- Pierre Courtin
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Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain Naissance 20 janvier 1921
RebréchienNationalité français Activité(s) peinture, gravure modifier 
Pierre Courtin est un peintre et graveur français né le 20 janvier 1921 à Rebréchien, commune de la forêt d'Orléans située dans le département du Loiret et la région Centre.
Sommaire
Biographie
En 1939 Courtin prend des leçons de gravure à l'École régionale des beaux-arts d'Orléans. Il consacre alors la plus grande partie de son temps à des travaux agricoles ou de bûcheronnage.
Venu à Paris en 1942, il est élève de Pénat à l'École nationale supérieure des beaux-arts puis travaille, en 1943, à l'académie Julian ou chez André Lhote. Il entreprend différentes besognes pour Jacques Villon qu'il continue de voir jusqu'en 1951.
En 1944 il fréquente l'académie Ranson où il a Francis Gruber pour correcteur. Il fait la connaissance de César Domela, Herbin, Magnelli, Pevsner, Poliakoff et d'autres peintres abstraits, ainsi que du critique Charles Estienne.
En 1947, Pierre Courtin travaille comme ouvrier imprimeur en taille-douce chez Georges Leblanc où il reste jusqu'en 1951. Disciple de Charles Sapoulin, il tire les gravures de Villon et de Roger Vieillard.
Il expose au Salon des réalités nouvelles et, en 1948, à la biennale de Venise. En 1949, Courtin crée avec Gérard Vulliamy, Ubac, Chastel et quelques autres, le groupe Graphies. Il participe à l'exposition internationale de gravure au Petit Palais. Il devient en 1950 membre du comité directeur du Salon de mai et le demeure jusqu'en 1969.
Pierre Courtin présente en 1951 son livre Six poèmes de Nicolas Beauduin chez Colette Allendy qu'il connaît depuis quatre années, et chez qui il rencontre Hartung, Schoffer, Soulages, Schneider, Doucet, Wols, Bryen, Atlan, Picabia, Deyrolle. Il achète une presse, quitte Paris pour s'installer en banlieue.
En 1952 il réalise une trentaine de gravures pour un fragment de poème d'Éluard et décide, avec Charles Estienne, Lapicque, Néjad, Degottex, René Duvillier, Istrati, de créer un Salon d'octobre, en réaction contre le Salon de mai.
En 1953, Courtin participe à la biennale de São Paulo;
Il présente en 1957, une exposition personnelle à la galerie Jeanne Bucher. Il rencontre Heinz Berggruen avec qui il reste en contact jusqu'en 1969. En 1959, Courtin participe à documenta II à Kassel et réalise une exposition personnelle chez Berggruen. En 1960 il reçoit le prix Bright à la XXXe biennale de Venise et expose à la galerie John Lefevre à New York.
Dans les années 1960, Courtin expose notamment au Stedelijk Museum d'Amsterdam (1964), au musée d'Ulm et à la galerie Saidenberg de New York (1966), au Arts Club de Chicago (1967).
En 1971 la galerie Benador de Genève présente ses peintures, gouaches et gravures et Courtin reçoit le Grand Prix national des arts. D'importantes expositions de son œuvre ont lieu par la suite à Paris, à la galerie La Hune (« 25 ans de gravure », 1972), au musée-château d'Annecy, à Montbéliard et au musée de Worpswede, en Allemagne, ainsi que dans différentes villes de France (1973). À cette occasion est présenté le catalogue de son œuvre gravé.
En 1989 il expose à la galerie Claude Bernard de Paris (huiles et gouaches) et à la Claude Bernard Gallery de New York.
De 1974 à 1981, il réalise plusieurs cartons de tapisserie, dont l'une de 110 mètres carrés pour le Bureau international du travail à Genève.
En 1992, il publie un travail intitulé Les Balbutiements du désir pour la revue d'art Trou[1].
Note
- Revue d'art TROU VIII 1992.
Voir aussi
Liens internes
Lien externe
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