Pierre de Bonsi

Pierre de Bonsi

Pierre de Bonzi

Cardinal
Berretta cardinalizia.png
Pierre de Bonzi
de l'Église catholique romaine
[[Image: Image de Pierre de Bonzi]]
Cardinal-prêtre
de Saint-Onuphre-du-Janicule
puis de Saint-Pierre-aux-Liens
et enfin de Saint-Eusèbe
Blason de Pierre de Bonzi
Naissance 15 avril 1631 à
Florence (Italie)
Ordination
sacerdotale
Consécration
épiscopale
12 décembre 1660
Évêque Évêque de Béziers
Archevêque de Toulouse
Archevêque de Narbonne
Créé
cardinal
22 février 1672
par le pape Clément X
Décès 11 juillet 1703 à
Montpellier (France)
 
Cardinal
Titre cardinalice
Collège cardinalice · Consistoire
Tous les cardinaux
(en) Fiche

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Pierre de Bonzi, ou Pierre de Bonsi, Pierre de Bonsy[1], Pierre de Bonzy[2] ou encore en italien Piero Bonsi, né à Florence le 15 avril 1631, mort à Montpellier le 11 juillet 1703[3], est un prélat français d'origine italienne, cardinal, ambassadeur de Louis XIV. Ses fonctions et ses alliances le firent jouir un temps d'un pouvoir étendu en Languedoc.


Sommaire

Biographie

Origines et jeunesse

Pierre de Bonzi est le fils de Francesco, comte de Bonzi, sénateur de Florence, ministre du roi à Mantoue, et de Cristina, comtesse Riario[4]. Par sa mère et les ancêtres de celle-ci, Catherine Sforza et son aïeule Blanche Marie Visconti, il descend des ducs de Milan, les Sforza et les Visconti ; les Riario sont aussi alliés aux Della Rovere de Savone[Note 1]. Ses armes seront écartelé, aux 1 et 4 d'or au chef d'azur chargé d'une quintefeuille du premier (Riario) ; aux 2 et 3 d'argent à la guivre d'azur, couronnée d'or, issante de gueules (Visconti) ; sur le tout d'azur à une roue sans jante à huit rayons d'or (Bonzi).

En outre, depuis 1575, les Bonzi accaparaient l'évêché de Béziers. Thomas I de Bonzi, venu à la suite de Catherine de Médicis (dont le mariage avait été négocié pour son oncle le pape Clément VII par Antoine de Bonzi, évêque de Terracine) et de Laurent Strozzi, fut d'abord le vicaire général de celui-ci, puis de Julien de Médicis à Béziers ; il leur succéda en 1575. Vinrent ensuite Jean de Bonzi (cardinal en 1611), Thomas II de Bonzi, puis Clément de Bonzi[5].

Naturalisé français en avril 1637, Pierre de Bonzi fit son éducation, avec sa sœur Élisabeth, auprès de son oncle Clément de Bonzi[6].

Carrière ecclésiastique

Destiné à l'Église, il fut cependant tenté un temps par les armes (il revint en Italie pour revendiquer des biens qui avaient appartenu à sa famille ; il portait dans le monde le nom de baron de Castelnau) et n'entra qu'à l'âge de vingt-quatre ans dans les ordres, sur la foi d'une prédiction[Note 2] ; l'année suivante il fut député à l'assemblée du clergé, où il eut la fonction de promoteur (1656)[7].

Louis XIV, alors à Saint-Jean-de-Luz à l'occasion de son mariage avec l'infante Marie-Thérèse, le nomma évêque de Béziers, le siège ayant été rendu vacant par la mort de son oncle (6 octobre 1659) : Pierre devint ainsi le cinquième et dernier membre de la famille de Bonzi à l'occuper. Le souverain lui donna aussi les abbayes que possédait son oncle, celles d'Aniane[8] et de Saint-Sauveur de Lodève[9]. Il ne fut sacré que le 12 décembre 1660[10].

Pierre de Bonzi fut archevêque de Narbonne de 1673 à sa mort, en 1703

Le 8 décembre 1669, il fut transféré sur le siège archiépiscopal de Toulouse (il ne fit son entrée dans sa métropole que le 9 avril ou le 9 août 1672[11]), puis sur celui de Narbonne en octobre 1673 (il prêta serment de fidélité au roi le 16 avril 1674), assumant, en conséquence, la charge de président-né des États de Languedoc[12].

Pierre de Bonzi devint grand aumônier de la reine Marie-Thérèse le 1er août 1670 après la mort de l'évêque de Langres. Deux ans plus tard (22 février 1672), il fut créé cardinal-diacre par Clément X sur présentation du roi de Pologne[Note 3], mais il ne reçut le chapeau que le 13 octobre 1676, après l'exaltation d'Innocent XI, au titre de Saint-Onuphre-du-Janicule[Note 4], puis devint en 1689 un court moment cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens et la même année de Saint-Eusèbe. Il participa aux conclaves qui élurent Innocent XI, Alexandre VIII et Innocent XII mais ne se rendit pas à celui de 1700 (Clément XI)[13].

Lors de son entrée au Sacré Collège, il se démit de l'abbaye de Saint-Sauveur de Lodève en faveur de Valentin de Bigorre[14]. Plus tard, il obtint en commende plusieurs abbayes : Valmagne (1680) et Saint-Chaffre, qu'il céda par la suite toutes deux à son neveu, Armand Pierre de La Croix de Castries, en en conservant cependant les revenus (retentis fructibus), en 1698 pour la première, durant l'hiver 1702 - 1703 pour la seconde ; Mortemer en Normandie[15].

En 1674, il acheva l'installation de deux prêtres de la doctrine chrétienne à Notre-Dame de Marceille, qui leur avait été donnée par son prédecesseur François Fouquet, pour y diriger le pèlerinage local et recevoir les ecclésiastiques en retraite spirituelle[16]. Comme premier ecclésiastique de la province, il présida une grande cérémonie, entouré de plusieurs évêques, en mai 1681, à Castelnaudary, à l'occasion de la mise en eau du canal royal de Languedoc (canal du Midi)[17].

Il fut nommé par Louis XIV commandeur de l'ordre du Saint-Esprit lors de la promotion du 31 décembre 1688. Il fut chargé par le pape Innocent XII en tant que commissaire du Saint-Siège, avec l'approbation du roi, de diriger l'enquête qui aboutit au démembrement du diocèse de Nîmes et à l'érection de celui d'Alès (1693 - 1694)[18].

Un prélat bâtisseur

Aile ouest de l'abbaye de Valmagne, partie reconstruite par le cardinal de Bonzi

Pierre de Bonzi eut le goût des bâtiments. On lui doit notamment l'édification du palais épiscopal de Béziers, confié aux maîtres maçons et architectes Guillaume Prudhomme et Massé Sébron[19] ; de l'hôpital général (1678) et du grand séminaire de Narbonne[20] ; de la nouvelle abbatiale de l'abbaye d'Aniane, dont il posa la première pierre le 28 avril 1679, fit la bénédiction et consacra le grand autel le 10 février 1688[21]. Il fit aussi réaménager l'abbaye de Valmagne, la dotant d'un bel escalier, rehaussant d'un étage le cloître, créant un jardin à la française[22].

Il offrit, puis consacra le 21 mars 1695 le maître-autel de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur, dessiné par Hardouin-Mansart et exécuté par un sculpteur narbonnais, Lauzel ou Lancel[23].

Il proposa aux États de Languedoc lors de leur session de 1685 l'érection d'une statue équestre de Louis XIV, qui n'arrivera à Montpellier qu'en 1718, pour être placée sur l'actuelle promenade du Peyrou[Note 5],[24].

Carrière diplomatique

Marguerite-Louise d'Orléans, cousine germaine de Louis XIV, dont Pierre de Bonzi négocia et célébra le mariage avec Côme de Médicis

Le grand-duc de Toscane Ferdinand II de Médicis, qui, lorsque Pierre de Bonzi entra dans les ordres, lui avait donné des bénéfices, et l'avait nommé gentilhomme de sa chambre, le fit son résident auprès du roi de France (1658). C'est en cette qualité qu'il assista, en 1659, aux conférences de Saint-Jean-de-Luz et de Fontarabie pour la paix des Pyrénées, où il fut remarqué de Mazarin. Puis, en 1661, il négocia pour le grand-duc le mariage de Marguerite-Louise d'Orléans, fille de Gaston de France, cousine germaine du roi, avec son fils Côme de Médicis, union qu'il célébra, dans la chapelle du Louvre, le 19 avril de la même année[Note 6]. Ayant eu son audience de congé le 23 suivant, il conduisit, cette fois à la demande de Louis XIV, la princesse à Florence, où il resta jusqu'en septembre ; en même temps il fut chargé de quelques négociations à Rome pour le compte du surintendant Fouquet. Il rapporta, dans la correspondance qu'il avait avec celui-ci, l'échec de cette union qui aboutirait une quinzaine d'années plus tard au retour de Marguerite-Louise en France[25].

De là, il fut nommé ambassadeur par Louis XIV auprès de la République de Venise, où il demeura des derniers jours de 1662 aux premiers de 1665 : il y négocia le libre passage d'une expédition vers la Hongrie. En 1665, il est envoyé au roi de Pologne Jean-Casimir pour l'empêcher d'abdiquer, puis en 1668 pour favoriser l'élection de Michel Wiesnowieski. Enfin, Pierre de Bonzi fut mandaté auprès du roi d'Espagne en 1670 : il fit une entrée magnifique à Madrid le 29 mars, et eut son audience de congé un peu plus d'un an après, le 27 mai 1671. À son retour, Hugues de Lionne, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, étant mort, il fut question de lui donner son portefeuille, mais il fut écarté par les autres ministres. Il n'eut pas davantage la grande aumônerie de France qu'il convoitait[26].

Pouvoir et réseaux en Languedoc

Blason du cardinal de Bonzi placé dans l'escalier du palais des archevêques de Narbonne

Sans conteste, Pierre de Bonzi fut puissant en Languedoc. D'abord par sa famille et ses alliances : évêques de Béziers depuis un siècle, il est indubitable qu'ils surent développer leur clientèle et que le cardinal de Bonzi en profita ; de plus ses sœurs épousèrent des personnages importants de la noblesse languedocienne : Élisabeth (ou Izabeau) de Bonzi (1626 - 13 novembre 1708) se maria à René Gaspard de La Croix, 1er marquis de Castries, et Marie de Bonzi au marquis de Caylus, baron des États[27]. Ensuite, il bénéficia de la protection du grand-duc de Toscane, dont il avait été le représentant, et de la reine, dont il était le grand aumônier ; enfin, dès son accession à l'archevêché de Toulouse (1669), il prit le premier rang aux États à cause de la disgrâce du titulaire du siège de Narbonne, François Fouquet, enveloppé dans celle de son frère (1661)[28], avant de le remplacer à sa mort (1673).

En outre, il est lié au clan Colbert[29] ; on se rappellera que, proche du riche financier languedocien Pierre Louis Reich de Pennautier, trésorier des États et receveur général du clergé, il fut, comme lui, soupçonné d'avoir utilisé les services de la Voisin lors de l'affaire des poisons, même s'il ne fut pas directement inquiété[Note 7]. Néanmoins il recevra avec magnificence Louvois à Valmagne en mai 1680 sur son chemin vers les places frontières des Pyrénées [30].

Sa position lui permit de favoriser l'ascension de personnages comme l'abbé de Fleury, futur cardinal et Premier ministre de Louis XV[Note 8].

Cependant, cette domination presque sans partage sur la province lui fut disputée vers la fin de sa vie par l'intendant du Languedoc, Nicolas de Bâville, avec lequel il eut de sérieux démêlés[Note 9]. Bâville, nommé en 1685, moins docile que son prédécesseur d'Aguesseau, n'aura de cesse de grignoter le pouvoir du cardinal. Il fut aidé en cela par la réprobation de Louis XIV à l'égard de la liaison de Pierre de Bonzi et de Mme de Ganges[Note 10], qui finit par exiler cette dernière, et le déclin de la santé du prélat à la fin des années 1690.

Dernières années

Atteint, selon Saint-Simon, d'épilepsie, Pierre de Bonzi s'enfonça dans la maladie : en 1700, il ne put ni se rendre au conclave qui élut Clément XI, ni assister à la session des États qui s'ouvrit en novembre[31]. À la fin de sa vie, Dangeau estime ses principaux revenus à 80 000 livres pour l'archevêché de Narbonne, 12 000 pour l'abbaye de Mortemer, 7 000 pour celle d'Aniane, auxquels il faut ajouter 10 000 livres pour Saint-Chaffre, ce qui lui faisait probablement, avec Valmagne, plus de 110 000 livres de rente[32].

Il mourut à Montpellier le 11 juillet 1703, fut inhumé dans la chapelle de Bethléem de sa cathédrale de Narbonne[33], et l'on grava l'inscription suivante sur sa plaque funéraire[Note 11] :

PETRVS Sta ROMANA ECLESIA : CARDINALIS BONSIVS, NARBONAE ARCHIEPISCOPVS ET PRIMAS COMITIORVM OCCITANIAE GENERALIVM PRAESES NATVS REGIONvm ORDINVM COMMENDATOR OBIIT ANNO DOMINI MILLESIMO TERTIO DIE VERO VNDECIMA MENSIS IVLII MONSPELLII HORA NONA MATVTINA 1703.

Jugements sur le cardinal de Bonzi

Longtemps après sa mort, Saint-Simon, qui l'a connu et montre une certaine sympathie, le décrit ainsi[34] :

« C'étoit un petit homme trapu, qui avoit eu un très beau visage, à qui l'âge en avoit laissé de grands restes, avec les plus beaux yeux noirs, les plus parlants, les plus perçants, les plus lumineux, et le plus agréable regard, le plus noble et le plus spirituel que j'aie jamais vu à personne ; beaucoup d'esprit, de douceur, de politesse, de grâces, de bonté, de magnificence, avec un air uni et des manières charmantes ; supérieur à sa dignité, toujours à ses affaires, toujours prêt à obliger ; beaucoup d'adresse, de finesse, de souplesse sans friponnerie, sans mensonge et sans bassesse, beaucoup de grâces et de facilité à parler. Son commerce, à ce que j'ai ouï dire à tout ce qui a vécu avec lui, étoit délicieux, sa conversation jamais recherchée et toujours charmante ; familier avec dignité, toujours ouvert, jamais enflé de ses emplois ni de sa faveur. Avec ces qualités et un discernement fort juste, il n'est pas surprenant qu'il se soit fait aimer à la cour et dans les pays étrangers. »

Dans les siècles suivants, les historiens du Languedoc seront nettement moins enthousiastes à son sujet.

En 1877, Ernest Roschach s'indigne déjà dans l'Histoire générale de Languedoc[35] :

« Nos lecteurs connaissent le rôle prépondérant qu'avait le président des États, (...). Cette quasi-omnipotence fut encore outrée par Bonzi qui, pendant vingt ans environ, exerça en Languedoc une véritable royauté. Royauté, vis-à-vis des évêques, des barons, des députés du tiers & des officiers de la Province, car à l'égard du ministère, Bonzi témoignait au contraire une soumission à toute épreuve & se faisait l'instrument docile de ses volontés. Il fut un des hommes qui contribuèrent le plus à l'effacement provincial, n'étant guère qu'un commissaire du gouvernement sur le fauteuil de la présidence & n'employant son ascendant personnel, son éloquence & ses façons courtoises qu'à faire réussir les demandes de fonds faites par le roi, & n'usant de son droit de harangue à l'ouverture des assemblées que pour répéter, sous des formes d'une variété inépuisable, les louanges hyperboliques du souverain. »

Emmanuel Le Roy Ladurie écrit dans l’Histoire du Languedoc, publiée sous la direction de Philippe Wolff en 1967[36] :

« Cet ecclésiastique, malin et sensuel, amateur de beaux hommes et de jolies femmes, est l'exécutant zélé des volontés du pouvoir. Mais il sait jouer de cette servilité même, pour affirmer la dignité de l'institution qu'il préside, et pour tenir la dragée haute aux agents du roi. Il laisse périr, sans un cri de compassion, les révoltés naïfs du Vivarais, dirigés par Antoine du Roure, en rébellion contre les impôts (1670). Mais il sait lasser l'intendant Bazins de Bezons par une guerre à piqûres d'épingles, le contraindre à la démission (1673). Le successeur, d'Aguesseau, s'adapte vite à la situation, et prend comme mot d'ordre, en douze années de fonction : pas d'histoire avec l'archevêque, pas de conflit avec le président des États. Cette complicité prépare la Révocation, compromis habile, cynique et sincère entre la monarchie et l'Église, entre l'État et les États : État national d'une part ; États de Languedoc d'autre part, dominés par la prélature régionale. »

Jacques Michaud, dans l’Histoire de Narbonne (1981) ajoute[37] :

« On ne peut s'empêcher ici, tout de même, de stigmatiser sa conduite courtisane qui le portait, pour complaire à Colbert, à lui faire parvenir nombre de manuscrits de l'Église de Narbonne, « ayant autant de passion de vous plaire que j'en ay », lui assurait-il ! »


Bibliograhie

  • Rémy Cazals, Daniel Fabre (s.d.), Les Audois, Dictionnaire biographique, Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération Audoise des Œuvres Laïques, Société d'Études Scientifiques de l'Aude, Carcassonne, 1990 (ISBN 2-906442-07-0) .
  • Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, vol. IV, Privat, Toulouse, 1876 (réimp. 2003) (ISBN 2-84575-165-6) .
  • Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, vol. XIII (1643-1789), Privat, Toulouse, 1877 (réimp. 2005) (ISBN 2-84575-174-5) .
  • Jacques Michaud et André Cabanis, Histoire de Narbonne, Privat, coll. « Pays et villes de France », Toulouse, 1981 (ISBN 2-7089-8339-3) .
  • Pascale Mormiche, Les fidélités languedociennes et provençales du cardinal de Fleury à la Cour, Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, Les Méridionaux à Versailles, mis en ligne le 14 juin 2008, [5].
  • Jean-Marie Pérouse de Montclos (s.d.), Languedoc-Roussillon, Hachette, coll. « Le guide du patrimoine », Paris, 1996 (ISBN 2-01-242333-7) .
  • Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, Mémoires, nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de Saint-Simon au Journal de Dangeau, notes et appendices par A. de Boislisle, tome 11, Hachette, Paris, 1879-1928, [6].
  • Ézéchiel Spanheim, Relation de la cour de France en 1690 ; nouvelle édition établie sur les manuscrits originaux de Berlin.... et suivie de la Relation de la cour d'Angleterre en 1704 par le même auteur ; publiée... par Émile Bourgeois, Annales de l'université de Lyon, A. Picard et fils, Paris, 1900, [7].


Iconographie

Peintures

  • Robert Nanteuil, pastel, XVIIe s. Conservé à la galerie des Offices, Florence (inv. 1890, no. 2545). [8]
  • Antoine Ranc (attribué à)[Note 12], Portrait du cardinal Pierre de Bonzi, peinture, XVIIe s. Conservée au château de Castries (Hérault). Classée monument historique.
  • Jean-François de Troy, Portrait de Pierre Bonzi, cardinal-archevêque de Narbonne, peinture, XVIIe s. Conservée à Montauban, au musée Ingres. [9]
  • Anonyme, Portrait de Pierre de Bonzi, archevêque de Narbonne, peinture à l'huile. Conservée au Musée d'art et d'histoire de la ville de Narbonne.

Gravures

  • Albert Clouwet, gravure.
  • Larmessin, Messire Pierre de Bonzi, archevesque et primat de Narbonne ..., gravure, 1689.
  • Lenfant, gravure d'après un portrait de Dieu, 1661.
  • Robert Nanteuil (ou un de ses élèves), gravure d'après un pastel du même, 1678.
  • Pierre Louis van Scuppen, Pierre de Bonsy, Cardinal Archevesque et Primat de Narbonne ..., gravure d'après la peinture de l'italien Bachichi, 1692[38]. [10]
  • P. Simon, gravure d'après un tableau (perdu ?) de Simon Vouet[39].


Notes et références

Notes

  1. Voir la généalogie des Riario : [1]. Cristina était l'aînée du comte Giulio Riario, patricien de Bologne et de Venise : celui-ci, si l'on excepte un fils naturel, n'eut que des filles. Est-ce l'origine des prétentions que le jeune Piero Bonsi essaya de faire valoir, comme le rapporte l'Histoire générale de Languedoc ? Notons aussi qu'issu de Blanche Marie Visconti, nièce de Valentine Visconti, il pouvait se dire cousin de Louis XIV (avant que le chapeau de cardinal ne lui donnât ce titre).
  2. Sur la requête de son oncle, des lettres de dispense spéciale avaient suspendu en sa faveur l'ordonnance qui défendait aux évêques étrangers de prendre des grands vicaires qui ne fussent pas « Français naturels » (C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 495).
  3. Mme de Sévigné écrit à Mme de Grignan le 1er mars 1672, de Livry :
    « L'archevêque de Toulouse a été fait cardinal à Rome ; et la nouvelle en est venue ici dans le temps qu'on attendoit celle de Monsieur de Laon. C'est une grande douleur pour tous ses amis. On tient que Monsieur de Laon s'est sacrifié pour le service du Roi, et qu'afin de ne pas trahir les intérêts de la France, il n'a point ménagé le cardinal Altieri, qui lui a fait ce tour. On espère que son rang pourra revenir, mais cela est long, et c'est toujours ici un dégoût. »
    Monsieur de Laon, ou plutôt César d'Estrées, reçut le chapeau deux ans plus tard. Mme de Sévigné, Lettres, t.I, Coll. de La Pléiade, Gallimard, Paris, 1953.
  4. Il le resta au moins jusqu'en 1686. Il y a ensuite une incertitude sur le titre porté par Pierre de Bonzi durant la période 1686-1689 (G. Caterbi, La chiesa di S. Onofrio e le sue tradizioni religiose, storiche, artistiche e letterarie, Tipografia Forense, Rome, 1858, p. 17), qui a pu provenir de ce que son successeur au titre de Saint-Onuphre, Guillaume-Egon de Furstenberg, a été créé cardinal en 1686, mais n'a très probablement reçu le chapeau qu'en 1689.
  5. Elle fut détruite sous la Révolution, puis remplacée par une nouvelle statue en 1838.
  6. Probablement par procuration, suivant l'habitude de l'époque.
  7. Madame de Sévigné y fait allusion dans une lettre à sa fille datée du 24 juillet 1676 :
    « Le cardinal de Bonzi disoit toujours en riant que tous ceux qui avoient des pensions sur ses bénéfices ne vivroient pas longtemps, et que son étoile les tueroit. Il y a deux ou trois mois que l'abbé Foucquet, ayant rencontré cette Éminence dans le fond de son carrosse avec Penautier, dit tout haut : « Je viens de rencontrer le cardinal de Bonzi avec son étoile. » Cela n'est-il pas bien plaisant ? »
    Pennautier était compromis dans l'affaire des poisons, et sera incarcéré un moment. Mme de Sévigné, Lettres, t.II, coll. de La Pléiade, Gallimard, Paris, 1960. Voir aussi Mademoiselle de Scudéry - Ch. 2#lien 2.
  8. D'après Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 140 :
    « Fleury, receveur des décimes du diocèse de Lodève, s'insinua dans le domestique du cardinal, parvint jusqu'à lui, et à lui oser présenter son fils, qui plut tellement à cette éminence italienne, qu'il en prit soin, et fit ce qu'on pourroit bien affirmativement dire sa fortune, si elle n'avoit prit plaisir d'en insulter la France en l'en établissant roi absolu, et unique, et public, et dans un âge où les autres radotent quand ils font tant que d'y parvenir. »
  9. À ce sujet, Saint-Simon, Mémoires, tome 11, pp. 140-147, fait le récit suivant :
    « Sa place de Narbonne le rendoit le maître des affaires du Languedoc ; il le fut encore plus par y être adoré, et y avoir gagné la confiance des premiers et des trois ordres, que par son siège. (...) Bonsy jouit longtemps d'une faveur à la cour, et d'une puissance en Languedoc qui, établie premièrement sur les cœurs, n'étoit contredite de personne. M. de Verneuil, gouverneur, n'y existoit pas ; M. du Maine, en bas âge, puis en jeunesse, qui lui succéda, et ne s'en mêla pas davantage. Bâville, intendant de Languedoc, y vouloit régner, et ne savoit comment supplanter une autorité si établie, lorsque, bien averti de la cour d'un accès de dévotion qui diminua depuis, mais qui, dans sa ferveur, portoit le Roi à des réformes d'autrui, lui fit revenir, par des voies de conscience, des choses qui le blessèrent sur la conduite du cardinal Bonsy. Les Lamoignons, de tout temps livrés aux jésuites, réciproquement disposoient d'eux, et ces pères n'ont jamais aimé des prélats assez grands pour n'avoir pas besoin d'eux, et dont étant néanmoins ménagés et bien traités, comme ils l'étoient de Bonsy, se trouvoient en posture de les faire compter avec eux, si d'aventure il leur en prenoit envie. Le bon cardinal, quoique en âge où les passions sont ordinairement amorties, étoit éperdument amoureux d'une Mme de Ganges belle-sœur de celle dont la vertu et l'horrible catastrophe a fait tant de bruit. Les Soubises ne sont pas si rares qu'on le croit. Cet amour étoit fort utile au mari : il ne voulut donc jamais rien voir, et profitoit grandement de ce que toute la province voyoit, et qu'il avoit bien résolu de ne voir jamais quoique sous ses yeux. Le scandale étoit en effet très réel, et, sans l'affection générale que toute la province portoit au cardinal, cela auroit fait beaucoup plus de bruit. Bâville l'excita tant qu'il put : il procura au cardinal des avis fâcheux de la part du Roi, puis des lettres du P. de La Chaise par son ordre, enfin quelque chose de plus par Châteauneuf, secrétaire d'État de la province. Bonsy alla à la cour espérant tout de sa présence ; il y fut trompé : il trouva le Roi bien instruit, qui lui parla fort franchement, et qui, par son expérience, ne se paya point de l'aveuglement volontaire du mari. Bonsy, rappelé à Montpellier pour les états, ne put se contenir. Il avoit découvert que le coup lui étoit porté par Bâville. Il le trouva plus hardi et plus ferme dans le cours des affaires, qu'il n'avoit encore osé se montrer ; il fit des parties contre le cardinal, qui s'attira des dégoûts sur ce qu'il ne changeoit point de conduite avec sa belle. Il étoit accusé de ne lui rien refuser, et, comme il disposoit, dans les états et hors de leur tenue, de beaucoup de choses pécuniaires, et de bien des emplois de toutes les sortes, Mme de Ganges étoit accusée de s'y enrichir, et il y en avoit bien quelque chose. Cette espèce de déprédation fut grossie à la cour par Bâville, dont le but étoit d'ôter au cardinal tout ce qu'il pourroit de dispositions de grâces à faire, et d'autorité, d'y entrer en part d'abord, comme par un concert nécessaire contre l'abus, et de s'en emparer dans la suite. Il n'en fallut pas davantage pour les brouiller. Bâville fit valoir le service du Roi et le bien de la province, intéressés dans l'abus que le cardinal faisoit d'une autorité que sa maîtresse tournoit toute à la sienne et à un honteux profit. Peu à peu cette autorité, toujours butée et mise en compromis, s'affoiblit en l'un, et crût en l'autre. L'intérêt, qui souvent est préféré à tout autre sentiment, fit des créatures à Bâville, qui commença à se montrer utile ami, et dangereux ennemi. Cette lutte dura ainsi quelques années, Bâville croissant toujours aux dépens du cardinal malgré ses voyages à la cour. Enfin le cardinal eut l'affront et la douleur de voir arriver une lettre de cachet à Mme de Ganges, qui l'exiloit fort bien. Son cœur et sa réputation en souffrirent également. De cette époque, son crédit et son autorité tombèrent entièrement, et Bâville devint le maître, qui sut bien le faire sentir au cardinal et à tout ce qui lui demeura attaché. Porté par terre, il espéra se relever par le mariage de Castries, fils de sa sœur et gouverneur de Montpellier, avec une fille du feu maréchal-duc de Vivonne frère de Mme de Montespan, qui n'avoit rien vaillant qu'une naissance et des alliances qui faisoient grand honneur aux Castries, et la protection du duc du Maine, qui la promit toute entière à l'oncle et au neveu, mais l'accorda à son ordinaire, quand le mariage fut fait en 1693, qui fut son ouvrage. Il redonna pourtant, par l'opinion, quelque vie au cardinal et quelque mesure à Bâville, qui n'en fut pas longtemps la dupe. Le cardinal, qui se la vit de l'appui qu'il avoit espéré, tomba peu à peu en vapeurs, qui dégénérèrent en épilepsie, et qui lui attaquèrent la tête. La tristesse l'accabla, la mémoire se confondit, les accès redoublèrent. Le dernier voyage qu'il fit à la cour, ce n'étoit plus lui en rien ; il étoit même singulièrement rapetissé, et quelque part qu'il allât, même chez le Roi, il étoit toujours suivi par son médecin et son confesseur, qui passoit pour un aumônier. Il mourut bientôt après son retour en Languedoc, consommé par Bâville, devenu tyran de la province. »


    Ernest Roschach in C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, pp.717-718, s'inscrit en faux contre la justification avancée par Saint-Simon, en expliquant :

    « Comme on ne peut refuser à Bâville une véritable inclination pour le bien du service (...), on a tout lieu de croire que l'explication est injuste. C'était une assez triste légende pour la Province que l'histoire de cette longue intrigue du cardinal avec Mademoiselle de Gévaudan, mariée tardivement, pour sauver les apparences ; les bénéfices de toute nature que Madame Mariotte, sœur de cette jeune femme, avait retiré de sa complaisante initiative, la construction d'un élégant hôtel sur l'emplacement même du temple démoli des protestants, d'où l'on avait dû écarter une croix de pierre élevée en mémoire de l'édit de révocation, la mauvaise intelligence dans laquelle vivait la favorite avec son mari, obligé de quitter les troupes à cause du fâcheux renom de cette alliance, le bruit accrédité en Languedoc que pas une affaire d'argent ne pouvait se traiter aux États sans la médiation intéressée des deux femmes, tous ces égarements expliquaient les doléances de Bâville et les avis sévères que l'archevêque reçut de la Cour, par la plume du père La Chaise & du marquis de Châteauneuf. »

    Pour l'anecdote, on se reportera encore à une lettre de Mme de Sévigné, datée par son premier éditeur de la Pléiade du 1er ou du 8 octobre 1672 : elle écrit à Mme de Grignan depuis Montpellier, où elle est arrivée la veille en compagnie de son beau-fils, M. de Grignan, gouverneur de Provence. Il est intéressant de voir qui elle rencontre : à peine en ville, « Mme de Cauvisson nous envoya prier d'aller chez elle (...), M. de Vardes vint au-devant de nous » et « Mme de Verneuil (...) me reçut avec transport » ; puis, le lendemain, « Monsieur son mari et elle me sont venus voir. Toute la ville me court ; mais comme je ne veux point rendre de visite, je n'en veux point recevoir ». Elle consent cependant des exceptions, puisque « M. le cardinal de Bonzi et Mme de Castries sont venus me voir ici ; j'ai été chez eux avec Mme de Verneuil. » Elle ajoute tout de suite : « J'ai trouvé une petite Gévaudan, qui fait souvenir de vous de cent lieues loin. ». On a là tout ce qui compte à Montpellier : Cauvisson, lieutenant général en Languedoc, M. de Verneuil, gouverneur de la province, Vardes, grand seigneur de la cour exilé, enfin le cardinal de Bonzi, sa sœur (Mme de Castries) et sa maîtresse (Gévaudan). Mme de Sévigné, Lettres, t.I, Coll. de La Pléiade, Gallimard, Paris, 1953, pp.596-597.
  10. Jeanne de Gévaudan (1643-1719), avait épousé en mars 1689 François de Vissec-Latude, comte de Ganges, gouverneur de Carcassonne (Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 143, d'après le Journal de Dangeau ; il y a erreur de date dans P. Mormiche, Les fidélités languedociennes ..., qui donne 1659 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 717 précise « (...) Mademoiselle de Gévaudan, mariée tardivement, pour sauver les apparences (...) »). Elle se fit bâtir un hôtel particulier à Montpellier en 1686 d'après un plan fait à Paris ; il devint le siège de l'intendance à partir de 1718, avant d'accueillir la préfecture jusqu'à aujourd'hui (Jean-Marie Pérouse de Montclos (s.d.) 1996, p. 324).
  11. Classée monument historique en 1977 ; [2].
  12. Attribué précédemment à Jean de Troy.


Références

  1. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 136.
  2. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 363.
  3. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, pp. 259, 272 et 363 ; R. Cazals, D. Fabre, Les Audois ..., p. 72.
  4. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259.
  5. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, pp. 271-272 ; XIII, p. 494 ; Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 135.
  6. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 272 ; XIII, pp. 494-495.
  7. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 272 ; XIII, pp. 494-495 ; Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 136.
  8. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 452.
  9. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 804.
  10. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 136, d'après la Gazette, 1660, p. 1249 et C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259. Mais p. 272 on lit qu'il prêta serment au roi le 2 septembre 1659 dans la chapelle de Marly, ayant été sacré le dimanche précédent par François Dubosquet, évêque de Montpellier, ce qui est doublement étonnant, pour les dates, et le fait que le château de Marly ne fut commencé qu'en 1679 ...
  11. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 364 donne le 9 avril ; le tome XIII, p. 498 le 9 août.
  12. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259 ; XIII, p. 509.
  13. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259 ; XIII, p. 498 ; Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 138 ; G. Caterbi, La chiesa di S. Onofrio e le sue tradizioni religiose, storiche, artistiche e letterarie, Tipografia Forense, Rome, 1858, p. 17. [3].
  14. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 804.
  15. Marquis de Dangeau, Journal, tome IX, Firmin-Didot, Paris, 1854-1860, p. 243 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, pp. 363, 573 et 618. La liste consignée p. 573 comporte une bizarrerie dont ne semblent pas avoir eu conscience les auteurs : le neveu de Pierre de Bonzi, Armand Pierre de La Croix de Castries est à la fois le prédécesseur et le successeur de son oncle comme abbé de Saint-Chaffre, comme s'il y avait deux personnages distincts. Il est plus vraisemblable qu'il y ait eu un mélange de dates, et qu'Armand Pierre n'ait jamais été abbé avant le cardinal de Bonzi.
  16. Jean-Loup Abbé, Histoire de Limoux (s.d.), Privat, coll. « Histoire des villes », Toulouse, 2009 (ISBN 978-2-7089-8343-4) , p. 124.
  17. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 515.
  18. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, pp. 645-651.
  19. Jean-Marie Pérouse de Montclos (s.d.) 1996, p. 169.
  20. J. Michaud, A. Cabanis, Histoire de Narbonne, p. 210 ; R. Cazals, D. Fabre, Les Audois ..., p. 72.
  21. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 452.
  22. Diane de Gaudart d'Allaines, Abbaye de Valmagne, Gaud, coll. « Le Monde Cistercien », Moisenay, 2000 (ISBN 2-84080-035-7) , pp. 30-31.
  23. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259 ; J. Michaud, A. Cabanis, Histoire de Narbonne, p. 216 ; Jean-Marie Pérouse de Montclos (s.d.) 1996, p. 362.
  24. Pierre Barral, Statues royales à Montpellier, Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, Conf. 3933, Bull. 37, pp. 21-29, 2007 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 568 ; Jean-Marie Pérouse de Montclos (s.d.) 1996, p. 324.
  25. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, pp. 136-137 ; Ézéchiel Spanheim, Relation de la cour de France en 1690, pp. 171 et 429 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, pp. 272-273 ; XIII, p. 495.
  26. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 138 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 495.
  27. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 498.
  28. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 495.
  29. P. Mormiche, Les fidélités languedociennes ..., note 13 (« Il passa ensuite au service de Colbert, devenant son représentant officieux pendant vingt ans en Languedoc. »).
  30. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 516, citant une lettre de Louvois au marquis de Tilladet, datée du 18 mai 1680, publiée par Camille Rousset, Histoire de Louvois, III, p. 513.
  31. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 146 ; C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 717.
  32. Marquis de Dangeau, Journal, tome IX, Firmin-Didot, Paris, 1854-1860, p. 243 ; Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 134.
  33. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, IV, p. 259.
  34. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, pp.138-140.
  35. C. Devic, J. Vaissète, Histoire générale de Languedoc, XIII, p. 495.
  36. Philippe Wolff (s.d.), Histoire du Languedoc, Privat, coll. « Histoire des Provinces », Toulouse, 1967 (ISBN 2-7089-1705-6) .
  37. J. Michaud, A. Cabanis, Histoire de Narbonne, p. 210.
  38. Voir [4].
  39. Saint-Simon, Mémoires, tome 11, p. 138.


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