Osroène

Osroène

37° 09′ 30″ N 38° 47′ 30″ E / 37.15833333, 38.79166667

L'Osroène en tant que province de l'Empire romain.

L'Osroène est une région du sud-est de l'Asie Mineure (nord-ouest de la Mésopotamie), bornée au nord par les Monts Taurus, au sud et à l'est par le Chaboras (rivière Khabur), à l'ouest par l'Euphrate, et qui eut pour capitale Édesse (nom moderne Şanlıurfa, Turquie). Ce fut un État important dès le IIe millénaire av. J.‑C. qui est appelé Hourri (« grottes ») par les Babyloniens, en raison de nombreuses grottes situées dans la chaîne du Nemrut Dag.

L'Osroène a acquis son indépendance à la suite de l'effondrement de l'Empire séleucide. Elle fut de 132 av. J.-C. à 216 apr. J.-C. un petit royaume indépendant, dont les souverains portaient le plus souvent le nom d'Abgar ou de Manu[1],[2]. Ce royaume a souvent été appelé du nom de sa capitale, « royaume d'Édesse ». La langue parlée était le syriaque[3].

Il servit de tampon entre l’Empire romain et celui des Parthes. La région fut conquise par l'empereur romain Trajan (98-117). Sous Hadrien elle retrouve une certaine autonomie, mais est à partir de ce moment un royaume client de l'Empire romain. En 163, elle s'allie avec l'Empire parthe contre les Romains. Elle devient une province romaine en 195. Plus tard, au IVe siècle, elle fut comprise dans le diocèse d'Orient.

Sommaire

Histoire

Période hellénistique

Lors de la victoire d'Alexandre le Grand (-336/-323) sur les Perses achéménides et de sa libération, la ville principale appelée Urhai est occupée par une population araméenne. En -303, les Macédoniens reconstruisent la ville et la rebaptisent Édesse, en souvenir d'une cité de leur pays (selon l'historien et le géographe grec Appien et Étienne de Byzance). La ville devient alors la capitale de la province d'Osroène et est peuplée, ainsi que plusieurs autres villes, de vétérans de l'armée.

Vers -132 (ou -136), un chef de tribu, Aryu (ou Ariou, -132/-127 ou -136/-127), s'affranchit des Séleucides qui gouvernaient la ville et fonde un royaume (ou principauté) indépendant avec Édesse pour capitale. À part quelques souverains d'origine arménienne ou parthe, la plupart étaient nabatéens. Ce royaume, qui est quelquefois appelé principauté des Abgar (onze souverains porteront ce nom), parvient à conserver son autonomie pendant près de quatre siècles, malgré les divers conquérants qui traversent son histoire.

L'Osroène au Ier siècle av. J.‑C.

Selon Pline l'Ancien, à l’époque romaine, les habitants étaient des Arabes et leurs souverains auraient porté le titre de phylarque (chef d’une phylé) ou toparque (magistrat). Le royaume s'étendait au nord jusqu'aux Monts Taurus, à l'ouest jusqu'à l'Euphrate, qui le séparait de la Commagène, et à l'est jusqu'au Tigre. Il comprenait, à part Édesse, des villes importantes comme Carrhes, Nisibe (en Mésopotamie), Rhesaena, Saroug, Singara (Sinjar, Irak), Zeugma sur l'Euphrate, qui était la réunion des villes d'Apamée (rive gauche) et de Séleucie de l'Euphrate (rive droite) et un passage obligé pour les caravanes. Cette description correspond à l'apogée du royaume au Ier siècle av. J.‑C.

Carte situant l'Osroène, l'Adiabène, la Gordyène (ou Corduène), , la Sophène, la Commagène et l'Atropatène à l'époque de l'apogée de l'Arménie sous Tigrane II.

Vassale de l'Arménie

Articles détaillés : Royaume d'Arménie et Tigrane II d'Arménie.

Sous Tigrane II d'Arménie (95 à 55 av. J.-C.), l'Osroène devient vassale du royaume d'Arménie.

En 85 av. J.-C., Tigrane II rejette la vassalité de l'Arménie envers les Parthes, il récupère des territoires qu'il avait dû leur céder[4], pille le pays parthe[5], et impose sa suzeraineté sur plusieurs territoires parthes, dont l'Osroène , l'Adiabène, la Gordyène[N 1] et l'Atropatène, l'Arzanène (pays d'Ardzène, vers le haut du Tigre) et la Mygdonie (ou pays de Nisibe)[6]. « Les dynastes ou rois de ces provinces conservent leur couronne, mais comme vassaux du nouveau “Grand Roi”[6] ». Tigrane prend en effet le titre de « roi des rois », réservé aux souverains parthes[7].

Bataille de Carrhès

Article détaillé : Bataille de Carrhes.

À l'époque du premier triumvirat, Édesse fut l'alliée des Romains. Le proconsul Crassus, à la tête d'une armée de 42 000 hommes, franchit l'Euphrate[8] sur les conseils d'un faux allié, le roi d'Osroène, appelé Augarus ou Acbarus[N 2],[8],[9] (probablement un membre de la dynastie Abgar d'Osroène)[N 3] et attaqua la Mésopotamie dans le but de prendre Séleucie du Tigre. Mais il fut trahi par ce même Abgar qui changea de camp et se rangea du côté des Parthes au cours même de la bataille de Carrhes après avoir conduit les troupes romaines dans un piège. Crassus fut battu à la bataille de Carrhes, son fils fut tué dans la bataille et lui même fut tué au cours de la retraite[10],[11],[12]. Cette sévère défaite des Romains obligea le roi d'Arménie Artavazde II à entrer dans l'alliance Parthe. L'Osroène et l'Adiabène repassent sous la vassalité des Parthes. De plus, les Romains conserveront depuis cette bataille une crainte respectueuse des capacités militaires des Parthes.

Proximité avec l'Adiabène

Au premier siècle, sous Monobaze Ier d'Adiabène (v. 20 - v. 30), plusieurs territoires qui appartenaient à l'Osroène à l'époque de la bataille de Carrhes (-53) étaient passés sous le contrôle du royaume voisin d'Adiabène. C'était le cas de Singara, mais aussi de la région de la rivière Khabour qui dépendaient de l'Osroène à l'époque de Tigrane II d'Arménie, tout comme la région de la ville de Carrhes[13]. Ce mouvement est encore renforcé lorsqu'en 36, Artaban III donne le territoire de Nisibe au roi d'Adiabène Izatès II pour le remercier de son aide décisive qui lui a permis de remonter sur le trône parthe[14]. À ce moment-là, le royaume d'Osroène semble se limiter au territoire autour d'Édesse. C'est d'ailleurs à ce moment que l'appellation « roi d'Édesse » commence à être préférée à l'appellation « roi d'Osroène » pour les Abgar. Toutefois, Zeugma est toujours sous leur contrôle et avec elle le passage de l'Euphrate, stratégique tant au plan militaire que commercial.

Cet important transfert de territoires de l'Osroène vers l'Adiabène s'est semble-t-il effectué sans guerre et même sans protestation des nobles d'Osroène. On peut en déduire que les deux dynasties Abgar et Monobaze avaient largement dû pratiquer des mariages entre elles et que les Monobaze étaient probablement considérés comme des Abgar. Pour Moïse de Khorène, le roi d'Osroène, Abgar d'Édesse est aussi appelé Monobaze (comme le roi d'Adiabène ). Pour lui, le nom de Monobaze serait le dérivé du nom que les Syriens donnaient à Abgar. Même si cette identification a été rejetée avec force par un mouvement d'historiens hypercritiques au XIXe siècle[15],[N 4], on ne peut que constater l'extrême proximité des deux dynasties à partir de cette période.

Les Agbar et le judaïsme

Comme les Monobaze d'Adiabène, les Abgar semblent s'être convertis au judaïsme dans les années 30. Avec la nomination du prince asmonéen Hérode Aristobule (appelé aussi Aristobule de Chalcis) comme roi de petite Arménie (c'est-à-dire la partie nord-est de la Cappadoce (région de Nicopolis et de Satala)) et celle du prince émésien Sohaemos qui reçut la Sophène, on trouve ainsi une concentration de rois juifs (ou ouverts au judaïsme) dans cette partie du Proche-Orient de part et d'autre de l'Euphrate. René Grousset pense « qu'il est possible que ce soit à la présence de ces dynastes juifs ou syriens que soit due l'immigration juive constatée par les chroniqueurs dans l'élément urbain de l'Arménie romaine[16]. »

Ce serait Abgar V Ukomo ou Ukkama Bar Ma'Nu qui aurait ordonné que la Bible soit traduit en syriaque, le dialecte de l'araméen parlé dans la région de l'Osroène. Toutefois, cet Abgar pourrait-être le roi d'Adiabène Izatès II, probablement un parent d'Abgar V. Pour la Jewish Encyclopedia, Wichelhaus[17] fut le premier à identifier Abgarus (Abgar) avec Izatès, roi d'Adiabène. L'argumentation de Wichelhaus est fondé sur le compte rendu d'Abgarus (Abgar) donné par Moïse de Khorène, qui affirme que le père d'Abgar a été appelé Monobaze, et sa mère Hélène[18]. On trouve le même type d'affirmations chez Léroubna d'Édesse[19], toutefois cette identification est contestée. Des indications de ces deux historiens antiques, on peut retenir que les Monobaze étaient des Abgar, ce qui est confirmé par d'autres éléments.

Même si cette traduction complète s'est étalée sur trois siècles, plusieurs sources semblent établir que la Torah (les 5 premiers livres formant la Bible) ont bien été traduits à cette époque. Cette Bible traduite en syriaque s'est par la suite appelée Peshitta[18].

Article détaillé : Peshitta.

Le terme Peshitta apparaît pour la première fois chez Moïse de Khorène qui écrivait en arménien, puis chez Grégoire bar Hebræus (XIIIe siècle)[20],[18]. Toutefois, la version syriaque de la Bible est bien plus ancienne que la dénomination Peshitta, ainsi Méliton de Sardes, qui vivait au IIe siècle, parle d'une version syriaque de l'Ancien Testament. Méliton de Sardes s'était rendu en Palestine pour effectuer des recherches sur la Bible hébraïque, vers l'année 170[21]. La future Peshitta est aussi souvent mentionnée par les Pères de l'Église du IVe siècle, comme saint Augustin, saint Jean Chrysostome et d'autres. Il en est de même pour Éphrem le Syrien qui naquit à Nisibe et vécut à Édesse au IVe siècle[18].

Pour Moïse de Khorène ainsi que différentes traditions juives ou chrétiennes, la Peshitta aurait été traduite sur l'ordre d'Abgar. En fait, il s'agit plutôt de l'époque à laquelle les textes juifs qui constitueront la bible par la suite, ont commencé à être traduits en syriaque (dialecte de l'araméen). Des recherches ont montré que la version syriaque, même celle de l'Ancien Testament, n'a été faite ni par un traducteur unique, ni à un moment donné, mais que la traduction de tous les textes s'est prolongée pendant plusieurs siècles.

Selon la Jewish Encyclopedia, « la tradition qui relie cette traduction avec Abgar, roi d'Édesse, est la plus probable[18]. » D'après l'historien chrétien Bar-Hebraeus, Abgar aurait envoyé des hommes en Palestine pour traduire la Bible en syriaque[22]. Les cinq premiers livres de la Bible (la Torah) pourraient avoir été traduits sous les ordres du roi Abgar.

Les Agbar et le « christianisme »

Le roi Abgar V recevant le Mandylion, censé être le visage de Jésus imprimé miraculeusement sur un linge (icône du Xe siècle).

Ce serait sous Abgar V Ukomo ou Ukkama Bar Ma'Nu, que le christianisme (en fait cette appellation est anachronique) aurait été prêché pour la première fois à Édesse par Juda Thaddée[19],[N 5]. Cette tradition est toutefois contestée, les Églises occidentales préférant parfois situer Thaddée plus tardivement sous le roi Abgar IX. Thaddée ne serait alors pas « l'un des douze », mais un membre du groupe des 70. Cette version est fortement contestée par les Églises chrétiennes orientales. En fait, il pourrait s'agir de deux personnages différents. Quoi qu'il en soit, Abgar V semble avoir contribué à la propagation de « la voie » prônée par les adeptes de Jésus parmi ses sujets. C'est lui qui semble être évoqué dans les Actes des Apôtres sous le nom d'Agabus comme mobilisant les membres de la communauté d'Antioche pour qu'ils apportent leur secours aux Juifs de Palestine pendant la famine de 44-46.

« En ces jours-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L'un d'eux, nommé Agabus (probablement Abgar), se leva et, sous l'action de l'Esprit, se mit à annoncer qu'il y aurait une grande famine dans tout l'univers. [...] Les disciples décidèrent alors d'envoyer, chacun selon ses moyens, des secours aux frères de Judée ; ce qu'ils firent, en les envoyant aux anciens par l'entremise de Barnabé (Joseph BarSabbas)[N 6],[N 7] et de Saul (saint Paul). »

— Actes des Apôtres, XI:27-30.

Mais un des successeurs d'Agabus (Abgar), Sanatruk Ier un roi arsacide d'Arménie, revient au paganisme[23],[24].

Plus tard, Abgar VII Bar Ezad fut détrôné par l'empereur romain Trajan, qui garda la ville sous sa tutelle deux ans avant de la laisser à deux princes étrangers, Yalur et Parthamaspatès. En 123, Ma'Nu VII Bar Ezad, frère d'Abgar VII, réussit à reprendre le trône. À partir de cette époque, comme beaucoup de régions sous tutelle romaine, les monnaies furent frappées avec l'effigie du souverain régnant d'un côté et celle de l'empereur romain de son époque au dos. En 163, Wa'Il Bar Sahru prit les Parthes comme alliés dans sa lutte contre les Romains.

Souverains de l'Osroène

  • Aryu (132 - 127 av. J.-C.) ;
  • Abdu Bar Maz'Ur (127 - 120 av. J.-C.) ;
  • Fardhasht Bar Gebar’u (120 - 115 av. J.-C.) ;
  • Bakru I (115 -112 av. J.-C.) ;
  • Bakru II (112 - 94 av. J.-C.) ;
  • Bakru II, co-roi (94 - 92 av. J.-C.) ;
  • Ma'Nu I, co-roi (94 - 92 av. J.-C.) ;
  • Abgar I Figo, co-roi, (94 - 92 av. J.-C. ) ;
  • Abgar I Figo (92 - 68 av. J.-C.) ;
  • Abgar II Bar Abgar (68 -53 av. J.-C.) ;
  • Ma'Nu II Aloha (53 - 34 av. J.-C.) ;
  • Faquri ou Paqor (34 - 29 av. J.-C.) ;
  • Abgar III (29 - 26 av. J.-C.) ;
  • Abgar IV Sumoqo (26 - 23 av. J.-C.) ;
  • Ma'Nu III Saphul (23 - 4 av. J.-C.) ;
  • Abgar V Ukomo Bar Ma'Nu (4 av. J.-C. - 7 ap. J.-C.) ;
  • Ma'Nu IV Bar Ma'Nu (7 - 13) ;
  • Abgar V Ukomo Bar Ma'Nu (13 - 50) ;
  • Ma'Nu V (50 - 57) ;
  • Ma'Nu VI (57 - 71) ;
  • Abgar VI Bar Ma'Nu (71 - 91) ;
  • Sanatruk (91 - 109), (roi arsacide d'Osroène, d'Adiabène et d'Arménie aussi appelé Xosroes) ;
  • Abgar VII Bar Ezad (109 - 116) ;
  • Inter-règne romain (116 - 118) ;
  • Parthamaspatès, co-roi (118 - 123), vassal de Rome ;
  • Yalur, co-roi (118 - 122), vassal des Parthes ;
  • Ma'Nu VII Bar Ezad (123 - 139) ;
  • Ma'Nu VIII Bar Ma'Nu (139 - 163) ;
  • Wa'Il Bar Sahru (163 - 165) ;
  • Ma'Nu VIII Bar Ma'Nu (165 - 167) ;
  • Abgar VIII Philoromaios (167 - 177) ;
  • Abgar IX (179 - 212) ;
  • Severus Bar Ma'Nu (212 - 214) ;
  • Abgar X Severus Bar Abgar IX (214 - 216) ;
  • Ma'Nu IX Bar Abgar X Severus (216 - 242) ;
  • Abgar XI Farhat Bar Ma'Nu (242 - 244).

Notes et références

Notes

  1. La Gordyène ou Corduène était la pays des Cardouques, ancêtres des Kurdes ; cf. René Grousset, Histoire de l'Arménie, Payot, 1984 (ISBN 2-228-13570-4), p. 87.
  2. Dion Cassius l'appelle Augarus, Appien le nomme Acbarus et Plutarque l'appelle Ariamnès tout en précisant qu'il est le chef d’un clan arabe.
  3. Probablement Abgar II Bar Abgar qui meurt vers -53 (cf. René Grousset), à moins qu'il ne s'agisse Ma'Nu II Aloha (53-34) qui lui succède.
  4. Le spécialiste arménien de Moïse de Khorène Stepan Malkhasyants qualifie ce mouvement de « compétition » où chacun tente de surpasser les autres dans leurs critiques de Moïse (cf. (hy) Stepan Malkhasyants, « Introduction », dans Moïse de Khorène (dir. Gagik Sargsyan), Հայոց Պատմություն, Ե Դար (Histoire de l'Arménie, Ve siècle), Hayastan Publishing, Erevan, 1997 (ISBN 5-5400-1192-9), p. 2-5.
  5. Juda Thaddée (Loebbius), « l'un des douze » dans les évangiles ou « Jude, frère de Jacques » (et donc de Jésus) dans l'épître de Jude, Theudas et Juda de Jacques dans les Actes des Apôtres, Thaddée chez Flavius Josèphe, Judas Thaddée (Addaïe) chez Moïse de Khorène, Addaïe dans la Doctrine d'Addaïe ou dans la tradition des Églises chrétiennes orientales ou nestorienne.
  6. Dans les Actes des Apôtres Joseph BarSabbas est surnommé Joseph Barnabbas (dont on nous dit que cela veut dire « fils d'encouragement ») qui donne finalement Barnabbas et Barnabé.
  7. « Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas ce qui veut dire “fils d'encouragement” (Ac IV:36) » et pour remplacer un Juda qui vient de mourir et qui appartenait au groupe des douze ; « On en présenta deux, Joseph dit Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias (Ac 1:23-) ». Et Joseph BarSabas surnommé « le Juste » (Justus) est éliminé par tirage au sort au profit de Matthias (probablement Matthieu).

Références

  1. (en) Alexander Roberts et James Donaldson (dir.), The Writings of the Fathers Down to AD 325: Ante-Nicene Fathers, vol. 8, Hendrickson Publishers, Peabody, 1994, p. 657-672 [lire en ligne (page consultée le 23 janvier 2011)].
  2. (en) Adrian Fortescue, The Lesser Eastern Churches, Catholic Truth Society, 1913, p. 22 [lire en ligne].
  3. (en) Amir Harrak, « The Ancient Name of Edessa », dans Journal of Near Eastern Studies, vol. 51, no 3 (juillet 1992), p. 209-214 [lire en ligne].
  4. (en) N. Garsoian, « Tigran II », in Encyclopædia Iranica en ligne. Consulté le 9 août 2010.
  5. Strabon, Géographie, XI, 14.16.
  6. a et b René Grousset, Histoire de l'Arménie, Payot, 1984 (ISBN 2-228-13570-4), p. 87.
  7. Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Privat, Toulouse, 2007, p. 121.
  8. a et b Dion Cassius, livre XL, 17.
  9. Plutarque, Vie de Crassus, 25, 27.
  10. Dion Cassius, Histoire romaine livre XL, 21.
  11. Theodor Mommsen, Histoire romaine, livre V, IX.
  12. Plutarque, Vie de Crassus, 31-32.
  13. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Livre XX II - 2.
  14. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, Livre XX II - 3.
  15. Jean-Pierre Mahé, « Aram Topchyan, The Problem of the Greek Sources of Movsēs Xorenac‘i's History of Armenia, Hebrew University Armenian Studies 7, Leuven (Peeters), 2006, x + 145 p. in 8° : Compte-rendu », dans Revue des études arméniennes, no 30, 2005-2007, p. 505 [lien DOI] .
  16. René Grousset, op. cit., p. 107.
  17. Wichelhaus, De Novi Testamenti Versione Syriaca Antiqua, pp.  97 et suiv.
  18. a, b, c, d et e (en) Emil G. Hirsch et M. Seligsohn, « Peshitta » sur Jewish Encyclopedia. Consulté le 23 janvier 2011.
  19. a et b Léroubna d'Édesse, « Histoire d'Abgar »
  20. Gregoire bar Hebræus dans la préface de son Auẓar Raze, et dans son Historia Dynastiarum, éd. Pocock, p. 100.
  21. Robin Lane Fox, Païens et chrétiens : la religion et la vie religieuse dans l'Empire romain de la mort de Commode au concile de Nicée, éd. Presses Universitaires du Mirail, 1997, p. 493 [extrait en ligne (page consultée le 23 janvier 2011)].
  22. Bar-Hebraeus, commentaire du Psaume X. Cet auteur étant arabe et originaire des environs d'Édesse, son témoignage est d'autant plus important et semble être indépendant des autres sources.
  23. Selon Cyrille Toumanoff, il était roi d'Osrhoène et il aurait contrôlé l'Arménie méridionale vers 114/117. Manuel de généalogie et de chronologie pour l'histoire de la Caucasie chrétienne (Arménie, Géorgie, Albanie), Éd. Aquila, Rome, 1976, p. 85.
  24. Christian Settipani, Continuités des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, de Boccard, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 107.

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