PSA Peugeot-Citroën

PSA Peugeot-Citroën

PSA Peugeot Citroën

Logo de PSA Peugeot Citroën

Logo de PSA Peugeot Citroën
Création 1965 PSA
Dates clés 1976 : fusion de Peugeot et Citroën.
Personnages clés Famille Peugeot
Forme juridique SA
Action Euronext : UGB
Siège social Paris
Direction Philippe Varin (entré en fonction le 1er juin 2009), PDG[1]
Actionnaires Famille Peugeot: 30,27%
Barclays Global Investors: 4,9%
Natixis Asset Management: 2,66%
Autocontrôle: 2,6%
Salariés: 2,52%
Caisse des Dépôts et Consignations: 2,14%
BNP Paribas Asset Management Group: 1,13%
Activité(s) Constructeur automobile
Filiale(s) Automobiles Peugeot
Automobiles Citroën
Automobiles Talbot (disparue)
Faurecia
Gefco
Peugeot Motocycles
Effectif 207 850 (décembre 2007)
Site Web site officiel

parts de marché mondial =5% (2008)

Chiffre d'affaires 54,356 Milliards d'euros (2008)
Résultat net -343 millions d'euros (2008)
Principaux concurrents
Renault, Volkswagen AG

PSA Peugeot Citroën est un constructeur automobile français privé, propriété de la famille Peugeot qui contrôle les marques automobiles Peugeot et Citroën. Le groupe est le 2ème manufacturier européen, derrière le groupe allemand Volkswagen AG et le 7ème mondial.

Sommaire

Histoire

PSA (Peugeot Société Anonyme) est fondé en 1965 pour former le holding du groupe automobile du même nom. Il s'agit en fait d'un transfert juridique de la Société des Automobiles Peugeot qui devient PSA.

La naissance de PSA Peugeot Citroën intervient en 1976, lorsque Peugeot SA fusionne avec Citroën SA (il s'agit en réalité d'une absorption de la seconde par la première). Puisque aussi bien chez Peugeot que chez Citroën, avec ses succès commerciaux (DS et CX), les finances ont été gérées soigneusement, l'entreprise PSA a réalisé de bons résultats de 1976 à 1979.

Logos originaux de PSA Peugeot Citroën

Le 10 août 1978, Peugeot annonce le rachat de Chrysler Europe (Simca en France, Rootes au Royaume-Uni et Barreiros en Espagne) pour 230 millions de dollars (1 milliards de FRF), devenant le N°1 européen et N°4 mondial derrière General Motors, Ford et Toyota. En juillet 1979, Chrysler Europe prend le nom de Talbot. Trois marques composent alors le groupe français PSA : Peugeot, Talbot et Citroën. Mais les rachats successifs de Citroën et Chrysler Europe en pleine crise économique plongent le groupe dans les difficultés financières entre 1980 et 1985.

À la mi-juillet 1983, Peugeot-Talbot annonce 7 371 suppressions d'emplois, soit 9 % des effectifs du groupe. Le 27 juillet, Jacques Delors déclare : « Une meilleure structure financière permettrait à Peugeot de régler ses problèmes sociaux de manière brutale ». Le syndicat CFDT estime que le problème de l'emploi aussi va se poser de manière durable pendant toute la décennie de la même façon chez Renault et chez Citroën.

PSA va alors développer une synergie entre ses marques et développer des projets sur les mêmes bases, pour limiter les coûts de production. C'est le cas notamment de la Peugeot 104, qui donnera naissance à deux dérivés : la Citroën LN et la Talbot Samba. Mais la chute progressive de Talbot, quelques années plus tard, mettra un terme à cette entente tri-marques. Les synergies ne sont pas totalement exploitées, puisque deux modèles jumeaux, la Peugeot 106 et la Citroën Saxo n'ont que 40 % d'éléments en commun.

Alors que Talbot disparaît en France en 1986, les deux autres marques du groupe se redressent grâce aux modèles Peugeot 205 et Citroën BX.

Le groupe se stabilisera par la suite avant de connaître une nouvelle forte croissance entre 1998 et 2003, notamment grâce au succès de la Peugeot 206, aux moteurs diesel et à une politique intelligente de coopération.

Pour réduire les coûts de recherche et de production, PSA mène depuis plusieurs années des coopérations ciblées avec ses concurrents. Les plus anciennes sont avec Renault (mécanique) depuis 1966 et Fiat avec les filiales Sevel (utilitaires légers) depuis 1983. Elle s'est renforcée avec Ford (tous les moteurs diesel), Toyota (petite voiture d'entrée de gamme), BMW (moteurs essence) et Mitsubishi (4×4). Afin de multiplier les silhouettes des véhicules, le groupe s'est également engagé dans une politique de plates-formes (bases communes à plusieurs véhicules) : plates-formes 1, 2 et 3.

Actionnaires

Famille Peugeot

Article détaillé : Famille Peugeot.

Les membres de la famille Peugeot détiennent au 31 décembre 2007 par divers biais 30,27 % des actions, mais 45,40 % des droits de vote. Et depuis que l'entreprise regagne de l'argent, la famille (et la Société PSA elle même) ne cessent de racheter des actions pour renforcer son contrôle qui s'était amoindri lorsque la situation était compromise au début des années 1980.[2] La holding familiale Société Foncière Financières et de Participations détient à elle seule 22 % du capital du groupe en 2007.[3]

La famille Peugeot contrôle le groupe, dont les présidents successifs se sont attachés à garantir l'indépendance. Jean-Martin Folz s'est vigoureusement opposé à une fusion avec un concurrent, y substituant des coopérations, et vantant la stabilité de gestion et la vision de long terme apportée par la famille. Toutefois, Christian Streiff n'a lui pas fermé la porte à une telle union une fois le groupe redressé: « Si nous avions à discuter au niveau du capital, cela serait sans doute plus simple, mais je n'exclus rien ; nous sommes flexibles et très pragmatiques et prêts à examiner tous les dossiers ». Dans une interview accordée au journal italien Il Sole 24 Ore du 3 avril 2008, le président du conseil de surveillance Thierry Peugeot s'est déclaré ouvert « à toutes les formes de croissance, de l'alliance à un accord plus fort ».[4]

Répartition du capital

Au 31/12/07, selon les informations publiées par la Société :

  • Groupe famille Peugeot 30,27 % :
    • Foncière, Financière et de Participations (FFP) 22,11 %
    • La Française de Participations Financières (LFPF) 5,19 %
    • Etablissements Peugeot Frères 2,96 %
    • Comtoise de Participation 0,02 %
  • Groupe Caisse des dépôts et consignations 2,14 %
  • Groupe NATIXIS AM 2,66 %
  • Groupe BNP Paribas 1,13 %
  • Barclays 6,09% (puis 5,03 % au 17 janvier 2008)[5].
  • Fonds Commun de Placement Salariés PSA 2,52 %
  • Auto-détention 2,60 %
  • Autres 59,43 %, dont le fonds d'investissement Templeton Global Advisors (3,33 % au 30 septembre 2007)

Direction de l'entreprise

PDG successifs

Conseil de surveillance

Directoire

Le Conseil de Surveillance de Peugeot SA a nommé un nouveau Directoire pour PSA Peugeot Citroën dont la mission est de faire de PSA Peugeot Citroën un groupe plus global et un acteur majeur de l’automobile mondiale.[7]

Au 17 juin 2009, il se compose de :

Ce nouveau Directoire comprend quatre grandes fonctions autour du Président :

- Marques : dans le souci d’assurer une couverture renforcée de l’offre produit des Marques, d’optimiser leur présence géographique, de poursuivre la réalisation des synergies déjà bien engagée, un membre du Directoire supervisera les deux directions de marques Peugeot et Citroën. Il assurera leur coordination et le renforcement de leur offre de services en s’appuyant sur une Direction Centrale du Marketing et la Direction des Services et Pièces. Les réseaux propres lui seront directement rattachés

- Technique et industriel : cette Direction réunit les métiers de l’ingénierie au service des projets automobiles et le système de production

- Programmes et Stratégie Automobile : outre sa mission de développer les projets automobiles cette Direction se voit confier un pôle unique de stratégie automobile réunissant vision du marché, plan produit, stratégie technologique associée et stratégie industrielle

- Finance et Développement Stratégique : cette Direction comprend les activités financières, la Banque PSA Finance et la stratégie de développement avec, notamment, les coopérations et les alliances avec d’autres constructeurs

Comité de direction générale

Ce comité comprend les membres du directoire plus :

  • Jean-Claude Hanus, Secrétariat Général
  • Denis Martin, Ressources Humaines
  • Jean-Christophe Quémard, Achats

Ce Comité de Direction Générale resserré de huit membres a en charge de définir la stratégie, de fixer les objectifs de performance et de suivre leur réalisation dans le cadre des ambitions du groupe fixées par Philippe Varin : faire de PSA Peugeot Citroën un groupe global, à l’avant garde des produits et services, référence dans ses modes de fonctionnement.[8]

Comité de direction élargi

Ce comité comprend les membres du comité de direction générale auquel s'ajoutent :

  • Claude Vajsman, directeur Chine
  • Vincent Rambaud, directeur Amérique latine
  • Jean-Christophe Quémard, directeur des Achats
  • Daniel Marteau, directeur Services et Pièces
  • Alain Satoris, directeur des Cadres supérieurs et de l'Informatique
  • Pascal Hénault, directeur de la Recherche et de l'Innovation automobile

Management

Véhicules

Articles détaillés : Citroën et Peugeot.

PSA produit des véhicules personnels détaillés dans les articles des deux marques : Citroën et Peugeot.

PSA produit également des utilitaires légers. Avec 20 % de parts du marché, PSA en est le leader européen avec la gamme Boxer-Jumper, Expert-Jumpy, Partner-Berlingo et Nemo-Bipper.

PSA commercialise aussi des pièces tel que des chassis, moteurs ou boites de vitesses destinés à être vendues à d'autres constructeurs, notamment des artisans tel que PGO, DeLaChapelle ou encore Side-Bike ainsi que des concurrents comme Suzuki (moteurs diesel) et BMW (moteurs diesel de la Mini).

Coopérations industrielles

Sous l'ère Folz, le groupe a résisté à la mode des fusions-acquisitions, souvent malheureuse (Mercedes-Chrysler, General Motors-Fiat, etc...) et a multiplié les partenariats ciblés avec des concurrents. Au-delà des anciennes collaborations dans les boîtes de vitesses automatiques et la détention commune de la Française de Mécanique (avec Renault) et les V6 essence (avec Renault et Volvo), les utilitaires légers (avec Fiat), de nouvelles collaborations ont été engagées:

  • avec Ford pour une gamme complète de moteurs diesels: DV, DW (à partir de la 2e génération), V6, Puma (utilitaires).[9]
  • avec BMW pour des moteurs essences de moyenne puissance montés dans la gamme PSA et la BMW Mini.
  • avec Toyota pour les petites voitures assemblées à Kolin: Aygo, 107, C1.
  • avec Tofas et Fiat pour des petits utilitaires légers: Nemo, Bipper et Fiorino
  • avec Mitsubishi pour des 4X4 (4007 et C-Crosser). Streiff a étendu le partenariat à la construction en commun de la future usine de Kalouga et aux recherches sur les véhicules électriques.

En sus de sa coentreprise avec Dong Feng, PSA est en négociation pour développer sa gamme d'utilitaires légers en Chine avec Hafei[10].

Christian Streiff a annoncé vouloir plutôt approfondir ces partenariats que les multiplier, mais il n'a toutefois plus écarté des collaborations capitalistiques si l'occasion se présentait.

Implantations du groupe

Implantations industrielles du groupe PSA dans le monde

Les usines de productions/assemblages de véhicules du groupe sont :

Direction Technique et Industrielle :

Les centres d'études et recherches :

Les centres d'essais :

  • Belchamp, 1 300 employés
  • La Ferté-Vidame, 178 employés

Les pôles tertiaires :

Les musées :

Les directions du groupe et des marques, les services financiers et autres sites principaux sont dispersés sur plusieurs sites en région parisienne à Paris (Le Moncey, Grande Armée, Fructidor), Asnières-sur-Seine, Melun-Sénart et Cergy. Le centre informatique se trouve à Bessoncourt dans le Territoire-de-Belfort.

Principales anciennes implantations

En 1973, le site historique de Citroën à Paris sur le quai de Javel cède la place au site banlieusard de Aulnay-sous-Bois.[12]

Les années 1980 voient la fermeture de nombreuses unités héritées de Citroën (Mulhouse, 1983 ; Clichy-la-Garenne, 1985 ; Nanterre, 1985 ; Levallois, 1988 ; Reims, 1992), Talbot (Linwood, 1981 ; Centres d’études de Whitley, 1983 ; Stocke, 1984 ; Bondy, 1984 ; La Rochelle, 1984 ; Sully-sur-Loire, 1985 ; Vernon, 1985 ; Mortefontaine, 1985 ; Valenciennes-Hordain, 1987), ainsi que les usines étrangères de Belgique (Citroën), d’Afrique du Sud (Citroën-Peugeot), d’Argentine (Citroën), du Maroc (Citroën), de Yougoslavie (Citroën), de Roumanie (Citroën-Olcit).[13]

En 2006, la direction annonce la fermeture de Ryton (Grande-Bretagne), effective en 2007, ancienne usine Talbot, héritée du rachat de Chrysler-Europe.

Années 2004 - 2006

L'année 2004 fut, selon les deux directeurs généraux de Peugeot et de Citroën, pour les deux marques du groupe, «convenable» mais contrastée. En Europe, où le groupe avait un important programme de lancement de nouvelles voitures, le phénomène de guerre des prix s'est amplifié, alors que la croissance en Chine est décevante, car il y a trop de constructeurs pour ce marché.

Malgré le lancement en 2005 de la 1007 et le duo Peugeot 107 et Citroën C1, premiers véhicules produits en coopération avec Toyota à Kolin (République tchèque), les ventes ont continué à stagner et les résultats à baisser. Au premier semestre 2006, les résultats subissent une baisse de plus de la moitié, ce qui contraint Jean-Martin Folz à annoncer un plan d'économies et son départ prochain. Le groupe choisit Christian Streiff pour le remplacer.

En 2006, les ventes mondiales du groupe, à 3 365 900 (dont 68,22 % en Europe, 13,8 % de part de marché), ont baissé de 0,7 % [14], dont 1 959 800 (dont 62,50 % en Europe, 7,4 % de part de marché) pour Peugeot, (+1,8 %) et 1 406 100 (dont 76,19 % en Europe, 6,4 % de part de marché) pour Citroën (+0,8 %) [15]. Devant ces résultats décevants, Folz annonce son départ. Christian Streiff est choisi fin 2006 et lui succède début 2007.

2007-2009 : l’ère Streiff

La Citroën Nemo, utilitaire de l'année 2008

PSA annonce 4 800 suppressions d'emplois par départs volontaires majoritairement en France en avril 2007, expliquant que le groupe est dimensionné pour produire 4 millions de véhicules alors qu'il n'en vend que 3,4 millions. Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a progressé de 6,5 %[16].

Le groupe annonce un plan stratégique CAP 2010 qui prévoit une forte croissance à l'international et une baisse des frais de structures (10 % des cadres ont quitté le groupe en 2007)[17], une plus grande différentiation des deux marques combiné à un approfondissement des synergies internes, afin de parvenir à une remontée de la rentabilité vers 6 %. L'objectif est alors de retrouver une part de marché de 15,5 % en Europe en y vendant 300 000 unités de plus entre 2006 et 2010 (dont un quart proviendra de la hausse des utilitaires légers).[18]

En 2007, les ventes mondiales du groupe, à 3 428 000 (dont 67,77 % en Europe, 13,9 % de part de marché), ont augmenté de 1,8 %, dont 1 967 000 (dont 62,18 % en Europe, 7,3 % de part de marché) pour Peugeot (+0,4 %), et 1 461 000 (dont 75,22 % en Europe, 6,6 % de part de marché) pour Citroën (+3,9 %). La bonne année de Citroën est basée sur une gamme renouvelée avec le grand succès des nouveaux Picasso, alors que celle de Peugeot déçoit (les ventes sur le rentable marché ouest-européen ont chuté de 20 % en cinq ans[19]); son directeur Frédéric Saint-Geours est remplacé par Jean-Philippe Collin. Au niveau mondial, les ventes du groupe ont progressé de 3,8 %, dont plus 30 % au Brésil et en Argentine.[20].

C-Cactus, arme anticrise de PSA ?

Prenant acte que la progression du diesel touche à sa fin, PSA a annoncé le lancement en 2010-2011 d'un nouveau moteur essence tricylindre de 70 à 100 ch avec pour objectif des émissions de moins de 100 g de Co2 par km. Produit à Trémery dès 2010, il doit être produit à terme à 1 million d'exemplaires par an.[21] Dans la même veine écologique/bon marché, Citroën a confirmé vouloir industrialiser pour 2012 le projet C-Cactus, voiture essentielle” ne disposant «  que des pièces nécessaires» (soit deux fois moins que sur un véhicule classique dans l’habitacle) , à la vitesse limitée à 130 km/h.[22]. Enfin, PSA a confirmé ensuite le lancement début 2011 d'une Peugeot électrique en partenariat avec Mitsubishi et deux hybrides diesel/électrique dotés de la technologie Hybrid4 présentée au Mondial de l'Automobile sur la base des Peugeot 3008 et la Citroën DS5[23].

Au 1er semestre 2008, PSA tient ses objectifs avec une croissance des ventes mondiales de 4,6% et, en la 308 et la C5, deux succès alors que le groupe conforte son leadership européen dans les utilitaires légers.[24] Toutefois, la baisse des marchés européens suite à la crise financière de l'été 2008 oblige le groupe à des mesures de réduction brutale de la production en Europe[25], qui ne pourront être compensés par le développement des ventes sur les autres continents, pour lesquels le groupe lancera en 2011 le véhicule d'entrée de gamme comparable à la Dacia Sandero qui lui manque sur les marchés émergents[26].

Encore en ligne avec l’objectif de Cap 2010 au premier semestre (3,7% de marge opérationnelle pour le groupe avec 1,11 milliards d’euros), la crise économique a dégradé les comptes dans la dernière partie de l’année (-2,3% avec une perte de 565 millions d’euros au deuxième semestre). PSA annonce une marge opérationnelle 2008 de 550 millions et une perte nette de 343 millions d’euros. Le chiffre d’affaires est en recul de 7,4% à 54,35 milliards d’euros. PSA prévoit une baisse ses ventes de 20% en 2009 et un maintien à ce niveau en 2010, soit 2,6 millions de voitures (contre 3,26 millions en 2008). Le plan de 3 500 départs annoncé en 2008 passe à 11 000 [27]. Ces mauvais résultats et des tensions avec la Famille Peugeot conduisent le 29 mars 2009 au limogeage de Christian Streiff, remplacé par Philippe Varin[28][29].

2009- : l’ère Varin

Philippe Varin a annoncé pour le premier semestre 2009 une perte nette de 962 millions d'euros et un chiffre d'affaires en baisse de 22%, la production ayant baissé de 32% grâce à une forte réduction des stocks[30]. En suivant les orientations du président du conseil de surveillance Thierry Peugeot[31], Varin a confirmé vouloir« approfondir nos coopérations techniques avec nos partenaires actuels (...) Nous étudierons les opportunités [d'alliances] dans les pays émergents. À condition de rester indépendants, de créer de la valeur, et que ce soit cohérent avec notre stratégie », notamment afin de renforcer significativement le groupe hors Europe. En sus des véhicules faiblement émetteurs et d'une variante du véhicule électrique iMiEV de Mitsubishi, il a annoncé le lancement d'un hybride rechargeable émettant environ 50g/km. Il vise une part de marché en Europe de 14% et un retour à la rentabilité courant 2010[32]. En août, le groupe doit faire face à l'abaissement de sa notation par Standard & Poor’s de « BBB-/A-3 » à « BB+/B », qui le fait tomber dans la catégorie spéculative de « junk bonds »)[33].

Notes et références

  1. Peugeot: Philippe Varin remplace à Christian Streiff comme président du directoire, 29 mars 2009, NouvelObs.com. Consulté le 29 mars 2009
  2. PeugeotLa famille en première ligne
  3. FFP - Société Foncière Financière et de participation - PSA Peugeot Citroën
  4. Le groupe PSA n'exclut plus une alliance capitalistique, 4 avril 2008, AGEFI. Consulté le 24 avril 2008
  5. PSA: Streiff "surpris" que Barclays monte à 5 % du capital, 2008-01-17, Easy Bourse. Consulté le 2008-01-23
  6. Dépêche AP
  7. communiqué de presse du 18 juin 2009
  8. Communiqué de presse du 18 juin 2009
  9. Ford Motor Company et PSA Peugeot Citroën renforcent leur coopération dans les moteurs diesel, 5 octobre 2005, PSA Peugeot-Citroën. Consulté le 17 août 2008
  10. Autoactu.com 2 juillet 2007
  11. PSA va ouvrir un centre de recherche et développement en Chine, 24 avril 2008, CCFA. Consulté le 25 avril 2008
  12. Marine Juton
  13. Actes du Gerpisa, pages 24 et 25 [pdf]
  14. Léger recul des ventes PSA en 2006, AUTOMOBILE
  15. autoactu.com - l'information automobile professionnelle
  16. La Tribune.fr - PSA va supprimer 4800 postes en France cette année
  17. Le Figaro, 14 décembre 2007
  18. PSA peut produire jusqu'à 300 000 Berlingo et Partner par an, 2008-01-17, La tribune.fr. Consulté le 2008-01-23
  19. Challenges, 17 décembre 2007
  20. Le Figaro du 9 janvier 2008
  21. Nouveaux moteurs Peugeot : objectif bonus maxi, 25 avril 2008, Autonews.fr. Consulté le 25 avril 2008
  22. Citroën, l’arme anticrise du groupe PSA, 3 octobre 2008, Le Figaro.fr. Consulté le 5 octobre 2008
  23. PSA confirme une Peugeot électrique et 2 hybrides en 2011., 3 avril 2009, Caradisiac. Consulté le 6 avril 2009
  24. Résultats Semestriels 2008 en forte progression, 23 juillet 2008, PSA Peugeot-Citroën. Consulté le 16 août 2008
  25. Pessimisme de mise chez les constructeurs automobiles, 2 octobre 2008, Le Point. Consulté le 5 octobre 2008
  26. Le lion lancera sa voiture à bas prix pour les pays émergents en 2010 ou 2011, 3 octobre 2008, Le Figaro.fr. Consulté le 5 octobre 2008
  27. PSA : la baisse des ventes efface les bénéfices du 1er semestre 2008, 12 février 2009, Autoactu.com (payant). Consulté le 15 février 2009
  28. Peugeot: Philippe Varin remplace à Christian Streiff comme président du directoire, 29 mars 2009, NouvelObs.com. Consulté le 29 mars 2009
  29. « La famille Peugeot n'est pas opposée à des rapprochements », 2 juin 2009, Les Echos. Consulté le 3 juin 2009
  30. La perte semestrielle de PSA Peugeot Citroën frôle le milliard d'euros, 30 juillet 2009, Les Echos. Consulté le 3 août 2009
  31. « La famille Peugeot n'est pas opposée à des rapprochements », 2 juin 2009, Les Echos. Consulté le 3 juin 2009
  32. «PSA doit impérativement devenir plus mondial», 30 juillet 2009, Le Figaro. Consulté le 3 août 2009
  33. Peugeot : DÉGRADÉ À « JUNK » PAR S&P, 7 août 2009, Investir.fr. Consulté le 9 août 2009

Voir aussi

Lien externe


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