Paul Rassinier

Paul Rassinier
Paul Rassinier

Parlementaire français
Date de naissance 18 mars 1906
Date de décès 28 juillet 1967
Mandat Député 1946
Circonscription Territoire de Belfort
Groupe parlementaire SFIO
IVe République

Paul Rassinier (18 mars 1906 - 28 juillet 1967) a été un pacifiste, un militant communiste, socialiste, puis anarchiste. Propagandiste clandestin lors de la Seconde Guerre mondiale[1], il fut prisonnier aux camps de concentration de Buchenwald et de Dora-Mittelbau. Après la guerre, il est brièvement député de Belfort en 1946, avant de devenir l'un des principaux initiateurs du négationnisme français dont Maurice Bardèche est considéré comme l'« inventeur[2] » et se rapproche des milieux d'extrême droite.

Sommaire

Biographie

Paul Rassinier a donné à plusieurs reprises des détails sur sa vie, en particulier sur ses activités de résistant et sa déportation lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces éléments biographiques furent, pour certains, tout d'abord jugés crédibles par les historiens (Pierre Vidal-Naquet, dans Les Assassins de la mémoire, admettait la réalité des descriptions de Rassinier de la vie dans les camps, tout en condamnant les propos négationnistes, par exemple sur les chambres à gaz). Ils ont également été repris et diffusés par les négationnistes, mais sont aujourd'hui mis en doute, par exemple dans l'étude de Nadine Fresco (1999), et jugés contradictoires, non vérifiables ou réfutés par des preuves matérielles et des témoignages, selon les cas.

Enfance et premiers engagements

Paul Rassinier est né le 18 mars 1906[3] à Bermont, dans le Territoire de Belfort, au sein d'une famille de militants politiques. Lors de la Première Guerre mondiale, Joseph Rassinier, son père, fermier et vétéran de l'armée coloniale française du Tonkin est mobilisé, mais est mis en prison pour ses convictions pacifistes[4]. Il devint socialiste, et fut vice-président du Conseil général de Belfort de 1922 à 1942. Paul Rassinier entre à l'école primaire supérieure de Luxeuil-les-Bains en octobre 1919, et il y restera trois ans. En octobre 1923, il est reçu à l'Ecole normale de Belfort. Quelques mois plus tard, il adhère au parti communiste. En 1926, il part quinze mois au Maroc pour effectuer son service militaire et se marie à son retour. Il devient ensuite professeur à l'école des garçons du faubourg Montbéliard à Belfort à partir de 1929 et milite à la Fédération unitaire (syndicalisme enseignant). Il fait partie du réseau des instituteurs pacifistes de L'Ecole émancipée. En 1931, il est trésorier de l'Union régionale des syndicats CGTU de Belfort, et collabore régulièrement au Semeur, un journal communiste dont il prétendra mensongèrement en 1946 avoir été un des fondateurs et le rédacteur en chef[5].

En avril 1932, il est exclu du PCF pour avoir proposé aux socialistes, aux radicaux et à la Ligue des Droits de l'Homme de sa région de former un comité de défense commun en faveur du secrétaire des Jeunesses communistes de Belfort, Lucien Carré, emprisonné en Tunisie pour propagande antimilitariste. Il rejoint alors la Fédération communiste indépendante de l'Est, créée en novembre 1932, et anime son organe Le Travailleur, qu’il saborde de son propre chef en 1934. En 1934, il divorce puis se remarie avec une institutrice, Jeanne. La même année, en décembre, il adhère à la SFIO et s'occupe de l'hebdomadaire socialiste Germinal. Il devient alors adjoint du secrétaire fédéral, René Naegelen. Aux législatives de juin 1936, il est le candidat de la SFIO dans la 2ème circonscription de Belfort, mais est battu par la droite.

Pendant la guerre d'Espagne, par pacifisme, il approuve la non-intervention décidée par le président du conseil socialiste, Léon Blum, et se rapproche du secrétaire général du parti socialiste, Paul Faure. En 1939, pacifiste, « munichois » intégral et antisémite[6], il multiplie les appels à la négociation avec Hitler et Mussolini et demande la révision des traités, dans la revue socialiste Le Territoire. Après la défaite, démobilisé, il reprend son poste d'instituteur en zone interdite, ce qui lui vaut la clémence du préfet de Vichy qui le maintient à son poste à la rentrée 1940, malgré ses activités politiques passées.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il participe à la résistance à partir de fin 1942. Arrêté, torturé, il est déporté en 1943 vers les camps de concentration de Buchenwald et de Dora.

Rassinier et la Résistance

À propos de son rôle dans la Résistance, Rassinier écrivit :

« [...] l'auteur fut parmi les fondateurs du Mouvement Libération-Nord en France, le fondateur du Journal clandestin La IVe République auquel les radios de Londres et d'Alger firent les honneurs en son temps, déporté de la Résistance (19 mois) à Buchenwald et Dora. Invalide à 100 % + 5 degrés des suites, il est titulaire de la carte de Résistant n° 1.016.0070, de la médaille de vermeil de la Reconnaissance française et de la Rosette de la Résistance, qu'il ne porte d'ailleurs pas[7]. »

Il affirma également, dans la IVe République du 8 novembre 1946, avoir été résistant dès juin 1941 auprès des Volontaires de la Liberté, et, lors d'un procès en diffamation contre lui, Rassinier affirme même le 27 octobre 1965 :

« [...] du 23 août 1939 au 21 juin 1940, j'ai été dans la résistance, personne ne le discute[8]. » (soit même avant le début de la guerre)

L'ensemble de ces affirmations est contredit par les historiens. En effet, Rassinier fut tout d'abord favorable à l'armistice[9] et pensait qu'il fallait s'entendre avec les Allemands[10]. En mars 1942, il publie un article dans un hebdomadaire collaborationniste, Le Rouge et le Bleu. Et c'est à l'automne 1942 qu'il s'engage dans l'action de résistance[11]. Or, Libération-Nord est né à l'automne 1941, soit un an plus tôt, et excluait les socialistes proches du pacifisme de Faure. Et selon le site Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes :

« La liste du premier comité directeur est fournie dans l'ouvrage de Marc Sadoun, Les socialistes sous l'occupation, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1982, p. 155. Dans toute la section (pages 154 à 164) consacré à Libération Nord, jamais le nom de Rassinier n'apparaît, ni à aucun autre endroit de l'ouvrage d'ailleurs[12]. »

À propos de l'engagement de Rassinier auprès des Volontaires pour la Liberté, son dossier de la Commission de la Résistance intérieure française, rempli par lui-même et Pierre Cochery, porte la mention « membre des Volontaires de la Liberté depuis janvier 1943 », et non juin 1941. Et il ne fut pas le fondateur de La IVe République, le journal des Volontaires de la Liberté, mais l'éditeur du premier, et unique, numéro[12].

Rassinier est titulaire d'une carte de déporté-résistant (n°1.016.0070), et non de résistant comme il l'affirme. Il a reçu une médaille de la Résistance, mais non la Rosette de la Résistance. Et son nom n'est pas dans les listes d'attribution de la médaille de la Reconnaissance française du Journal Officiel entre janvier 1946 et novembre 1958[12].

Déportation

Rassinier est arrêté par la Gestapo à la fin de l'année 1943[13]. Il est torturé et déporté à Buchenwald puis à Dora. Dans Le Passage de la ligne, il a fait le récit de la vie dans les camps. Une enquête de Nadine Fresco (1999) auprès d'anciens déportés met en cause de nombreux points de description du récit de Rassinier, et de nombreux aspects de ses souvenirs laissent supposer qu'il a joui d'une situation relativement privilégiée par rapport à d'autres déportés[14]. Après la guerre, il revient néanmoins très diminué physiquement et ne pourra plus reprendre son métier d'instituteur.

Après la guerre

Carrière politique à Belfort

Très engagé en politique à Belfort où il réside, il est un adversaire du député local Pierre Dreyfus-Schmidt.

En juin 1946, il est le suppléant du nouveau député SFIO, René Naegelen. En septembre de la même année, suite à la démission de ce dernier, il devient député de Belfort. Mais, dès le mois de novembre, il perd son mandat dans une élection législative partielle, battu par Pierre Dreyfus-Schmidt, qui reconquiert son siège de député[15]. Il quitte Belfort peu après et, après un séjour à Nice, il s'installe à Asnières-sur-Seine.

Parcours idéologique

Le parcours idéologique de Rassinier dans le dernier tiers de sa vie est décrit par ses biographes comme une marche progressive de l'anarchisme à l'extrême droite et au négationnisme. Nadine Fresco, qui lui a consacré une biographie, considère qu'à partir de 1947, il devient « un plumitif de la dénonciation. Dénonciation du comportement des détenus communistes dans les camps allemands bientôt suivie par celle du complot juif international, responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et artisan de l'escroquerie du prétendu génocide ».

Premiers ouvrages

Cette carrière commence en 1948, lorsqu'il publie son premier livre, Le Passage de la ligne ou l'Expérience vécue, dans lequel il récuse la résistance des communistes dans les camps, et les tient davantage responsables des violences et des assassinats que les SS. Son deuxième ouvrage, Le mensonge d'Ulysse, paraît en 1950. Il est préfacé par Albert Paraz, collaborateur de l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol. Les livres de Rassinier sont d'abord bien reçus par la gauche comme par la droite[16]. Le Bulletin intérieur du Parti socialiste écrit :

« [Paul Rassinier s'est] attaché à démontrer [...] que les horreurs dont [les camps] ont été le théâtre sont autant le fait des communistes que des SS[17]. »

Les ouvrages de Rassinier sont alors recommandés aux fédérations par le Secrétariat central de la SFIO[18].

Mais, en novembre 1950, Maurice Guérin, député du Mouvement républicain populaire, dénonce à l'Assemblée nationale la collaboration et le négationnisme de Rassinier :

« [Rassinier fait partie] des responsables de la collaboration avec l'occupant et des apologistes de la trahison. »

Et, à propos du Mensonge d'Ulysse :

« Il paraît, mes chers collègues, qu'il n'y a jamais eu de chambres à gaz dans les camps de concentration [...], voilà ce qu'on peut lire dans ce livre[19]. »

Ses affirmations négationnistes lui valent alors d'être traduit en justice et d'être exclu de la SFIO. Peu à peu les juifs deviennent sa cible privilégiée.

Rassinier anarchiste

Après son exclusion de la SFIO, Rassinier, en 1950, adhère à la Fédération anarchiste et acquiert une certaine réputation dans les sociétés anarchistes dont il critique toutefois l'inefficacité et la médiocrité[20]. Si ses ambitions et son comportement sont vivement critiqués parce qu'ils ne sont guère en accord avec l'esprit anarchiste, Rassinier est relativement populaire jusqu'aux deux affaires qui vont progressivement accroître les doutes à propos de ses motivations et de ses convictions.

La première fait suite à une fausse nouvelle publiée par Rassinier, qui lui vaut un procès en diffamation. Reconnaissant son erreur[21], il écrit à plusieurs groupes anarchistes pour leur demander de lui prêter de quoi faire face aux frais du procès[22]. Ayant reçu l'argent de la caisse de l'un de ces groupes, il ne le rendit jamais[23]. Il est alors accusé à plusieurs reprises d'escroquerie, mais refusera de se soumettre à une enquête d'honneur demandée par les anarchistes.

La seconde affaire est la double vie éditoriale de Rassinier. Suite à la publication du Mensonge d'Ulysse en Allemagne, et à ses conférences devant des néo-nazis, les anarchistes allemands demandent des clarifications sur l'identité du « Rassinier » français[24]. Ses liens avec l'extrême-droite commencent à susciter la suspicion, car Rassinier est non seulement édité en France par des éditeurs d’extrême droite mais aussi, en Allemagne, par l'ancien SS et militant néo-nazi Karl-Heinz Priester[25]. Mais cette dualité du personnage va se trouver encore plus nettement mise au jour par la découverte de son pseudonyme, Jean-Pierre Bermont.

Journalisme

Le 12 décembre 1963, Rassinier publie en effet son premier article dans Rivarol[26]. Afin d'éviter les problèmes que pourrait susciter la publication dans un journal d'extrême droite, il prend le pseudonyme de Jean-Pierre Bermont. Sa collaboration avec cette revue fut suscitée par le procès des gardiens d'Auschwitz. Alors qu'il s'est rendu en Allemagne pour assister à ce procès, les autorités allemandes l'expulsent le 18 décembre pour appartenance à un « groupe international de tendance fasciste[26] ». L'affaire apparaît alors dans la presse française et il se voit qualifier d'« agent de l'internationale nazie ».

Il publie en mars 1964 un article dans Rivarol, sous le pseudonyme de Jean-Pierre Bermont (pseudonyme sous lequel il écrivit également ses propres éloges), pour lequel il fut condamné pour diffamation en octobre 1965.

Rassinier était membre de l'Association des amis de Robert Brasillach[27].

Il considéra comme infondée l'accusation portée par Rolf Hochhuth contre Pie XII, dans sa pièce de théâtre Le Vicaire, de n'avoir rien fait pour aider les Juifs d'Europe à l'époque des déportations, et y vit une opération politique destinée à déstabiliser l'Europe de l'Ouest. Dans son livre L'Opération Vicaire, il soutint qu'en Allemagne l'opposition à Hitler avait été plus importante chez les catholiques que chez les protestants, rappela les condamnations portées par la papauté contre le nazisme avant la guerre et l'aide que l'Église, y compris le Saint-Siège, apporta plus d'une fois à des Juifs pendant la guerre.

Invalide pendant les vingt dernières années de sa vie, il meurt à Asnières-sur-Seine, le 28 juillet 1967, alors qu'il travaillait à plusieurs ouvrages.

L'écrivain négationniste

L'importance du rôle de Rassinier dans l'histoire du négationnisme tient au fait que, selon la formule de l'historien Pierre Vidal-Naquet, le « pont entre l'extrême droite et l' ultra-gauche » est consacré depuis le début des années 1960 lorsque Maurice Bardèche est devenu l'éditeur de Paul Rassinier. Rassinier est en outre le deuxième personnage à avoir structuré le discours négationniste en France après Maurice Bardèche.

Il eut donc une grande influence dans le développement du négationnisme en France, ce qui se traduisit par la reprise de certaines de ses inventions censées réfuter la réalité du génocide des Juifs[28]. Il est ainsi l'un des premiers à soutenir que les Juifs auraient inventé la Shoah pour l'argent. Afin d'illustrer cette affirmation, il soutient à plusieurs reprises, dans Le Drame des Juifs européens (1964), que l'Allemagne aurait versé à Israël des indemnités d'un montant calculé sur la base du nombre de Juifs exterminés, nombre gonflé en conséquence selon Rassinier[29]. Il s'agit d'une contre-vérité grossière puisque, en réalité, le calcul fut établi, à l'exact inverse de ce que Rassinier prétend, sur la base du nombre de survivants s'installant en Israël[30].

Témoignages

À sa mort, Rassinier est encensé par l'extrême droite, en particulier par Maurice Bardèche qui écrit sa nécrologie et loue « l'honnêteté et le sens de la vérité » qu'il voit en Rassinier, qualités qui seront réaffirmées plus tard par Robert Faurisson. À gauche, et dans les milieux anarchistes, les avis sont partagés. Émile Bauchet écrit l'éloge funèbre, prononcée par le président de l'union départementale du syndicat Force ouvrière, Alfred Tschann, et souligne la « droiture et l'intégrité » de Rassinier.

D'autres témoignages sur sa personnalité en dressent un portrait différent :

« Un jour, animant à l'époque le groupe libertaire de Mâcon, je rencontrai Rassinier dans la rue [...]. Il me demanda si j'avais lu le dernier numéro de Défense de l'homme. Comme je répondais évasivement, il me dit qu'il y était publié un article de lui absolument remarquable. Je crus qu'il plaisantait. Eh bien, il ne plaisantait pas ! Rassinier était un militant honnête et dévoué. C'était aussi un mégalomane et un mythomane[31]. »

Œuvres

  • Passage de la ligne, 1948
  • Le Mensonge d'Ulysse, 1950, plusieurs éditions (l'édition de La Librairie française de 1961 porte la mention "5e édition" ; dernière édition : Éd. Ulysse, 1998).
  • Le Discours de la dernière chance, Essai d'introduction à une doctrine de la paix, Bourg-en-Bresse, La Voie de la Paix, 1953
  • Candasse, ou le Huitième péché capital, histoire d’outre-temps, ill. Pierre Allinéi, Blainville-sur-mer, Amitié par le livre, 1955
  • Le Parlement aux mains des banques, 1955
  • L'Equivoque Révolutionnaire : essai, Golfe-Juan : Défense de l’homme, 1961
  • Ulysse trahi par les siens, La Librairie française, 1961.
  • Le véritable procès Eichmann ou les vainqueurs incorrigibles, Les sept couleurs, 1962.
  • Le Drame des juifs européens, éd. Les Sept Couleurs, 1964
  • L'opération Vicaire, La Table ronde, 1965.
  • Les Responsables de la seconde guerre mondiale, Nouvelles Éditions latines, 1967.

Notes

  1. Rassinier ne participa pas à la lutte armée de la Résistance contre l'occupant, conformément à ses convictions pacifistes. Cf. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, p. 61. Voir Fresco, 1991, article « Rassinier, Paul » :
    « Dans le courant de 1943 cependant, il était membre du groupe belfortain de Libération-Nord mais il y manifesta constamment son refus déterminé de toute action violente et de toute résistance armée. »
    Et Fresco, 1999, p. 402 :
    « Durant les douze mois environ que dure son engagement, [...] il [Rassinier] n'hésite pas à dire publiquement, à plusieurs reprises, son opposition radicale à tout parachutage et stockage d'armes, toute action armée contre les occupants, toute opération "terroriste". »
  2. « [...] le fasciste Maurice Bardèche, beau-frère de Robert Brasillach et qui est, comme l'a démontré dans une thèse soutenue en 1998 Valérie Igounet, l'inventeur du « négationnisme » en France. » (« Un petit homme », Pierre Vidal-Naquet).
  3. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, p. 61.
  4. Nadine Fresco, « Rassinier, Paul » in Jean Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier Français, Les Éditions Ouvrières, 1991, pp. 394-395.
  5. Gilles Karmasyn, Les impostures de Rassinier. Le Semeur, PHDN, 1999.
  6. Selon Gilles Morin, une lettre de Rassinier « à Paul Faure, datée du 1er octobre 1939, permet de constater que l'antisémitisme était déjà présent chez lui dans cette période. » - « Nouvelles sources du socialisme, état des lieux avant inventaires », Association des Amis du Maitron, 2002. Cela est notamment confirmé par Pierre Vidal-Naquet dans Les Assassins de la mémoire, La découverte, 2005, p. 51.
  7. Le Mensonge d'Ulysse, p. 179, n. 3.
  8. in Fresco, 1999, p. 566.
  9. Fresco, 1999, p. 358.
  10. Fresco, 1999, p. 460.
  11. D'après Nadine Fresco : « Mobilisé en 1939, Paul Rassinier est rendu à la vie civile en 1940 et reprend son métier d'instituteur. En 1942, il rejoint la Résistance au sein de Libération-Nord [...] ». Voir l'interview.
  12. a, b et c « Les impostures de Rassinier - Rassinier sur sa résistance. »
  13. Igounet, 2000, p. 61.
  14. Extraits de témoignages sur le site PHDN.
  15. http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/Rassinier-Paul-18031906.asp
  16. Igounet, 2000, p. 64-65.
  17. Bulletin intérieur du Parti socialiste, juin 1949.
  18. Igounet, 2000, p. 65.
  19. Journal officiel, 2 novembre 1950.
  20. Igounet, 2000, p. 88-89.
  21. Igounet, 2000, p. 85-86.
  22. Igounet, 2000, p. 83-84.
  23. Igounet, 2000, p. 86.
  24. Igounet, 2000, p. 95.
  25. « Les amis de Rassinier ».
  26. a et b Igounet, 2000, p. 105.
  27. Signalé dans l'article consacré à l'AARB par Henry Coston in Dictionnaire de la politique française (La Librairie française, 1967).
  28. Voir plusieurs exemples sur la section consacrée à Rassinier, du site PHDN
  29. Paul Rassinier, Le Drame des Juifs européens, Les Sept Couleurs, 1964, p. 13, 14, 17, cité par Gilles Karmasyn, « Quand Rassinier "calcule" les réparations versées par l'Allemagne à Israël », PHDN, 2000.
  30. Gilles Karmasyn, « Quand Rassinier "calcule" les réparations versées par l'Allemagne à Israël », PHDN, 2000.
  31. Guy Bourgeois, cité par Igounet, 2000, p. 113.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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