Pier Luigi Farnese

Pier Luigi Farnese

Pierre Louis Farnèse

Pour les autres membres de la famille, voir : Maison Farnèse.

Pierre Louis Farnèse est aussi le nom de Pierre Louis Farnèse, père du pape Paul III.

Portrait de Pierre Louis Farnèse
peint par Titien (v. 1546)
Musée di Capodimonte, Naples

Pierre Louis Farnèse (en italien, Pier Luigi Farnese) (né le 19 novembre 1503 à Rome - mort le 10 septembre 1547 à Plaisance) est le premier duc de Castro et le premier duc de Parme et Plaisance.

Sommaire

Biographie

La jeunesse

Pierre Louis est le fils aîné du cardinal Alexandre Farnèse, le futur pape Paul III et de Silvia Ruffini, une dame romaine qui lui donne trois autres enfants : Costanza, Paolo er Ranuccio. Cette origine non légitime le tourmente toute sa vie. Pour le désigner les nobles de Plaisance l’appellent avec mépris « le bâtard du pape ». Pierre Louis est légitimé ainsi que son frère Paolo en 1505 par le pape Jules II.

Son père lui choisit comme précepteur un très grand humaniste Baldassarre Malosso de Casalmaggiore surnommé Tranquillus. Pierre Louis est connu pour son caractère difficile dès son plus jeune âge que son précepteur n’arrive pas à juguler et il manifeste très jeune des instincts guerriers. Les ingénieurs de son père lui communiquent l’amour des fortifications. Alexandre veut faire de lui un grand personnage et il recherche un mariage qui donnera une alliance la plus avantageuse pour lui, il décide qu’il doit épouser Gerolama Orsini, fille de Lodovico, comte de Pitigliano. En 1513, le contrat des fiançailles est scellé et en 1519, leur mariage est célébré à Valentano.

Les mariages de la maison des Farnèse ne furent jamais des mariages d’amour et le mariage de Pierre Louis n’échappe pas à cette règle, Gerolama se révèle une épouse fidèle et dévote, acceptant avec dignité les excès, la brutalité et les extravagances de son mari.

En raison des retards de la construction du palais de Gradoli, Pierre Louis et la jeune épouse s’installe dans le château de Valentano. L’année suivante, leur premier enfant Alessandre Farnese naît, il sera le “Gran Cardinale”.

La vie tranquille ne peut retenir son esprit guerrier aussi rapidement il choisit le métier de la famille, le métier des armes.

La carrière militaire

La carrière militaire de Pierre Louis est très variée; il sera impliqué dans différentes opérations à la solde de seigneurs les plus divers, parfois il se bat contre sa famille et donc le pape, abandonnant la traditionnelle position guelfe des Farnèse. Il n’est pas qu’un simple soldat ou mercenaire mais il est le stéréotype du guerrier : sauvage et amorale mais aussi fort, audacieux, résolu et parfois héroïque.

En 1520, à dix sept ans, Pierre Louis et son frère Ranuccio sont déjà des mercenaires à la solde de Venise. Le cardinal leur laisse suivre cette voie pour approfondir leur apprentissage dans une armée disciplinée qui ne crée pas d’ennuis au pape. Le tempérament guerrier de Pierre Louis n’est pas suffisamment assouvi aussi il passe sous les ordres de Charles Quint. Pierre Louis reste au service de l’empereur jusqu’en 1527, année du sac de Rome auquel il participe avec les lansquenets. Alors que Ranuccio se retire au château Saint-Ange pour défendre le pape, Pierre Louis passe le pont Sisto et prend son quartier général dans le palais familial, le sauvant ainsi de la dévastation. Certains accusent les Farnèse de s’être opportunément divisés dans les deux camps adverses mais le pape Clément VII ne donne pas de crédit à ses paroles.

L’apparition de la peste provoque la fin du saccage de Rome car les lansquenets se retirent et Pierre Louis, au lieu de les suivre se met à battre la campagne romaine commettant des actes de vols, de profanations et de meurtres jusqu’à ce le pape, fatigué d’avoir à supporter son comportement, l’excommunie.

La situation qui s’est créée devient intolérable pour le cardinal Alexandre; en diplomate fin et astucieux, il débute une patiente œuvre de rapprochement entre son fils et le pape. En 1528 Pierre Louis, toujours à la solde de l’empereur, se rend dans les Pouilles combattre une armée française dans laquelle se trouve son cousin Galeazzo de la branche de Lattera mais surtout son frère Ranuccio qui meurt au cours des combats. En cette occasion, il se distingue pour sa ténacité dans la défense de Manfredonia.

Après la mort de Ranuccio, Pierre Louis, sous la vigilance de son père, reconnaît ses fautes, implorant et obtenant le pardon du pape. L’excommunication est levée en 1529.

La même année, le condottiere passe à la solde du prince d’Orange et combat Florence, guerre soutenue aussi par le pape qui voit le moyen de ramener la cité sous le contrôle des Medicis. Là aussi, lors du siège de Florence, Pier Louis donne libre cours à ses pires instincts et il est destitué de son commandement. Il ne lui reste qu’à se réfugier dans son fief à Valentano, où l’attendent Gerolama et ses enfants nés entre temps. Pendant les années qui suivent, il consacre tout son énergie à l’amélioration des ses domaines familiaux dans le Latium, organisant des chasses et aménageant un réseau routier qui augmente les échanges économiques.

L’élection de Paul III

En octobre 1534, le père de Pierre Louis, le cardinal Alessandro Farnèse, accède au trône de Saint Pierre sous le nom de Paul III. Au château de Valentano, de grandes fêtes sont organisées avant que Pierre Louis abandonne les plaisirs de la vie familiale et se rend à Rome. Le premier acte du nouveau pontife est la nomination du fils de Pierre Louis, alors âgé de 14 ans, Alessandro, et du petit fils, fils de Costanza, Guidascanio Sforza, cardinaux.

En politique extérieure, le nouveau pape observe la règle de l’équilibre entre la France et l’empire. Charles Quint laisse entrevoir qu’il donnerait volontiers à Pierre Louis la ville de Novare. Paul III, au contraire, accepte pour son fils une pension annuelle et pour son petit fils, Alessandro, le riche archevêché de Monreale en Sicilia.

Souhaitant accélérer l’affaire de Novare, Pierre Louis intervient directement dans les négociations de la chancellerie pontificale et en même temps envahit les terres de Farnese spoliant sa cousine Isabella Anguillara, veuve de son cousin Galeazzo. Le pape est contrarié par ce comportement et seulement après que son fils s'est repenti de ses actes, il le laisse poursuivre les négociations, lui donnant des limites très précises.

Novare et les territoires avoisinants sont érigés en marquisat en faveur de Pierre Louis qui pour l’investiture officielle doit attendre février 1538.

Entre temps la charge de gonfalonier de l’Église s’est rendue vacante, et pressé par les incursions des pirates qui remontent le Tibre, Paul III se laisse convaincre que son fils, capitaine expert en armes, est la personne idéale pour recouvrir la charge. Le 1er février 1537, dans la basilique Saint-Pierre, le pape confie à Pierre Louis l’épée et le gonfalon de capitaine de l’Église.

Pierre Louis débute immédiatement par un voyage dans les territoires pontificaux faisant plier facilement toutes les résistances et rejoignant triomphalement Plaisance.

C’est au cours de ce voyage que les témoignages les plus sordides de sa vie de condottière nous sont parvenus. Ses contemporains ont laissés de nombreux récits de sa sexualité effrénée et de ses tendances homosexuelles même s’il ne dédaignait absolument pas les femmes et l’outrage de Fano est celui qui le fit considérer comme un être diabolique.

Le fait est reporté dans Storia fiorentina de Benedetto Varchi (15031565). À l’occasion d’une expédition dans les forteresses des Marches, Pierre Louis se rend à Fano où il est reçu avec tous les honneurs par l’évêque du lieu Cosimo Gheri, un jeune âgé d’une vingtaine d’année. Le jour suivant, Pierre Louis rencontre de nouveau l’évêque et manifeste ses intentions, l’évêque se défend et Pierre Louis le fait attacher et sous la menace d’un poignard, il le viole. Ne supportant pas l’humiliation, quelques semaines plus tard, l’évêque meurt, certains pensent que le jeune homme fut empoisonné par Pierre Louis afin de cacher la nouvelle du viol.

Le duché de Castro

Entre-temps le patrimoine du grand-père Ranuccio Farnèse le Vieux partagé à sa mort, se retrouve entièrement dans les mains de Paul III qui le fait accroitre par d’autres fiefs et avec le vicariat, cum pacto redimendi, des terres de Ronciglione. En complément du patrimoine familial, Pierre Louis reçoit les terres de Montalto avec le droit d’en exporter le grain sans payer de taxes, il reçoit tous les droits féodaux sur Canino, Gradoli, Valentano, Latera et Marta, il échange la ville de Frascati contre la forteresse de Castro et le château de Grotte di Castro et enfin il achète Bisenzio au diocèse de Montefiascone.

Après avoir concédé aux descendants de Bartolomeo, frère de Ranuccio Farnèse le Vieux, les fiefs de Latera et Farnese, formant un duché sous la juridiction de l’Église, il érige en faveur de Pierre Louis et de son fils Ottavio le duché de Castro.

Le duché est un véritable État à l’intérieur du patrimoine de Saint Pierre qui comprend la ville de Castro, Montalto, Canino, Musignano, Ponte della Badia, Tessennano, Arlena, Cellere, Pianiano, Ischia, Valentano, Marta, Piansano, l’Isola Martana e l’Isola Bisentina, Capodimonte, Bisenzio, Gradoli, le Grotte et Borghetto; il est baigné par la mer Tyrrhénienne et par le lac de Bolsena, et est frontalier avec les territoires de Viterbo, Orvieto et Sienne; il possède des forêts, des vignes, des terres fertiles et un grand nombre de forteresses.

Lors du consistoire du 14 mars 1537, le pape, en plus de la création du nouveau duché, offre à son fils les villes de Nepi et Ronciglione. Pierre Louis réaménage toutes les forteresses du duché dont il est le seigneur. Pour transformer Castro en capitale de son nouvel état, le duc fait appel à Antonio da Sangallo le Jeune à qui il confie la reconstruction de la ville (après son saccage en 1527) et notamment la citadelle et le palais ducal.

En 1538, son fils Octave épouse Marguerite de Parme, fille de Charles Quint, consolidant ainsi l’amitié entre la famille Farnèse et l’empereur.

En 1543, son fils âgé de douze ans Orazio est envoyé à la cour du roi de France François Ier et en 1545, l’autre fils, Ranuccio est fait cardinal par Paul III.

Le duché de Parme et de Plaisance

L’ambitieux Pierre Louis ne se contente pas du petit duché laziale et ambitionne quelque chose de plus grand et de plus autonome envers l’Église. Dans son esprit, il y a le duché de Milan, la ville de Sienne ou de Plaisance.

Le pape, après le refus de Charles Quint de donner Milan à Pierre Louis, décide de placer son fils et sa descendance sur le duché de Parme et Plaisance retirant Camerino à Octave et Pierre Louis. La proposition d’investiture est faite au cours du consistoire du 12 août 1545 et le vote intervient le 17 août, non sans désaccord. Après que le camerlingue, Guidascanio Sforza, démontre que Parme et Plaisance rapporte nt7 500 ducats par ans alors que Camerino rapporte 10 000 ducats, le vote s’avère favorable à la décision de Paul III qui oblige Pierre Louis à payer une rente annuelle de 9000 ducats à la chambre apostolique et à céder le duché de Castro à Octave, le faisant ainsi reconnaitre un vassal de l’Église.

La dépendance féodale du duché de Parme et Plaisance au saint siège constituera pour des siècles et encore au congrès de Vienne, un motif de revendication de la part de la curie romaine et de disputes entre celle-ci et les états bourbons, après le passage de Parme aux Bourbon : l’épisode de l’échange le plus important est probablement celui qui se produit au XVIIIe siècle avec le pape Clément XIII et qui concerne l’expulsion de Jésuites.

Le duc prend possession de ses états le 23 septembre 1545 et il ne montre aucune reconnaissance au pape considérant le mérite de la formation du duché à lui seul. Il cherche à devenir vassal de l’empereur mais celui-ci refuse.

Les premières mesures qu’il réalise sont : l’ouverture de nombreuses écoles qui enseigne la médecine, le droit et la littérature grecque et latine, la construction de nouvelles voies de communication pour favoriser le commerce, la réforme du système administratif prenant exemple sur le modèle milanais, la réforme du système judiciaire de manière plus garantie, les juges devant motiver les arrêts.

Il donne une forte impulsion à l’agriculture supprimant la taxe au bétail, réparant les routes rurales, reconstruisant et restaurant les ponts et améliorant les régimes d’eau. Pour l’industrie et le commerce, il améliore les communications entre les différentes zones du duché et en développant le service postal.

Pour mettre en ordre les finances, il assujettit tous les habitants aux paiements de taxes et supprime les exemptions injustifiées. Pour pouvoir rejoindre un tel objectif, il ordonne aux prêtres de recenser tous les paroissiens de 10 à 70 ans, dans chaque paroisse sont élus trois représentants, un riche, un de modeste fortune et un pauvre, ceux-ci doivent recenser les biens mobiliers, immobiliers et le bétail de chaque paroissien. Avec une telle méthode, le duc connait les richesses de chaque habitant et est en mesure de répartir équitablement les charges publiques et les taxes.

Pour garantir la sécurité de l’État, Pierre Louis crée des légions composées de cinq compagnies de 200 fantassins et une garde personnelle. Il confie à Domenico Giannelli la construction de la forteresse de Plaisance. Le plan est soumis à l’appréciation de Antonio da Sangallo le Jeune et de Michelange, qui l’approuvent avec peu de modification le 11 novembre 1545. La nouvelle forteresse doit être un bastion contre les Espagnols et un avertissement contre ceux qui critiquent sa politique de réforme.

Pierre Louis sait bien que les nobles le détestent et que la bourgeoisie et le peuple ne l’ont pas trop en sympathie, ainsi pour avoir un contrôle de la situation, il impose à ceux qui disposent d’un revenu supérieur à 200 ducats de résider en ville, sous peine de perdre ses biens.

Toutes ces précautions ne sont pas inutiles parce que Charles Quint, qui entretemps est devenu hostile au pape, n’a pas apprécié la cession du duché à Pierre Louis. À cause de cette rupture, les fractions guelfes composé du pape, de la France, de Venise, de Parme et de Ferrare et gibelines avec l’empereur, l’Espagne, Gênes, les Médicis et les Gonzague ont commencé à se reformer.

La conjuration de Plaisance et la mort tragique

En 1547, a lieu la conjuration de Gian Luigi Fieschi qui tente de s'emparer du pouvoir à Gênes, contre Andrea Doria et grâce à l'appui du pape Paul III. Seulement, Fieschi échoue et périt lors de l'action. Les conjurés parviennent cependant à assassiner sauvagement le neveu d'Andrea Doria, Gianettino Doria, héritier du grand amiral, promis au plus bel avenir, et cela malgré la bienveillance, si ce n'est même l'amitié avec laquelle Andrea Doria avait toujours considéré les Fieschi.

Andrea Doria se trouve être en outre l'ami intime de Charles Quint, du moins, la personne la plus estimée de l'empereur et celle qui possède la plus grande influence sur lui. Il s'agit maintenant donc pour Andrea Doria de se venger. Les frères Fieschi seront traqués, arrétés, torturés et finalement exécutés. Reste à punir le pape qui a lui aussi trempé dans le complot. Pierre Louis Farnèse devient dès lors la cible toute désignée. Les autorités espagnoles de Milan se chargent de l'exécution du complot.

C’est Ferdinand Gonzague connu en Italie comme Don Ferrante, gouverneur de Milan, qui ayant appris de l’empereur qu’il veut s’approprier le duché de Parme et de Plaisance à la mort du pape, décide de frapper les Farnèse et en particulier celui envers qui il a une haine profonde.

Gonzague commence par espionner Pierre Louis et à envoyer des rapports à Charles Quint, à Madrid. Pierre Louis, conscient qu’à la mort de son père la tempête s’abattra sur lui, organise ses alliances; le 4 juin 1547 il marie sa fille Vittoria au duc d’Urbin, Guidobaldo II della Rovere et à la fin du même mois, il fait établir le contrat de fiançailles entre son fils Orazio et la fille d’Henri II de France, Diane. Il poursuit aussi les travaux de fortification de son duché.

Charles Quint, préoccupé par ses manœuvres, se convainc de laisser les mains libres à Don Ferrante pour organiser une conjuration contre le duc.

Déjà le marquis Pallavicini de Cortemaggiore, exilé à Crema, offre son épée et celles de ses amis au Gonzague, mais celui-ci refuse parce qu’ils sont sous étroite surveillance des espions de Pierre Louis. Il préfère se fier à son lointain parent Luigi Gonzague, seigneur de Castiglione, et au beau-frère de celui-ci le comte Giovanni Anguissola, qui se charge de trouver des conjurés parmi la noblesse parmesane. Anguissola réussit à convaincre le comte Agostino Landi, le marquis Giovan Luigi Confalonieri et les marquis Girolamo et Alessandro Pallavicini.

Le 10 septembre 1547, Pierre Louis se trouvant dans la vieille citadelle de Plaisance, est poignardé à plusieurs reprises par le comte Anguissola qui assisté par ses gardes, présentent le cadavre à la populace aux cris de liberté et Empire avant de le jeter dans le fossé qui entoure la citadelle. Après ce meurtre, les impériaux, qui attendent à proximité, pénètrent dans le château et le lendemain Don Ferrante Gonzaga en prend possession au nom de Charles Quint [1].

Après la mort de son fils, le pape réunit le consistoire et accuse Don Ferrante, réfutant les motivations qui justifient l’occupation de Plaisance après quoi, il déclare Ottavio nouveau duc et nouveau gonfalonier de l’Église.

Le corps de Pierre Louis est enterré à Plaisance dans une église, puis dans une autre avant d’être transféré à Parme vers sa femme Gerolama Orsini. Enfin, il est définitivement placé dans le caveau familial sur l’île Bisentina du lac de Bolsena, où après leur mort, le rejoignent sa femme et son fils le cardinal Ranuccio.

Paradoxalement, les conjurés ne sont pas punis pour ce crime, en dépit de l'excommunication de Paul III et du procès pour infliger une peine aux assassins de son fils. Le comte Giovanni Anguissola continue à habiter Plaisance et il participe activement à l'administration de la ville jusqu'en 1555 avant d'entrer aux services de l'Espagne en tant que gouverneur de Pavie et Côme[2].

Descendance

Pierre Louis Farnèse eut de sa femme Gerolama Orsini quatre fils :

Notes et références

  1. dal Vocabolario topografico dei ducati di Parma, Piacenza e Guastalla, dE Lorenzo Molossi, Parma, dalla tipografia ducale, 1832-34, pag. 317-8).
  2. Archive d'État de Plaisance

Bibliographie

  • (it) Edoardo del Vecchio, I Farnese, Istituto di studi romani editore, Rome, 1972

Sources

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Pier Luigi Farnese ». du 8.12.2007

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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