Oelleville

Oelleville

Oëlleville

Oëlleville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Canton Mirecourt
Code Insee abr. 88334
Code postal 88500
Maire
Mandat en cours
Gilbert Renault
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes du Xaintois
Démographie
Population 292 hab. (2006)
Densité 29 hab./km²
Gentilé Oëllevillois(es)
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 07″ Nord
       6° 01′ 15″ Est
/ 48.3352777778, 6.02083333333
Altitudes mini. 308 m — maxi. 391 m
Superficie 10,08 km²

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Voir la carte administrative

Oëlleville est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Oëllevillois.

Sommaire

Géographie

Commune rurale du canton de Mirecourt, Oëlleville compte 124 hectares de forêts : la Couare, la Genière, le cheminé, Niauchamp, le Franquillon. Le village est groupé autour d'un réseau dense de routes d'intérêt local, la D14 vers Totainville ou Frenelle-la-Petite, la D29 vers Repel ou Baudricourt, la D14b montant à Chef-Haut par la Côte Durand, point culminant de la commune. Le ruisseau d'Oëlleville s'échappe vers l'est par Juvaincourt pour rejoindre le Madon.

Histoire

Blason Blasonnement
D'azur, à une croix pattée alésée arrondie d'argent accompagnée à dextre d'un épi en bande d'or, et à senestre d'une croix de Lorraine en barre du même.
Commentaires : La croix pattée ornait une fibule du VIIe siècle découverte lors de fouilles près de l’église. L’épi de blé symbolise le caractère agricole de la localité, et la croix à double traverse, l’appartenance de la commune à la Lorraine.

Toponymie : Cette bourgade a subi de multiples avatars au cours de siècles pour passer de l'originel "Olleivilla" à l'appellation actuelle, en transitant par les Oilleville, Doyleville ou Oyllevilla. Olleivilla atteste de la présence très ancienne dans la région des cohortes romaines, sans que pour autant on sache avec certitude si elles oeuvraient sur l'axe Lyon-Metz ou sur celui qui menait de Langres à Strasbourg. Le toponyme d’Oëlleville pourrait remonter au XIIe siècle : en 1147 est signalé le lieu apud Ollei villam.

  • L’histoire d’Oëlleville est étroitement liée à celle de Juvaincourt. Le ban d’Oëlleville dépendait, comme celui-ci, de l’abbesse, de la dame sonrière et du chancelier du chapitre de Remiremont qui y exerçaient les haute, moyenne et basse justices.
  • Sous l’Ancien Régime, tous les sujets d’Oëlleville faisant ménage devaient chacun une poule et un poussin à l’abbesse de Remiremont.
  • Au XVIIIe siècle, les seigneurs voués d’Oëlleville étaient les sieurs de Bassompierre et de Tilly.
  • Oëlleville était située, avant la Révolution, dans le ressort du bailliage de Mirecourt.
  • Son église, que certains datent du XVe siècle, relevait du diocèse de Toul, doyenné de Porsas. Elle est dédiée à saint Brice. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.
  • De 1790 à l’an IX, Oëlleville a fait partie du canton de Rouvres-en-Xaintois.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 → en cours Gilbert Renault
mars 2001 2008 Roger Mathieu
Bernard Bazard
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
313 329 344 314 291 278 292
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Curiosités

  • Église Saint-Brice des XVe et XVIe siècles : retable de la vie de la Vierge en pierre du XVIe siècle, armoire eucharistique.
  • Deux croix de carrefour, en particulier la Croix des Pestiférés que l'on peut admirer sur la route de Rouvres.
  • Un calvaire édifié en 1856 pour rendre grâce au ciel que le choléra n'ait fait que 36 victimes dans la commune.

Économie

  • Forêt d'exploitation.
  • Polyculture, céréales et plantes fourragères.
  • Pâturages, élevage de bovins.
  • Petits commerces.

Personnages célèbres

Traditions

La fête de la Saint-Nicolas, typique du nord-est de la France, y est célébrée chaque année le 6 décembre. Le saint est incarné traditionnellement par un personnage populaire du village, choisi pour ses caractéristiques physiques imposantes et son regard dur. Il est accompagné du Père Fouettard et de sa hotte remplie de triques.

Dans les anciens temps, le passage de saint Nicolas sur son char jetant des bonbons dans la foule était l'apogée de la tournée qui le conduisait pendant plusieurs jours des écoles maternelles et primaires jusqu'au point d'orgue de cette célébration, à la "ruche" où les enfants sages attendaient devant un bol de cacao leurs mandarines, ainsi que leur pain d'épices et Saint-Nicolas en chocolat, fabriqués par le boulanger du village. Une anecdote fameuse raconte que le saint Nicolas le plus célèbre et le plus admiré, René Géhin, fut démasqué par son fils lors de la visite à la "ruche" car celui-ci commit l'imprudence d'utiliser sa paire de chaussures pour son déguisement, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention du dégourdi bambin.

Les dernières tournées connues de saint Nicolas allaient jusqu'au club du troisième âge, en passant parfois par le bistrot également. La "ruche" a été détruite, remplacée par un terrain de tennis, et les traditions se perdent, jusqu'à la fameuse fête des mirabelles et ses multiples activités (jeu de quilles, fléchettes, tir aux boîtes de conserve, mât de cocagne, tombola, pêche à la ligne...) ainsi qu'un bal populaire sous chapiteau réunissant les villageois pour la dégustation d'une traditionnelle choucroute. Le bal se fait de plus en plus rare et le dynamisme du village est érodé par le vieillissement de sa population et le départ des jeunes générations pour la ville.

Les crécelles 

Chaque enfant du village pouvait faire le tour du village pour remplacer les cloches qui étaient parties, selon la tradition. À l'aide d'un instrument appelé "la crécelle", ils faisaient des sons incroyables de musique. On chantait des chansons paillardes dans la rue. Puis, la fin du temps des crécelles venue, chaque enfant repassait dans le village pour récolter des bonbons, gâteaux, œufs, argents, etc., le tout mis dans une petite charrette. Le partage se faisait ensuite entre eux, chez un habitant du village. Cette tradition passait de grands à petits enfants ; généralement c'étaient les enfants de chœur de l'église qui appliquaient la tradition. À l'église d'Oelleville, un enfant de chœur faisait résonner une crécelle, près de Monsieur le Curé, devant les paroissiens présents, pour remplacer les petites clochettes traditionnelles, avant que chacun reçoive l'hostie.

Notes et références

Liens externes

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