Polyamour

Polyamour

Le polyamour (en anglais, polyamory) un concept qui traduit l'idée d'« amours multiples ». Il regroupe les différentes pratiques de relations amoureuses avec de multiples partenaires.

Sommaire

Origine

D'après le Oxford English Dictionary, la première apparition du terme polyamory vient de la demande de création en 1992 du forum Usenet alt.polyamory par Jennifer Wesp. L'article A Bouquet of Lovers de 1990[1] par Morning Glory Zell Ravenheart est souvent cité comme initiateur du néologisme, cependant il décrit les relations polyamoureuses sans occurrence du terme polyamory.

Définition

L'idéal du polyamour est une relation sentimentale honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément de la même manière que l'on peut entretenir plusieurs relations amicales[2]. Cet idéal implique de chercher à être en accord avec soi-même sans tabous et de remettre en question le dogme de la monogamie traditionnelle. Les personnes impliquées dans ces relations se disent polyamoureuses, ou plus simplement poly. Le terme est importé des pays anglophones où la prise de conscience est plus vive, les francophones parlant plus volontiers d'amour libre ou non-exclusivité, termes qui représentent imparfaitement la philosophie polyamour qui se distingue du couple échangiste, libertin ou infidèle[2] et qui ajoute des notions de responsabilité et de croissance personnelle et l'idée d'aimer plus, sans se limiter à n'aimer physiquement qu'une seule personne. Ainsi, le polyamour n'implique pas nécessairement une dimension sexuelle ; de plus la franchise sur l'existence d'autres partenaires est de règle[2].
Selon le philosophe Vincent Cespedes, les polyamoureux essayent de penser en termes d'inclusion : un partenaire ne chasse pas l'autre mais il vient s'ajouter à l'autre (principe de l'accumulation conduisant au bonheur: ce que prône la société de consommation). L'auteur forge ainsi la notion d'« inclusivisme » amoureux, et oppose cette conception à l'« exclusivisme », l'obligation de ne s'aimer qu'à deux. Les « encouplés » des relations traditionnelles laissent donc la place aux « intimes », dont les liens sexuels n'ont plus à être précisés ou officialisés[3]. Le polyamour cesse ainsi d'être exclusif ou fusionnel pour laisser la place à la diversité.

Types de polyamours

Les types de polyamours comprennent :

  • La polyfidélité, dans laquelle plusieurs relations sentimentales et sexuelles sont restreintes à certains partenaires spécifiques dans un groupe.
  • Les relations secondaires, qui distinguent les relations « primaires » des « secondaires » (par exemple, le mariage ouvert).
  • La polygamie, polygynie ou polyandrie, par laquelle une personne contracte un mariage avec plusieurs époux, eux-mêmes liés, ou non, par d'autre mariages.
  • Les relations de groupe ou mariages de groupe, par lesquels tous les membres d'un groupe se considèrent également liés les uns aux autres. Le concept est illustré dans En terre étrangère (Stranger in a strange land) et Révolte sur la Lune (The Moon is a harsh mistress) de Robert A. Heinlein, et dans les ouvrages de Robert Rimmer.
  • Réseaux de relations entre des personnes d'accord sur l'« amitié sans frontières ».

Certaines personnes en relation sexuelle exclusives peuvent se qualifier de polyamoureuses, si leur attachement émotionnel est dédié à plusieurs personnes (amour platonique).

Un des symboles du polyamour

Les valeurs du polyamour

Par contraste avec le cas général de l'échangisme, les relations polyamoureuses supposent des attachements sentimentaux, encore que les distinctions entre échangisme et polyamour soient sujettes à débat. La plupart des gens appartenant aux deux communautés les considèrent comme des domaines d'un continuum d'intimité et de sexualité ouvertes, bien que d'autres estiment que la notion « d'échange » soit résolument opposée à celle de « non possession » généralement liée à la vie polyamoureuse.

Les valeurs décrites ici sont des « idéaux » : comme avec tous les idéaux, leur réalisation est parfois incomplète et imparfaite. Les relations polyamoureuses supposent autant d'implication de soi, sinon plus que dans n'importe quelle relation traditionnelle.

Franchise et respect

La plupart des monogames définissent la fidélité comme l'engagement envers un partenaire unique, à l'exclusion de tout autre partenaire sexuel pendant la relation. La plupart des polyamoureux définissent la fidélité par la franchise et la prévenance envers leurs partenaires, et par la fidélité aux engagements pris envers ces partenaires.

La plupart des polyamoureux mettent l'accent sur le respect dû à tous les partenaires. C'est une autre conception des rapports humains qui prévaut, une conception où la richesse affective et relationnelle l'emporte sur la retenue. Le libre-arbitre et la franchise sont mis en avant.

Dialogue et consensus

Comme il n'y a pas de « modèle standard » pour les relations polyamoureuses, les partenaires peuvent avoir des conceptions différentes de la façon dont la relation devrait fonctionner. Si elles ne sont pas discutées, des divergences peuvent grandement nuire à la relation. Pour cette raison, la plupart des polyamoureux conseillent de discuter explicitement les règles de base de la relation avec les personnes qui sont concernées, notamment à partir de la littérature ou des revues existantes sur le sujet. (Surtout en anglais)

Par contraste avec d'autres types de relations « négociées », les polyamoureux voient souvent le consensus comme un processus dynamique qui évolue tout au long de la relation.

Dans des relations plus conventionnelles, les partenaires peuvent se mettre d'accord sur un certain nombre de conditions de base sans les négocier explicitement, simplement en suivant les conventions sociales habituelles (un mari et une femme s'appuient financièrement l'un l'autre, par exemple). Néanmoins, la plupart des choses doivent le plus souvent être négociées plutôt qu'être considérées comme acquises.

Les polyamoureux prennent souvent une approche pragmatique de leurs relations ; ils considèrent inévitable que l'un ou l'autre des partenaires vienne tôt ou tard à rencontrer une tierce personne avec qui il ou elle ait envie de partager une relation d'intimité ou, le cas échéant, une relation sexuelle ; lorsque cela arrive, les émotions intempestives sont résolues par la discussion et l'affection naturelle et/ou l'amour qu'ils ou elles partagent.

Non-possession

Les relations conventionnelles sont souvent décrites en termes de contrôle et d'appartenance : « tu m'appartiens ». Ceci implique que les gens ont le droit d'imposer des restrictions à la liberté de leur partenaire, et toute autre relation est une menace, puisqu'elle remet ce contrôle en question. Ceci induit des sentiments de jalousie qui sont typiquement exacerbés dans le contexte d'une relation polyamoureuse.

Pour cette raison, l'aspect « possessif » des relations est considéré comme une chose à éviter, basée sur la peur de manquer (on peut évaluer simplement les chances de succès de la relation en se demandant quel serait le sentiment que susciterait l'arrivée d'un nouveau partenaire dans la vie d'un amant : peur ou joie ?).

Bien que la non-possessivité soit une composante importante de bien des relations polyamoureuses, elle n'est pas aussi universelle que les valeurs décrites plus haut. Il existe des alternatives, parmi lesquelles les relations primaires et possessives combinées par des relations non-possessives (la plupart des mariages ouverts), ou les relations asymétriques dans lesquelles la « possessivité » est à sens unique.

Critique de la relation monogame

En France, la monogamie a été critiquée dès les années 25/30, notamment dans les milieux anarchistes libertaires. Madeleine Pelletier avec "l'émancipation sexuelle de la femme", Emile Armand avec "la camaraderie amoureuse" et "la liberté de l'amour" (1930) ou encore Madeleine Vernet avec 'l'amour libre" (1925) se livrait à une analyse politique de la monogamie et de l'exclusivité sexuelle. Comme toute théorisation de l'amour, leurs analyses péchaient par dogmatisme, E. Armand voulant même "organiser" les amours libres, qui du coup devenaient une obligation pesante, un peu comme dans les années 70, il devenait obligatoire de "jouir sans entraves" sous peine de passer pour une bourgeoise coincée. En 1927, le journaliste Georges Anquetil publiait "la maîtresse légitime" où il prônait la multiplicité de partenaires pour les hommes. En réponse, Jane de Magny et Georges Anquetil publièrent l'année suivante "l'amant légitime" qui réclamait la même pluralité de partenaires pour les femmes. L'idée d'amours plurielles est donc plus ancienne que le concept de polyamour popularisé par les anglo-saxons. Si le polyamory anglo-saxon est légèrement différent, plus axé sur des mouvements communautaires, les amours plurielles et le polyamour en France et dans les pays francophones sont pratiquement synonymes: relations multiples, franches et assumées par tous les partenaires. La mise en pratique autorise cependant une grande diversité de schémas de vies, et ceux-ci évoluent au fil des années et de l'évolution des personnes en cause.



En 1997, sous la plume de plusieurs auteurs, femmes et hommes, une critique approfondie de la relation monogame, mais aussi de toutes les normes et préconceptions qui pèsent aujourd'hui sur l'amour et la sexualité, culturellement héritées d'une longue tradition patriarcale[4].

Relations ouvertes

Le terme de relation ouverte désigne une relation (typiquement entre deux personnes) dans laquelle les partenaires sont libres de prendre d'autres partenaires. Lorsque le couple qui fait cet accord est marié, on parle de mariage ouvert. Les relations ouvertes et le polyamour ne sont pas identiques :

  • Certaines relations mettent des restrictions strictes sur les partenaires (la polyfidélité par exemple) ; ces relations sont polyamoureuses, mais non ouvertes.
  • Certaines relations permettent les relations sexuelles en dehors de la relation primaire, mais pas l'amour (l'échangisme, par exemple). Ces relations sont ouvertes, mais non polyamoureuses.
  • Certains polyamoureux refusent la dichotomie entre « relation / non-relation » et « partenaire / non-partenaire », ce qui élimine l'utilité de la notion de relation ouverte ou fermée.

Cependant, les similitudes entre les deux concepts sont suffisantes pour que le terme « relation ouverte » soit utilisé comme généralisation pour parler de polyamour aux gens qui n'en sont pas familiers.

Critiques du polyamour

Depuis début 2010, le concept de polyamour bénéficie d'une couverture médiatique croissante dans les pays francophones, que ce soit via des articles de presse, des émissions de radio ou de télévision[5]. Cette visibilité accrue entraîne des critiques nombreuses et des débats passionnés.

Point de vue religieux

La plupart des grandes religions interdisent les relations libertairement multiples. Même les religions non monogames n'autorisent d'habitude qu'une seule forme de mariage — le plus souvent la polygynie. Les chefs religieux ont peu parlé du polyamour (quoique l'Histoire fournirait sans doute des époques ou les mœurs étaient proches du comportement polyamoureux), mais ceci est probablement dû au fait que le polyamour est peu connu dans le grand public, en regard de questions similaires, comme l'homosexualité. Il est possible que cela change si le polyamour devient mieux connu. Du point de vue de la spiritualité non dogmatique[réf. nécessaire], le polyamour peut être vu comme naturel voire bénéfique pour la croissance de l'Être et salué en raison de l'absence d'hypocrisie qui en principe le caractérise.

Amour exclusif ou amour partagé

L'un des arguments les plus courants contre le polyamour vient de l'idée selon laquelle lorsque l'amour est partagé entre plusieurs personnes, il est d'une certaine façon diminué. D'après The Ethical Slut, les polyamoureux appellent cet argument « l'argument de l'économie de famine » — ainsi nommé car, d'après eux, il considère l'amour comme un bien matériel, comme la nourriture, qui ne peut être offert à une personne qu'en en privant une autre.

Les polyamoureux refusent cette conception de l'amour, en arguant de ce que l'amour n'est pas diminué quand il est donné naturellement, au contraire... Un exemple souvent invoqué est le parent qui a deux enfants et n'en aime pas moins l'un des deux à cause de l'existence de l'autre.

Un point de vue intermédiaire est que la relation sentimentale demande temps et énergie, ressources dont aucune des deux n'est infinie. Ainsi, bien qu'il soit possible d'aimer deux personnes aussi bien qu'une seule, il y a un stade au-delà duquel les relations souffrent. Ce sujet des obstacles matériels est un des principaux obstacles au vécu polyamour, l'autre étant la survivance de la domination d'un modèle de pauvreté de relation. L'écrivain Jacques Salomé qui a beaucoup écrit sur le couple et la tendresse parle de notre société comme d'une fabrique d' "amputés relationnels" où domine la "privation amoureuse".

Stabilité des relations polyamoureuses

L'un des autres arguments courants est que les relations polyamoureuses ne sont jamais stables. Bien qu'il soit difficile de produire des statistiques précises sur la longévité des relations polyamoureuses, comparées aux relations monogames, cet argument est très vulnérable aux pré-conceptions de l'observateur.

On notera aussi que les relations polyamoureuses ne sont pas nécessairement faites pour durer. Si une relation s'arrête, c'est d'accord, il n'y a pas de jugement a priori à ce sujet. Les polyamoureux ne font généralement pas étalage de leur nature, soit pour éviter l'hostilité de la société, soit par discrétion. Les relations ne deviennent ainsi souvent notoires qu'au moment de leur fin. Celles qui fonctionnent restent souvent cachées, et sont ainsi ignorées de l'observateur.

L'une des raisons pour lesquelles ces relations ne sont pas rendues publiques tient peut-être au fait que, comme dans les relations homosexuelles, ceux qui n'inclinent pas à accepter de telles relations pourraient juger de l'acceptabilité du « type » de relation sur la base d'un exemple particulier d'échec d'une relation — alors même que, par exemple, peu de gens émettent des jugements sur l'échec du mariage hétérosexuel traditionnel sur la base d'un seul exemple de divorce.

Ce type de critique est souvent fondé sur l'observation de relations à plusieurs partenaires qui ne se qualifient pas à proprement parler comme polyamoureux. L'accent mis en polyamour sur la franchise, le dialogue et le respect n'est pas toujours évident aux observateurs extérieurs, alors même que les relations qui manquent de ces qualités ont effectivement toutes les chances de mener à des désastres.

Pour finir, les critères des participants pour définir une relation réussie peuvent ne pas s'accorder avec ceux définis par la monogamie traditionnelle : toute relation qui enrichit la vie de ses participants est bonne pour un polyamoureux, durer ne se pose donc pas comme une exigence vitale comme dans la plupart des couples traditionnels.

La question de l'engagement

Le polyamour est parfois considéré comme une incapacité à s'engager, ou une lâcheté devant une promesse durable — particulièrement l'engagement à l'exclusivité sexuelle à vie, comme dans le mariage ou le concubinage monogame traditionnel. Les mêmes engagements ne sont pas valables pour tous. Le polyamour est une alternative qui convient à ce que certains ressentent et ne prétend pas dicter sa loi.

Les polyamoureux considèrent souvent qu'ils se lient par plusieurs promesses, par un engagement plus vrai, ce qui se traduit par la profession de foi — « Les polyamoureux sont fidèles à tous leurs amants » — d'une façon similaire à celle par laquelle un parent est lié par amour à tous ses enfants et ils le sont non par morale mais pour eux comme pour l'autre. Pour eux, se définir et vivre comme polyamoureux n'implique pas de devoir rendre des comptes à ceux qui vivent selon les modèles anciens.

Polyamoureux célèbres

Voir

Liens externes

Bibliographie

  • Vincent Cespedes, Je t'aime. Une autre politique de l'amour, Flammarion, 2003.
  • Denis Grattepain, Tranches de vies libertines (Éditions Publibook, 2010)
  • Yves-Alexandre Thalmann, Vertus du polyamour, la magie des amours multiples (Éditions Jouvence, 2006)
  • Françoise Simpère, Aimer plusieurs hommes (La Martinière2002 et Pocket2004, actuellement épuisé, éditions Autres Mondes 2010 édition actualisée et augmentée)
  • Françoise Simpère, Guide des amours plurielles, pour une écologie amoureuse (Pocket, 2009)
  • Textes rassemblés par Corrine Monnet et Léo Vidal Au-delà du personnel, (Ateliers de création libertaire, 1997), pdf en téléchargement libre

Notes et références

  1. A Bouquet of Lovers in Green Egg Magazine de mai 1990
  2. a, b et c GHI, Et si on s'aimait à plusieurs, par Charaf Abdessemed, 11-12 février 2009, p.15
  3. Vincent Cespedes, Je t'aime. Une autre politique de l'amour, Flammarion, 2003.
  4. "Malgré notre désir de liberté et d’égalité, nous étions forcés de constater que nous faisions partie d’une société où le genre est avant tout l’outil d’organisation hiérarchique des humains. La domination masculine est une des pierres fondatrices de notre société et elle structure toutes les relations humaines, que ce soit au niveau économique, politique, culturel, social, sexuel, affectif ou personnel.", cf. ouvrage en bibliographie, Au-delà du personnel, sous la direction de Corine Monnet et Léo Vidal, p.8
  5. Revue de presse du site amours.pl


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