Ongles (Alpes-de-Haute-Provence)

Ongles (Alpes-de-Haute-Provence)

44° 01′ 44″ N 5° 44′ 03″ E / 44.0288888889, 5.73416666667

Ongles
La mairie
La mairie
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Saint-Étienne-les-Orgues
Code commune 04141
Code postal 04230
Maire
Mandat en cours
Robert Pecoul
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure

Pays de Haute-Provence

Démographie
Population 331 hab. (2008)
Densité 11 hab./km²
Gentilé Onglois
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 44″ Nord
       5° 44′ 03″ Est
/ 44.0288888889, 5.73416666667
Altitudes mini. 517 m — maxi. 1320 m
Superficie 31,46 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Ongles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Onglois.[1]

Sommaire

Géographie

Le village est situé à 613 m d’altitude[2]. Le terrain calcaire a permis la constitution d’avens. L’asparagus sauvage est présent sur la commune.

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR 6.

Lieux dits et hameaux

Hameau du Rocher d'Ongles

La commune d'Ongles compte plusieurs hameaux :

  • Le Rocher d'Ongles ;
  • Ganas ;
  • Bouiron.

Communes limitrophes[3],[4]

Sismicité

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Les cantons de Banon, La Motte-du-Caire, Noyers-sur-Jabron sont classés en Zone 1a (risque très faible), ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Forcalquier, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne, en Zone 1b (risque faible) et ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis, en Zone 2 (risque moyen)[5].

Géologie

Article connexe : Géologie des Alpes.
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[6] :

  • la nappe de Digne à l'est[7], au niveau du lobe de Valavoire[8] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Climat

Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.

Ongles est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent heureusement rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier.L'ensoleillement record s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.

Ongles n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Forcalquier[9].

Relevé météorologique de Forcalquier
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,0 0,5 3,0 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12,0 8,2 3,8 1,1 7,2
Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22,0 18,0 13,4 8,2 5,2 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24,0 18,5 12,7 9,3 18,5
Précipitations (mm) 27 25 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 426
Source : Relevé météo de Forcalquier[10]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
27
 
8.6
-0.0
 
 
25
 
10.9
0.5
 
 
24
 
15.4
3.0
 
 
44
 
16.9
5.4
 
 
40
 
21.4
8.9
 
 
28
 
25.8
12.8
 
 
21
 
29.3
15.4
 
 
33
 
28.9
15.2
 
 
46
 
24.0
12.0
 
 
54
 
18.5
8.2
 
 
53
 
12.7
3.8
 
 
31
 
9.3
1.1
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Toponymie

Ongles se nomme Onglas en provençal selon la norme classique et Onglo selon la norme mistralienne.

Le nom du village, tel qu’il apparaît dès 1073, est une comparaison de la forme du rocher où le Vieux Ongles était construit avec un ongle[11],[12].

Histoire

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1073 (Ungula)[2]. Le site d’origine est la montagne dite Vière, un site défensif déjà occupé par un oppidum[2]. La seigneurie est partagée entre les hospitaliers de Saint-Jean (ordre de Malte) et l’abbaye Saint-Victor de Marseille[13]. Il est ensuite réuni à la vicomté de Reillanne (créée en 1379), passe aux d’Agoult (XIVe et XVe siècles), aux Glandevès (XVIe siècle), aux de Vins (XVIIe siècle) puis aux Arnaud-Badet jusqu’à la Révolution française[13].

Lors des guerres de religion, le village est pris par les huguenots (1575) puis par l’armée royale qui le met à sac (1586). Le village se déplace dans la plaine après ce second siège[2]. La Réforme avait connu un certain succès à Ongles, et une partie des habitants s’étaient convertis. Malgré les guerres de religion, la communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[14].

Au XVIIIe siècle, une mine d’argent est exploitée[2].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[15].

Un village y est construit pour y accueillir des réfugiés harkis en 1962[13].

Administration

Mairie d'Ongles

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[16]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Robert Pécoul a été réélu conseiller municipal avec le quatrième total de 182 voix, soit 87,73 % des suffrages exprimés. La participation a été de 78,85 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[17].

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 réélu en 2008[18] Robert Pecoul DVD  

Intercommunalité

Ongles fait partie de la Communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Ongles en 2009[19]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 5,50 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 10,53 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 21,70 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 17,91 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[20]).

Population et société

Démographie

Évolution démographique
Années 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
Population 33 feux 709 667 619 669 730 827 801 834 828
Années 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 759 734 701 704 670 681 681 696 623 616
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
Population 607 538 501 418 386 367 370 320 282 237
Années 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 - -
Population 240 187 197 239 278 325[21] 324[22] 331[23] - -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[13] ; Insee[24], EHESS[25] pour les chiffres issus des recensements légaux

Éducation

La commune est dotée d’une école primaire[26].

Santé

La commune ne dispose ni de structures ni de personnels médicaux. À proximité, on trouve deux médecins à Saint-Étienne-les-Orgues4,3 km)[27]. La pharmacie se trouve également à Saint-Étienne-les-Orgues[28]. L'hôpital Saint Michel de Forcalquier est le plus proche (7,6 km)[29]. À Forcalquier sont représentées toutes les professions de santé.

Culte

La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend Banon, Redortiers, Saumane, La Rochegiron, l'Hospitalet, Lardiers, Ongles, Revest-des-Brousses, Revest-du-Bion, Carniol, Simiane-la-Rotonde, Montsalier, Saint-Étienne-les-Orgues, Cruis, Mallefougasse-Augès, Fontienne, Montlaux et Revest-Saint-Martin. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[30].

Économie

Agriculture

Bovins près du Rocher d'Ongles

La commune d'Ongles posséde quatre labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence, Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence) et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de méditérranée blanc, rouge et rosé)[31].

L'élevage est une part importante de l'agriculture de la commune, dont l'élevage bovin.

Lavande

Champ de lavande

Liée au soleil et aux vacances, la lavande, dont Jean Giono a dit qu'elle est « l'âme de la Haute-Provence », n'est plus actuellement l'« or bleu » du Ventoux, des Baronnies et de la montagne de Lure[a 1]. Cueillie pendant des siècles à l'état sauvage, sa récolte n'a été organisée qu'à partir du XVIe siècle en même temps que la distillation de sa fleur[a 2]. Son âge d'or se situe au début du XXe siècle. Et c'est au cours des années 1920 qu'il y a une véritable fièvre de plantation. Après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, le marché est à nouveau demandeur à partir de 1955 pour entrer en crise cinq ans plus tard[a 3]. La mécanisation de la récolte, une meilleure organisation du marché et l'obtention d'une AOC pour l'« huile essentielle de lavande de Haute-Provence », en 1981, aurait dû relancer la production[a 4]. Mais celle-ci de l'ordre de 200 tonnes au début des années 1980 a chuté à 25 tonnes dans les années 1990 pour enfin remonter à 80 tonnes en 2003[a 5].

Fromage de Banon

Fromage AOC banon

Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.

C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[32]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.

Huile d'olive de Provence AOC

Huile de Provence AOC

L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[33]

Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[33],[34].

Miel de Provence

Miel de lavande

Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée tant pour le miel toutes fleurs et que pour le miel de lavande et lavandin[35]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500 dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 T/an soit 8% de la production nationale[36]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au Nord par une ligne Montélimar / Digne avec au Sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[37].

Agneau de Sisteron

Agneau de Sisteron élevé sous sa mère

L'agneau de Sisteron est un agneau de quatre mois, élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[38], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[39]. L'Union européenne lui a accordé une indication géographique protégée depuis le 15 février 2007[40].

Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[41].

Pommes des Alpes de Haute-Durance

Golden et gala

Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée qui a été a été publiée au Journal Officiel de l'Union européenne le 17 avril 2010[42].

Ces pommes de variétés golden delicious et gala proviennent de six cantons des Alpes-de-Haute-Provence et de treize cantons des Hautes-Alpes situés entre 450 mètres et 900 mètres d’altitude. La qualité de ces pommes est liée à leur terroir, et en particulier au climat de la Haute-Durance avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an. Le froid nocturne qui règne lors de la maturation des pommes empêche la dégradation des acides, tandis que la forte amplitude thermique diurne permet leur jaunissement, et même leur rosissement[43].

Commerce

Bistrot de Pays d'Ongles

Le Café de la Tonnelle, qui porte le label Bistrot de pays[44], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[45].

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ruines de l’ancien village et du château fort à Vière

Le château, bien que datant des années 1670/1680, est construit en style Louis XIII. L’église paroissiale, ancienne chapelle castrale, est installée sous la cage d’escalier[46].

L'église d'Ongles

L’église Notre-Dame, au Rocher d’Ongles, est construite au XIIe ou au XIIIe siècle. Il subsiste de cette époque le chevet, le mur nord, une partie du mur sud. Le mur sud et la voûte, en berceau brisé, datent du XIIe siècle. La nef comprend trois travées, débouchant dans un chœur à chevet plat[47]. Son chœur est entièrement recouvert de peintures du XVIIe siècle, la voûte étant peinte au siècle suivant[48], dont un tableau représentant la Présentation au Temple et saint Michel, du XVIIe siècle, classé monument historique au titre objet[49].

L’ancienne église du vieux village perché, aujourd’hui en ruines, datait du XIIe siècle. Elle présentait l’originalité pour la région de posséder un transept[50].

Héraldique

Blason Ongles.svg

Blasonnement :
d’azur à une tour d’or, maçonnée et ouverte de sable, accostée de deux étoiles d’or, la tour posée sur une terrasse du même, chargée du mot ONGLES, en caractères de sable[51]

Pour approfondir

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
  • Louis Pelloux, Notice géographique et historique sur la commune d'Ongles, 1887, [lire en ligne]

Liens internes

Liens externes

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Notes et références

Références bibliographiques

  • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale 
  1. Jean-Paul Bonnefoy, p.  124.
  2. Jean-Paul Bonnefoy, p.  125.
  3. Jean-Paul Bonnefoy, p. 126
  4. Jean-Paul Bonnefoy, p. 127.
  5. Jean-Paul Bonnefoy, p. 128.

Références

  1. (fr) Nom des habitants des communes françaises, La Boisse sur le site habitants.fr de la SARL Patagos. Consulté le 26 mai 2011
  2. a, b, c, d et e Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  3. Carte de la communauté de communes sur le site du pays de Forcalquier-Montagne de Lure, consultée le 22 octobre 2008
  4. Carte IGN série verte n°60
  5. Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
  6. Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  7. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
  8. La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
  9. (fr) Station météo la plus proche : Forcalquier, MSN Météo
  10. (fr) Relevé météo de Forcalquier, MSN Météo
  11. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 8
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales § 22250, p. 1191
  13. a, b, c et d Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 188
  14. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  15. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  16. (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
  17. Résultats élections municipales 2008 à Ongles sur linternaute.com
  18. Site de la préfecture des AHP
  19. (fr) Impots locaux à Ongles, taxes.com
  20. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  21. Insee, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
  22. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  23. (fr) Populations légales 2008 de la commune d'Ongles, INSEE
  24. Ongles sur le site de l'Insee
  25. EHESS, notice communale d’Ongles sur la base de données Cassini, consultée le 28 juillet 2009
  26. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron-Sud, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  27. (fr) Médeciens à proximité d'Ongles sur pagesjaunes.fr
  28. (fr) Pharmacie à proximité d'Ongles sur pagesjaunes.fr
  29. (fr) Hôpitaux à proximité d'Ongles sur pagesjaunes.fr
  30. Secteur Montagne de Lure
  31. (fr) Liste des appellations AOC et IGP à Ongles sur INAO
  32. Bernard Teyssandier, Connaître les fromages de France du terroir à la table, éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 63.
  33. a et b (fr)Décret du 14 mars 2007 relatif à l'huile d'olive de Provence AOC, INAO
  34. (fr) Les variétés d'olives sur terroirselect.info
  35. Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
  36. Les apiculteurs en Provence
  37. La transhumance des ruches provençales
  38. Site officiel de l'agneau de Sisteron
  39. Homologation agneau de Sisteron du 3 janvier 2005
  40. IGP de l'Union européenne en date du 15 février 2007
  41. Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
  42. (fr) Les Pommes des Alpes de Haute-Durance obtiennent l'IGP, INAO, 19 avril 2010
  43. (fr)Fiche INAO de l'IGP Pommes des Alpes de Haute-Durance, INAO, 17 avril 2010
  44. La charte Bistrot de Pays
  45. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
  46. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 256
  47. Raymond Collier, op. cit., p 120-121
  48. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p. 486
  49. Arrêté du 14 novembre 1991, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
  50. Raymond Collier, op. cit., p 142
  51. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ongles (Alpes-de-Haute-Provence) de Wikipédia en français (auteurs)

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