Pierre Abélard

Pierre Abélard
Pierre Abélard
Philosophe et Scientifique
Époque médiévale
Abélard et Héloïse.
Abélard et Héloïse.

Naissance 1079 (Le Pallet, près de Nantes)
Décès 21 avril 1142 à l'abbaye de St-Marcel près de Chalon
École/tradition Scolastique
Principaux intérêts Théologie, logique, ontologie
Idées remarquables Théorie des universaux, application généralisée de la dialectique en théologie
Influencé par Platon, Aristote, Guillaume de Champeaux
A influencé Eco

Pierre Abélard ou Pierre Abailard ou encore Pierre Abeilard (né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142 près de Chalon-sur-Saône) est un théologien, philosophe et compositeur français. Il a été un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage au début du XIIe siècle. Après son entrée en religion, ses travaux de théologien ont suscité la condamnation pour hérésie par les autorités ecclésiastiques (concile de Soissons, 1121 ; concile de Sens, 1140). Il est encore plus célèbre pour sa liaison avec Héloïse et les lettres échangées par le couple. Le 16 juin 1817, ses restes et ceux d'Héloïse ont été transférés au cimetière du Père-Lachaise[1].

Sommaire

Biographie

Pierre Abélard est issu d'une famille noble : en effet, sa mère qui se prénommait Lucie, était vraissemblablement la fille et l'héritière de Daniel, Seigneur du Pallet, que des chartes, l'une de 1084, l'autre de 1096, situent dans l'entourage du comte de Nantes, Mathias II, frère cadet d'Alain IV et oncle de Conan III[2]. Tandis que son père, Béranger, était un « homme d'armes » (peut-être chevalier ?)[2], lequel se chargea de l'éducation de ses enfants[3]. Pierre eut trois frères et une sœur : Raoul, Porcaire, Dagobert et Denyse[4]. Son père se serait fait moine entrant à Abbaye Saint-Sauveur de Redon en 1118, ceci au même moment que le Duc et de la Duchesse de Bretagne, Alain IV et Ermengarde. Peut de temps après, sa Lucie rentrera à l'abbaye de Fontevrault[2].

Il ne souhaitait pas faire le métier des armes. Après l'éducation que lui apporta son père, il suivit l'enseignement de Roscelin de Compiègne à Loches, de 1093 à 1099, et sans doute celui d'autres maîtres dans la vallée de la Loire (notamment à Angers et Tours[5]).

Il vint à Paris vers 1100. Il y suivit l'enseignement de Guillaume de Champeaux, archidiacre de Notre-Dame de Paris, mais il s'opposa à celui-ci en 1108 dans la Querelle des Universaux, en prenant parti contre le « réalisme », ce qui opposera les deux hommes jusqu'à leur mort. Il devient maître des écoles (enseignant) à Melun (1102-1104) puis Corbeil (1104-1105)[6].

En 1110, il s'installe une première fois dans les environs de Paris sur la montagne Sainte-Geneviève, où il fonde une école de rhétorique et de théologie[7]. Il enseigne la rhétorique et la philosophie scolastique. Il jouit très rapidement d'une grande renommée dans le monde des intellectuels et passe vite pour l'un des philosophes les plus importants de sa génération. Son école fut fréquentée par des auditeurs de toutes les nations, dont plusieurs hommes célèbres, tels que Jean de Salisbury, Robert de Melun, Pierre Lombard, Gilbert de la Porrée ou le futur pape Célestin II. Vers 1112, il doit quitter Sainte-Geneviève pour retourner au Pallet afin d'assister à la cérémonie de l'entrée de ses parents dans les ordres monastiques[8].

À Paris, comme à Laon où il étudie en 1112/1113 auprès d'Anselme de Laon[9], alors que Guillaume de Champeaux a réussi à l'écarter de son enseignement parisien, Abélard se fait remarquer par l'originalité de sa pensée et son caractère incommode (qui sera souvent source de ses ennuis). On le compare à un « rhinocéros indompté[10] ».

En 1117-1118 se déroule sa fameuse aventure amoureuse avec Héloïse.

Il débute tardivement ses recherches en théologie, vers 1120, une fois moine à l'abbaye de Saint-Denis, mais son succès est aussi important dans l'enseignement de cette matière qu'en logique ("dialectique")[11]. Il se trouve opposé à des personnalités éminemment importantes comme Bernard de Clairvaux et Guillaume de Saint-Thierry, qui le considèrent comme un hérétique au vu de ses positions théologiques et doctrinaires sur la question de la trinité et sur la foi. « La foi, disait Abélard, est l'opinion qu'on se fait des réalités cachées, non évidentes. » Dans une longue Disputatio, Guillaume de Saint-Thierry réfute treize propositions d'Abélard[12], puis il alerte Bernard de Clairvaux par lettre. Abélard est condamné deux fois : une première fois au concile de Soissons en 1121 (saint Bernard est l'accusateur)[13], à cause de sa Theologia Summi Boni[14],[15], une seconde fois au concile de Sens en juillet 1140 (Guillaume de Saint-Thierry est l'accusateur), à cause de sa Theologia Scholarium[16].

En 1122, il fonde un ermitage, qu'il va consacrer au Paraclet, près de Nogent-sur-Seine. Il est abbé de Saint-Gildas de Rhuys, dans le Morbihan, de 1125 à 1133. Il écrit alors Histoire de mes malheurs (vers 1132)[17].

En se rendant à Rome pour faire appel de sa seconde condamnation, Abélard accepte l’hospitalité de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, qui l'installe au prieuré clunisien de Saint-Marcel, près de Chalon-sur-Saône, où il meurt le 21 avril 1142. À la demande d'Héloïse, Pierre le Vénérable autorisa le transfert de son corps à l'Abbaye du Paraclet. À son décès, en 1164, Héloïse, fut enterrée à ses côtés. Après l'expulsion des dernières religieuses du Paraclet, en 1792, les reliques, d'abord exposées à Nogent-sur-Seine, furent l'objet d'une dévotion dans les cercles romantiques. Alexandre Lenoir, qui avait obtenu l'autorisation de transférer les restes à Paris en 1800, en fit de nombreux cadeaux aux adorateurs du couple[18]. Finalement, en 1817, la ville de Paris, autorisa la construction d'un mausolée près de l'entrée du cimetière du Père-Lachaise, destinée à promouvoir ce nouveau lieu.

Mosaïque de photos de la tombe d'Abélard et d'Héloïse, au Cimetière du Père-Lachaise.

La vie de Pierre Abélard est connue grâce à sa correspondance : Lettres d'Abélard et d'Héloïse. Celle-ci comprend d'abord une longue lettre adressée à un ami inconnu (qui n'est peut-être qu'un personnage imaginaire), dans laquelle Abélard expose les malheurs et persécutions qu'il a subis, comme un exemple théologique démontrant que la providence divine vient au secours des pécheurs : l’Historia Calamitatum (« L'Histoire de mes Malheurs ») [17]. Recevant cette lettre au prieuré du Paraclet, où Abélard l'a installée après son expulsion d'Argenteuil, Héloïse reproche à son époux de ne pas lui avoir adressé de lettre de consolation et de direction religieuse. Leur célèbre échange de lettres se poursuit par un dialogue intellectuel – Abélard rédigeant en 1135-1139 une règle pour le Paraclet (où elle n'a jamais été en usage), puis répondant à des questions exégétiques posées par Héloïse (les Problemata Heloissae) et lui dédiant d'autres œuvres. À plusieurs reprises, depuis deux siècles, l'authenticité de cette correspondance a été contestée, jusqu'à proposer que le texte latin en ait été rédigé par son traducteur français, Jean de Meung[19]. L'authenticité des lettres est aujourd'hui admise presque unanimement par la communauté des historiens. Il a récemment été démontré que le plus ancien manuscrit survivant a été produit à Paris dans les années 1230[20].

Sa relation avec Héloïse

Pierre Abélard et Héloïse selon Edmund Blair Leighton.

Abélard est d'abord connu pour sa liaison tragique avec Héloïse. L'épisode, semble-t-il, commence pendant l'hiver 1117-1118.

De famille noble, Héloïse avait pour oncle Fulbert, chanoine de Notre-Dame de Paris. Après avoir été éduquée au monastère d'Argenteuil, elle obtint de poursuivre des études avec un précepteur. Abélard, choisi pour ce rôle, vint s'installer en pension chez Fulbert. S'ensuit une liaison amoureuse entre le maître et sa jeune élève. Dans l'Historia calamitatum (vers 1132), Abélard noircit volontairement les circonstances de cette liaison. Dans ses lettres écrites du Paraclet, Héloïse rappelle qu'à l'époque, Abélard l'inondait de lettres pressantes. Certains historiens pensent avoir identifié ces documents dans un recueil de lettres d'amour anonymes, les Epistolae duorum amantium[21].

Le scandale éclate en deux temps. Après que Fulbert découvre les deux amants enlacés « comme Mars et Vénus », Héloïse révèle à Abélard sa grossesse. Abélard la met alors à l'abri dans sa famille, au Pallet, où elle met au monde un fils qu'elle nomme Astrolabe. Pendant ce temps, à Paris, Fulbert veut obtenir réparation, malgré les protestations d'Héloïse, qui s'oppose au mariage dans une lettre (dont des extraits ont été insérés par Abélard dans l'Historia calamitatum. L'authenticité de cette lettre d'opposition au mariage a récemment été démontrée[22]). Abélard cède à Fulbert, et ramène Héloïse à Paris, l'enfant demeurant chez sa sœur Denise.

Afin de préserver la carrière d'enseignant d'Abélard, le mariage a lieu à l'aube, en présence de peu de témoins, et ne doit pas être rendu public, car cela briserait la carrière d'Abélard : depuis la réforme grégorienne (1074-1075), les clercs doivent être célibataires, et Ives de Chartres avait décrété qu'un chanoine qui se mariait perdrait son bénéfice[23]. Mais le chanoine Fulbert révèle le mariage au grand jour. Abélard ayant placé Héloïse au couvent d'Argenteuil, pour la protéger de son oncle, le chanoine crie à la répudiation, et envoie des hommes de main pour punir Abélard. Celui-ci est émasculé (ses testicules sont tranchés) : le scandale est énorme, car c'est une punition réservée aux adultères et aux violeurs[24]. De plus, rendant Abélard imparfait de corps, cette mutilation met un coup d'arrêt brutal à sa carrière ecclésiastique, et par là même, à son enseignement. S'agissant d'une vengeance privée, commise au sein même du chapitre de Notre-Dame et sur le plus illustre clerc de son temps, elle consterne tout le royaume. Les deux malfrats sont émasculés suivant la loi du talion[25] ) ; on leur crève également les yeux ; Fulbert est suspendu de ses fonctions de chanoine pendant deux ans. Héloïse prend le voile à Argenteuil, et Abélard se retire comme moine à l'abbaye de Saint-Denis.

Philosophie

Article détaillé : universaux.
Abélard et Héloïse

Pierre Abélard est un spécialiste du langage. Chez lui, la dialectique s'apparente à la logique. Avant René Descartes, il pratique le doute méthodique : « En doutant, nous nous mettons en recherche, et en cherchant nous trouvons la vérité »[26].

Abélard fut sans doute le plus grand défenseur du nominalisme au Moyen Âge. Il s'attaque au réalisme des universaux enseigné par Guillaume de Champeaux[27] et au nominalisme de Roscelin. Il réussit à dépasser les contradictions de ces deux doctrines dans un système : le conceptualisme (ou théorie non-réaliste du « statut »). Essayant de sortir de l'opposition entre vox (voix) et res (chose), il remplace la voix par le mot nomen (nom). Les mots sont conventionnels, mais ils ont une valeur significative pour la pensée. Ce sont des termes qui par fonction ont le pouvoir d'être attribués à plusieurs. C'est le langage qui est créateur de termes universels. Ce qui correspond dans la réalité aux universaux, c'est une chose à l'individualité irréductible. L'universel est donc une appellation conventionnelle. L'esprit opère sur l'individuel un travail d'abstraction qui le dépouille de ses particularités pour ne considérer que les éléments communs. Les universaux ont donc un fondement objectif dans la réalité[28].

Comme ce n'est pas une essence ou une nature commune qui est à l'origine des universaux, mais un « statut » : cette notion abélardienne a, au cours des temps, donné lieu à deux interprétations dont aucune ne fait encore l'unanimité de nos jours. La première dit que le statut est pour ainsi dire une « manière d'être » ; ainsi, deux hommes auraient le même « statut » d'homme car ils partagent tous deux la même cause d'attribution du nom « homme », cause qui ne doit pas être considérée comme un être réel subsistant dans ceux-ci, comme c'est le cas dans le réalisme. La deuxième, quant à elle, considère qu'Abélard entendait par « statut » uniquement un être de raison, fruit d'une activité abstractive de l'esprit extrayant et combinant en une notion générale les propriétés identiques présentes chez les différents membres d'une espèce.

Abélard demeure, malgré sa position proche du nominalisme, tributaire de la théorie néo-platonicienne des idées divines. Ainsi, dans sa théorie, un homme particulier appartient à l'espèce « homme », car il tire son origine de l'idée d'homme qui réside dans la pensée divine. Il est possible à l'homme de parvenir à une certaine connaissance de cette idée, mais cette connaissance ne peut être que confuse étant données les limites du processus d'abstraction et celles de la raison humaine elle-même. Aujourd'hui encore, la solution d'Abélard semble avoir le mérite d'être à la fois naturelle et dénuée de dogmatisme.

Selon certains interprètes de son œuvre, Abélard aurait défendu une telle position au sujet des universaux à cause du problème du mal : celui-ci aurait pensé qu'adopter la théorie réaliste reviendrait à donner au mal une existence réelle, contredisant ainsi la théorie commune tenue depuis saint Augustin disant que le mal n'était qu'une privatio boni (privation d'un bien).

La philosophie d'Abélard ne se limite pas à sa théorie des universaux. Nous lui devons également, en plus de nombreuses œuvres de logique, un traité intitulé Scito te ipsum (« Connais-toi toi-même ») (vers 1139), où celui-ci élabore une théorie morale fondée sur l'intention. "Car, non ce qui se fait, mais dans quel esprit cela se fait, voilà ce que pèse Dieu."[29] Cette idée, il la doit à Héloïse, qui lui disait : " La culpabilité n'est pas dans l'acte mais dans la disposition d'esprit. La justice pèse, non les actes, mais les intentions. Or mes intentions à ton égard, tu es le seul qui peut en juger, puisque tu es le seul à les avoir mises à l'épreuve."[30]

Également, avec le Sic et Non (Oui et Non, 1122), recueil de citations extraites des Pères de l'Église, Abélard cherche à résoudre les oppositions sur des questions où ceux-ci font des affirmations s'opposant entre elles. L'ouvrage, dont on ne connait que deux manuscrits, a été publié pour la première en 1836 par le philosophe spiritualiste, Victor Cousin. Abélard veut provoquer l'intérêt de ses étudiants et favoriser l'exercice de la réflexion. Abélard propose ainsi une nouvelle forme de dialectique, science du langage qui doit étudier le sens des mots, un même mot pouvant avoir plusieurs sens. Il contribue ainsi au développement de la scolastique.

En ce XIIe siècle où les civilisations entrent en contact, Abélard est aussi un précurseur du dialogue interculturel. Il écrit le Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien (1142), qui restera inachevé.

Théologie

La pensée d'Abélard demeure l'un des principaux points de repère dans l'histoire de l'introduction de la méthode dialectique dans la théologie qui allait culminer avec la scolastique un siècle plus tard. En théologie, sa doctrine est fondée sur une position selon laquelle il serait impossible d'arriver à la connaissance du monde sans répudier le réalisme des choses. Ses nombreuses innovations dans le domaine de la foi, en particulier celles trouvées dans son traité Theologia Summi Boni (1120), où il utilise la dialectique pour traiter d'une manière systématique du dogme de la Trinité, provoquèrent les foudres de Bernard de Clairvaux. Entre autres, sa manière de rapporter les termes Puissance, Sagesse et Bonté aux trois personnes de la Trinité (Père/Fils/Saint Esprit).

« Le Christ, notre Seigneur, qui est la Sagesse incarnée, a soigneusement distingué la perfection du Bien Suprême, qui est Dieu, en le décrivant par trois noms... Il a appelé la substance divine « le Père », « le Fils », et le « Saint-Esprit » pour trois causes. Il l'a appelée « le Père », en accord avec cette puissance unique de Sa majesté qu'est l'omnipotence... La même substance divine est aussi « le Fils », en accord avec la distinction de Sa sagesse... Il a pareillement appelé cette substance « le Saint-Esprit », en accord avec la grâce de Sa bonté... Voilà donc comment Dieu est trois personnes, c'est-à-dire « le Père », « le Fils » et « le Saint-Esprit ». Ainsi donc nous pouvons dire que la substance divine est puissante, sage et bonne ; en vérité, elle est la puissance même, la sagesse même et la bonté même. »

— Pierre Abélard, Theologia Summi Boni. Tractatus de unitate et trinitate divina[31]

Cela amena certains à l'accuser de trithéisme (cette accusation avait déjà été formulée contre son maître Roscelin); d'autres, par après, se mirent au contraire à penser qu'Abélard niait en fait la réalité des personnes divines en ramenant leurs noms à des attributs du divin hypostasiés (voir modalisme). Des spécialistes modernes (Jean Jolivet) ont depuis nié qu'Abélard ait pu défendre de telles opinions.

Une autre position théologique que l'on attribue communément à Abélard est la théorie selon laquelle l'incarnation et la mort du Christ n'auraient servi qu'à donner aux hommes un exemple moral à suivre[32] L'incarnation a sens et efficacité en prêchant par l'exemple la loi d'amour. Cette thèse, qui va à l'encontre des positions orthodoxes sur le sujet, et fut condamnée au concile de Sens en 1140, a refait surface au XIXe siècle avec le développement du libéralisme théologique, trouvant en la personne du théologien protestant Schleiermacher l'un de ses principaux représentants.

Musique

Abélard fut également un compositeur apprécié de son temps. Les chansons d'amour composées pour Héloïse connurent un grand succès, si l'on en croit les lettres de celle-ci. Ces chansons ne sont toutefois pas retrouvées.

On connaît en revanche les nombreux hymnes et planctus qu'il composa pour les moniales du Paraclet. Il s'agit là d'un cas assez exceptionnel, l'anonymat étant très fréquent dans la musique médiévale.

Œuvres d'Abélard

Lettres et poèmes

  • Historia calamitatum. Epistola I) ("Histoire de mes malheurs. Lettre I", vers 1132) : éd. Jacques Monfrin, Paris, Vrin, 1974. Traduction Yves Ferroul : Héloïse et Abélard. Lettres et vies, Garnier-Flammarion, 1996, p. 39-92 (Lettre I : À un ami, Histoire de mes malheurs)[17].
  • Epistolae I-VIII et Règle pour le Paraclet (1135-1139) : Lettres d’Abélard et Héloïse, éd. Éric Hicks, trad. É. Hicks, Th. Moreau, Paris, Le Livre de Poche, 2007. Traduction Yves Ferroul : Héloïse et Abélard. Lettres et vies, Garnier-Flammarion, 1996, p. 39-152 (lettres I : Histoire de mes malheurs, II : Première lettre d'Héloïse à Abélard, III : Réponse d'Abélard à Héloïse, IV : Réponse d'Héloïse au même Abélard, V : Seconde réponse d'Abélard à Héloïse).
  • Epistolae IX-XIV : éd. Renno Smits, Peter Abelard. Letters IX -XIV. An Edition with an Introduction, Groningen: Bouma, 1983.
  • Epistolae Duorum amantium, éd. Ewald Könsgen, Leiden, Brill, 1974. Traduction Sylvain Piron : Lettres des deux amants, attribuées à Héloïse et Abélard, Paris, Gallimard, 2005. Premières lettres (authentiques ?) entre Abélard et Héloïse.
  • Carmen ad Astralabium ("Poème à Astrolabe", 1132-1139), éd. Jose M. Rubingh-Bosscher, Groningue, 1987[33].
  • Epithalamica, éd. Chrysogonus Waddell, Musical Quarterly, 72, 1986, 239-271.
  • Hymnarius Paraclitensis, éd. Joseph Szövérffy, Albany, 1975.
  • Planctus ("Plainte", 1121-1140 ?), éd. Massimo Sannelli, Trento, La Finestra, 2002. Traduction Paul Zumthor : "Abélard, Lamentations", Paris, Actes Sud, 1992, p. 31-91. Poèmes[34].

Dialectique

  • Dialectica ("Dialectique", 1115-1116 selon C. Mews, 1240 selon N. Kretzmann), éd. L. M. De Rijk, Petrus Abaelardus: Dialectica, Assen, Van Gorcum, 1970 (2° éd.). Somme sur les auteurs faisant autorité en logique (Aristote, Porphyre, Boèce).
  • De intellectibus ("Des intellections", 1124), éd. et trad. Patrick Morin, Traité des intellections, introduction, traduction (texte latin en vis-à-vis), notes et commentaire par P. Morin, Vrin, coll. « Sic et Non » 1964, 174 p. (ISBN 978-2-7116-1166-9).
  • Glossulae ("Gloses") I : Gloses littérales sur Porphyre, Aristote et Boèce (1102-1104 selon C. Mews). 1) Gloses sur l' Isagoge de Porphyre : éd. Mario Dal Pra (manuscrit de Paris) ; ou éd. Y. Iwakuma (manuscrit de Munich), "Vocales or early nominalists", Traditio, 47, 1992, p. 74-100. 2) Gloses sur le De l'interprétation d'Aristote : éd. M. Dal Pra. 3) Gloses sur le De divisione de Boèce : éd. M. Dal Pra. 4) Gloses sur les Catégories d'Aristote (vers 1105-1108 selon J. Marenbon) : éd. M. Dal Pra. Logique selon la méthode de Roscelin ?
  • Glossulae II : Logica 'Ingredientibus' ("Logique. Pour débutants", 1117-1121, ou vers 1130) ou Gloses de Milan. 1) Gloses sur l' Isagoge de Porphyre : éd. Bernhard Geyer, Abaelards philosophische Schriften, "Commentary on Porphyry's Isagoge", in Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters, 21, 1, Aschendorff: Munster, 1919 ; trad. an. P. V. Spade, Five Texts on the Mediaeval Problem of Universals, Indianapolis, Hackett Publishing, 1994, p. 46 sq. [1]. 2) Sur les Catégories d'Aristote : éd. Bernhard Geyer in Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters, 21,2, Aschendorff: Munster 1921. 3) Sur l' Interprétation d'Aristote : éd. Klaus Jacobi et Christian Strub, in Corpus christianorum continuatio medievalis (CCCM) ; éd. L. Minio-Paluello, Abaelardiana inedita, Rome, 1958, p. 3-108. 4) Sur le De topicis differentiis (Différences topiques) de Boèce : éd. Mario Dal Pra, "Commentary on Boethius's De topicis differentiis", in Pietro Abelardo: Scritti di logica, Florence, 1969 (deuxième édition). Théorie logique de Pierre Abélard.
  • Glossulae III : Logica 'Nostrorum Petitioni sociorum' ("Logique. À la demande des nôtres", 1121-1125 ou 1122-1125) ou Gloses de Lunel. 1) Gloses sur l' Isagoge de Porphyre. Éd. Bernhard Geyer, Peter Abaelards Philosophische Schriften, "Commentary on Porphyry's Isagoge", in Beiträge zur Geschichte der Philosophie und Theologie des Mittelalters, 21, 4, Aschendorff: Munster, 1933. 2) Glossae super Porphyrium secundum vocales (1120-1121) : éd. Carmelo Ottaviano, Un opuscolo inedito di Abelardo ?, in Testi medioevali inediti, Florence, L. S. Olschki, 1933, p. 106-207. 3) Positio vocum sententiae (1118-1120) : éd. Y. Iwakuna, "Vocales or early nominalists", in Traditio, 47, 1992, p. 66-73. Distinction entre vox (émission de voix) et sermo (discours signifiant).
  • De generibus et speciebus ("Des genres et des espèces")
  • Sententiae secundum Magistrum Petrum ("Sentences selon maître Pierre", 1135-1139), éd. Lorenzo Minio-Paluello, in Twelfth-Century Logic: Texts and Studies, Vol. 2 : Abaelardiana inedita, Roma, 1958. "Sentences" logiques.
  • Senterntiae Parisienses ("Sentences de Paris") : éd. A. Landgraff, Écrits théologiques de l'école d'Abélard, Louvain, 1934. "Sentences" théologiques.

Théologie

  • De unitate et trinitate divina, sive Theologia Summi Boni ("De l'unité et de la trinité divine, ou Théologie du Bien Suprême", 1120), éd. E. M. Buytaert et Constant J. Mews, Turnhout, Brepols, 1987, Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis (CCCM), t. 13. Traduction J. Jolivet : De l'unité et de la trinité divines, Vrin, 2002. Première version de sa Theologia. Ouvrage condamné au concile de Soissons en 1121.
  • Theologia Christiana ("Théologie chrétienne", 1124 ?), éd. E. M. Buytaert, Turnhout, Brepols, 1969 (CCCM, t. 12), 510 p. Deuxième version de sa Theologia.
  • Theologia Scholarium ("Théologie des élèves", "Introduction à la théologie", 1133-1137), éd. E. M. Buytaert et C. J. Mews, Turnhout, Brepols, 1987, CCCM, t. 13. Troisième version de sa Theologia. Ouvrage condamné au concile de Sens en 1140.
  • Sic et Non ("Oui et Non", 1122), éd. Blanche Boyer et Richard McKeon, Chicago/London: University of Chicago Press, 1976. Encyclopédie doctrinale rassemblant des textes des Pères de l'Église[35].
  • Ethica sive Scito te ipsum ("Éthique, ou Connais-toi toi-même", vers 1139, ou vers 1125), ed. Rainer M. Ilgner, Turnhout, Brepols, 2001, CCCM,190). Traduction Maurice de Gandillac : Oeuvres choisies d'Abélard (Logique, Éthique, Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien), Aubier-Montaigne, 1945 ; rééd. Conférences (Dialogue d'un philosophe avec un juif et un chrétien). Connais-toi toi-même (Éthique), Cerf, 1993. La moralité placée dans l'intention.
  • Dialogus inter Philosophum, Christianum et Iudaeum, sive Collationes ("Dialogue entre un philosophe, un chrétien et un juif, ou conférences", 1136-1139, 1125-1127 selon C. Mews), ed. G. Orlandi, transl. J. Marenbon, Oxford: Clarendon Press, 2001. Traduction Maurice de Gandillac : Oeuvres choisies d'Abélard (Logique, Éthique, Dialogue entre un philosophe, un juif et un chrétien), Aubier-Montaigne, 1945 ; rééd. Conférences (Dialogue d'un philosophe avec un juif et un chrétien). Connais-toi toi-même (Éthique), Cerf, 1993. La raison contre l'autorité.
  • Soliloquium, ed. Charles Burnett, Studi medievali, 25, 1984, p. 857-894. Dialogue entre Pierre et Abélard.
  • Commentaria In Epistolam Pauli ad Romanos (Commentaires sur l'épître aux Romains de saint Paul) (vers 1139), éd. E. Buytaert, Turnhout, Brepols, 1969 (CCCM, 11). Trad? en an. partielle : E. R. Fairweather (éd.), A Scholastic Miscellany, Westminster John Knox Pr, 1995, p. 276-287.
  • Problemata Heloissae (1132-1135), Patrologia latina, 179, c. 677-730.
  • Apologia contra Bernardum ("Apologie contre Bernard de Clairvaux", 1139-1140) : éd. Eligius M. Buytaert, Apologia contra Bernardum (Ne iuxta Boethianum), in CCCM t. 12, 359–368 ; éd. Raymond Klibansky, Epistola contra Bernardum, in Medieval and Renaissance Studies, 5 (1961), p. 1–27. Première réponse aux accusations d'hérésie par saint Bernard.
  • Confessio fidei Universis ("Profession de foi universelle"), éd. Charles Burnett, Peter Abelard, Confessio fidei 'universis' : a critical edition of Abelard’s reply to accusations of heresy, in Medieval Studies, 48 (1986), p. 111-138. Deuxième réponse à saint Bernard.
  • Confessio fidei ad Heloisam ("Profession de foi à Héloïse", avril 1141), éd. Charles Burnett, in Mittellateinische Jahrbuch, 21 (1986), p. 147-155. Troisième réponse à saint Bernard[36].
  • Sermones - Epistola introductoria Abaelardi, Patrologia latina, 178, c. 379-610.
  • Expositio Orationis Dominicae, éd. Charles Burnett, Revue bénédictine, 95, 1985,60-72.
  • Expositio Symboli Apostolorum, Expositio Symboli Athanasii, Patrologia latina, 178, 617-632.
  • Expositio in Hexaemeron (vers 1135), éd. E. M. Buytaert, Antonianum, 43, 1968, p. 163-194.

Bibliographie

  • Pierre Lasserre, Un conflit religieux au XII° siècle, Abélard contre Saint Bernard, Paris, Cahiers de la Quinzaine, 1930
  • Pierre Aubé, Saint Bernard de Clairvaux, Paris, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-61539-X).
  • Étienne Gilson, Héloïse et Abélard, Paris, Vrin, 3° éd. 1997.
  • Michael Clanchy, Abélard, Grandes biographies, Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-212524-6).
  • Jean Jolivet :
    • Arts du langage et théologie chez Abélard, Vrin, 1969
    • Abélard, ou la philosophie dans le langage, Cerf/Éditions Universitaires de Fribourg, 1969
    • Abélard, Du Bien Suprême, (trad., intro. et notes), Cahiers d'études médiévales, Montréal-Paris, 1978
    • Abélard et son temps, Actes du colloque international de Nantes, Les Belles Lettres, 1979
    • La théologie d'Abélard, éd. du Cerf, 1997
  • Jean Jolivet et Jacques Verger, Bernard, Abélard, ou le cloître et l'école, 1982.
  • Jean Jolivet et Henri Habrias, Pierre Abélard, colloque international de Nantes, Presses Universitaires de Rennes, (ISBN 2-86847-777-1), 2003
  • J.P. Letort-Trégaro, Pierre Abélard, Petite Bibliothèque Payot, 1997, (ISBN 2-228-89069-3)
  • (en) John Marenbon, The Philosophy of Peter Abelard, Cambridge University Press, 1997 (ISBN 0-521-66399-7)
  • Constant Mews :
    • (en) Abelard and Heloise, New York, Oxford University Press (Great Medieval Thinkers), 2005.
    • (en) Abelard and his legacy, Aldershot, Algate (Variorum collected studies series ; 704), 2001.
    • (en) Reason and belief in the age of Roscelin and Abelard, Aldershot, Algate (Variorum collected studies series ; 730), 2001.
    • (en) The Lost Love Letters of Heloise and Abelard: Perceptions of Dialogue in Twelfth-Century France, New York: Palgrave, 1999 ; édition révisée, 2008.
    • La voix d’Héloïse. Dialogue de deux amants, Fribourg, Academic Press-Paris, Le Cerf (Vestigia, 31), 2005. (ISBN 2-204-07218-4).
  • (de) Ursula Niggli (éd.), Peter Abelard. Leben, Werk, Wirkung, Forschungen zur europäischen Geistesgeschichte, Herder 2003.
  • Roland Oberson, Héloïse-Abélard. Correspondance, Éditions Hermann, 2008.
  • Roland Oberson, Héloïse revisitée, Éditions Hermann, 2008.
  • Roland Denise Oberson, Abélard et Héloïse. À singulière esclave, maître spécial, Éditions Hermann, 2010.

Notes et références

  1. Les sépultures successives d'Abélard et d'Héloïse
  2. a, b et c Généalogie de Pierre Abélard
  3. M. et Mme Guizot, Abailard et Héloïse - Essai historique suivi des lettres d'Abailard et d'Héloïse, Didier libraire éditeur, 1853, p. VIII.
  4. Charles de Rémusat, Abélard: sa vie, sa philosophie et sa théologie, volume 1, Didier libraire éditeur, 1855, p. 2
  5. Michael Clanchy, Abelard, Flammarion, coll. Grandes biographies, 2000, p. 45, 96, 139, 356, 405, 412.
  6. Abélard, Histoire de mes malheurs, in Héloïse et Abélard, Lettres et vies, Garnier-Flammarion, 1996, p. 42.
  7. M. Clanchy, Abélard, p. 99, 122.
  8. Pierre Riché et Jacques Verger, Des nains sur des épaules de géants: maîtres et élèves au Moyen Âge, Tallandier, 2006, p. 95
  9. Abélard, Histoire de mes malheurs, in Héloïse et Abélard, Lettres et vies, Garnier-Flammarion, 1996, p. 46.
  10. Vita Gosuini (Vie de Goswin), 4445, in M. Bousquet, Recueil des historiens de la France, 14 (1806), p. 442-446.
  11. M. Clanchy, Abélard, p. 323-350. J. Jolivet, La théologie d'Abélard, Cerf, 1997.
  12. Guillaume de Saint-Thierry accusateur d'hérésie contre Abélard : Disputatio adversus Petrum Abaelardum, PL 180, col. 249-282.
  13. Saint Bernard accusateur d'hérésie contre Abélard : lettre 190 au pape Innocent II (Tractatus contra quaedam capitula errorum Petri Abaelardi, 1140), PL 182. XIV capitula et lettre de Bernard à Innocent II.
  14. Concile de Sens
  15. Sur le procès en hérésie à Soissons en 1121 : Othon de Freising, Gesta Frederici imperatoris (1152-1160), I, 47, éd. F. J. Schmale, 1965 ; Abélard, Histoire de mes malheurs.
  16. Sur le procès en hérésie à Sens en 1140 : Geoffroi d'Auxerre, lettre au cardinal Albinus (vers 1180) ; Bérenger de Tours, Apologeticus, éd. R. M. Thomson, in Mediaeval Studies, 42 (1980), p. 111-133 ; Othon de Freising, Gesta Frederici imperatoris.
  17. a, b et c Abelard, Histoire de mes malheurs, traduction française
  18. Les bénéficiaires des cadeaux d'Alexandre Lenoir
  19. H. Silvestre, "L'idylle d'Abélard et d'Héloïse : la part du roman", dans Bulletin de la Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques de l'Académie Royale de Belgique, 5e série, 71, 1985, p. 157-200.
  20. Jacques Dalarun, "Nouveaux aperçus sur Abélard, Héloïse et le Paraclet", dans Francia. Mittelalter, 32-1, 2005, p. 19-66.
  21. (notice BNF no FRBNF146260598)
  22. (en) Sylvain Piron, Heloise’s self-fashioning and the Epistolae duorum amantium, dans Lucie Doležalová (éd.), Strategies of Rememberance. From Pindar to Hölderlin, Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Sholars Publishing, 2009, p. 103-162.
  23. M. Clanchy, Abélard, p. 71, 236. Ives de Chartres, lettre 218, PL, 162, col. 1196-1197.
  24. M. Clanchy, Abélard, p. 233.
  25. M. Clanchy, Abélard, p. 232, 246.
  26. Pierre Abélard, Sic et Non (1122), édi. Boyer et McKeon, 1976, p. 103.
  27. Pierre Abélard, Logica Ingredientibus, éd. B. Geyer, I, 1919, p. 10-16 : contre le réalisme des universaux.
  28. Pierre Abélard, Logica Ingredientibus (avant 1121), in B. Geyer (édi.), Peter Abaelards philosophische Schriften, Münster, Aschendorff, 1919-1927.
  29. Pierre Abélard, Éthique, ou Connais-toi toi-même (vers 1139), trad. Maurice de Gandillac, in Conférences. Dialogue d'un philosophe avec un juif et un chrétien, suivi de Connais-toi toi-même, Cerf, 1993, p. 223.
  30. Héloïse, première lettre à Abélard (vers 1133), trad. in Héloïse et Abélard. Lettres et vies, Garnier-Flammarion, 1996, p. 102.
  31. Pierre Abélard, Theologia Summi Boni. Tractatus de unitate et trinitate divina (Théologie du Bien Suprême. Traité de l'unité et de la trinité divines) (1120), éd. Constant J. Mews, Turnhout, Brepols, 1987, Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis (CCCM), t. 13 : Petri Abaelardi Opera theologica III'Theologia Summi Boni. Tractatus de unitate et trinitate divina', 1969, p. 86-87. Trad. J. Jolivet : De l'unité et de la trinité divines, Vrin, 2002 (trad. de 1977 revue). M. Clanchy, Abélard, Flammarion, 2000, p. 330.
  32. Pierre Abélard, Commentaria In Epistolam Pauli ad Romanos (Commentaire sur l'épître aux Romains de saint Paul) (vers 1139) : éd. E. M. Buytaert, Commentary on Romans, CCCM, t. 11 : Petri Abaelardi Opera Theologica I, p. 113-118.
  33. Poeme a Astrolabe
  34. Abélard,Lamentations
  35. Traduction sic et non d'Abelard
  36. Dernière lettre d'Abélard à Héloïse

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pierre Abélard de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужен реферат?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Pierre Abelard — Pierre Abélard Pierre Abélard Philosophe et Scientifique Époque médiévale Abélard et Héloïse. Naissance : 1079 ( …   Wikipédia en Français

  • Pierre Abelard — Abaelardus und Heloïse in einer Handschrift des Roman de la Rose, Chantilly, musée Condé (14. Jh.) Petrus Abaelardus (Geburtsname: Pierre Abaillard. Auch: Peter Abaelard, Pierre Abélard, Pierre Abaelard, Abailardus, Abaielardus sowie zahlreiche… …   Deutsch Wikipedia

  • Pierre Abélard — Abaelardus und Heloïse in einer Handschrift des Roman de la Rose, Chantilly, musée Condé (14. Jh.) Petrus Abaelardus (Geburtsname: Pierre Abaillard. Auch: Peter Abaelard, Pierre Abélard, Pierre Abaelard, Abailardus, Abaielardus sowie zahlreiche… …   Deutsch Wikipedia

  • Pierre Abelard — noun French philosopher and theologian; lover of Heloise (1079 1142) • Syn: ↑Abelard, ↑Peter Abelard • Instance Hypernyms: ↑philosopher, ↑theologian, ↑theologist, ↑theologizer, ↑theologiser …   Useful english dictionary

  • Pierre Abélard — Abelardo, Pietro …   Sinonimi e Contrari. Terza edizione

  • Abelard — Pierre Abélard Pierre Abélard Philosophe et Scientifique Époque médiévale Abélard et Héloïse. Naissance : 1079 ( …   Wikipédia en Français

  • Abélard — Pierre Abélard Pierre Abélard Philosophe et Scientifique Époque médiévale Abélard et Héloïse. Naissance : 1079 ( …   Wikipédia en Français

  • Pierre Abailard — Pierre Abélard Pierre Abélard Philosophe et Scientifique Époque médiévale Abélard et Héloïse. Naissance : 1079 ( …   Wikipédia en Français

  • Abelard, Peter — (Pierre Abelard) (1079–1142)    Perhaps the most famous man in Europe in his own lifetime, Peter Abelard was a renowned teacher, philosopher, theologian,writer and lover, as famous for his celebrated affair with HELOISE as for his provoking… …   Encyclopedia of medieval literature

  • ABÉLARD (P.) — Si l’œuvre et la carrière d’Abélard font de lui le type des premiers professeurs urbains, l’histoire de sa vie personnelle est singulière. Il vient parmi les tout premiers en trois domaines: philosophie, logique et théologie scolastique. Mais son …   Encyclopédie Universelle

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”