Phare de Nividic

Phare de Nividic
Phare de Nividic
Le phare de Nividic par grand frais
Le phare de Nividic par grand frais

Coordonnées[1] 48°26′44″N 5°09′03″O / 48.44556, -5.1508348°26′44″N 5°09′03″O / 48.44556, -5.15083
Pays Drapeau de France France
Localisation Ouessant, Finistère
Construction 1912 à 1936
Hauteur 35,55 m
Élévation 30,40 m
Portée 10 milles
Feux 9 éclats rapides blancs, 10 s.
Aide sonore aucune
Automatisation à la conception
Gardienné non
Visiteurs non

Géolocalisation sur la carte : Finistère

(Voir situation sur carte : Finistère)
Phare de Nividic

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Phare de Nividic

Le phare de Nividic est un phare situé à l'ouest de l'île d'Ouessant en Bretagne. Il est le point le plus à l'ouest de la France métropolitaine. Il doit son nom au rocher sur lequel il est construit : le Leurvaz an Ividig.

Sommaire

Histoire

Le phare a été construit de 1912 à 1936, pour ne fonctionner que 4 ans. Abandonné pendant la guerre, il fut ensuite réhabilité au début des années 1950, puis plusieurs fois rénové. Il est à ce jour toujours en fonctionnement.

Prélude

La décision de construire le Phare de Nividic fut signée le 5 janvier 1910. Le service des Phares souhaitait à l'époque réutiliser l'équipe de construction du phare de la Jument, situé à moins de 3km plus au sud, et dont la construction devait s'achever en 1911. Le coût initial était de évalué à 160 000 francs-or[2], ce qui est peu comparé au coût (estimé) du Phare de la Jument (850 000 francs de l'époque).

Les travaux seront placés sous la direction de MM. Pigeaud et Montigny, respectivement Ingénieur en chef et Ingénieur ordinaire de Brest. Le Conducteur Heurté, de la subdivision d'Ouessant, dirigera le chantier.

24 années de construction...

Le 9 mars 1912, un avant projet est dévoilé. Celui-ci comprend une conception générale du bâtiment, incluant la forme, les matériaux et les techniques de construction. À l'époque, les équipements de signalisation n'était pas encore définis, les travaux étant encore à l'étude. En effet, il s'agissait pour la première fois d'établir un système d'éclairage et de sonorisation au sein d'un phare complètement automatique.

Les premiers travaux de maçonnerie commencèrent lors de l'été 1912, un an après la mise en service du phare de la Jument.

Le rocher sur lequel devait être construit le phare est situé dans une zone très peu accessible. Cette inaccessibilité du site, due à de violents courants et ces nombreux récifs en mer d'Iroise, rend la construction délicate, difficile et dangereuse. C'est pour cette raison que l'équipe de construction du Phare de la Jument, disposant de l'expérience et d'un équipement moderne et adapté (le bateau de travaux Eugène Potron[3]), a été choisie pour cette mission.

Ces conditions difficiles ne permettent que de bâtir une cinquantaine de mètres cubes de maçonnerie par an entre 1913 et 1916. La première guerre mondiale n'a pas d'influence sur l'avancement des travaux. En revanche, un défaut de construction du phare de la Jument oblige l'équipe de construction à ralentir son travail pour entreprendre des travaux de consolidation sur le phare voisin.

Il faut attendre le 19 mars 1928 pour que les équipements finaux soit précisés. La tour est finalisée en 1929, mais les études introduisent la constructions de deux pylônes en béton, une ligne électrique aérienne ainsi qu'un petit téléphérique, qui seront réalisés entre cette date et 1936.

Pour 4 ans de service

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Le phare fut achevé en 1936 et le feu fut allumé la même année. Il fut éteint pendant la seconde guerre mondiale

Conception

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Téléphérique du Phare de Nividic

Conçu pour être non gardé, il fut initialement alimenté en énergie électrique par les équipements du phare de Créac'h grâce à une ligne aérienne. Il disposait d'un système de secours à gaz et d'un signal de brume. Sa construction a été saluée comme une prouesse de la technique française mais le câble reliant le phare à l'île s'est brisé pendant l'occupation, faute d'entretien. Abandonné ensuite il a été réhabilité au début des années 1950.

Entre sa remise en service en 1953 et 1971, le phare fut victime de nombreuses pannes. La violence des éléments rendant son entretien difficile, il a alors été équipé d'une plate-forme d'atterrissage pour hélicoptère permettant de livrer les bonbonnes de gaz nécessaires à son éclairage. Depuis 1996, le phare de Nividic fonctionne à l'énergie solaire.

Notes

  1. Coordonnées géographiques obtenues sur le site World Lighthouse On The Air (consulter la liste). Modifiées d'après Géoportail (IGN) et CartoExploreur (Bayo, d'après cartographie IGN).
  2. (ce qui serait équivalent à 500 000 euros même si cette approximation ne permet au mieux que de se donner un ordre d'idée grossier). Voir http://www.insee.fr/fr/indicateurs/indic_cons/pouvoir_achat.pdf
  3. Le nom du bateau provient du mécène du Phare de la Jument

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Phare de Nividic de Wikipédia en français (auteurs)

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