Armes De Destruction Massive En Iran

Armes De Destruction Massive En Iran

Armes de destruction massive en Iran

Arme de destruction massive
carte des ADM
Par type

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Armes chimiques
Armes nucléaires
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Syrie Taïwan
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En 2008, l’Iran prétend ne pas avoir d’armes de destruction massive et a signé des traités pour interdire leur possession dont la convention des armes biologiques, la convention des armes chimiques et le traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Certains gouvernements, dont celui de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni, d'Allemagne et de Russie, pensent que l'Iran a l'intention cachée de développer et utiliser l'arme nucléaire suite entre autres à son programme en cours de développement de missiles balistiques. La question est pendante devant le Conseil de sécurité des Nations unies qui a adopté notamment la résolution 1696 le 31 juillet 2006[1], la résolution 1737 le 23 décembre 2006[2] et résolution 1747 du 24 mars 2007 et la résolution 1803 du 3 mars 2008 sur le sujet et impose des sanctions économiques et commerciales imposé depuis décembre 2006.

L'Iran a ratifié la Convention sur l'interdiction des armes biologiques le 22 août 1973[3] et a des programmes avancés de recherche en génie génétique et biologique qui profitent à une industrie produisant des vaccins de classe mondiale à usage domestique et tourné aussi vers l'export[4]. La nature duale de cet usage et de ces installations font que l'Iran comme tout pays ayant des programmes de recherche biologique avancés pourrait facilement produire des agents biologiques à des fins militaires.

L'Iran a signé la Convention des armes chimiques le 13 janvier 1993 et l'a ratifiée le 3 novembre 1997. C'est l'un des rares pays au monde qui a subi la guerre chimique sur le champ de bataille, avec des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans des attaques chimiques durant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Aussi, l'Iran a fait connaître publiquement son opposition à l'emploi d'armes chimiques, faisant de nombreux commentaires « au vitriol » dans de nombreux forums internationaux contre l'emploi par l'Irak de telles armes.

Sommaire

Potentialité de détention d'armes chimiques et biologiques

Le programme chimique iranien a connu ses premiers développements durant la guerre Iran-Irak après le début des attaques de ce pays avec ce type d'armements. Il a proliféré en 1987, lorsque des agents chimiques ont été livré à la Libye.

L'Iran a adhéré en 1993 à la convention sur les armes chimiques et à rejoint la conférence des États de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en déclarant deux installations aujourd'hui non opérationnelles.

Un rapport de la CIA de janvier 2001 écrit que l'Iran a fabriqué et stocké des armes chimiques comprenant des (ampoules) (plaquettes), gaz suffocants, échantillons sanguins, et probablement des agents neurologiques et les bombes et artillerie pour les lancer. Il ajoute que les six premiers mois de 2001, l'Iran a cherché à acquérir la technologie de production, la formation, l'expertise, le matériel et les produits chimiques auprès d'entités en République populaire de Chine et Russie qu'il pourrait utiliser pour atteindre son but de posséder des capacités de production neurologique locales.[5] ; les estimations actuellement disponibles tablent sur une réelle aptitude iranienne à la guerre chimique offensive, citant une capacité de production de 1 000 tonnes par an dans quatre centres de production. Les estimations sur les capacités défensives des forces iraniennes et leur capacité à combattre dans un environnement chimiques sont plus réservées [6].

Dans son rapport de 1993, le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie a déclaré que la possibilité que de petites quantités d’agents bactériologiques aient déjà été créées ne pouvait être écartée et a noté que l’Iran aurait cherché à faire l’acquisition « de façon non officielle » de matériel se prêtant à la production de mycotoxines en particulier [7].

Le Office of Technology Assessment du Congrès des États-Unis à, en 1993, mit l'Iran dans la liste des huits États qui sont reconnus de façon générale comme ayant un programme non déclaré de fabrication d’armes biologique offensives [8].

Un rapport de 2005 du département d'État des États-Unis déclare que l'Iran a commencé à élaborer des armes biologiques offensives lors de la guerre Iran-Irak et que leur vaste et légitime industrie biomédicale et biotechnologique « pourrait facilement accéder en secret à des capacités de production à l'échelle industrielle en vue d'un programme potentiel d'armes biologiques (AB) et pourrait masquer une accession à du matériel de traitement d'armes biologiques ». Il est précisé plus loin dans le rapport que « d'autres informations témoignent d'un programme offensif mature, capable d'évoluer rapidement et qui pourrait rapidement produire ces armes par de multiples moyens ».[9].

Programme nucléaire iranien

Article détaillé : Programme nucléaire iranien.
Carte des installations nucléaires iraniennes

La découverte en 2002, confirmée par l’AIEA d’éléments d’un programme clandestin d’enrichissement et de retraitement, contraire aux engagements de l’Iran, a suscité une très forte préoccupation de la communauté internationale.

Par l’accord de Paris signé le 15 novembre 2004, négocié par la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni avec le soutien de l'Union européenne, l’Iran avait accepté de suspendre toutes ses activités liées à l’enrichissement et au retraitement.

Mais en violation de cette accord, l’Iran a repris ses activités nucléaires sensibles : d’abord en août 2005, les activités de conversion à Ispahan, puis, en janvier 2006, les activités d’enrichissement à Natanz. C’est la raison pour laquelle le Conseil des gouverneurs de l’AIEA, réuni en session extraordinaire en février 2006, a entériné la saisine du conseil de sécurité des Nations unies à une très large majorité.

Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'Iran ne possède pas en 2007 d'armes nucléaires ni même d'uranium pouvant servir à des fins militaires [10]. Le 6 mars 2006, le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei, a déclaré que « l'Agence n'a noté aucune déviance de matériel nucléaire vers des fins militaires ou autre engin nucléaire explosif, mais qu'après trois ans d'inspections intensives il y avait toujours des doutes à la fois sur l'étendue et le but du programme nucléaire iranien ».[11] Peu de temps auparavant, des plans de fabrication de demi-hémisphères en uranium métal avaient été découverts par l'agence, et on ne connait aucune autre application autre que militaire à ces pièces. [12] L'Iran a annoncé le 11 avril 2006 qu'il venait d'enrichir de l'uranium combustible à 3,5%[13].

Le 12 mai 2006, il a été apparemment rapporté qu'on avait noté la présence d'uranium hautement enrichi (bien au-delà de 3,5%) « sur un site où l'Iran avait nié toute présence d'opérations atomiques sensibles ». Ils ont trouvé des particules d'uranium hautement enrichi (UHE) mais il n'est pas établi que c'était une contamination de centrifugeuses découvertes préalablement (matériel importé) ou si c'était un phénomène nouveau." déclara un diplomate proche de l'AIEA. Au 1er juin 2006, ces déclarations n'ont pas été confirmées par l'AIEA[14][15],[16]. [Note : informations ci-dessous ne sont corroborées par aucune source vérifiable.]

En novembre 2007, l'Iran remet à l'AIEA qui les attendait depuis 2005 des plans et autres documents techniques ayant trait à la production d'ogives nucléaires en déclarant qu'ils sont d'origine pakistanaise [17].

L'Iran a signé le Traité de non-prolifération nucléaire le 1er juillet 1968 et l'a ratifié le 2 février 1970[18]. Le 18 décembre 2003, l'Iran a signé un protocole additionnel qui permet aux inspecteurs de l'AIEA de contacter des personnes, d'accéder à de la documentation relative à l'obtention de matériel et au matériel à usage double, à certains ateliers de l'armée et sites de recherche-développement[19].

Le président Ahmadinejad a déclaré publiquement ne pas développer d'armes nucléaires. Le 9 août 2005, le chef suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei a prononcé une fatwa selon laquelle la production, le stockage et l'usage d'armes atomiques étaient interdits par l'islam et que l'Iran n'acquerrait jamais de telles armes[20].

Une étude de 2005 de l'Institut international d’études stratégiques a conclu que « si l'Iran jetait sa prudence aux orties et recherchait l'arme nucléaire le plus vite possible sans se soucier des réactions internationales, il pourrait produire assez d'UHE pour un vecteur atomique avant la fin de cette décennie, sans aucun problème technique ». D'autres programmes de développement plus plausibles que l'Iran pourrait choisir pourraient prendre plus d'une décennie[21]. En 2006, le Directeur du renseignement national, John Negroponte a déclaré que l'Iran pourrait construire une arme atomique entre 2010 et 2015[22].

Installations nucléaires

Fin 2001, des officiers du renseignement américain confièrent à Seymour Hersh que les installations nucléaires iraniennes les plus importantes ne se trouvaient pas à Bushehr, qui peut être surveillée par l'AIEA, mais sur des sites secrets gardés par l'armée.

Ce n'est qu'en 2002 que les États-Unis commencèrent à se douter des intentions nucléaires iraniennes après que l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, membre du Conseil national de la résistance iranienne, un mouvement d'opposition [23] , révéla l'existence des sites de Natanz et Arak.

Le 9 avril 2007, le président Ahmadinejad annonce officiellement que le programme d’enrichissement est entré « dans sa phase industrielle » et le président de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne réaffirme l’objectif d’installation de 50 000 centrifugeuses à Natanz.

En novembre 2007, un rapport de l'AIEA apporte pour la première fois la confirmation officielle que l'Iran a commencé à expérimenter, sur des centrifugeuses P-2, un matériel sophistiqué obtenu illégalement auprès du réseau clandestin du scientifique pakistanais Abdul Qadeer Khan. 3 000 centrifugeuses sont en service le 3 novembre 2007 et permettent, en théorie, de fabriquer suffisamment de matière fissile pour fabriquer une bombe nucléaire en une année [24].

La construction en cours d'un second centre d'enrichissement d'uranium près de la ville de Qom à était annoncé par l'Iran à l'AIEA le 21 septembre 2009. Il pourrait comprendre 3 000 centrifugeuses [25].

La position iranienne

Lors d'un sermon à l’université de Téhéran le 14 décembre 2001; l'ancien président Hachemi Rafsandjani déclare que « l’emploi d’une seule arme nucléaire contre Israël détruirait tout, mais, contre le monde islamique, ne causerait que des dommages limités », qui suggère que l’emploi de l’arme nucléaire contre Israël pourrait être concevable [26].

En février 2003, après la révélation de son programme clandestin, le président Mohammad Khatami, révèle que l'Iran a entamé un programme d’extraction d'uranium, et annonce des plans visant à développer un cycle du combustible nucléaire.

L'Iran déclare que le but de son programme nucléaire est la production d'électricité et que toute autre utilisation violerait le traité de non-prolifération nucléaire qu'il a signé (mais dont il a menacé de se retirer) et serait en contradiction avec les principes religieux de l'Iran. L'Iran prétend que l'énergie nucléaire est nécessaire pour une population croissante et un pays qui s'industrialise rapidement. Il souligne le fait que sa population a plus que doublé en 20 ans, que le pays importe de l'essence et de l'électricité et que ce combustible fossile dégrade beaucoup l'environnement du pays. De plus, l'Iran demande pourquoi on ne l'autoriserait pas à diversifier ses sources d'énergie alors que ses champs pétrolifères viendront à extinction dans un avenir assez proche.

Il continue à prétendre que son pétrole de qualité doit être utilisé pour fabriquer des produits à haute valeur ajoutée et pas simplement de l'électricité. Il soulève aussi des questions financières, affirmant que développer la capacité en surplus de son industrie pétrolière lui coûterait 40 milliards de dollars, sans compter les complexes énergétiques. Exploiter l'énergie nucléaire n'en coûte qu'une infime partie sachant que l'Iran possède des réserves abondantes et accessibles de minerai d'uranium[27].

L'Iran a juridiquement le droit d'enrichir l'uranium à des fins pacifiques, d'après le traité TNP. L'Iran et d'autres pays en voie de développement signataires du TNP qualifient la position des pays occidentaux d'hypocrite, affirmant que le but originel du TNP était le désarmement nucléaire mondial.

Signataire du TNP, il compare sa situation avec trois pays qui ne l'ont pas ratifié et qui ont développé des capacités nucléaires militaires : Israël en 1968, l'Inde en 1974 et le Pakistan en 1998. Le 14 novembre 2004, le principal négociateur iranien sur le nucléaire a déclaré que son pays acceptait volontairement et temporairement de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium après des pressions de l'Union européenne, pour le compte de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, pour donner des gages de confiance pendant une période raisonnable (six mois ont été évoqués).

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré en 2005 dans un discours à l'Assemblée générale des Nations unies : « Nous constatons qu'alors que certains puissants pays contrôlent complètement les ressources et la technologie de l'énergie nucléaire, ils nient à d'autres le droit d'y accéder et ainsi élargissent le fossé entre les grandes puissances et le reste de la communauté internationale… L'usage pacifique de l'énergie nucléaire sans le cycle (complet) du combustible nucléaire est une proposition vide (de sens) ».[28]

Le 6 août 2005, l'Iran a rejeté une proposition de 34 pages de l'Union européenne visant à aider l'Iran à construire « un programme sûr de recherches et de production d'énergie nucléaire civil sûr, non-proliférant, et économiquement viable ». Les Européens, avec l'agrément des États-Unis, essayèrent d'entraîner l'Iran dans un processus d'engagement ferme à ne pas fabriquer d'armes atomiques en proposant de lui fournir du combustible et de l'aide à long-terme qui faciliterait la production d'électricité à partir de l'énergie nucléaire. Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Hamid Reza Asefi, rejeta cette proposition : « Nous avons déjà dit que tout plan doit reconnaître à l'Iran le droit d'enrichir l'uranium ».[29]

L'Iran a repris son programme d'enrichissement de l'uranium en janvier 2006, ce qui a poussé l'AIEA à en référer devant le conseil de sécurité des Nations unies. Le 11 avril 2006, le président iranien Ahmadinedjad a annoncé que des savants iraniens sur le site pilote de Natanz avaient enrichi de l'uranium à 3,5% en utilisant une petite cascade de 164 centrifugeuses à gaz. Dans un discours télévisé depuis Mashhad, il a déclaré : « J'annonce officiellement que l'Iran a rejoint le groupe des pays possédant la technologie nucléaire ».[30]

En mai 2006, des membres du Parlement iranien, le Majles, écrivirent une lettre au secrétaire général des Nations unies Kofi Annan menaçant de se retirer du TNP si le droit de l'Iran à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire selon le Traité n'était pas protégé.[31]

Les positions étrangères

La position américaine

La toute première inquiétude américaine à voir l'Iran se doter de l'arme nucléaire vient du fait que les États-Unis accusent l'Iran de soutenir le terrorisme international.[32] L'administration américaine estime que l'Iran n'a pas besoin d'énergie nucléaire puisque possédant d'abondantes réserves de pétrole, ce serait bien moins cher de fabriquer de l'énergie à partir de pétrole plutôt que de fabriquer de l'énergie nucléaire. En 2003, les États-Unis déclarent que Téhéran s'est « rendu responsable » d'avoir cherché à fabriquer des armes nucléaires en violation des accords signés. Depuis lors, le programme de développement nucléaire iranien occupe le devant de la scène de la politique internationale et du Moyen-Orient.

Une raison potentielle de la résistance américaine réside dans la géopolitique du Moyen-Orient. Essentiellement, les États-Unis éprouvent la nécessité de prévenir toute possibilité pour l'Iran d'avoir la capacité de s'armer avec le nucléaire. Une partie de la technologie nucléaire est à usage dual, c'est-à-dire qu'elle peut servir à fabriquer de l'énergie pacifique mais peut aussi, selon les pays s'opposant à son programme, servir à fabriquer des armes nucléaires. Ce cas de figure a déjà eu lieu dans les années 1960 lorsque l'Inde se dote de son propre programme d'armement nucléaire. Un Iran nucléaire dans la région affaiblirait considérablement le pouvoir de l'Occident. Un Iran nucléaire pourrait aussi agir comme un catalyseur pour d'autres pays du Moyen-Orient qui chercheraient à fabriquer aussi ces armes pour s'en protéger.

L'Iran est souvent mis au ban pour son soutien au Hamas et à d'autres organisations qualifiées d'organisations terroristes. Les pays occidentaux craignent que les armes nucléaires iraniennes ne tombent entre les mains de miliciens islamistes [réf. nécessaire].

En juin 2005, la Secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice exige que le chef de l'AIEA Mohamed El Baradei durcisse son attitude envers l'Iran sinon il ne serait pas nommé pour un troisième mandat à la tête de cet organisme.[33] Selon l'AIEA, le degré de coopération iranienne a varié selon les autres questions géopolitiques : parfois l'AIEA le félicitait, parfois il le sermonnait.

En 2005, les États-Unis dénoncent l'Iran et sa tentative réussie d'enrichissement d'uranium pour obtenir du combustible lorsque le porte-parole Scott McClellan déclare qu'ils « continuent à montrer que l'Iran va dans la mauvaise direction ».

Le lundi 3 décembre 2007, un rapport de l'Intelligence Community estime que l'Iran aurait arrêté ses plans d’armes nucléaires en 2003 et déclare ne pas connaître les intentions actuelles de l’Iran[34].

« Nous ne savons pas si (l’Iran) a actuellement l’intention de développer des armes nucléaires ». Le rapport ajoute que l’Iran, « au minimum, garde ouverte (cette) option » et qu'elle pourrait être capable, entre 2010 et 2015, de produire assez d’uranium hautement enrichi, pour la fabrication de bombes atomiques.

Autres réactions internationales

Les déclarations et contre-déclarations ont fait peser énormément de pression sur l'Iran pour qu'il révèle tous les aspects de son programme nucléaire depuis le début. Une bonne partie de cette pression provient des partenaires économiques de l'Iran : l'Europe, le Japon et la Russie. L'Iran a mis longtemps à répondre, prétendant que la pression n'est qu'une tentative des États-Unis pour l'empêcher d'accéder à la technologie nucléaire.

Le 16 février 2006, le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy déclara :« Aucun programme nucléaire civil ne peut expliquer le programme nucléaire iranien. C'est un programme nucléaire militaire clandestin ».[35] En visite à Washington, fin janvier 2008, le ministre français de la défense, Hervé Morin a publiquement émis des doutes sur un arrêt du programme militaire iranien [36] et le 16 janvier 2009, le président français Nicolas Sarkozy déclare que le programme d'enrichissement nucléaire "n'a aucune finalité civile" [37].

La position israélienne

Israël affirme que l'Iran poursuit activement un programme nucléaire militaire [réf. nécessaire] et considère que l'Iran n'hésiterait pas à utiliser l'arme nucléaire contre Israël. Elle se base sur la position de la république islamique d'Iran qui ne reconnait pas le droit à l'existence d'Israël et dont le Président nie la réalité de la Shoah.[réf. nécessaire]

Israël s'inquiète de voir l'Iran élaborer des missiles capables de transporter des têtes nucléaires vers son territoire. Il s'en inquiète encore plus lorsque l'Iran en fit publiquement défiler quelques uns sous des bannières anti-israéliennes telles que « Mort à Israël »[38] et « Israël devrait être rayé de la carte » (la traduction de cette prise de position du président Ahmadinedjad fait l'objet d'une polémique).

On peut résumer les raisons de l'inquiétude israélienne en 5 points [réf. nécessaire] :

  1. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et d'autres leaders iraniens nient la légitimité de l'existence de l'état d'Israël.
  2. L'Iran développe sa technologie nucléaire dans des installations clandestines[39],[40]
  3. Les deux pays possèdent des missiles pouvant s'atteindre mutuellement
  4. L'Iran a des liens forts avec le Hezbollah[réf. nécessaire]

Le 11 décembre 2005, le Premier ministre israélien d'alors, Ariel Sharon mit les Forces de défense israéliennes en état d'alerte maximum pour être en mesure d'ordonner des raids aériens contre les installations nucléaires iraniennes.[41]

Opinions du monde arabe et islamique

Le 14 décembre 2001, l'ancien président iranien et personnage religieux islamique Akbar Hashemi Rafsandjani fit une allusion à la position de l'Iran envers Israël et le monde occidental. Il déclara (selon une traduction de la BBC) :

« Si un jour le monde islamique venait à s'équiper d'armes semblables à celles qu'Israël possède actuellement, alors la stratégie impérialiste se verra bloquée car une seule bombe atomique (lancée) sur Israël détruira tout. Mais cela ne fera que nuire au monde islamique. Il n'est pas irrationnel de s'attendre à une telle éventualité [42],[43] »

Cependant, des années plus tard, le 3 décembre 2004, il annonce :

« Si Allah le veut, nous allons bientôt faire partie du club des pays ayant une industrie nucléaire, avec toutes ses applications sauf la militaire, qui ne nous intéresse pas. Nous voulons obtenir ce à quoi nous avons droit. Je dis sans équivoque que pour rien au monde nous ne voudrons renoncer à nos droits légaux et internationaux. Je dis aussi sans équivoque à ceux qui font de fausses déclarations : l'Iran ne recherche pas l'arme nucléaire mais ne renoncera pas à ses droits .Vos provocations ne nous mèneront pas à chercher à obtenir l'arme nucléaire. Nous espérons que vous reviendrez bientôt à la raison et ne pousserez pas le monde dans la crise et la dispute.[3] »

Le 9 août 2005, l'ayatollah Ali Khamenei a prononcé une fatwa interdisant la production, le stockage et l'usage d'armes nucléaires. Le texte de cette fatwa n'a pas été divulgué bien que référencé dans un discours officiel de l'A.I.E.A à Vienne.[20]

Le San Francisco Chronicle a rapporté, le 31 octobre 2003, que de grands ayatollahs comme l'ayatollah Youssef Sanei et des religieux iraniens dont Ali Khamenei ont déclaré à plusieurs reprises que l'islam interdit le développement et l'usage de toute arme de destruction massive. SF Gate.com a cité l'ayatollah Ali Khamenei qui a déclaré :" La République islamique d'Iran, fondée sur ses croyances légales et religieuses fondamentales n'aurait jamais recours à des armes de destruction massive. Contrairement à la propagande de nos ennemis, nous sommes fondamentalement contre toute production d'armes de destruction massive de toute forme".[44]

Le 16 février 2006, le quotidien Internet réformiste Rooz rapporta pour la première fois qu'un religieux extrémiste de Qom que Mohsen Gharivian, un élève de l’ayatollah Yazdi, a annoncé que « quand tout le monde est équipé d'armes nucléaires, on peut l'utiliser pour se défendre sans contrainte religieuse particulière, tout dépend du but de cet utilisation » [45]

Le 21 avril 2006, des représentants des dirigeants palestiniens prirent la parole à un rassemblement à Damas. Anwar Raja, représentant le FPLP a déclaré:

«  Le peuple iranien combattant possède maintenant des capacités nucléaires. Mon frère, représentant de l'Iran assis ici, laissez moi vous dire que nous, les Palestiniens, sommes favorables à un Iran qui possède la bombe et pas seulement juste de l'énergie à des fins pacifiques.[4] »

Le 3 mai 2006, la télé syrienne accorda un entretien à l'ayatollah irakien Ahmad Husseini Al Bagdadi dans lequel il accordait son soutien au monde islamique et arabe pour qu'il acquière l'arme nucléaire:

« Comment se fait-il qu'Israël ait 50 bombes atomiques ? Pourquoi sont-ils sélectifs [ndt: à propos des Américains] ? Pourquoi un pays islamique n'aurait il pas le droit d'avoir une bombe atomique? Je ne fais pas allusion au programme iranien dont l'Iran dit qu'il est à des fins pacifiques. Je veux parler de la bombe atomique. Ce pays arabe islamique doit obtenir une bombe atomique. Sans la bombe atomique, nous continuerons d'être opprimés, et la destruction de l'Amérique... La stupidité américaine... L'âne américain même ne cessera de nous attaquer parce que les Américains sont très prétentieux.[5] »

Le 12 mai 2006, Associated Press publia un entretien avec l'ancien chef d'état-major pakistanais Mirza Aslam Beg. Dans cet entretien, Beg donna les détails d'environ 20 années d'approches iraniennes pour obtenir des armes conventionnelles puis la technologie de l'arme nucléaire. Il décrit une visite iranienne en 1990 alors qu'il était chef d'état-major de l'armée.

« "Ils n'étaient pas intéressés par la technologie (en soi).Ils demandèrent: "Pouvons nous avoir la bombe ?" Ma réponse fut " Bien sûr…mais vous devez la faire vous même. Personne ne nous l'a donnée ". Beg dit qu'il est sûr que l'Iran a eu le temps de l'élaborer. Mais il insiste sur le fait que le Pakistan ne les a pas aidés, même s'il dit que l'ancien Premier ministre, Benazir Bhutto, lui a dit un jour que les Iraniens avaient offert plus de 4 milliards de dollars pour la technologie.[6] »

Ces déclarations semblent contredites par le fait que l'Iran déclare avoir reçu des plans d'armes nucléaires par le Pakistan lors d'achats au marché noir de centrifugeuses à ce pays.

La République islamique du Pakistan possède des armes nucléaires. (voir Pakistan et armes de destruction massive).

La déclaration de Bakou

Une déclaration signée le 20 juin 2006 par les ministres des Affaires étrangères de 56 pays de l'Organisation de la conférence islamique (comptant 57 membres) déclare que « la seule voie pour résoudre le sujet du nucléaire en Iran est de reprendre toutes les négociations sans aucun condition préalable et d'améliorer la coopération en faisant coopérer toutes les parties prenantes. »

Mouvement des non-alignés

Le 16 septembre 2006 à Cuba, les 118 pays membres du Mouvement des non-alignés ont déclaré qu'ils soutenaient le programme nucléaire civil de l'Iran dans leur déclaration écrite finale. Cela représente une majorité très nette des 192 pays membres des Nations unies.[46] Le 26 août 2009, les 118 pays déclarent qu'ils appuyeront l'Iran lors du congrès de l'AIEA le 14 septembre 2009.

Vecteurs

Les missiles

La portée annoncé des Shahab-3 selon l'Iran [47].

On pense que l'Iran possède une réserve de 25 à 100 missiles Shahab-3 qui ont une portée de 2 100 km , pouvant être dotés d'explosifs conventionnels puissants, de têtes chimiques, biologiques, à dispersion rayonnante, et potentiellement de têtes nucléaires .On pense qu'un Shahab-4 avec une portée de 2 000 km et une charge de 1 000 kg est en cours d'élaboration. L'Iran a déclaré que le Shahab-3 est le dernier de ses missiles militaires et qu'il développe le Shahab-4 pour lancer des satellites de surveillance et de communication. On pense aussi qu'un Shahab-5, missile balistique intercontinental, est en cours d'élaboration.[48]

L'Iran a 12 X 55 missiles de croisière soviétique de longue portée, sans tête nucléaire et achetés illégalement au marché noir à l' Ukraine en 2001. Le X-55 a une portée de 2 500 à 3 000 km.[49]

Le 2 novembre 2006, l'Iran procède a des tirs de missiles balistiques Shahab-3. Ces missiles, dotés d'une portée de 2 000 km, peuvent porter des ogives avec sous-munitions. L'Iran annonce d'autres tirs, ainsi que plusieurs autres essais dans le cadre de manœuvres militaires[50].

Avions

L'armée de l'air iranienne posséde 27 à 30 avions d'attaque au sol Soukhoï Su-24 MK.[51].

Terrorisme d'Ètat

Cinq membres de l'administration Iranienne sont formellement accusés par la justice argentine d'avoir commandité en 1994 l'attentat de l'AMIA à Buenos-Aires perpétré pqr le Hezbollah par mesure de rétorsion contre l'Argentine qui n'avait pas rempli les obligations d’un contrat prévoyant un transfert de technologie nucléaire à Téhéran[52].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) Résolution 1696 du Conseil de sécurité des Nations unies
  2. (fr) Résolution 1736 du Conseil de sécurité des Nations unies
  3. Signatories of the Biological Weapons Convention
  4. Razi Institute produces dlrs 100m worth of vaccines, serums a year. Consulté le 22 avril 2006
  5. Unclassified Report to Congress on the Acquisition of Technology Relating to Weapons of Mass Destruction and Advanced Conventional Munitions, 1 January Through 30 June 2001, Central Intelligence Agency (USA). Consulté le 26 avril 2006
  6. Défense et Sécurité internationale n° 31, novembre 2007, L'Iran chimique et balistique, Philippe Langloit
  7. (fr) Rapport N° 2000/05 : La prolifération des armes bactériologiques sur Service canadien du renseignement de sécurité, 9 juin 2000. Consulté le 10 août 2009
  8. Il s’agit de l’Iran, de l’Irak, d’Israël, de la Libye, de la Syrie, de la République populaire de Chine, de la Corée du Nord et de Taïwan. Six autres pays ont été mentionnés comme étant soupçonnés par au moins certaines sources ouvertes d’avoir un tel programme. Il s’agit de de la Bulgarie, de Cuba, de l’Égypte, du Laos, de l’Inde et du Vietnam.
  9. Bureau of Verification and Compliance, département d'État des États-Unis, Adherence to and Compliance With Arms Control, Nonproliferation, and Disarmament Agreements and Commitments (30 août 2005).
  10. Il faut noter que les premières nucléaires françaises et indienne était au plutonium qui n'a pas besoin d'usine d'enrichissement.
  11. Introductory Statement to the Board of Governors by IAEA Director General Dr. Mohamed ElBaradei, 2006. Consulté le 17 avril 2006
  12. "Iran, les clés de la crise nucléaire", Le Nouvel Observateur n°2158 du 16 au 22 mars 2006
  13. Voir [1]
  14. UN finds highly enriched uranium traces in Iran, 2006. Consulté le 1er juin 2006
  15. Diplomats: New traces of highly enriched uranium found in Iran, 2006. Consulté le 1er juin 2006
  16. IAEA inspectors found traces of highly enriched uranium in Iran, 2006. Consulté le 1er juin 2006
  17. Nucléaire iranien: Téhéran remet à l'AIEA des plans d'ogives nucléaires (Vremia novosteï), Novosti, 15 novembre 2007
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Bibliographie

  • Alain Rodier, Iran : la prochaine guerre ?, Paris, Ellipses, 2007 (ISBN 978-2-7298-3641-2)
  • Bruno Tertrais, Iran, la prochaine guerre, Paris, Le Cherche midi, 2007 (ISBN 978-2749111506)
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