Pays Noyollais

Pays Noyollais

Noyon

Noyon

Façade occidentale  de la cathédrale de Noyon
Façade occidentale de la cathédrale de Noyon

Armoiries
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Canton chef-lieu du canton de Noyon
Code Insee abr. 60471
Code postal 60400
Maire
Mandat en cours
Patrick Deguise
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Noyonnais
Site internet Site officiel de la ville de Noyon
Démographie
Population 14 260 hab. (2006)
Densité 792 hab./km²
Gentilé Noyonnais
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 54″ Nord
       2° 59′ 59″ Est
/ 49.5816666667, 2.99972222222
Altitudes mini. 36 m — maxi. 153 m
Superficie 18 km²

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Voir la carte administrative

Noyon est une commune du département de l'Oise, chef-lieu de canton dans la région Picardie, en France.

Ses habitants sont les Noyonnais. Le nom jeté est les Friands d'Noyon.

Sommaire

Géographie

Histoire

L'agglomération antique

Autrefois, certains auteurs ont placé à Noyon, la Noviodunum Suessionum, oppidum principal des Suessions, où Jules César établit son camp avant de se tourner vers les Bellovaques (La Guerre des Gaules, II, 12). Mais cette hypothèse a été abandonnée depuis longtemps.

Son nom antique est en réalité Noviomagus. Cette ville a été fondée par les Romains. Elle faisait partie de la cité des Viromanduens. C'était une petite ville qui bénéficiait de sa position à proximité de la vallée de l'Oise.

Au Bas-Empire, la ville est protégée par une fortification. Elle est le siège d'une commandement militaire (préfecture des lètes de Condren, cf. la Notitia Dignitatum).

La ville épiscopale

En 531, Saint Médard y déplace le siège de l'évêché de la civitas Viromanduorum.

À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.

Né en Limousin vers 588, l’orfèvre Éloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit sainte Godeberthe comme moniale à Noyon. Il meurt en 659/660.

La ville médiévale et moderne

Nef de la cathédrale

Jusqu'à la Guerre de Cent Ans, le comté ecclésiastique de Noyon a un rôle stratégique entre le domaine royal (l'Île de France), les terres des comtes de Vermandois et des seigneurs de Boves-Coucy. La ville bénéficie d’institutions communales dès 1108 : la charte lui est concédée par l’évêque et confirmée plus tard par le roi[1].

En 1363, Noyon est transmis comme apanage à la maison de Bourgogne et restera composante du duché jusqu'à Charles Quint.

Traité de Noyon du 13 août 1516 entre François Ier et Charles Quint (la France obtient le Milanais mais abandonne Naples). L'empereur restitue finalement le duché de Bourgogne à la France en 1544 au traité de Crépy-en-Laonnois.

La ville est définitivement rendue à la France après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559.

En 1592 Henri IV prit la ville.

Noyon durant la Première Guerre mondiale

La ville est prise dès septembre 1914 lors de l'offensive allemande passant par la Belgique et se rabattant sur Paris.

Septembre/octobre 1914, après la bataille sur la Marne et lors de la course à la mer, le front se stabilise dans la vallée de l'Oise en aval de Noyon.

Mars 1917 : L'Armée allemande réduit son front entre Arras et Soissons et évacue Noyon.

Le 26 mars 1918, Noyon est à nouveau prise par les forces allemandes (bataille de Noyon du 23 au 25 mars). Les violents combats à proximité (du Mont-Renaud du 26 au 30 avril) entraîneront sa destruction par bombardement par les Français eux-mêmes[2] afin de limiter les capacités logistiques allemandes. Une photo d'archive[3] montre fin août 1918 la colline du Mont-Renaud totalement dénudée, ne laissant paraître que restes d'arbres dont ne restent que les troncs noircis, totalement démunis de leurs feuilles et branches. Le 57e régiment d'infanterie de ligne s'est illustré dans cette zone.

Le 30 août 1918 : Noyon sera définitivement libérée lors de l'offensive de libération alliée de l'été 1918 partie du Matz le 10 août.

De cette époque, François Flameng, peintre officiel de l'armée, nous a laissé de nombreux croquis et dessins de ces lieux. Ils parurent dans la revue L'Illustration à l'article "Le Récit en mars 1917".

Noyon durant la Seconde Guerre mondiale

Été 1940 : Combats le long du Canal du Nord.

Libération en septembre 1944, par la 3e armée américaine de George Patton après quelques combats retardateurs au Mont-Renaud.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
Clément Baltazard Sézille de Biarre
1888 Ernest Noël député
1989 2002 Bertrand Labarre RPR
juin 2002 mars 2008 Pierre Vaurs UDF
mars 2008 Patrick Deguise PS

Le régiment de marche du Tchad (RMT) y est en garnison.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[4] et INSEE[5])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 033 5 699 5 887 5 700 5 946 5 945 5 950 6 270 6 322
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 372 6 348 6 160 5 919 6 439 6 252 6 204 6 144 7 458
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 443 7 336 7 277 5 408 6 483 6 609 6 335 6 160 7 299
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
9 317 11 603 13 889 14 041 14 426 14 471 14 260 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et monuments

etc.

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Ville fleurie : Noyon a obtenu 3 fleurs, attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[6].

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

  1. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 18
  2. Jean-Yves Bonnard, Didier Guénaff, Le Mont-Renaud, un rempart sur la route de Paris , Editeur : Alan Sutton, Octobre 2003, 128 p. ISBN 2-84253-966-4
  3. intitulée "Mont-Renaud, Oise,troupes françaises en position, 29 08 1918, Jacques Ridel - | SPA 62 w 2250
  4. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  5. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  6. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 

Voir aussi

Liens externes

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