
  • Le musée nouveau (Neues Museum)
    Il est consacré à l'art du design.
  • La maison d'Albrecht Dürer (Albrecht Dürer Haus)
    Le lieu où le grand peintre est né.
  • Le musée municipal (Fembohaus)
  • Le musée du Jouet (Spielzeugmuseum). Nuremberg fabrique des jouets depuis le Moyen Âge. Jouets anciens et modernes y sont rassemblés, avec un espace pour les enfants.
  • Le musée de culture industrielle (Museum Industrie Kultur)
  • Le musée des Transports (Verkehrs Museum)
  • Le musée du Chemin de Fer
  • Le musée de la Communication
  • La rue des Droits de l'Homme (Straße der Menschenrechte, près du musée national germanique et créée par l'artiste israélien Dani Karavan)
  • Le Centre de documentation ("Dokumentationszentrum Reichparteitagsgelände"), qui retraçe la montée du nazisme. On peut y voir des objets ayant appartenu à Hitler, dont un exemplaire de "Mein Kampf". Rares sont les villes allemandes à être autant confrontées que Nuremberg à l'héritage historique de l'ère du national-socialisme. Aujourd'hui encore, on peut voir des édifices qui se dressent sur l'ancien site de rassemblement du parti du Reich, témoins de la folie de grandeurs du régime. Le Centre de documentation a ouvert en 2001 sur le site. La modernité de sa muséographie, la diversité des supports, sa richesse et sa qualité pédagogique permettent de comprendre les fondements du parti nazi, son développement, ainsi que l'histoire de la période nazie de la ville.

Théâtre et Orchestres

Le Théâtre National de Nuremberg (Staatstheater)
  • Le Théâtre National de Nuremberg, fondé en 1906, est consacré aux œuvres lyriques, aux ballets et à l'Art dramatique. Le théâtre a donné 651 représentations (tous domaines confondus) pour un total de 240.000 spectateurs lors de la saison 2009/2010[6].
  • L'Orchestre philharmonique de Nuremberg (Nürnberger Philharmoniker), dirigé par Christof Prick, est l'orchestre du Théâtre National. Outre les représentations d'Opéra, il donne une série de concerts symphoniques dans la Meistersingerhalle.
  • L'Orchestre symphonique de Nuremberg (Nürnberger Symphoniker), dirigé par Alexander Shelley, a son siège dans le Palais des Congrès du Reichsparteitagsgelände. Les concerts d'abonnement ont lieu dans la Meistersingerhalle. L'orchestre donne près de 100 représentations par an, pour un total de 180 000 spectateurs[7].

Sport

Gastronomie

En plus de la cuisine franconienne, Nuremberg est connu pour ses restaurants où l'on mange les fameuses saucisses de Nuremberg, les Nürnberger Bratwürste, ainsi que pour ses Lebkuchen, un genre de pain d'épices.

Transports

La ville est desservie par la gare centrale et par l'aéroport de Nuremberg.

Jumelages

Nuremberg est jumelée avec 14 villes.

Notes et références

  1. du Moyen haut-allemand nuor qui signifie la falaise
  2. Un noble nommé Richolf souhaitait la prendre en mariage, l'empereur lui aurait rendu sa liberté. L'acte d'affranchissement se termine par ces mots : Actum Nórenberc. Feliciter Amen
  3. La Couronne impériale sur le site de la Société von Humboldt : « Lange hieß sie aber die "Nürnberger Krone", weil sie jahrhundertelang (1424-1796) dort verwahrt worden war. Nürnberg hatte 1424 das Privileg "Hort des Reichsschatzes" verliehen bekommen. Dort wurden also neben den Reichsinsignien (auch "Reichskleinodien": Heilige Lanze, Reichsapfel, Zepter, Reichskreuz, Reichsschwert u.a.) auch die Reichsreliquien aufbewahrt. »
  4. (de) le bureau des droits de l'homme de la ville de Nuremberg
  5. (de) Germanisches Nationalmuseum Nürnberg
  6. (de) Nombre de visiteurs du Staatstheater (Mehr Besucher im Staatstheater Nürnberg), 2011. Consulté le 5 Mars 2011
  7. (de) Orchestre Symphonique de Nuremberg, statistiques concerts et visiteurs, 2010. Consulté le 19 mai 2011

Voir aussi

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