Peyrolles-en-provence

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Peyrolles-en-Provence

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Peyrolles-en-Provence
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Aix-en-Provence
Canton Canton de Peyrolles-en-Provence
Code Insee abr. 13074
Code postal 13860
Maire
Mandat en cours
Danielle Long
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays d'Aix
Démographie
Population 4 286 hab. (2007)
Densité 123 hab./km²
Gentilé Peyrollais
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 47″ Nord
       5° 35′ 09″ Est
/ 43.6463888889, 5.58583333333
Altitudes mini. 201 m — maxi. 782 m
Superficie 34,9 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Peyrolles-en-Provence (Peiròla de Provença en provençal selon la norme classique et Peirolo de Prouvènço selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Peyrollais.

Sommaire

Géographie

Peyrolles en Provence se situe dans la vallée de la Durance, entre le massif du Luberon et le massif de la Montagne Sainte-Victoire. La commune se situe au Nord-Est du département des Bouches-du-Rhône, limitrophe avec le Vaucluse.

Histoire

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1364[1].

Héraldique

Armes de Peyrolles-en-Provence

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la tour d'argent, maçonnée de sable, posée sur des ondes aussi d'argent mouvant de la pointe.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1983 mars 1989 Elie Arene
mars 1989 mars 2001 Claude Long RPR
mars 2001 Danielle Long UMP

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
2003 2249 2297 2560 2918 3914 4240
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Texte Peyrolles Rétro et Alain Balalas [1]

Peyrolles en Provence est un village riche par son histoire qui va du miocène à aujourd'hui.

Ce village qui se trouve sur la route des Alpes a été de tout temps un lieu stratégique. Situer juste après la clo de Mirabeau, cela a crée une large bande de terres arrosées par la Durance.

La grotte au Palmier

Située sous le château, cette grotte, redécouverte, en 1979, par des enfants, puis explorée par M. Ely, professeur d'anglais et M. Maurel, président de l’association Peyrolles Rétro, était connue depuis longtemps par les Provençaux. Au Moyen Age, ils s'en servaient comme réserve (garde-manger), puis, pendant la guerre, d'abri en cas de bombardement (traces de foyers). La grotte a des dimensions modestes ; elle mesure 20 m de long et 10 m de large. Le plafond est entièrement constitué d'une dalle de tuf d'une épaisseur de 3 m. Elle s'avance sous les fondations du château et se termine sous sa cour.

Cette grotte, creusée dans le tuf (roche tendre, sédimentaire, calcaire, caverneuse), est unique au Monde, elle renferme des fossiles remontant à l'époque tertiaire (7 à 14 millions d'années). En effet, on peut observer que des troncs de palmiers, dont le bois à disparu, ont laissé leurs empreintes en forme de cônes imprimés dans l’épaisseur de la dalle de pierre, au niveau du plafond de la cavité et sur les parois. La plus grande mesure 1 m de diamètre et 2 m de hauteur. On dénombre, au total, 15 empreintes de taille différentes mais seules quelques unes sont bien marquées.

Les traces des troncs de palmiers étant différentes entre elles, nous pouvons supposer que des palmiers de diverses espèces peuplaient notre région au tertiaire. D’autant que dans cette grotte, il y a quatre espèces différentes. Ces fossilisations de palmiers sont les témoins qu'à une époque la Méditerranée baignait le cours actuel de la Durance. De nos jours, il existe 2500 variétés, espèces ou plantes de palmiers, tous tropicaux par conséquent, nous présumons que le climat de notre région était tropical à l'Ere Tertiaire (c'est durant cette ère géologique que les mammifères se sont diversifiés et qu'apparut l'homme).

D'autres fossiles sont présents : il s'agit de fougères, bambous et roseaux, de feuilles et de tiges de différentes espèces.

Des fossiles du Tertiaire ne sont pas rares dans notre région, en effet, il est courant de trouver des os, des squelettes de rongeurs, des crocodiles, des ammonites, etc., mais cette forme de fossilisation est unique en Europe. Ce témoin du passé de notre planète est d'un grand intérêt scientifique car il permet de reconstituer petit à petit, par la flore et la faune, le climat pendant l'ère Tertiaire puis l'Ere Quaternaire.

Ce site reste une énigme pour les experts en paléobotanique et les géologues car les dernières traces de palmiers fossiles en Europe datent de la fin du Miocène (période avant le pliocène). Ils semblent avoir disparu ensuite.

Or ce site est peut-être un site hydrothermal d'âge mio-pliocène (période qui correspond à la fin de l'Ere Tertiaire) implanté sur la grotte. Il a été formé par un glissement de terrain (boue) qui a tout englouti. Par la suite la formation de la Durance a enlevé le support sableux sur lequel les végétaux avaient poussé. L’enlèvement du support a fait place aux empreintes que nous voyons aujourd’hui.

La chapelle Saint Sépulcre

C'est le monument le plus ancien de Peyrolles construit au début du 12ème siècle. Située sur un promontoire, la chapelle occupe l'emplacement du 1er «castrum», c'est-à-dire de la 1ère forteresse en bois datant du 9ème ou 10ème siècle. Ce rocher est le 1er site d'habitation du village car à l’époque, l'eau de la Durance coulait à ses pieds. De faible dimension (6,20 m de long), son originalité réside dans sa forme quadrilobe c’est à dire à quatre nefs égales disposées en forme de croix grecque. Cette forme particulière, d’inspiration orientale, rappelle les églises d'Arménie d'où certains vous diront qu'elle est d'architecture byzantine. D’après Mr Duby, historien du moyen âge, il s'agirait d'une chapelle votive, commémorant un retour de croisade (les croisades ayant duré de 1095 à 1270, les dates correspondraient). Il existe trois autres exemples en Provence d'architecture semblable, une à Venasque, une à Montmajour : la chapelle Ste Croix et une à Baume de Transit (Drôme). Toutes possèdent une forme identique de trèfle à 4 feuilles. Mais la chapelle du St Sépulcre est la plus petite. Ses absidioles, toutes identiques, ont une ouverture de 2,90 m et une profondeur de 1,80 m, ce qui limitent le nombre de visiteurs. On y venait lors de la première communion afin d'aller en procession commencer la cérémonie à l'église paroissiale. La messe y était célébrée le jour de la St Marc. C’est au 17ème siècle que clocher (clocheton, sous arcade) a été rajouté sur un carré central. Le clocher actuel a été restauré en juillet 1976 car la foudre avait détruit sa partie haute. Intérieur :

Lorsqu'on pénètre à l'intérieur, on se rend compte de la petitesse de cette chapelle. Constitué de 4 voûtes en cul-de-four, le carré central est voûté en berceau brisé dont la hauteur est atteint 9 m en son centre.

Retable :

Dans le chœur on peut admirer un retable, récemment restauré qui représente la «Mise au Tombeau du Christ ». Ce tableau de 1607, peint sur bois, a été légué par Claude Chateminois, viguier à Peyrolles c’est à dire, juge qui avait la fonction de prévôt royal, dans le Midi de la France, avant la Révolution. Avocat et juge, il était marié à Gabrielle de Cariolis. Il est mort en 1646. On voit, au bas et de chaque côté du tableau, les donateurs : à gauche Claude Chateminois, en habit d'homme de loi, à droite sa femme. Une tradition prétendait que ces deux personnages étaient le Roi René et son épouse. Mais la date du tableau prouve que ce fait est invraisemblable car le Roi René est mort en 1481. De plus le visage du personnage n'est pas du tout celui du Roi René qui est représenté sur un tableau exposé dans la cathédrale d'Aix en Provence. Il s'agit donc de Claude Chateminois et de son épouse, les donateurs. Pour preuve, l'inscription en haut du retable : « Claude Chateminois a fait faire ce peint retable ». Ce retable représente l'ensevelissement du Christ, avec autour de lui, la Vierge, les saintes femmes, les disciples éplorés. Au dernier plan, on reconnaît la ville de Peyrolles et son château au pied duquel coule la Durance.

Fresques :

Sur les murs de la chapelle, on aperçoit des peintures murales datant des 12ème et 13ème siècles.

On distingue, entre autres : • Au dessus de la porte il y a la tentation d'Adam et Eve. • Au dessous la Pentecôte • Sur la gauche il y a une procession de saints auréolés. • Sur les murs de la nef, à gauche de l’abside, il y a une tour et des bateaux, stylisés, sur lesquels se tiennent des croisés, l'épée levée.

Ces fresques ont la particularité d'être effectuées selon un procédé différent des simples peintures murales. La pierre est d'abord enduite d'un mortier fait de fibres végétales et d'un liant minéral. Avant que ce mortier ne sèche, on y applique un second enduit teinté qui constituera les dessins et les couleurs de la fresque. Chaque couleur doit être appliquée le jour même pour obtenir une teinte uniforme. On passera ainsi d'un coloris à l'autre.
Graffitis :

Sur le mur, à gauche de la porte, on aperçoit des graffitis figurant des voiliers du Moyen Age, gravés à même la pierre. D’après Mr Mollat du Jourdain, spécialistes de ces navires, il s'agirait d'ex-voto tracés au retour de périlleuses traversées, datant du 15ème siècle. Situé à hauteur d'homme, on voit un gréement à 2 mâts avec les voiles ferlées. Ces bateaux sont représentés au mouillage comme la plupart des graffitis marins.

Le château du Roi René

Historique :

La première construction féodale 12ème siècle fut un château de petites dimensions. Les parties les plus anciens visibles remontent au 13ème siècle, à l'époque où les archevêques d’Aix-en-Provence en étaient les propriétaires. Le château devient, par échange, propriété du Roi René de 1475 à 1480. La forteresse d'alors se transforme en résidence d'agrément. En 1480, à la mort du roi René, puis de son neveu en 1481, c'est le roi de France qui en hérite. Devenu propriété royale, le château est administré par des officiers royaux et donc très peu entretenu. Au 17ème siècle, François-Marie de Cazeneuve en obtient la jouissance et entreprend alors d'importants travaux qui donneront son aspect actuel au château. Par la suite, l'édifice est cédé par Louis XIV au baron d'Oppède qui le revendra à la famille de Laurens en 1682.Successivement racheté, le château est finalement vendu en partie à la commune qui y installe la mairie et les écoles 1864, et à divers particuliers.

Description :

Les bâtiments actuels datent pour la plupart du 18ème siècle. De l'époque médiévale subsistent un mur de défense sur la terrasse est (ouvrage épais de 1,54 m, exceptionnel en Provence) et une tour carrée à l'ouest. Dans le village on peut encore admirer des vestiges de l'ancienne muraille médiévale : une tour ronde (près de l'église) et le grand portail une porte encadrée de deux fontaines surmontée d'un campanile sur la place Albert Laurent, restauré au 18ème siècle. D'une construction imposante, l'entrée du château est constituée d'un portail monumental à arcade. En passant sous ce portail, on remarquera à gauche, au-dessus de la porte, une paire de ciseaux peint sur la pierre : il s'agissait sans doute de l'officine du coiffeur barbier. Le portail s'ouvre sur une vaste cour de 25 m sur 50 m autour de laquelle s'agencent les ailes du château et le corps central.

1. Corps central :

Imposant, sa façade est de style classique. La pierre de taille utilisée est un grès à liant calcaire dur, extrait dans la carrière située à 2 km du village, exploitée jusqu’en 1930. La toiture, restaurée récemment, se constituait de grandes tuiles de 77 cm de long et épaisses de 3 cm environ, façonnées à la main. Des archives de 1668 indiquent qu'une partie du toit était constituée de tuiles vernissées. Il y a superposition d'ordres : Au rez-de-chaussée des arcades, au 1er étage des fenêtres inscrites dans une travée de pilastres de style dorique, le dernier étage appelé attique, constitué de petites fenêtres. Les ailes sont en retour d'équerre (à angle droit).

2. Les ailes :

  • Sur l'aile sud, on retrouve les ouvertures en arcades où se trouvaient les écuries et les cuisines. Cette aile est très classique et dépourvue de toute décoration intérieure.
  • L’aile nord comprenait des appartements à l’étage, de grandes cuisines au rez-de-chaussée et du temps du Roi René, il existait une immense cheminée (5m de long) qui malheureusement a disparu. A l’extrême ouest de cette aile se trouvaient aussi 1es appartements des domestiques.
  • Passé le corps central, on se retrouve sur la terrasse est. Ici, à droite, une statue du 18ème siècle représente Milon de Crotone, gladiateur combattant un lion. Cette statue repose sur une ancienne fontaine en pierre de pays. Derrière, on aperçoit une partie de l'ancienne muraille médiévale. A droite, la tour carrée a servi autrefois de prison.

A l’intérieur :

De nombreuses décorations habillent les murs et plafonds des anciens appartements. Ces décors se présentent pour la plupart sans polychromie et furent simplement traités à la cire par couches successives et lustrées.

Dans l’actuelle salle des adjoints, au 1er étage de l’aile nord, le décor est très riche en gypseries qui représentent des pilastres à fûts crénelés d’ordre composite (Chapiteaux décorés de feuilles d’acanthes et de volutes), des frises et corniches ornées : anges, tableau représentants des personnages en habit romain. La pièce suivante vaut un arrêt sur sa terrasse, située au nord du château, elle donne une vue panoramique sur la vallée de la Durance, le Luberon, et, à l'est, on devine le défilé de Mirabeau. Par cette terrasse, on accède à une salle où les nombreuses décorations, dont certaines ont été peintes ultérieurement, sont les plus belles du château.

Le plafond est entouré d'une frise à fond bleu-gris décrivant des scènes enfantines. Au fond de la salle, il y a des enfants qui jouent à colin-maillard, à droite, ils tentent de dresser un âne, à gauche, deux enfants brandissent un masque de lion pour en effrayer trois autres, et au-dessus de la porte, ils jouent aux soldats (on reconnaît aisément un canon et une arme à feu). Apparemment ce sont tous des garçons et cela contraste avec les angles où la frise est décorée de bustes féminins. Le décor se compose également de « tableaux » dont deux représentants des gypseries peintes. Au-dessus de la cheminée de marbre noir, le « tableau » représente un vase et un bouquet de fleurs aux couleurs vives (jaune, rose, etc.) que porte une tête féminine ! Le tout est encadré de feuillages. A côté, au-dessus du placard, le décor est plus simple, il n’y a qu’une urne entourée également de feuilles peintes.

En face, le cadre décoré de gypseries monochromes se présente sur le même fond bleu-gris de la frise. Il s'agit d'une marmite, posée sur un feu, d'où s'échappent des volutes de vapeurs. Au bas du «  tableau », on aperçoit deux oiseaux. Enfin, au-dessus de la porte, un « tableau », plus petit que les précédents, est constitué de deux branches feuillues nouées entre elles par une sorte de large corde. Dans la salle de réunion, le décor redevient plus sobre et se compose de pilastres d’ordre dorique (fûts lisses), sur les murs, des cadres devaient recevoir des tapisseries. Sous le roi René des tapisseries étaient brodées à Avignon. Le tout est complété par une corniche et un dessus de porte.

Toutes ces décorations ont été commandées en 1774 par le Président de Laurens et effectuées par les sculpteurs en plâtre Rimbaud et Sauvin. Ces gypseries sont réalisées à l'aide d’un mortier de chaux et de plâtre, accompagné d’une charge pouzzolane (roche siliceuse éruptive) ou d’argile. Au mélange est ajoutée une sorte de colle pour assouplir le plâtre et en faciliter le modelé et la sculpture. Le gypse est un minéral constitué de sulfate de calcium hydraté par l'évaporation d'une eau lagunaire lacustre ou de nappe souterraine. Sa déshydratation complète par chauffage produit le plâtre.

Toujours à cet étage de l'aile nord, dans les appartements occupés par les bureaux du maire, les décors sont différents. On retrouve, dans le bureau du secrétaire, des médaillons représentant les armoiries de Peyrolles, une cheminée en marbre gris du 18ème siècle et dans le bureau du maire, une cheminée en marbre gris avec une horloge et deux candélabres en bronze doré.

A côté est exposée une tête en marbre découverte par M. Bernard Poyet et offerte au chanoine André près de la chapelle Notre-Dame d'Astors, située à 3 km du village, près du canal EDF.

Cette tête dite de Bacchus, dieu romain du vin, est en fait celle de Pomone, nymphe romaine qui veille sur les fruits. En marbre du Pentélique, cette tête de femme date du 1er siècle. De la terrasse du bureau de M le Maire, il y a une très belle vue sur le Concors et la vallée de la Durance.

On accède ensuite dans la salle des mariages agrémentée elle aussi d’une cheminée en marbre rose sur laquelle ont été déposés un cartel et deux candélabres provenant de la Russie des Tsars.

Cheminée en marbre rose

Au mur, un tableau de Gabriel Guay, daté de 1877, représente « Latone et les paysans ». Ce tableau relate l'histoire de Latone : ici, elle porte dans ses bras ses jumeaux. Voulant les désaltérer, elle s'approche de la mare où des paysans travaillent. Ceux-ci refusent de la laisser boire et l'un d'entre eux brouille volontairement l'eau. Seulement ils ne savent pas que Latone est une déesse qui, pour se venger, les transformera en reptiles amphibiens, crapaud ou triton.

L'église Saint Pierre

Bâtie au début du 12ème siècle, elle a subi des transformations et des rajouts au cours des siècles suivants. A la 1ère partie, romane, ont été rajoutées des chapelles (bas-côtés) de style gothique sous le Roi René. Au 17ème siècle quelques modifications lui ont donné son aspect actuel : bâtiment orienté Est-Ouest, composé d'une nef principale encadrée de 2 bas côtés, et d'une sacristie.

Ainsi, la partie romane de l'édifice est constituée par le chœur et les chapelles de chaque coté de celui-ci. Au 15ème siècle, ont été construits les bas cotés et la nef, constituée d’une voûte en cul-de-four et au 17ème siècle la sacristie.

L'édifice est surmonté par un clocher en pierre de taille, grande tour carrée, qui contenait autrefois plusieurs cloches mais actuellement, il n’en reste plus qu’une seule. L'église a souffert de la Révolution et du séisme de 1909.Sa forme en croix rappelle un autre édifice de Peyrolles : la chapelle du St Sépulcre.

Intérieur :

L'église est très richement ornée par de nombreuses statues, de magnifiques autels, et divers tableaux...

La nef mesure 22 m de long, 12 m de large et 9,5 m de hauteur sous voûte. Dans le bas côté droit, on retrouve : • L’autel Notre Dame des Grâces, avec la statue de la Vierge portant l'enfant. Cette statue de bois date de 1600. Il y a aussi un retable en marbre blanc, sculpté de deux médaillons, représentant l'Annonciation et la Purification. • Le bénitier. • Le buste reliquaire de St Eloi, évêque de Noyons se trouve dans la niche d'un pilier. Cet orfèvre, auteur du mausolée de St Denis, fut le conseiller de Dagobert 1er et on le voit ici avec les outils de la Passion dans ses bras.

• Le maître autel en bois sculpté et doré ou autel du St Sacrement se situe dans la chapelle du fond. Comme il est classé, il a été récemment restauré par les beaux-arts. On reconnaît dans les deux médaillons les disciples d'Emmaüs et le sacrifice d'Isaac. Au centre se trouve l'agneau pascal subissant tous les maux de la terre. Dans le bas-côté gauche, on a : • L’autel St Pierre : c'est le principal des 12 apôtres de Jésus. Pêcheur sur le lac de Tibériade, il se nommait Simon. Jésus l'appela Pierre pour faire de lui le chef sur lequel il fonderait son Eglise. Malgré son triple reniement pendant la Passion, Jésus fit de lui le chef de la communauté apostolique, à Jérusalem. 1er évêque de Rome, il aurait subi le martyre sous Néron. On retrouve ici l'agneau, le calice et l'hostie (bas). Le décor de vigne et la coquille sont typiques du 17ème siècle, sous Louis XIV. La statue de St Pierre est grandeur nature, en bois doré du 19ème siècle. • La statue de St Dominique, religieux castillan, se trouve dans la chapelle suivante. Il fonda en 1215, l'ordre mendiant des Frères Prêcheurs (ou Dominicains) pour endiguer l'hérésie cathare. Cet ordre fut approuvé en 1216 par Honorius III. Au centre de cette chapelle, il y a la statue de la vierge à l'enfant, et à droite, la statue de Jeanne d'Arc. • Au fond, un tableau du 17ème siècle représentant St Dominique tendant le rosaire à la Vierge et à son enfant qui tient le chapelet. A droite du tableau, on reconnaît la reine Isabelle la Catholique. A côté du tableau, il y a la statue de St Roch. Parti en Italie soigner les pestiférés, il fut atteint lui-même par la peste à Plaisance. Il mourut dans les prisons françaises, accusé d'espionnage. • Un bénitier en marbre. Dans le chœur, on retrouve : • La Croix du Christ du 17ème ou 18ème siècle. C'est une croix de procession. En effet, Peyrolles était une étape sur le pèlerinage de Marseille à Grenoble. • La Vierge du 18ème siècle et deux beaux candélabres.

Dans la nef, il y a : • La statue de Notre Dame de la Salette entourée des deux bergers, Mélanie et Maximin se trouve dans le pilier de gauche. La vierge apparut aux deux jeunes bergers, en 1846 (10 ans l’apparition de Lourdes), et leur annonça les pires maux pour le Clergé. • La statue d'une vierge est dans le pilier en face. Dans la sacristie, on a : • La croix de procession argentée. • Un tableau à double face, classé qui représente sur une face le Christ Roi et de l’autre côté la Vierge en Majesté. Cette toile peinte à l'huile date du 17ème siècle et doit être restaurée par les beaux-arts. • Une cheminée de marbre du 17ème siècle. • Des chasubles et des dentelles. • Un chemin de croix en tableaux.

Sources

  • [2]
  • Le château du Roi René [3]

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Guy Barruol, « La Durance dans l’Antiquité et au Moyen Âge », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, ISBN 2-906162-71-X, p 48
  2. Peyrolles-en-Provence sur le site de l'Insee


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