Philip K. Dick

Philip K. Dick
Philip K. Dick
Portrait dessiné de Philip K. Dick
Portrait dessiné de Philip K. Dick

Nom de naissance Philip Kindred Dick
Autres noms Richard Phillips
Jack Dowland
Mark van Dyke
Horselover Fat
PKD
Activités Romancier, nouvelliste, essayiste
Naissance 16 décembre 1928
Chicago, Illinois, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès 2 mars 1982 (à 53 ans)
Santa Ana, Californie, Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue d'écriture Anglais américain
Mouvement Post-modernisme
Genres Science-fiction
Fantastique
Distinctions Prix Hugo
Prix John Wood Campbell Memorial
Prix British Science Fiction
Graoully d'Or
Œuvres principales

Philip Kindred Dick, dit Le Maître (référence au Haut Château ?), né le 16 décembre 1928 à Chicago dans l'État de l'Illinois aux États-Unis et mort le 2 mars 1982 à Santa Ana en Californie aux États-Unis, est un auteur américain de romans, de nouvelles et d'essais de science-fiction.

De son vivant, il a reçu plusieurs prix de littérature, comme le prix Hugo pour Le Maître du Haut Château et le prix John Wood Campbell Memorial pour Coulez mes larmes, dit le policier. Son apport à la science-fiction est important, et certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma pour devenir des films cultes : Blade Runner, Total Recall, Planète hurlante, Minority Report...

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Philip, et puis sa sœur jumelle Jane Charlotte, naissent le 16 décembre 1928. Sa mère n'ayant pas assez de lait, et personne dans son entourage ne lui ayant suggéré de compléter le régime des nourrissons avec des biberons, Jane meurt quelques semaines plus tard le 26 janvier 1929. Ce décès affectera Philip Dick jusqu'à la fin de ses jours. Toute sa vie il sentira qu'une partie de lui-même est manquante, ce qui est très probablement à l'origine de la dualité exceptionnellement forte de son œuvre : on en voit un écho dans son roman Dr Bloodmoney, en la personne du petit frère « interne », mort-né, en relation télépathique avec son jumeau adulte. Assez jeune, il souffre de vertiges et plus tard on lui diagnostique une schizophrénie qui sera réfutée par la suite. Terrorisé par ce qu'il imagine, il découvre la science-fiction dans le magazine de nouvelles Stirring Science Stories et y décèle la seule issue possible pour extérioriser ses angoisses.

Quand il a quatre ans, ses parents divorcent et il reste seul avec sa mère, à Berkeley. Bien que le psychologue conjugal ait prédit que la séparation n'affecterait pas l'enfant, celui-ci s'en plaindra pourtant toute sa vie. Son père rompt définitivement toute relation avec la famille.

Après avoir commencé à l'Université de Californie des études philosophiques qu'il ne terminera jamais (le maccarthisme étant alors à son apogée, il est renvoyé pour sympathies communistes). Il s'adonne alors à sa passion principale : la musique, au point d'en faire son métier. Il travaille en effet comme programmateur pour une station de radio, et dans le même temps, comme vendeur de disques dans un magasin à Berkeley, Universal Music. On reconnaît là de nombreux éléments autobiographiques utilisés dans « Radio libre Albemuth », son fascinant roman posthume et paranoïde, qui recrée avec un remarquable pouvoir évocateur l'époque très particulière où se préparait, à Berkeley, la vague hippie et les mouvements ultérieurs des années 1960.

La plupart des biographes supposent que ce sont les pulps américains (Galaxy, Fantasy and Science Fiction, Astounding Stories, etc.) qui lui ont fait découvrir la science-fiction. Alors qu'il est encore au collège, il commence à écrire ses premiers textes de SF (et de poésie), dont certains sont publiés dans le Berkeley Gazette, le tout premier étant The Devil, daté du 23 janvier 1942.

En mai 1948, Jeanette Marlin devient sa première femme. Il en divorcera 6 mois plus tard (leurs centres d'intérêt divergeaient totalement) pour se remarier en juin 1950 avec Kleo Apostolides, d'origine grecque, militante gauchiste mineure, fichée au FBI car accusée de communisme. Dick doit alors affronter la visite de deux agents fédéraux, qui lui demandent d'enquêter sur sa femme. Il refuse, mais finit pourtant par se lier avec l'un d'entre eux, George Scruggs, fasciné par les discours de Dick et sa profession mystérieuse d'écrivain. Là encore, cette épouse ultragauchiste et ces événements sont relatés presque sans changement dans « Radio free albemuth ».

Écrivain

Poussé par sa femme, il entame en 1952 une carrière d'écrivain professionnel. Ses débuts sont ignorés par le monde qui regarde avec circonspection cet auteur dont les concepts scientifiques sont assez bizarres et le style littéraire non exempt de défauts. Après de très nombreuses nouvelles écrites durant cette période, comme Beyond Lies the Wub, Mr Spaceship, The Gun, The Variable Man, The Builder, Second Variety, pour ne citer que les plus connues, il décide de se lancer dans le roman, plus rémunérateur.

Son premier roman, Loterie solaire, très politique, est publié en 1955. Il s'inspire de l'idée des stratégies mixtes en théorie des jeux pour suggérer l'idée qu'en contexte concurrentiel des nations il peut être avantageux de tirer au sort les gouvernants avec une périodicité aléatoire.

Côté vie de famille, les relations se dégradent peu à peu. Dick, qui écrit surtout la nuit, ne peut plus supporter de voir sa femme plus active que lui, et le regard des voisins, qui le voient chaque matin paresser dans la véranda, le met mal à l'aise. Il se sent sans cesse traqué, épié, surveillé. Pour réussir à soutenir un rythme de travail rapide, il prend toutes sortes de médicaments, en particulier des amphétamines, qui le plongent régulièrement dans des dépressions terribles.

Son côté paranoïde s'amplifie au fil des mois : s'il ne réussit pas, estime-t-il, c'est parce qu'il est victime de complots fomentés contre lui. Un double effet joue en fait contre lui :

  • la science-fiction n'est plus un genre à la mode, le phénomène des pulps étant passé.
  • le style de Dick arrive trop en avance pour le public des États-Unis de l'époque, dont l'humeur est davantage à l'euphorie qu'à la suspicion. Ses nouvelles et romans ne rencontreront le succès en France qu'après 1968 et aux États-Unis que dans la foulée du film Blade Runner.

Cela n'arrange en rien, dans l'immédiat, la situation psychologique et financière du romancier.

Il divorce de sa femme en 1958 et rencontre Anne Williams Rubinstein dont le mari vient de mourir. Commence un flirt où Anne et Philip ont l'impression de se comprendre l'un et l'autre comme s'ils n'avaient jamais connu personne d'autre. Les trois petites filles de Anne se lient très vite avec ce gros homme barbu qui débarque chez elles sans crier gare et épouse leur mère le 1er avril 1959. Une fille, Laura Archer, naît de cette union le 25 février 1960.

La femme de Philip l'encourage à écrire une œuvre qui fasse de lui un auteur célèbre et reconnu. Il commence alors la rédaction du Maître du Haut Château.

Encore une fois, le couple tourne mal. Anne voit en Dick l'image d'un écrivain qu'il n'est pas et ne tient pas à être, celui-ci ne pouvant se décider à abandonner son genre de prédilection, la science-fiction, bien que son rêve soit d'être reconnu comme écrivain de littérature générale. Sa femme ouvre une bijouterie. Philip se sent une nouvelle fois entretenu par sa femme, bon à rien. Il soupçonne Anne d'avoir contre lui des idées de meurtres.

Il déclarera plus tard : « C'était une psychotique meurtrière. Elle me faisait peur et par deux fois elle a tenté de me tuer. »

Lorsque Anne quitte la maison en emmenant sa fille, il sombre dans la dépression. Le divorce a lieu en 1964.

En 1962, Le Maître du Haut Château est publié : c'est un immense succès. Un public « dickien » commence à se créer, enthousiasmé par l'œuvre. L'année suivante, le roman gagne le prix Hugo. En 1963 et 1964, il enchaîne les romans : Les Clans de la Lune alphane, Nous les martiens, Simulacres et Le Dieu venu du Centaure, ce dernier étant l'un de ses romans les plus connus.

En 1964, il se remarie avec Nancy Hackett, qui a 21 ans. Il a avec elle un second enfant, Isolde Freya (surnommée tout simplement Isa). À nouveau, le mariage ne fonctionne pas. Dick accuse sa femme de « vouloir faire comme les autres » et de chercher malgré lui à l'intégrer dans ce qu'il appelle « la bonne société californienne ». La vie mondaine ne l'intéresse pas : il se consacre entièrement à ses livres, et sort de moins en moins de chez lui. Les assassinats de Robert Kennedy et de Martin Luther King le révoltent, et il cesse de voter cette même année.

Durant cette période, Dick écrit Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, qui servira de base au film Blade Runner, mais aussi et surtout Ubik qui sera plus tard vu comme le chef-d'œuvre de l'écrivain.

En 1970, il est au bout du rouleau : il a de forts ennuis avec le fisc et sa femme, l'actualité mondiale le rend amer (en particulier la guerre du Viêt Nam). Il écrit à cette époque Coulez mes larmes, dit le policier, qui porte l'empreinte de sa déprime du moment. Nancy part en emmenant Isa en septembre.

Cette période est la plus sombre de sa vie. Seul, abandonné par sa femme, l'auteur ouvre sa maison à tous les drogués, hippies ou junkies de passage. Plus une journée ne passe sans qu'il se drogue, ce qui provoque chez lui de longues périodes de délire. Cette expérience le pousse à écrire Substance mort, écrit en 1975, publié en 1977.

Il cherche à plusieurs reprises, sans succès, à se faire interner en hôpital psychiatrique, parvenant cependant à passer quelques jours en salle d'examen. Dick est peut-être paranoïaque, schizophrène, mais ne présente pas les symptômes caractéristiques d'un drogué dur : il est bien en chair et en forme physiquement.

Le 17 novembre 1971, un événement bouleverse sa vie. Lorsqu'il rentre chez lui, il trouve « les fenêtres fracassées, les portes fracturées, les serrures forcées » et constate « la disparition de plusieurs de [ses] affaires : on avait fait sauter [son] armoire-classeur à l'épreuve du feu, manifestement au moyen d'explosifs du type plastic », classeur où il conservait tous ses « trésors » : textes, vieux pulps de sa jeunesse, collections diverses… Aussitôt, ses peurs paranoïaques remontent à la surface : il accuse tour à tour le FBI et le KGB de vouloir attenter à sa vie.

Puis il part s'installer à Vancouver qu'il a découvert lors d'une conférence de science-fiction le 12 février 1972 et où il a directement envisagé d'émigrer. Il tente de refaire sa vie là-bas, tombe plusieurs fois amoureux de filles bien plus jeunes que lui, qui le repoussent à chaque fois, prenant souvent peur devant cet homme gauche qui réclame leur affection. Il tente alors de se suicider en prenant une forte dose de tranquillisants.

Il survit et se fait interner à X-Kalay, centre de désintoxication pour héroïnomanes (bien qu'il ne ressemblât pas du tout, comme on l'a vu auparavant, à un drogué de ce type, ni n'en fût réellement un). Il y découvre l'enfer des drogués durs dont le cerveau a subi des lésions irrémédiables.

Après trois semaines à X-Kalay, Dick émigre à Fullerton. Il est hébergé par deux étudiantes fans de ses œuvres et rencontre l'écrivain amateur Tim Powers.

En juillet, il fait la connaissance de Tessa Busby, jeune fille réservée, qui a alors dix-huit ans. Le couple emménage et ils fondent ensemble un foyer. Il recommence alors à écrire.

L'Europe, en particulier la France, commence à s'intéresser à lui. Substance mort se voit publié durant cette période, ainsi que la version finale de Coulez mes larmes, dit le policier, qui est nommé en 1974 pour le prix Nebula et pour le prix Hugo. On lui propose d'adapter Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? en film.

Dick avait fait de son corps, comme l'écrit Emmanuel Carrère dans sa biographie, « un shaker à cocktails chimiques ». À cette époque, on parlait beaucoup des flashbacks d'acide, où les anciens drogués des années soixante avaient soudain des hallucinations hors du commun, et pouvaient être pris de pulsions meurtrières inattendues, phénomène qui faisait peur et fascinait les Américains moyens[réf. nécessaire]. Peut-être cela explique-t-il la raison qui poussa Philip à verser dans le mystique, lui qui avait toujours voulu prouver que notre monde était faux, qu'il existait une réalité supérieure, et que lui seul semblait s'en apercevoir. Ainsi des commentateurs reprochent souvent à Dick de pratiquer une philosophie mystique[réf. nécessaire]. Peut-être le terme de métaphysique serait-il mieux choisi. Toute son œuvre théologique le prouve (cf. La Trilogie divine), et Dick fixe souvent ses fictions sur une documentation conséquente.

Il s'abonna à des revues sectaires, lut les publications de l'Église de scientologie, déclara avoir eu plusieurs révélations divines, et, invité en 1977 à une conférence de SF à Metz en France, prononça devant une foule ébahie un discours très étrange où il expliqua qu'il aurait été contacté par des extraterrestres en mars 1974 et qu'il entretenait depuis cette date une correspondance avec eux.

L'Exégèse, ouvrage énorme, date de cette époque. Il s'agit d'un essai où toutes ses révélations sont soigneusement notées, et où s'affrontent Philip K. Dick et Horselover Fat, unique et même personnage (Philippe signifie en grec « l'ami des chevaux » qui s'écrit en anglais « horse lover » ; Dick signifie gros en allemand, « fat » en anglais). Dans plusieurs de ses romans de cette dernière période, l'ancien président Richard Nixon, sous son nom (dans SIVA) ou une version fictive, apparaît comme une figure maléfique de ce que Dick qualifie d'« Empire » (L'Empire n'a jamais pris fin est une phrase récurrente dans SIVA).

Il a un accident vasculaire cérébral le 18 février 1982, et meurt le 2 mars 1982 d'une défaillance cardiaque quelques jours avant la sortie du film Blade Runner tiré de son roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. Il commençait juste à en recevoir les droits d'auteur. Il est enterré à Fort Morgan, Colorado, aux côtés de sa sœur Jane, sans avoir jamais su à quel point son œuvre allait devenir mythique.

Il a publié 36 romans et cinq recueils de nouvelles.

En 1983, un an après sa mort, un prix littéraire est créé en son hommage et baptisé le Prix Memorial Philip K. Dick.

Œuvres

Nombre des histoires de Philip K. Dick ont pour thèmes la modification et la manipulation de la réalité. Ces thèmes sont particulièrement présents dans les nouvelles Jeu de guerre, Souvenir à vendre, ainsi que dans les romans Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, La Vérité avant-dernière, Le Dieu venu du Centaure, Le Maître du Haut Château ou Ubik.

Nombreux sont ceux qui pensent que ces caractéristiques proviennent directement de la paranoïa qui marquait sa santé mentale fragile, notamment en raison de sa consommation de drogues (surtout des amphétamines) et de médicaments. Mais la critique sociale et le cynisme des puissants qui "imposent une réalité fictive" sont aussi très présents chez lui.

Il est très connu pour avoir créé dans ses romans une atmosphère sombre, inspirant ainsi les cyberpunks bien qu'il ait vécu trop tôt pour les connaître. Mais cette atmosphère « glauque » tient en fait à l'intrigue héritée du gnosticisme qui hante la plupart des romans de Dick : le faux, qui régit ce monde, et que nous percevons comme le vrai, doit être démasqué. Aussi Dick est, avec Daniel F. Galouye, l'un des inventeurs du thème romanesque du simulacre en science-fiction, avec ses romans Le Temps désarticulé (1959) et Simulacres (1964).

Durant les dernières années de sa vie, il consacre la plupart de son temps à écrire l'Exégèse, texte monumental sur son œuvre dont une seule partie est publiée aux États-Unis. Elle est issue des interrogations de Dick sur une expérience mystique qu'il a vécue en mars 1974, laquelle est aussi à l'origine de Siva, œuvre emblématique de la fin de sa vie. On y trouve des fragments de l'Exégèse, à l'intérieur d'une histoire qui est une véritable mise en abîme de sa propre vie. À sa mort on découvre chez lui plus de 8 000 pages du dialogue qu'il entretient avec lui-même depuis cette expérience. Un exemple parmi d'autres : en écoutant la chanson des Beatles Strawberry Fields Forever, il diagnostique que son fils est atteint d'une hernie inguinale, ce qui sera confirmé par des examens ultérieurs.

Romans

Les recueils publiés chez Omnibus comportent une bibliographie ayant 294 entrées rien que pour ses œuvres de fictions.

Romans publiés du vivant de Philip K. Dick

À part Confessions d'un barjo, seuls les romans de science-fiction de Dick ont été publiés de son vivant.

Romans posthumes de Philip K. Dick

À part Mensonges & Cie et Radio libre Albemuth, ce sont des romans n'appartenant pas au genre science-fiction que Dick n'avait pas pu publier de son vivant :

  • Mensonges & Cie (Lies,Inc., 1983) - Ailleurs et Demain, 1984
  • L'Homme dont les dents étaient toutes exactement semblables (The Man Whose Teeth Were All Exactly Alike, 1984) [détail des éditions]
  • Aux pays de Milton Lumky (In Milton Lumky Territory, 1985) - 10/18 N°2317,1992
  • Humpty Dumpty à Oakland (Humpty Dumpty in Oakland, 1985)
  • Mon royaume pour un mouchoir (Puttering about in a Small Land, 1985)
  • Nick et le Glimmung (Nick and the Glimmung, 1985) - Folio junior N°573, 1989
  • Radio libre Albemuth (Radio Free Albemuth, 1985)
  • Pacific Park (Mary and the Giant, 1987)
  • La Bulle cassée (The Broken Bubble, 1988) [détail des éditions]
  • Gather Yourselves Together, 1994
    Roman non traduit, écrit en 1952
  • Les Voix de l’asphalte (Voices from the Street, 2007) [détail des éditions]
    paru en 2007 mais écrit en 1952-1953

Nouvelles

Les dates de références utilisées ici sont les dates de publication originale et non les dates de création des œuvres. Les titres de certaines nouvelles ayant varié au gré des traductions, ils sont cités du plus récent au plus ancien. Les nouvelles sont parues regroupées en français chez l'éditeur Denoël en quatre tomes de 1994 à 1998 (1 - 1947-52; 2 - 1952-53; 3 - 1953-63; 4 - 1963-81), et furent regroupées ensuite en deux gros volumes en 2000, réédités en 2004, dans la collection Lunes d'encre : 1947-1952 (tome 1), et 1953-1981 (tome 2).

Autres œuvres

Adaptations cinématographiques

Adaptations directes

Après la mort de Philip K. Dick, plusieurs scénarios ont été inspirés plus ou moins fidèlement de ses œuvres :

Inspirations

  • Parmi les admirateurs de Dick, on trouve le cinéaste canadien David Cronenberg. Sa « rencontre » avec l’auteur a lieu en 1984 : Dino De Laurentiis, qui avait produit son film Dead Zone, lui fait parvenir un scénario écrit par Dan O'Bannon et Ronald Shusset basé sur la nouvelle de Dick Souvenirs à vendre. Mécontent du résultat, il décide de le réécrire et travaille dessus pendant une année (il écrit en tout douze versions différentes de l’histoire), mais se heurte constamment au mécontentement de Shusset (aussi producteur du film). Il décide finalement de quitter le projet, sa vision de l’histoire étant trop éloignée de celle que Shusset envisage. Il reste toutefois fortement intéressé par l’œuvre de Dick qu’il découvrira durant les années suivantes.
  • En 1999, Cronenberg sort son film eXistenZ, qu’il considère comme étant son « film dickien », celui contenant le plus de thèmes proches de l’œuvre de Dick. Il a d’ailleurs inclus une sorte d’hommage dans le film par le biais d’un sac en papier où est inscrit « Perky’s Pat », en référence au roman Le Dieu venu du Centaure (The Three Stigmata of Palmer Eldritch, 1965).

Autres adaptations

Bibliographie

Bandes dessinées

  • Do androids dream of electric sheep ? (inspiré de Blade Runner) : Tomes 1 et 2, dessinateur Tony Parker (aidé de Blond), collection Athmosphères, EP Editions, mars 2011.

Liens externes

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Notes et références



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Philip K. Dick de Wikipédia en français (auteurs)

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