Oliver Cromwell

Oliver Cromwell
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Oliver Cromwell
Oliver Cromwell by Samuel Cooper.jpg
Portrait d'Oliver Cromwell par Samuel Cooper.

Mandats
Lord Protecteur du Commonwealth d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande
16 décembre 16533 septembre 1658
Prédécesseur Poste crée
Conseil d'État
Successeur Richard Cromwell
Biographie
Date de naissance 25 avril 1599
Lieu de naissance Flag of England.svg Huntingdon (Angleterre)
Date de décès 3 septembre 1658 (à 59 ans)
Lieu de décès Flag of the Commonwealth (1658-1660).svg Londres (Angleterre)
Conjoint Elizabeth Bourchier
Profession Militaire
Religion Puritanisme
Signature Oliver Cromwell Signature.svg

Coat of Arms of the Protectorate (1653–1659).svg
Chefs d'État britanniques

Oliver Cromwell (Huntingdon, 25 avril 1599[1]Londres, 3 septembre 1658) militaire et homme politique anglais, est resté dans les mémoires pour avoir pris part à l'établissement d'un Commonwealth républicain en Angleterre, puis pour en être devenu le Lord Protecteur. Il est également l'un des commandants de la New Model Army, ou Nouvelle Armée idéale, vainqueur des royalistes lors de la Première Révolution anglaise. Après la mise à mort du roi Charles Ier en 1649, il se hisse à un rôle de premier plan au sein de l'éphémère Commonwealth d'Angleterre, conquérant l'Irlande et l'Écosse, et règne en tant que Lord Protecteur de 1653 jusqu'à sa mort, causée par la malaria, en 1658.

Cromwell naît dans les rangs de la gentry et demeure relativement inconnu jusqu'à ce qu'il reçoive en héritage le patrimoine de son oncle. En même temps que ce retournement du sort, il se convertit à une forme de puritanisme et fréquente une secte protestante considérant que la Réforme n'était pas encore achevée. Il en fait une partie essentielle de sa discipline de vie et de son univers mental. Il est alors élu au Parlement pour Cambridge au cours des Short et Long Parliaments, puis est impliqué dans la Guerre civile anglaise aux côtés des Roundheads, littéralement « Têtes rondes », ou parti parlementaire, en opposition aux royalistes.

Soldat compétent, surnommé Old Ironsides, il est promu de simple chef d'une troupe de cavalerie à commandant de l'armée entière. Cromwell se trouve aussi parmi les signataires de l'arrêt de mort prononcé contre le roi Charles Ier en 1649, et membre du Rump Parliament (Parlement croupion), qui siège de 1649 à 1653. Ce même parlement envoie Cromwell conquérir l'Irlande, ce qu'il fait de 1649 à 1650, pour se tourner ensuite contre l'armée écossaise de 1650 à 1651. Le 20 avril 1653, se sentant suffisamment maître de la situation, Cromwell dissout par force le parlement, et établit pour un court laps de temps le Barebone's Parliament, également nommé « Assemblée des Saints », en raison de la stricte doctrine puritaine qu'il se donne pour mission d'établir, et ce jusqu'à ce qu'il soit fait Lord Protecteur d'Angleterre, du pays de Galles, d'Écosse et d'Irlande le 16 décembre de la même année. À sa mort, il est d'abord enterré à l'abbaye de Westminster, mais lorsque les royalistes reviennent au pouvoir, ils déterrent son corps, l'enchaînent et le décapitent.

Cromwell est l'une des figures les plus controversées de l'histoire des îles britanniques. Alors que certains historiens voient en lui un héros de la liberté, tels Thomas Carlyle ou Samuel Rawson Gardiner, d'autres en font un tyran, dictateur régicide, ainsi que le qualifient David Hume et Christopher Hill. Au sein de la population, les sentiments exprimés sont tout aussi mitigés et passionnés, puisque pour les uns, il s'agit de l'un des plus grands héros nationaux de la patrie anglaise[2], alors que pour d'autres ses mesures prises contre les catholiques irlandais étaient presque génocidaires ; il est donc généralement détesté dans l'Eire.

Sommaire

Biographie

Naissance et famille

Il y a peu de sources relatant les quarante premières années de sa vie. Il naît à la maison Cromwell à Huntingdon, le 25 avril 1599[3], fils de Robert Cromwell (env. 1560 à 1617) et d'Elizabeth Stewart. Il compte dans sa lignée une certaine Catherine Cromwell (née vers 1482), sœur aînée de Thomas Cromwell. Cette même Catherine était mariée à Morgan ap Williams, lui même fils de William ap Yevan de Galles, marié à Joan Tudor. Or, on disait d'elle qu'elle aurait pour arrière-grand-père Owen Tudor, ce qui ferait de Cromwell un lointain descendant des Tudors, en même temps qu'un cousin, fort éloigné, de ses ennemis les Stuarts. Son grand-père était également une figure marquante, fait chevalier sous Élisabeth Ire, et ayant siégé à la Chambre des Communes en tant que chevalier pour le comté de Huntingdonshire.

Malgré cette ascendance, les Cromwell n'étaient alors que des membres de la gentry. Le patrimoine de Robert Cromwell se limitait à une maison à Huntingdon et à un lopin de terre dans les environs, le tout ne générant au plus que 300 livres de revenu par an, les plaçant ainsi dans la tranche inférieure de la gentry[4].

Jeunesse et éducation

De ses jeunes années, nous trouvons encore dans les archives de l'établissement des preuves du passage du jeune Oliver Cromwell, vers 1610, à la Huntingdon Grammar School, suite à quoi il étudie au Sidney Sussex College à Cambridge, alors une institution nouvellement créée professant une stricte doctrine puritaine. Il doit cependant la quitter dès 1617 sans avoir obtenu de diplôme, son père étant décédé. Plusieurs biographes notent qu'il doit fréquenter ensuite la Lincoln's Inn, une des Inns of Court, écoles de droit de Londres. Cependant, nous ne retrouvons plus dans les archives de la Lincoln's Inn de traces de son passage. La solution à cette énigme diverge selon les biographes. Selon Antonia Fraser, il est très vraisemblable qu'il ait tout de même fréquenté cette institution, alors que son grand-père, son père et deux de ses oncles l'ont fait avant lui, et qu'il y enverra de même son fils Richard en 1647[5]. Au contraire, John Morrill avance que le jeune Cromwell dut demeurer à Huntingdon alors que sa mère veuve avait à charge ses sept sœurs non mariées[6].

Mariage et famille

C'est en 1620 qu'il épouse Élizabeth Bourchier, le 22 août à l'église St Giles-without-Cripplegate, celle-ci se situant à Londres, ce qui est, faisons-le remarquer, un indice de plus suggérant que Cromwell a bel et bien fréquenté l'une des Inns of Court de la capitale. Le père d'Élizabeth Bourchier, Sir James Bourchier, est un marchand de cuir londonien qui possède un important domaine foncier dans l'Essex et entretient des liens nombreux avec les membres de la gentry puritaine locale. Il entre également en contact, grâce à ce mariage, avec Oliver St-John et d'autres membres influents de la bourgeoisie londonienne, ainsi qu'avec les comtes de Warwick et de Holland. Ces liens avec des personnalités importantes de la capitale joueront un rôle crucial dans le futur rôle que tiendra Cromwell.

Le couple Cromwell a neuf enfants, dont Richard Cromwell qui succédera à son père en tant que Lord Protecteur du Commonwealth, et Henry Cromwell, qui deviendra Lord Deputy d'Irlande.

Crise et héritage

Il obtient un siège au Parlement en 1628. L'écrivain et député Sir Philip Warwick dressa un portrait peu flatteur d'Oliver Cromwell : « Il portait son habit de drap tout uni, grossièrement coupé, son linge grossier, sa rapière serrée contre sa cuisse. Il parlait avec une éloquence pleine de ferveur. Le motif de son discours n'était guère raisonnable : il plaidait pour un domestique qui avait distribué des libelles contre la reine. Je dois avouer que l'attention avec laquelle ce gentilhomme fut écouté diminua beaucoup ma révérence pour cette grande assemblée. »[réf. nécessaire]

Mais lorsque le Parlement est dissous en 1629, il retourne gérer la fortune paternelle. Député de l'université de Cambridge au Long Parlement (1640), il s'y fait remarquer par ses déclamations contre le papisme et la royauté. Lorsque la guerre civile (civil war) commence, en janvier 1642, il est convaincu que c'est le signe de Dieu pour la lutte contre l'épiscopalisme et la monarchie détachée des affaires puritaines.[réf. nécessaire]

Il vit comme fermier-gentilhomme, membre de la gentry jusqu'au début de la première guerre civile anglaise en 1642 quand il mène ses ouvriers (en fait une armée recrutée par ses soins) au service du Parlement. Il se signale par son habileté et sa bravoure, mais aussi par ses actes de cruauté. Après son service militaire, il devient un homme politique remarqué, et il est le seul apparemment capable de gouverner après la mort du roi Charles Ier.

Quelques auteurs ont affirmé qu'il était l'un des fondateurs de la franc-maçonnerie[7].

Carrière militaire et politique à son apogée

Pièce de monnaie représentant Cromwell

À l'été 1642, il lève à ses frais (il a hérité en 1638 d'une riche propriété[réf. nécessaire]) une troupe de cavalerie[8] organisée selon des principes démocratiques[réf. nécessaire] (officiers élus par la troupe, discussions idéologiques...) : les Ironsides (Côtes de Fer). En 1643, le Parlement le promeut de capitaine à colonel, de manière inexplicable[8]. Sous les ordres de lord Thomas Fairfax, il s'illustre à la bataille de Marston Moor le 2 juillet 1644 et à celle de Newbury en octobre. Le Parlement le nomme Lieutenant-général de cavalerie.

En 1645, le Parlement le charge de réorganiser l'armée sur le modèle de ses propres troupes (c'est la New Model Army). Il bat les royalistes à la bataille de Naseby le 14 juin de la même année.

Le 5 mai 1646, le roi se rend aux Écossais, qui le livrent au Parlement anglais le 30 janvier 1647.

L'armée parlementaire est divisée en deux camps : les Indépendants constitués par les officiers, et les Niveleurs composés par la troupe. Ceux-ci prônent un régime égalitaire. Cromwell est d'abord conquis par leurs idées. En 1648, Charles Ier s'enfuit sur l'île de Wight, mais il est bientôt ramené à Londres. Le Parlement étant peu enclin à juger son souverain légal, Cromwell organise la purge dans ses rangs. Le procès a lieu du 20 au 27 janvier 1649, et Charles Ier est décapité à la hache le 30 janvier. C'est le général en chef de ses armées et un de ses plus proches conseillers, Edward Whalley, qui signe l'arrêt de mort de Charles Ier.

Une des opérations de siège les plus réussies de la New Model Army est le siège de Drogheda de 1649, dans le cadre de la conquête cromwellienne de l'Irlande catholique.

Caricature hollandaise représentant Olivier Cromwell en monarque

Le 19 mai 1649, Cromwell proclame la République, ou Commonwealth. Mais les relations se détériorent entre le Parlement croupion, parlement à chambre unique, et l'armée ; Cromwell intervient et fait chasser les parlementaires par des soldats et institue un nouveau Conseil d'État dont il est partie prenante ainsi qu'un nouveau Parlement, mais dont les membres sont cette fois-ci nommés par le Conseil d'État. Ce Conseil ainsi que le Conseil des officiers, redoutant l'anarchie latente, nomme Cromwell Lord Protecteur de la République d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1653.

Ses pouvoirs sont normalement contrebalancés par le Conseil et le Parlement, mais le Conseil lui est acquis et le Parlement est dissous dès le 20 avril 1653 : « Allons, Moi, ou plutôt le Seigneur, nous en avons assez. Je vais mettre fin à votre bavardage. Il ne convient ni de l'intérêt de ces nations, ni au bien public, que vous siégiez ici plus longtemps. Je vous déclare donc que je dissous ce Parlement[9]. »

Un plaisantin fait placer un écriteau sur la porte de la salle des séances où il est écrit : « Chambre non meublée à louer »[10].

Cromwell impose ainsi un despotisme puritain, fait régner l'austérité, et pratique une certaine tolérance religieuse, sauf en ce qui concerne les catholiques. À l'initiative de Manasse ben Israel, il abolit en 1656 le décret de 1290 qui avait expulsé la communauté juive d'Angleterre[11]. Les séries de massacres commis par ses troupes durant la répression de la révolte de l'Irlande sont ainsi encore très présentes dans la mémoire collective.

En 1656, il convoque un nouveau Parlement car il a besoin de subsides pour mener la guerre contre l'Espagne en Jamaïque, et le dissout dix jours plus tard.

Une troisième session est ouverte en 1658. Ce Parlement, fortement épuré, lui accorde les subsides et lui demande de devenir roi et de rétablir la royauté ; sous la pression de ses officiers, Cromwell refuse, mais conserve le droit de désigner son successeur ; il désignera Richard Cromwell, son fils, avant de dissoudre une dernière fois l'Assemblée, le 4 février de la même année : « Tout cela ne tend qu'à faire le jeu du roi d'Écosse. De tout cela il ne peut sortir que de la confusion et du sang. Je crois qu'il est grand temps de mettre fin à votre session et je dissous ce Parlement. Que Dieu juge entre vous et moi. »

Dès lors, Cromwell règne en souverain absolu. Du reste, il enlève la Jamaïque aux Espagnols et abaisse la marine hollandaise ; il achève la réduction de l'Irlande et de l'Écosse.

L'après-Cromwell

Cromwell, affecté par la mort de sa fille Betty un mois plus tôt, s'éteint à Londres le 3 septembre 1658, victime d'une septicémie due à une infection urinaire, facilitée par la malaria. Certains évoquent également un empoisonnement[réf. nécessaire].

Son fils Richard Cromwell lui succède mais pour très peu de temps car le général George Monck, gouverneur de l'Écosse, craint que la nation ne sombre dans le chaos, et cherche à rétablir la monarchie. En février 1660, Monck et son armée marchent sur Londres, et avec le soutien populaire, forcent le Parlement à se dissoudre.

Charles II rentre alors à Londres et s'y fait couronner le 23 avril 1661. Pour venger la mort de son père, celui-ci fait juger les régicides, et exhumer le corps de Cromwell de l'abbaye de Westminster et le soumet, avec les dépouilles de son beau-fils Henry Ireton[12] et du juge John Bradshawde, au rituel d'exécution post mortem le 30 janvier, date anniversaire de l'exécution de Charles Ier. Son corps est jeté dans un puits et sa tête exposée sur un pieu devant l'abbaye de Westminster jusqu'en 1685. Après trois siècles de vicissitudes, elle sera inhumée au Sidney Sussex College de Cambridge, le 12 février 1960[13]

La période qui suit le couronnement de Charles II est appelée la Restauration.

Réalisations

Premier essor de la Royal Navy

À l'éclatement de la guerre civile anglaise, la flotte, de trente-cinq navires, se range du côté du Parlement et s'accroît alors très rapidement jusqu'à parvenir à cent deux bâtiments en 1652. Les tactiques et l'armement évoluent et le combat en ligne de file, laquelle est alors divisée en trois parties ou escadrons, commandés respectivement par un amiral, un vice-amiral et un contre-amiral, est introduit. Lors de la Guerre de Hollande, sous le commandement d'amiraux tel que Robert Blake, elle se révèle un magnifique outil de combat. Quand Charles II monte sur le trône en 1660, l'effectif est de 154 vaisseaux. Le roi change le nom de la flotte en Royal Navy et désigne Samuel Pepys à la tête du Navy Board, où il organise la création de l'amirauté. Suivent deux guerres contre la Hollande en 1664 et 1674; Pepys est finalement écarté en 1688, lors de la déposition de Jacques II.

L'attaque des colonies catholiques et espagnoles de la Caraïbe

En 1655, l'amiral William Penn échoue dans sa tentative de prise de contrôle de la colonie espagnole d'Hispaniola mais parvient à s'emparer de la Jamaïque, dont il fait une importante base pour les corsaires de toute nationalité et l'attaque des navires espagnols. Cromwell espère ainsi prolonger la guerre des Hollandais contre l'Espagne qui s'est achevée en 1648.

Ses successeurs de la dynastie Stuart vont au contraire faire la guerre aux Hollandais, coupables de soutenir le trafic du tabac au détriment de la croissance du sucre. La première guerre, en 1664, revient à inverser les alliances de la période élisabéthaine, lorsque les chiens de mer anglais combattaient aux côtés des corsaires huguenots et des gueux de mer hollandais contre l'ennemi commun : la monarchie espagnole, première puissance européenne à la tête de son empire et championne du catholicisme.

Auparavant, les forces maritimes de Cromwell, dopées par un important effort de construction navale, ont fait le blocus de l'île de la Barbade, dirigée par des catholiques, puis imposé à l'île des taxes élevées et un monopole d'exportation, qui freine l'essor alors très rapide de cette colonie, où le sucre vient de s'implanter.

Évocation populaire

  • Les humoristes britanniques Monty Python ont chanté sa biographie sur l’air de la Polonaise no 6, op. 53 de Frédéric Chopin.
  • Ken Hughes a fait un film, Cromwell, retraçant l'accession au pouvoir de Cromwell.
  • Une chanson satirique du groupe irlandais The Pogues - intitulée Young Ned of the Hill - lui a été consacrée.

Bibliographie

  • Bernard Cottret, Cromwell, Fayard, Paris, 1992.
  • L'Histoire de Cromwell a été écrite par l'abbé François Raguenet, 1691, par Abel-François Villemain, 1819 et par François Guizot, 1854.
  • Honoré de Balzac en 1820 écrit une tragédie en 5 actes, Cromwell, qu'un académicien lui déconseille de publier. Elle le sera en 1925 chez Calmann-Lévy.
  • Walter Scott en 1826, dans son roman Woodstock, montre un génie de la conquête du pouvoir, un Cromwell habile à contourner la difficulté d'inspirer les doctrinaires calvinistes qui constituent son armée[14].
  • Victor Hugo en 1827 fait de son Cromwell un drame gigantesque qui se place non pas au moment du renversement de la monarchie, mais montre un Cromwell qui se rêve roi.
  • Vingt ans après d'Alexandre Dumas, où l'on retrouve également le personnage de Mazarin, relate de façon picaresque l'épisode de la capture de Charles Ier et son exécution.
  • Les Dictateurs de Jacques Bainville, Denoël, 1935.
  • La Mort d'un roi (To Kill a King) de Mike Barker avec Tim Roth, Dougray Scott, Olivia Williams, 2003 Cette reconstitution historique met l’accent sur les relations tantôt amicales, tantôt hostiles, qui liaient Lord Thomas Fairfax, chef de l’armée des Indépendants, à son adjoint Oliver Cromwell, Lord-Protecteur à vie de la République d’Angleterre au XVIIe siècle. Tous deux étaient alliés dans une lutte sans merci contre le roi Charles Ier.

Notes et références

  1. Les dates sont données selon le calendrier julien en usage en Grande-Bretagne jusqu'en 1752, où il fut remplacé par le calendrier grégorien.
  2. Il fut ainsi retenu parmi les Top ten Britons of all time dans un sondage mené par la BBC.
  3. David Plant, « Oliver Cromwell 1599–1658 », British-civil-wars.co.uk. Consulté le 8 septembre 2010
  4. Peter Gaunt, Oliver Cromwell, Blackwell, p.31, (ISBN 0-631-18356-6)
  5. Antonia Fraser, Cromwell: Our Chief of Men, 1973, Weidenfeld and Nicolson, p. 24, (ISBN 0297765566)
  6. John Morrill, John, « The Making of Oliver Cromwell », in Morrill, John (ed.), Oliver Cromwell and the English Revolution (Longman), 1990, (ISBN 0-582-01675-4), p.24.
  7. Albert Mackey, The History of Freemasonry, Chapitre XXXIII : Oliver Cromwell and freemasonry.
  8. a et b John Morrill, « Cromwell, Oliver (1599–1658) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, édition en ligne, mai 2008.
  9. John Drinkwater, Roger Gaucherón, La vie de Cromwell, La Vies des hommes illustres, vol. 27, éd. Gallimard, 1929, p. 206
  10. Michel Duchein, 50 années qui ébranlèrent d'Angleterre, éd. Fayard 2010, p.273
  11. (en)Oliver Cromwell et les juifs
  12. époux de sa fille Bridget, mort le 26 novembre 1651
  13. article Cromwell's head,sur le site du Cromwell Museum, Cambridgeshire County Council, article en ligne ; voir aussi Peter Gaunt, Oliver Cromwell, éd. Blackwell, 1996, p. 4
  14. Henri Suhamy, Sir Walter Scott, Fallois, 1993, p. 378-379.

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Voir aussi

Précédé par Oliver Cromwell Suivi par
Conseil d'État du Commonwealth de l'Angleterre
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Lord protecteur d'Angleterre et d'Irlande
Lord protecteur d'Écosse
1653-1658
Richard Cromwell


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